« McKinsey, normalement, le parquet national financier aurait dû ouvrir une enquête. Rien ! »
« Parce que quand même, il y a un lézard », soulignait il y a quelques années déjà Philippe de Villiers, alors que Cash Investigation vient de ressortir le scandale des cartons (fin de la vidéo).
Il y a de quoi tailler plusieurs costards, comme dirait Fillon.
Fin 2015, le jeune candidat intégrait à son équipe de campagne une trentaine de consultants de l’entreprise américaine, qui travaillaient pour lui « gratuitement », rappelait de Villiers.
Et comme par enchantement, une fois Macron élu, les contrats pharaoniques attribués à la boîte de conseil se sont alors multipliés.
Une infiltration réussie au cœur de l’exécutif de l’État français qui permet à McKinsey de dessiner les grandes orientations de politiques publiques.
En taillant la part du lion pour les amis, comme Pfizer pour la gestion de la crise sanitaire.
« Dans une démocratie normale, Macron ne pourrait pas se représenter tellement ce scandale est un scandale d’État », jugeait à l’époque Dupont-Aignan.
Vidéo de 2 min 33 s ↴