Régis de Castelnau
rubrique : restrictions
8/9/2024 - Tout le monde a oublié les rodomontades du kéké de l’Élysée au début de cette année. Comment qu’il était pas trop martial, il voulait déclarer la guerre à la Russie et envoyer une poignée de bidasses « sur le terrain » en Ukraine ! Les patrons de la « Grande Muette » s’arrachaient les cheveux en silence, si ce n’est le chef d’état-major qui nous gratifiait de quelques coups de menton, histoire de faire plaisir au psychopathe qui l’a nommé.
Sur le plan international, et dans le silence des médias français, le pauvre Macron s’est fait déchiqueter. Maintenant s’ajoute la séquence politique grotesque, qu’il vient d’infliger au pays avec sa dissolution. Il est définitivement considéré partout comme un guignol narcissique.
Mais chassez le naturel, il revient au galop. Le pitre élyséen, histoire d’agrémenter le bordel, vient à nouveau de se déguiser en militaire et de déclarer la guerre à la Russie. Seule avec l’État factieux britannique, la France a décidé de lever les restrictions pour l’utilisation de missiles à longue portée par Kiev dans la profondeur stratégique plus.
Ben quoi, c’est normal vous psalmodient les imbéciles de plateau. Les Ukrainiens sont attaqués, il faut qu’ils puissent riposter et frapper Moscou et Saint-Pétersbourg. Avec des missiles dont les Russes ne sauront pas s’ils sont porteurs d’armes nucléaires, lorsqu’ils apparaîtront sur leurs radars.
Le problème c’est que ces armes sont occidentales, et ne peuvent être utilisées qu’avec l’assistance des moyens de l’OTAN. Ce qui veut dire que la profondeur stratégique de l’Ukraine, elle se trouve en Pologne, en Allemagne, en Italie… et en France. Donc si Zelinsky bombarde la Russie dans la profondeur avec des armes occidentales guidées par les systèmes de l’OTAN, la riposte russe concernera évidemment ces pays. Les Russes ont rappelé cette évidence.
Bien évidemment, selon sa bonne habitude, Macron déclare la guerre à une puissance nucléaire sans en toucher un mot au Parlement.
Comme « manquement » justifiant l’application de l’article 68 de la Constitution et sa destitution, il pèserait d’un autre poids que le refus de nommer Castets à Matignon.