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2 juillet 2024

Vincent Verschoore

Le NFP et la Macronie en appellent une nouvelle fois aux castors : faire barrage. Après s'être déjà fait enc... un certain nombre de fois, ces derniers sortiront-ils encore les dents pour sauver le soldat Macron ?
En effet, après avoir si bien diabolisé le NFP et démontré par A plus B que son programme ruinerait (encore plus) le pays, tout en réhabilitant les camps de concentration juifs et en ouvrant grand la porte aux terroristes islamistes déguisés en migrants (j'exagère à peine), pronostiquant une vague d'insécurité publique nourrie par le désarmement policier, une Macronie foncièrement fasciste ("Moi ou le chaos", diabolisation de toute opposition politique) en appelle quand même à préférer le chaos (selon elle), tandis que le NFP en appelle quand même à préférer le fascisme qu'il connaît à celui qu'il redoute encore plus.
Triste choix. La diabolisation aussi extrême qu'imbécile de chaque camp envers l'autre, faite d'accusations hitlériennes (antisémitisme d'un côté, nazisme de l'autre) et de supposé antirépublicanisme, occulte le dilemme fondamental d'un pays corseté par sa technostructure, qui pille le pays et l'étouffe sous un amoncellement de règles, de normes et de taxes, un pays sans marge de manœuvre du fait de sa dette abyssale et de sa balance commerciale négative (pas de devises entrantes), devant faire face à la fin du crédit gratuit, et devant se soumettre au racket énergétique américain imposé par l'UE.
Incroyablement, ces questions fondamentales ne sont pas soulevées. On a l'impression que le seul enjeu réel de toute cette affaire est la redistribution des postes, des droits d'accès à la gamelle publique, et tous les privilèges qui s'ensuivent. Ensuite, peu importe que tout s'écroule, ils seront les derniers à ne pas être payés.