Vincent Verschoore
25/7/2024 - La frange judéo-fasciste représentée par Netanyahou et ses supporters, qui considère les Palestiniens comme des animaux nuisibles et toute critique comme "antisémite", risque de ne pas aimer :
« Ce gouvernement est en train de détruire la démocratie », dénonce le contre-amiral Ami Ayalon, ancien responsable du Shin Bet, le service de renseignement intérieur d'Israël.
Il reconnaît que l'ennemi le plus dangereux est celui qui n'a plus rien à perdre, le cas des Palestiniens aujourd'hui non seulement à Gaza, mais aussi en Cisjordanie où les colons et l'armée intensifient le nettoyage ethnique par une politique de spoliation permanente.
Ami Ayalon en appelle à une révolte de la population israélienne, en majorité opposée aux judéo-fascistes ayant usurpé le pouvoir grâce à la guerre.
Pendant ce temps, Netanyahou est à Washington pour récolter les fruits de la corruption (AIPAC) qui lui assurent le support "indéfectible" de l'establishment US, mais il semble que cela se passe un peu moins bien que d'habitude. Trump lui en veut pour sa proximité avec Biden (alors que c'est Trump qui a initié les accords d'Abraham), et Kamala Harris trouve plus important de faire campagne que de venir l'écouter.
Il est évident que Netanyahou et sa clique font plus pour nourrir l'antisémitisme mondial que le reste du monde réuni. Cela relève d'une stratégie éprouvée de victimisation, "le peuple élu" en permanence obligé de se défendre contre les "méchants" dont il entretient par ailleurs la haine et le désespoir.
Un jeu dangereux pour Israël et une majorité de sa population, qui aimerait bien une solution pérenne, donc à deux États, et qui comprend que sans cela la population juive vieillissante ne pourra bientôt plus rivaliser avec une population arabe croissante à l'esprit vengeur.
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