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18 septembre 2024

Anna Rocca

« McKinsey, normalement, le parquet national financier aurait dû ouvrir une enquête. Rien ! »

« Parce que quand même, il y a un lézard », soulignait il y a quelques années déjà Philippe de Villiers, alors que Cash Investigation vient de ressortir le scandale des cartons (fin de la vidéo).

Il y a de quoi tailler plusieurs costards, comme dirait Fillon.

Fin 2015, le jeune candidat intégrait à son équipe de campagne une trentaine de consultants de l’entreprise américaine, qui travaillaient pour lui « gratuitement », rappelait de Villiers.

Et comme par enchantement, une fois Macron élu, les contrats pharaoniques attribués à la boîte de conseil se sont alors multipliés.

Une infiltration réussie au cœur de l’exécutif de l’État français qui permet à McKinsey de dessiner les grandes orientations de politiques publiques.

En taillant la part du lion pour les amis, comme Pfizer pour la gestion de la crise sanitaire.

« Dans une démocratie normale, Macron ne pourrait pas se représenter tellement ce scandale est un scandale d’État », jugeait à l’époque Dupont-Aignan.

Vidéo de 2 min 33 s ↴