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1 août 2024

Eric Vial

Chère Cécile Kohler, chère camarade,

Depuis 817 jours tu es otage du régime iranien.

Je voulais simplement te dire qu’il n’y a pas un jour où je ne pense pas à toi.

Je ne sais pas si c’est parce que tu es alsacienne, que tu fais partie de la même organisation syndicale que moi, ou parce que tu es enseignante et que la transmission du savoir est une passion chez toi, que la cause de ta libération m’habite et m'obsède.

Tu es simplement partie découvrir l'Iran pendant tes vacances et tu n’es plus revenue.
J’imagine que c’est parce que je prends les miennes que mes pensées sont encore plus intenses aujourd’hui.

Je sais, tu n’as droit à rien. Tu as passé plusieurs mois à l’isolement, détenue dans une section de haute sécurité dans des conditions indignes qui nous font craindre le pire pour ta santé.

Je pense aussi très fort à Jacques, ton compagnon, séquestré également ; à ta famille qui vit dans l’angoisse.

Sache que personne ne t’oublie, que toute la France est derrière toi et que nous condamnons tous, l’injustice dont tu fais l’objet.

S’il te plaît Cécile, reviens.