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12 novembre 2024

USA – 12 NOV 2024 – LES RÉPUBLICAINS REMPORTENT ENFIN LA CHAMBRE ET ÇA N’EST PAS UN DÉTAIL

Marc Amblard

Une 3ème victoire qui permettra au 47ème président de contrôler le triptyque fédéral : Maison blanche, Sénat et Chambre des représentants. Fait assez rare.
Il aura donc les pleins pouvoirs pour engager l’une des plus grandes réformes que le pays ait connu depuis sa naissance. Comme vous pouvez en juger par vous-même, le programme de Donald Trump est ambitieux (la liste est loin d’être exhaustive) :
- Nettoyage des agences à trois lettres (FBI, CIA, CDC…) devenues des armes politiques
- Blocage des CBDC (Central Bank Digital Currency)
- Définancement de l’OMS
- Révision drastique de la politique vaccinale
- Accord de paix en Ukraine
- Achèvement de la frontière sud
- Retour dans leur pays des personnes entrées illégalement aux États-Unis
- Dégraissage de l’État
- Retour vers l’indépendance énergétique des USA
- Abandon des délires climatiques et du tout électrique
- Interdiction de promouvoir le transgenrisme dans les établissements publics et interdiction des bloqueurs de puberté chez les adolescents
- Réduction de l’impôt sur les sociétés pour les compagnies produisant localement
- Exonération de l’impôt sur le revenu des pourboires et des heures supplémentaires
- Rétablir les droits de douanes pour les produits importés, notamment de Chine

Ce plan de réformes ne se fera pas sans douleur et les obstacles seront légion. Toutefois une chose est sûre, c'est qu'il aura inévitablement des répercussions importantes sur l’Europe qui ne peut pas faire cavalier seul. Les économies et les politiques sont devenues tellement interdépendantes que les pays du vieux continent seront contraints de s’adapter en adoptant eux aussi des changements identiques. Ne négligeons pas non plus l’impact du 5 novembre 2024 sur la mentalité des populations : peu à peu, nous allons intégrer l’idée que le conservatisme (la sauvegarde des grands principes moraux qui fondent nos sociétés) n’est pas un péché mais une nécessité sociale. Et surtout que le « progressisme » est une forme de pathologie frappant des groupes qui n’ont aucune légitimité à imposer leur idéologie au plus grand nombre. – 12/11/2024

Anne-Sophie Chazaud

12/11/2024 – Lorsque le camp du Bien, du Fentanyl et du Chaos perdent, partout à travers l’Occident, ce n’est jamais en raison d’un choix lucide du peuple qui défend ses intérêts et reprend sagement la main sur sa souveraineté, non.
Lorsque ces gens perdent, souvenez-vous en 2005 avec le non au Traité Constitutionnel européen, ou avec le Brexit ou avec Trump ou avec tous les premiers tours patriotes français (liste non exhaustive), c’est parce qu’on leur a mal expliqué, aux gens.
Parce que, c’est désormais bien clair, le peuple est réputé débile aux yeux du camp «progressiste».
S’il perd, ce ne sera jamais de son fait ou de sa faute, au camp non pas éclairé mais illuminé, ce ne sera jamais parce qu’il a perdu depuis belle lurette le sens de l’intérêt général au profit de récupérations loufoques ou perverses ou corrompues, non, ce sera parce que le peuple, tel un gros débile, vote subitement contre son propre intérêt, c’est bien connu : et partout à travers la planète dis donc, c’est fou ça !
Si les Américains ont décidé massivement et sans ambiguïté de reprendre en main leur souveraineté contre des intérêts bellicistes, nuisibles, coûteux, destructeurs à l’intérieur comme à l’extérieur, et opaques, ce n’est pas parce qu’ils veulent également défendre les amendements de leur Constitution qui à peu près tous étaient menacés par l’équipage démocrate (liberté d’expression en ligne de mire directe, volonté de désarmer la population, viol abject de la propriété privée et de la vie privée -affaire symptomatique de l’écureuil Peanut, stopper des guerres absurdes et coûteuses, relancer l’économie etc.), non, si le peuple vote ainsi c’est parce qu’il n’est pas assez mûr pour élire une femme, pas assez mûr pour élire une personne noire.
La gangrène sécessionniste dans le cerveau des élites, cette sécession dont parle si bien Christopher Lasch, est omniprésente dans toutes les réactions à l’élection de Donald Trump : médias médiocres et pontifiants, spécialistes imbéciles, parcheminés d’un savoir qui ne leur sert de rien, incapables qu’ils sont de comprendre ce qu’on ne cesse sans relâche de leur mettre d’élections en élections, sous le nez. Incapables, surtout, d’appliquer la première des conditions d’exercice de l’esprit rationnel et critique à savoir de remettre en question ses propres a priori, schémas et biais idéologiques.
Si le peuple vote Trump c’est qu’il est désinformé et qu’il hait la science : comprenez bien, si le peuple vote Trump, pour ces gens, c’est qu’il soutient le média le plus informateur et riche du monde (X-Twitter, qui seul a permis de redresser les tonnes de propagandes déversées sur les peuples occidentaux depuis des années) et qu’il soutient un homme, Elon Musk, qui va le premier envoyer l’humanité sur Mars et balance à peu près quotidiennement des produits artefactuels de haut niveau dans l’Espace, c’est vous dire sa haine de la science et de la technologie…
Je pense qu’absolument jamais dans l’histoire du monde moderne il n’y a eu une telle distorsion cognitive dans le cerveau des «élites» entre leur petit univers imaginaire et le réel perçu, vécu et analysé par n’importe quel cerveau doté d’un entendement fonctionnel.
Le Cercle de la Raison est en réalité une roue libre, une roue libre de folie qui vaticine en stabulation dans un monde qui n’existe pas et dont les peuples sont las de payer les absurdes factures.
Il faut saluer cette victoire comme celle de tous les amoureux de la souveraineté des nations, et, en ce qui me concerne, je salue celle de l’Amérique que j’aime, celle que j’ai tant aimée, qui n’est pas celle du chaos ni des zombies au fentanyl.
L’Amérique des audacieux, des entrepreneurs de talent, des gens qui osent, des gens qui ne se laissent pas faire, l’Amérique de Faulkner, de Hemingway, des grands espaces, de la nature et de la liberté.
Nous sommes nombreux en Europe à avoir passé une si bonne nuit et une si belle journée. Il conviendrait de s’en souvenir à l’avenir : quand les citoyens ne se laissent pas faire, ils gagnent.

11 novembre 2024

Nos dirigeants se foutent ouvertement de nous, à la télé, en direct et en différé

H16

11/11/2024 – La République prendrait-elle conscience que son avenir (sinon politique, au moins financier) est en jeu ? En tout cas, c’est ce qu’on peut charitablement croire en apprenant la convocation récente des ex-ministres Attal et Le Maire par une commission du Sénat afin de comprendre comment un trou de plus de 100 milliards d’euros a pu apparaître dans les comptes publics.

Cependant et comme on pouvait raisonnablement s’y attendre, cette convocation a tourné rapidement en un petit spectacle politico-politicien dans lequel les uns et les autres se sont contentés de se renvoyer la responsabilité : après une fine analyse des politiciens, des experts de plateau et des journalistes appelés à commenter la consternante déconfiture publique française, il apparaît que le dérapage public observé est un événement sans aucun responsable, qui tient plus de la catastrophe naturelle, comme un glissement de terrain financier, plutôt qu’une série de décisions débiles prises par des incompétents sous coke persuadés de leur génie imputrescible.

Il faut absolument prendre quelques secondes pour regarder la vidéo ci-dessous et comprendre ce qui se passe actuellement dans les institutions républicaines pour prendre la mesure de la désinvolture absolue de nos dirigeants.


Bien sûr, on pourrait aisément épiloguer (comme le font les commentateurs en dessous du tweet original) pour savoir qui, de Attal ou de Husson, décroche la timbale de la nullité, celle de l’impertinence ou du manque de tenue dans ces salves de questions et d’attaques plus ou moins subtiles.

Cependant, c’est surtout l’aspect théâtral qui ressort de toute cette pitoyable opération.

Ni d’un côté, ni de l’autre de la table ne semble émerger l’idée qu’il y a non seulement un problème de finance grave mais que ce sont bien les deux côtés, tous les deux en politique depuis plusieurs années, qui sont responsables de l’effondrement financier de la République auquel on assiste actuellement et que c’est l’intégralité de l’appareil politique français, absolument incapable de tenir le moindre budget depuis 50 ans, qui a mené le pays dans le talus.

Au lieu de travailler à répondre aux questions essentielles à la marche du pays, à savoir essayer de comprendre pourquoi les recettes fiscales se sont effondrées, pourquoi les taxes ne rentrent pas assez, pourquoi les dépenses filent sans frein, les deux politicards se sautent à la gorge l’un de l’autre.

L’arrogance insupportable du gamin d’un côté contre les manœuvres politiciennes du sexagénaire de l’autre ne parviennent pas à faire oublier que ces personnages, et avec eux, toute la clique qui parasite le pays depuis plusieurs décennies, ont choisi de creuser les dépenses, de faire exploser la dette et de tabasser le pays de taxes et d’impôts comme jamais dans son Histoire et comme aucun autre pays dans le monde.

Car c’est bien Attal, ses prédécesseurs et son actuel successeur, ce sont bien Husson et ses collègues du Sénat, c’est clairement les députés actuels comme ceux des quinze ou seize législatures précédentes qui ont enfoncé le pays dans sa situation actuelle. Ce sont ces pignoufs qui entendent, sans le moindre doute, taxer un peu plus le pays le plus taxé du monde : ils espèrent ainsi redistribuer un peu plus dans le pays le plus redistributeur du monde et, pompon de l’affaire, entendent sans vergogne ajouter de la dette à un des pays les plus endettés du monde au prétexte que – tenez-vous bien – ce pays a aussi l’administration fiscale la plus efficace du monde pour aller chercher le pognon gratuit des autres là où il est !


Au bilan, l’État français n’a jamais autant écrabouillé son peuple sous le fardeau de son obèse impotence ; tout le monde s’en rend compte, tout le monde le sait, mais ces branle-musards entendent à la fois relancer le bastringue pour une année supplémentaire, et surtout se dédouaner complètement de toute responsabilité dans le constat d’échec des politiques menées jusqu’à présent.

En fait, alors que l’odeur de faillite est si forte qu’on la sent jusque dans cette vidéo et qu’on la voit grossir derrière les yeux pochés d’Attal, les chamailleries qu’elle nous offre illustrent la faillite complète de nos institutions, très manifestement aussi incapables de désigner les responsables – alors qu’ils sont pourtant évidents pour le peuple – qu’incapables de corriger les erreurs commises. En fait, le dialogue de sourd entre les deux politiciens démontre même à l’envi qu’ils sont persuadés (ou font semblant de l’être, ce qui est probablement pire) qu’aucune erreur n’a réellement été commise, ce qui tendrait à montrer que les institutions sont, ontologiquement, destinées à foutre tout le pays au talus dans la décontraction et l’absence totale de toute remise en question des dirigeants.

Tout ce que cette vidéo montre, c’est que ce ne sont pas des hommes qui cherchent à redresser une situation catastrophique, mais des domestiques qui se battent pour partir avec l’argenterie. Ce que ces pathétiques débats et ces chamailleries d’égo démontrent, c’est que la France n’est perçue que comme une grosse tirelire par les individus qui se sont hissés à sa tête, généralement par tromperie et par manigances.

Tout le jeu de l’immense bureaucratie mise en place, des administrations tentaculaires, des taxes de plus en plus illisibles est de faire croire à cette majorité de Français qui ne paient pas d’impôts directs qu’ils sont encore gagnants de ce système qui leur est pourtant largement défavorable à tous points de vue. Et quand aux autres Français qui, eux, ont compris la situation, ceux-là n’ont pas leur mot à dire, ni dans les médias, ni dans l’hémicycle. Ils ont été soigneusement tenus à l’écart.

Ils payent, pour tout, tout le temps, mais ne sont pas représentés. Or, mécaniquement et alors que les dépenses de l’État obèse persistent à grossir, leurs rangs grandissent chaque jour. Cela ne peut pas bien se terminer.

Le Titanic a heurté l’iceberg depuis un moment, les cales se remplissent d’eau. Cette vidéo ne montre pas l’équipage, tentant le tout pour le tout pour sauver le maximum de passagers, mais montre les couards de service qui se battent pour les canots de sauvetage en poussant tout le monde sur leur passage.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2024/11/11/79216-nos-dirigeants-se-foutent-ouvertement-de-nous-a-la-tele-en-direct-et-en-differe
Natalia Routkevitch

[...] Ne trouvant pas ce que je cherchais dans les rayons, je me suis approchée du bureau des bibliothécaires pour leur demander s’ils pouvaient me guider vers des ouvrages sur la Grande Guerre adaptés aux enfants. Un peu perplexes, ils ont cherché, mais n’ayant rien trouvé, m’ont suggéré d’attendre pendant qu’ils allaient « fouiller dans les réserves ». Finalement, là non plus, ils n’avaient aucun livre jeunesse sur la guerre de 14-18.
Par ailleurs, aucune cérémonie, exposition ou lecture spéciale n’était prévue à la médiathèque pour le 11 novembre. Les établissements scolaires de la commune, du moins ceux que je connaissais, n’organisaient pas d’événements commémoratifs non plus.
Je me suis alors rappelé cette phrase de Roland Dorgelès, tirée des "Croix de bois" (1919), qui m’est restée en mémoire : « On oubliera… Les voiles de deuil, comme des feuilles mortes, tomberont. L'image du soldat disparu s'effacera lentement… Et tous les morts mourront pour la deuxième fois. » [...]

« La victoire de Trump est comparable à la chute du mur de Berlin ! »

François Asselineau
Vidéo du 6 novembre 2024

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Christian Dubuis Santini

[10/11/2024] Les seuls États gagnés par Kalamar Arisque sont ceux où il n’y avait pas besoin de carte d’identité pour voter. Sûrement une coïncidence. Comme la faramineuse augmentation de la mortalité et des accidents cardiaques après la "vaccination"… À moins que ce soit le "réchauffement climatique" ! Poutine !

10 novembre 2024

Gastel Etzwane

10/11/2024 – On s’était bien rendu compte qu’il n’était pas d’extrême droite, d’ailleurs je ne pense pas qu’il soit de droite, je me demande d’ailleurs si c’est vraiment un homme politique. En tout cas, ce n’est pas un opposant au pouvoir ni un opposant au capitalisme, ni un opposant au libéralisme, ni un opposant à l’Union européenne, ni un opposant à l’OTAN. Je me demande qui c’est finalement et à quoi il peut bien servir.

Jacpé

LA CHUTE

Gabriel Nerciat

10/11/2024 – Je ne me rappelle plus vraiment quelle fut la réaction de la plupart des communistes français, ou des marxistes au sens large, lors de l'effondrement de l'URSS, en 1991.
Pour les plus âgés, c'était sûrement une sorte de consternation désespérée, mais je crois qu'en moyenne c'est plus leur jeunesse et leur vie d'adulte qu'ils voyaient s'effacer et non un régime qu'ils savaient failli depuis longtemps.
Je me souviens d'un vieil instituteur, qui avait fait la résistance dans les FTP : "Staline est vraiment mort cette fois", m'avait-il lâché après le coup d'État de Boris Eltsine, dans un constat amer qui n'était peut-être pas seulement un regret. On aurait dit un chrétien désabusé, soudain convaincu que le tombeau du Christ était resté scellé.
Seuls quelques imbéciles trotskistes (il y en a toujours autant à chaque génération) péroraient en proclamant à tour de bras : "Bon débarras. Maintenant, on va faire la vraie révolution prolétarienne, qu'on se le dise !".
Depuis quelques jours, c'est un spectacle assez semblable que je contemple, fasciné et ravi, chez les atlantistes atterrés par l'écrasante victoire de Trump (pas seulement les atlantistes de gauche type BHL ou Glucksmann, mais aussi les autres : tous les Baverez, Bruckner, Snyder, Friedman, Moïsi et consorts).
Leur désespoir ressemble en tous points à celui d'un mari trompé : je l'aimais comme un fou, je lui ai tout donné, elle était mon unique raison de vivre, et voilà qu'elle me quitte pour ce butor, ce populiste, ce nazi !
Comme dans la guimauve de Jonasz, mais à l'envers : ne me dites pas qu'elle m'a quitté pour un autre que moi.
Pour l'autre que moi, devrait-on dire en bousculant la syntaxe.
Que vont-ils devenir, tous ?
Bien sûr, ils vont conserver un certain temps leurs prébendes et leurs privilèges sociaux.
Mais la plupart d'entre eux savent très bien que ça ne suffit pas.
Surtout quand ils ont fini par s'auto-persuader de la réalité de leurs délires. Un clerc, c'est comme un montreur de marionnettes : si les marionnettes changent l'issue de l'histoire qu'il raconte, c'est la totalité du théâtre qui finira par lui échapper et par tomber en poussières par-dessus lui.
Il faudrait être suffisamment charitable pour se montrer compatissants envers eux. Mais non, surtout pas.
Leur passion idéologique n'était que le revers de la détestation profonde, atavique, assumée qu'ils nous vouaient. Pire qu'une passion triste, comme ils aiment à dire, une monomanie perfide et ruineuse.
Alors aujourd'hui, n'ayons pas de pitié. Eux n'ont jamais résisté à quoi que ce soit.
Déjà, avant-hier, j'ai lancé à l'un de ces tristes cocus qui vitupérait devant moi la vulgarité et la sottise des électeurs du Michigan ou de la Caroline du Nord, en essayant de prendre le ton digne et outragé des philistins du genre Luc Ferry (je ne sais pas si j'ai réussi) : "C'est lamentable, d'être aussi trivialement anti-américain. Je vous croyais mieux éduqué que ça, mon pauvre ami."
Et je suis reparti rasséréné, heureux, comme le dernier des hommes de Pabst quand il revient dîner en vainqueur dans le restaurant de l'hôtel qui fut le théâtre de son indignité.

Les élites ont atomisé la classe ouvrière française

Tatiana Ventôse

6/11/2024 – Depuis 50 ans, la France s'endette, s'appauvrit, diluée dans une Union Européenne qui l'essore et une finance mondialisée qui la pille. Notre pays est de moins en moins souverain, de plus en plus dépendant des nations à qui elle a abandonné sa production. Mais nos producteurs existent toujours : ils sont dans la France périphérique, tandis que les élites logent dans des métropoles déconnectées du réel.

Cliquer sur l'image ↴ (vidéo de 47 min 24 s)

9 novembre 2024

Régis de Castelnau

Rubrique : veulerie

Nouvelle catastrophe médiatico-politique du système français, probablement un des plus lâches du monde.
Incroyable surenchère chez les journalistes et les politiques adoptant sans aucune précaution la présentation par le gouvernement israélien des incidents d’Amsterdam. C’était à qui relaierait les pires mensonges en les assortissant souvent de points Godwin. À les entendre, Amsterdam avait connu pire que la « Nuit de cristal ». Et comme d’habitude, des Israéliens paisibles (!) avaient été les victimes d’un antisémitisme atroce digne de Seyss-Inquart le gauleiter nazi des Pays-Bas pendant la deuxième guerre mondiale.
En revanche, et évidemment tous ceux-là étaient muets sur l’agression et l’humiliation dont la France était la victime à Jérusalem (coucou Barnier, coucou Marine Le Pen la grande patriote autoproclamée).
La vérité est maintenant établie sur le comportement violent et raciste des supporters israéliens. Mais il aurait suffi de réfléchir trois minutes et de se renseigner, ce qui aurait évité à nouveau à toutes ces belles âmes de se déshonorer. Les supporters du Maccabi Tel-Aviv sont connus pour être une horde de nervis racistes et violents. Leur précédent déplacement à Athènes, avait été le théâtre de ratonnades particulièrement violentes. Mais non, il fallait surtout être au premier rang et donner des gages sans attendre.
Tous les éléments sont maintenant disponibles pour savoir ce qui s’est réellement passé, et comment se sont comportés les supporters israéliens. Les provocations, les violences, l’ignominie des slogans, l’attitude infecte pendant la minute de silence, sont à l’origine des affrontements qui se sont déroulés après le match.
Et bien évidemment, nous n’aurons aucune excuse, aucun regret, aucun remords de la part de ces journalistes et de ces politiques qui considèrent qu’ils sont d’abord au service du gouvernement israélien.
Alors pourquoi s’étonner de l’arrogance de ces Israéliens et de leur sentiment, face à cette veulerie, que tout leur est permis ?

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Vincent Verschoore

9/11/2024 – Andrius Kubilius, l'apparatchik lituanien nommé commissaire européen à la défense et à l'espace, présente son programme.
En toile de fond, l'idée démente que la Russie attaquera l'Europe d'ici la fin de la décennie.
La Russie n'a jamais attaqué l'Europe sans y être provoquée, et n'a aucun intérêt à le faire, vu que sa population est le tiers de la nôtre, pour un territoire bien plus grand et béni de ressources naturelles. Son action en Ukraine s'inscrit précisément dans un contexte de provocation (débutant avec le coup d'État de Maïdan) par l'Occident, auquel des gens tels BHL et Glucksmann sont fortement associés, ceux-là mêmes qui hurlent au loup depuis l'éviction de leur sponsor de la Maison Blanche.
L'objectif de Kubilius et de la technocratie européenne est de faire peur, ce qui permet de justifier le passage à une économie et une politique de guerre, là où la démocratie (ou ce qu'il en reste) est renvoyée au banc de touche, et où le complexe militaro-industriel prend le contrôle des ressources économiques – d'abord et avant tout à son profit, bien évidemment.
C'est l'EuroSoviet en marche, au pas de l'oie.


Gabriel Nerciat

FABLE
 
Il était une fois un paon
Qui voulait manger de la viande.
Un tigre du Bengale il mande
Dans sa cour au lustre pimpant.

Messire fauve, dites-moi
Comment on devient carnivore.
Je vous délivre un compte off shore
S'il me vient des crocs dans six mois.

Le félin se récrie : pardi,
Serais-tu un oiseau malade ?
Si tu souffres de la pelade
Brebis et boeufs sont interdits.

Montre ta roue tant que tu veux
Mais ne te mêle pas de chasse ;
Chacun doit rester à sa place
Et ton plumage est un aveu.

Je ne peux t'offrir qu'un présent :
Mon appétit ou ma noblesse.
Sois heureux que je te délaisse ;
T'engloutir serait déplaisant.

Tiephaine Soter

6/11/2024 – Je pense que je vais aller en Ukraine fin janvier, pour acheter des stocks d'armes légères et de munitions au kilo, façon Lord of War.
La guerre est bientôt finie. Apparemment, le chef de l'armée ukrainienne s'apprête à retirer ses troupes de la région de Koursk (l'incursion ratée en territoire russe).
Zelensky vient de perdre son plus gros sponsor financier (il lui reste deux mois pour terminer ses affaires, c'est tout), l'Europe est exsangue tant sur le plan matériel que financier. C'est fini, prolonger la guerre ne serait que continuer à tuer des Ukrainiens pour rien.
L'Ukraine peut encore s'en tirer, si elle accepte de laisser aux Russes les oblast de Donetsk, Zapporizha et Kharkov, en échange d'une assistance économique Russie/Brics et d'une neutralité militaire totale. L'Ukraine pourra exproprier les entreprises occidentale qui ont pillé ses terres agricoles (ouest) et sacrifié son industrie (est) avec cette assistance-là, et se rétablir sur le plan économique en refusant de rembourser les "aides" européennes et éventuellement américaines (Trump pourrait l'accepter, je pense, sans trop de mal).
Il faut une négociation dès maintenant, avec cessez-le-feu sur toute la ligne de front. J'espère que le retrait des troupes de Koursk qui s'annonce en est le préalable, en gage de "bonne foi".
Cette guerre doit cesser, le plus vite possible.

Radu Portocala

8/11/2024 – Emmanuel Macron s’est adressé au Sommet de la Communauté politique européenne – un « machin » qui s’étend jusqu’au Caucase et qui, peut-être, englobera demain la moitié du monde, rappelant le fait banal que plus ces organismes sont grands, moins ils sont efficaces. D’ailleurs, cette Communauté n’a jamais eu aucune utilité à part celle de fournir des prétextes pour déblatérer stérilement.
Je laisse de côté la longueur du discours et l’inutile répétition de nombre d’affirmations. Je laisse de côté la manie d’Emmanuel Macron d’appeler ses homologues par leur prénom et de les tutoyer – ce qui rappelle fâcheusement le protocole auquel se soumettaient les discussions entre les dirigeants des partis communistes d’inspiration soviétique. Je laisse de côté la pléthore de « je » (27 fois) et de « moi » (11 fois). Je laisse enfin de côté les contorsions syntactiques qui glissent parfois vers le charabia.
Je retiens, en revanche, ce passage : « La paix, Volodymyr vient de le dire, c'est aider l'Ukraine à résister face à la guerre d'agression russe. Il peut y avoir des différences de sensibilité autour de cette table. Mais moi, j'ai une conviction profonde, notre intérêt est le même. Notre intérêt, c'est que la Russie ne gagne pas cette guerre et quel que soit, encore une fois, ce que pensent les uns et les autres ici ou les peuples. »
Ainsi, il faut continuer – selon le principe orwelien « la paix, c’est la guerre » – d’aider l’Ukraine, même si les États-Unis de Donald Trump arrêtent de se ruiner dans cette affaire. Il faut que l’Europe se ruine à leur place. Il faut, par tous les moyens, titiller la Russie.
Il est de notre intérêt, proclame le président-géostrège, que la Russie ne gagne pas une guerre qu’elle a déjà pratiquement gagnée. Mais ne sait-il vraiment pas ce qu’il se passe sur le front ? Ne voit-il pas qu’il est de l’intérêt de la Russie que l’Europe s’épuise stupidement en alimentant un combat perdu ?
Enfin ce grammaticalement incorrect et politiquement inacceptable « quel que soit (!) ce que pensent les uns et les autres ici ou les peuples. » C’est ma volonté, dit-il en fait, d’enfreindre la Russie, et l’opinion des peuples importe peu. Dans la bouche d’un homme qui répète à satiété le mot « démocratie », c’est là un propos de dictateur, résumé d’une brève carrière politique faite de caprices autoritaires.
H16

Un article de Henry Bonner

Au mieux, les politiciens ne créent pas de valeur. Au pire, ils en détruisent.


9/11/2024 – Les élections prennent fin aux États-Unis. Les journaux offrent des théories sur l’impact du résultat autour du monde. Par exemple, la rédaction du journal Le Monde affiche le point de vue suivant :

“C’est la fin d’un cycle américain, celui d’une superpuissance ouverte et engagée dans le monde, désireuse de s’ériger en modèle démocratique − la fameuse « cité qui brille sur la colline » vantée par le président Ronald Reagan.”

Le nouveau président crée, pour eux, un risque de repli dans les programmes en cours – comme la lutte contre les émissions de carbone, par exemple. La rédaction du journal prend parti avec transparence, contre le changement de direction :

“La victoire de Donald Trump au terme d’une campagne d’une virulence populiste, misogyne et raciste sans précédent est aussi de mauvais augure pour les femmes, pour les immigrants et pour la démocratie en général.”

Le site Reporterre annonce même en toute modération “le retour du fascisme et du backlash écologique” ! Bref, les médias annoncent un changement du cours de l’Histoire. Les présidentielles créent l’occasion pour des ventes, des clics, et de la publicité. Selon l’estimation du Myles Report, les dépenses autour des présidentielles américaines de 2024 – sur des plateformes comme Facebook et Google, sur les chaînes de télé, ou dans les journaux – atteignent 18 milliards de dollars !

Le graphique ci-dessous, du Financial Times, montre la hausse de la fréquentation de chaînes d’actualité, Fox News, CNN, et MSNBC, qui grimpe dans les années des présidentielles, en 2012, en 2016, et en 2020.


Les dépenses en publicités sont en partie financées par les contributions de particuliers et viennent aussi de la part d’entreprises en quête de la faveur des dirigeants une fois élus. En effet, les entreprises courent des risques de la part des gouvernements. Elles veulent des protections contre les ennuis et poursuites.

Perquisitions et taxes dans la tech

En illustration de ces risques politiques pour les entreprises, les autorités font une perquisition contre les bureaux de Netflix, la plateforme de streaming de films et séries, à Paris. FranceInfo relaie ainsi :

“Les enquêteurs ont débarqué au siège de Netflix France dans le 9e arrondissement de Paris, ce 5 novembre. La plateforme de diffusion de films et de séries en ligne fait actuellement l’objet d’une enquête pour soupçons de fraude fiscale et de travail dissimulé, d’après une source judiciaire qui confirme en partie l’information du magazine Marianne.”

Les autorités lancent de plus en plus de poursuites contre les géants de la technologie. Au niveau de l’Union européenne, elles appliquent à Apple une taxe de 13 milliards d’euros en Irlande, malgré l’opposition du gouvernement irlandais. Elles annoncent aussi des amendes contre Apple en raison de la régulation de produits digitaux.

The Verge mentionne :

“Après avoir reçu une plainte de la part de Spotify, la commission de l’UE a jugé, en mars, qu’Apple avait restreint la capacité des créateurs d’applications à promouvoir des produits en-dehors de l’App Store [la plateforme d’applications d’Apple] – une pratique illégale du point de vue du Digital Markets Act de l’UE.
“Nous ne savons toujours pas à combien va s’élever l’amende de l’UE contre Apple, mais les règles impliquent qu’une amende peut atteindre jusqu’à 10 % des ventes mondiales, et jusqu’à 20 % pour des infractions répétées. L’amende initiale pourrait ainsi s’élever, pour Apple, à 38 milliards $.”

Les politiciens créent des barrières aux entreprises, et des coûts pour les producteurs.

Pour rappel, en l’absence de subventions, la totalité des financements des entreprises vient des clients ou d’investisseurs. Ainsi, les surcoûts sur les entreprises provoqués par les politiciens créent des pertes pour les investisseurs, et des hausses de prix pour les consommateurs.

Les politiciens créent des mesures au nom de la protection des particuliers mais ont en réalité comme objectif un maintien de leur contrôle. En attestent les discussions suite à la faillite d’Atos, dont le gouvernement prépare la nationalisation. Le Figaro explique :

“La Commission des Finances de l’Assemblée nationale a approuvé vendredi un amendement du groupe LFI-NFP au projet de budget 2025 visant à nationaliser le géant français de l’informatique Atos, en difficultés depuis plusieurs mois.”

Au cœur de la création de valeur

La création de richesse requiert des essais et des erreurs. Les entreprises font des tentatives et rencontrent des succès ou des échecs.

Mon thème du mois concerne les facteurs de la réussite des entreprises, via la création de produits de valeur pour des clients. Les entrepreneurs et créateurs de produits génèrent une hausse de la richesse. Les politiciens, à l’inverse, créent des coûts et des restrictions sur ces producteurs.

D’un côté, ils créent une hausse de l’offre de valeur à disposition des consommateurs. De l’autre, ils créent des barrières à l’augmentation de l’offre.

Un exemple provient des constructeurs de voitures. Ci-dessous, vous voyez les prix des voitures électriques sur le marché de l’occasion, depuis janvier 2023. Vous voyez l’effet d’un manque de demande suite aux hausses de production en raison des quotas depuis 2020.


Clubic donne des détails suivants :

“[Si] la tendance est mauvaise [pour les ventes de voitures de tout type], c’est encore pire pour les véhicules électriques, dont les ventes ont elles chuté de 18% durant le dernier mois écoulé. Résultat, la part des véhicules électriques dans le nombre de véhicules vendus, qui était de 17% en octobre 2023, passe à 15% pour le mois d’octobre 2024.”

Les quotas de production dans l’électrique mettent en difficulté les constructeurs de voitures. Ils mènent à des excès de voitures électriques sur le marché.

Normalement, au lieu de surcoûts, les créateurs de valeur cherchent des baisses de coûts – et ainsi des baisses de prix pour le consommateur. Au lieu du blocage de la production, ils cherchent à créer une hausse de l’offre de produits en demande. À la place de la production en raison d’idéologie – la crainte des émissions de carbone – ils répondent à la volonté des clients.

Or, sans production de valeur pour des clients, les entreprises courent un risque de faillite, à l’instar d’Atos ou de la startup Ynsect, producteur de farines à base d’insectes en cours de liquidation, comme on l’a vu dans un précédent billet.

Le thème de gains en Bourse via la création de valeur – avec des exemples à l’appui – occupe mes écrits sur mon blog pour les prochaines semaines ; suivez-moi gratuitement pour des idées d’investissement à contre-courant.

Je vous enverrai gratuitement une poignée de nos idées de placements pour vous protéger, voire profiter des déboires de la devise, et la dégradation de l’économie par les politiciens.

8 novembre 2024

Régis de Castelnau

Rubrique : honte

Pour la énième fois Israël piétine le droit international et fait rentrer ses flics dans une enceinte qui est un territoire national français à Jérusalem. On se rappelle une séquence célèbre avec Jacques Chirac s’opposant à cette violation grossière. Deux gendarmes français en service, chargé de préparer la visite du ministre français des affaires étrangères essaient de s’y opposer. Ils sont brutalisés, l’un d’eux est jeté à terre et ils sont emmenés menottés.
L’affaire fait un peu de bruit, le ministère des affaires étrangères français fronce vaguement les sourcils. À l’instar de Marine Le Pen la célèbre patriote, la classe politique et médiatique occupée à glapir autour des incidents d’Amsterdam, veille soigneusement à regarder ailleurs et reste muette.
Un peu gêné, les médias français mettent en place la défense de la flicaille israélienne.
Avec cet argument imparable : « Une chose qui pourrait excuser le comportement des Israéliens c’est si les gendarmes avaient l’air d’être arabes. »
C’est vrai ça ! Si les gendarmes français ont des têtes d’arabes, on ne va pas s’en sortir. Et les flics israéliens sont excusables de violer le droit international, de rentrer illégalement dans un territoire français, de brutaliser et d’arrêter nos pandores à tête d’arabes.
Ni la personne qui profère cette énormité, ni le journaliste qui se contente de contester le fait que les gendarmes français aient eu des têtes d’Arabes (!), ne mesurent le racisme infect de cette séquence.
Tous ces gens nous foutent la honte tous les jours.

Et maintenant, l’effondrement français

H16

8/11/2024 – Contre toute attente et contre les tombereaux de conseils avisés de France Inter ou de Libération, les Américains ont une nouvelle fois élu Donald Trump. Cela a immédiatement plongé la quasi-intégralité de la journalisticaillerie française dans un désarroi profond, empêchant nos fiers soldats de l’information juste et vérifiée de reporter quelques éléments sur la situation de l’Hexagone, passés à peu près inaperçus dans cette période troublée du basculement de la grande démocratie américaine dans le gouffre sombre de la dictature hitlérienne la plus sauvage (au minimum).


Il semble en effet que, pendant que nos députés travaillaient d’arrache-pied à redresser le prochain budget en ciselant finement toute une arborescence luxurieuse de nouvelles taxes et de nouvelles ponctions, deux grosses entreprises françaises aient décidé d’alléger une partie de leur masse salariale, avec cette discrétion que seuls les événements internationaux expliquent un peu.

Il y a bien sûr Auchan qui annonce un plan social devant toucher plus de 2300 postes et conduire à la fermeture de plusieurs supermarchés sur le territoire français, et à la vente pure et simple de 230 de ses magasins installés en Russie (prends ça, Poutine !). Apparemment, la grande distribution et le mode de vente de ce type de supermarchés ne fonctionnent plus aussi bien qu’avant…

Il y a aussi Michelin qui annonce devoir se séparer de plus de 1200 postes en France, en attribuant sa déconfiture locale à une forte concurrence chinoise et à des pertes de compétitivité que le fabricant de pneus attribue – quel toupet ! – à une sur-réglementation européenne et française.

Manifestement, l’effondrement de 20% des ventes de pneus sur les poids lourds et de 6% sur les véhicules légers n’aide pas beaucoup. Cependant, il est probable que la délicatesse du traitement fiscal et social français joue aussi un rôle. On note par exemple que l’entreprise de fabrication de pneus se retrouve en 2023 avec 166% d’impôts à payer (le rapport complet de Michelin est lisible ici), ce qui donne une bonne idée de la délicatesse en question.


Bien évidemment, devant ces plans sociaux conséquents qui n’étaient pas prévus et qui entraînent une mauvaise ambiance dans un hémicycle pourtant entièrement consacré à produire un budget de combat, le premier ministre – il s’agirait de Michel Barnier, apparemment – a exprimé son mécontentement : « Scrogneugneu, ce n’est pas normal de faire du plan social alors que vous avez reçu de l’argent public, scrogneugneu » se serait-il (en substance) exclamé, oubliant au passage que l’argent public distribué provenait des entreprises préalablement ponctionnées.

Il est cependant probable que les petits borborygmes de Barnier ne s’éteindront pas tout de suite : si Michelin et Auchan forment deux grandes enseignes françaises et sont d’autant plus visibles, ce qui se passe en coulisses n’en reste pas moins préoccupant. En effet, le nombre de faillites d’entreprises continue de grimper gentiment au point de parvenir à un de ces records dont la Macronie semble presque friande : en un an, 66 000 entreprises ont fait faillite avec notamment une augmentation de 20% constatée au mois de septembre.

Devant ces faillites et ces plans sociaux, la réponse du gouvernement est à la hauteur de ce qu’on pouvait espérer en République du Bisounoursland : si les entreprises calanchent sous le poids de la bureaucratie, des taxes et d’un système social pachydermique, c’est qu’il n’y a pas assez de bureaucratie, de taxes et que le système social n’est probablement pas assez pachydermique, pardi !

Dès lors, la course à l’échalotte des taxes peut continuer de plus en plus vite.


La liste est longue des idées folles apparues ces dernières semaines dans la tête de nos députés, tous plus interventionnistes, collectivistes et socialistes les uns que les autres. Taxes sur les billets d’avion, sur le vapotage, sur les produits sucrés, avec les inévitables mouvements de panique des professions concernées, réflexions avancées sur de nouvelles taxes pour les casinos en ligne, mise en application consciencieuse et rapide de la collecte de la TVA sur les plateformes numériques, et même une tentative de punir par la surtaxe ceux qui ont le toupet de gagner de l’argent en pariant sur la victoire de Trump aux élections, décidément, la folie taxophile bat son plein.

Pourtant, les chiffres sont têtus et de petits signes (économiques, sociaux, politiques) s’accumulent qui montrent tous que, vraiment, taxer tous azimuts n’est pas une bonne solution, surtout pour le pays le plus taxé du monde. Peut-être y a-t-il d’autres solutions comme – au hasard – un peu de rigueur budgétaire en coupant les dépenses inutiles (lire : débiles ou de corruption) répétées à l’envi dans tout l’appareil bureaucratique français ? Non ?

Au passage, on pourra consulter le joli graphique ci-dessous, issu d’Eurostat, sur l’évolution du revenu moyen net par habitant depuis 2008 dans l’Union européenne et constater l’intéressante position de la France, juste un peu au-dessus de trois pays (Chypre, Irlande et Grèce) qui ont eu, les années passées, à subir des « ajustements budgétaires » (lire : une branlée économique magistrale) suite à leur surendettement.


En somme, les premiers éléments clairs de l’effondrement français sont maintenant visibles. Selon toute vraisemblance, le chômage devrait exploser à la hausse dans les prochains mois et avec lui, les dépenses sociales pendant qu’au contraire, les rentrées fiscales vont dégringoler. Devant ces éléments, la direction prise par nos clowns gouvernementaux ne change pas d’un millimètre et personne ne veut remettre en question les arbitrages de plus en plus stupides que le budget laisse entrevoir.

Mieux encore : dès qu’un lièvre est levé, chacun rejette courageusement la faute sur les autres comme le fait actuellement Bruno Le Maire dont le culot n’a jamais été aussi dilaté.

Pas de doute : cette République de lampistes et de poltrons est foutue.


https://h16free.com/2024/11/08/79182-et-maintenant-leffondrement-francais

7 novembre 2024

Kuzmanovic Georges

« On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l'ont engendré. »
Einstein

L'élection de #DonaldTrump semble avoir ouvert les yeux d'Emmanuel Macron : il semble se rendre compte que l'Union européenne a délégué sa géopolitique aux États-Unis d'Amérique et son économie à la Chine...
« Nous (l'UE) ne nous assumons pas en tant que puissance pleinement indépendante ... nous devons reprendre le contrôle. »
Quelle lucidité ! C'est fou ce que Macron aurait pu faire s'il avait été Président pour pallier cette situation...
Trêve de plaisanteries ! Le ridicule de la déclaration de Macron n'a d'égal que sa stupidité, ou sa mauvaise foi.
L'Union européenne A ÉTÉ BÂTIE en tant qu'objet géopolitique TOTALEMENT inféodé à l'OTAN et aux États-Unis.
Son économie est néolibérale, favorise la rente et les multinationales financières au détriment de l'industrie qu'elle pousse aux délocalisations avec des traités de libre-échange.
L'Union européenne empêche très exactement toute indépendance géostratégique ou économique pour elle-même comme pour ses États membres.
La logique même de sa construction l'empêche d'avoir un quelconque contrôle, sauf sur les aspirations démocratiques des peuples qui la composent.
Et on voit mal ce que Trump vient faire là-dedans. Tout cela était parfaitement vrai sous Joe Biden, Obama, Bush ou Clinton.
Non, la réalité, c'est que sous couvert de réaction, tous les Emmanuel Macron d'Europe veulent nous préparer à leur objectif ultime : la fédéralisation de l'Europe, au détriment des États-Nations et au profit de l'oligarchie. Une Europe pauvre toujours aussi vassale de l'Amérique.
L'évolution accéléré de la géopolitique mondiale et la tempête économique que nous traversons nous imposent surtout de détruire ou de sortir de cette Union européenne pour reconquérir notre indépendance et le contrôle sur notre destinée. C'est valable pour la France, comme pour l'Europe, mais une autres Europe, celle des États-Nations souverains.

Frédéric Aigouy

L'élection de Donald Trump signe la mort des médias de masse

Cliquer sur l'image (vidéo de 6 min 54 s) ↴
Anna Rocca

Stoltenberg avoue : “La guerre en Ukraine n’a pas commencé en 2022, mais en 2014, avec le soutien direct de l’OTAN.”
Étonnant de voir l’OTAN admettre son rôle dans l’escalade depuis le début, formant et armant l’Ukraine bien avant l’intervention de Moscou. Ce n’est pas une simple “invasion russe” mais une guerre de l’OTAN par procuration.
Pendant qu’ils arment l’Ukraine, ce sont les Européens qui payent l’addition, les Américains qui récoltent les contrats, et l’Ukraine qui saigne.

Régis de Castelnau

Rubrique : zèle

Cette façon de se précipiter pour soutenir Netanyahu et sa clique, est tellement indécente.
Voilà un ministre de l’Intérieur chargé de faire respecter la loi dans notre pays et qui en est incapable. Il reconnaît lui-même son échec en déclarant que la France est devenue un narco-État. Alors pour s'occuper, il ne trouve rien de mieux, que d’inventer des infractions imaginaires.
Les tifos dans les stades relèvent de la liberté d’expression garantie par l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme. Celui des supporters du PSG ne fait aucune apologie du terrorisme, n’insulte personne, et défend une revendication qui est celle du gouvernement français. Celui-ci, comme le démontre les délibérations de l’ONU qu’il a votées, demande la création d’un État palestinien et l’évacuation des territoires illégalement occupés par l’État d’Israël.
À l’inverse, quelle aurait été la réaction de Retailleau s’il y avait eu dans un stade des banderoles proclamant : « Gaza : Israël a raison » ?

Vincent Verschoore

7/11/2024 – Les réactions des euro-atlantistes anti-Trump sont hilarantes. Selon François Hollande, par exemple, il faudrait que l'Europe établisse un rapport de force avec les USA. Après être devenu dépendant de leur gaz, et leur avoir cédé nos fleurons industriels, et avec la plupart de nos dirigeants achetés par le grand capital US ?
Pour faire face aux USA il faut en revenir à ce que Merkel avait fait : alliance avec la Russie, capable de nous fournir du gaz bon marché, et de recycler notre carburant nucléaire. Avec la condition d'accords de sécurité équilibrés. Ce que de Gaulle avait compris, voici fort longtemps.
N'oublions pas que Nordstream, copropriété allemande et russe qui garantissait la prospérité industrielle allemande et la compétitivité européenne, fut détruit par les USA sous les applaudissements des traîtres euro-atlantistes (ou, selon l'actuelle version officielle, par l'Ukraine et sans que les USA ne s'y opposent).

L'ART DE L'EXPERTISE

Gabriel Nerciat

6/11/2024 – Bonjour, bonjour, bonsoir. C'est moi, le patron du club des experts de TF1 ; nous sommes là pour vous informer avec le maximum de sérieux et d'impartialité possibles.
Que puis-je pour vous ?
L'élection américaine ? Ah, écoutez, c'est simple ; je vais tout vous dire : Trump n'a aucune chance. C'est une vieille brute fasciste et illettrée à la solde de Vladimir Poutine, complètement hors d'âge et bien plus sénile que Biden.
Les seuls moments où il peut faire illusion, c'est quand sa boîte crânienne est connectée à l'IA, grâce à une technologie secrète et ultra-sophistiquée que lui a vendue Elon Musk.
Trump en réalité est un robot crétin qui n'arrive plus à avoir une érection, c'est pour ça qu'il fait autant de bruit.
Ce sont d'ailleurs les femmes, nouvelles Amazones, qui vont le tuer. Même chez les abrutis de l'Iowa ou de la Caroline du Sud, elles vont voter pour Kamala Harris sans le dire à leurs maris trumpistes qu'elles émasculeront un jour. Les connards populistes et réactionnaires vont en faire une drôle de gueule, demain matin.
La femme est l'avenir de l'homme, vous savez. Je ne sais plus qui a dit ça ; je crois que c'est Almodovar, en espagnol, ou alors Claude Lelouch en chabadabada.
Si, si, c'est moi qui vous le dis. Je parle anglais couramment, j'enquête sur le terrain, je suis sûr de mon fait. Pour qui me prenez-vous ?
Kamala Harris est la prochaine présidente des Etats-Unis, et ce sera comme un nouveau soleil créole qui va se lever sur l'Occident.
Ainsi que mon collègue expert le général Yakovleff vous l'a expliqué tout à l'heure, les Ukrainiens, qui sont devenus la plus forte armée du monde, sont en train de détruire intégralement l'armée russe, et grâce aux Super-Tomahawk de la série Judith Butler, au début du printemps prochain, Zelensky et Kamala Harris feront leur entrée triomphale dans la cour du Kremlin.
Vous ne pensez quand même pas que les contribuables américains et européens ont dépensé plus de 400 milliards de dollars uniquement pour remplumer les actionnaires de Lockheed Martin et des entreprises gazières de l'Alaska ? Oui, je sais qu'ils votent pour les démocrates ; c'est mon métier de le savoir.
Mais si, c'est vrai. Pourquoi ne me croyez-vous pas ? Vous n'avez donc plus foi dans l'autorité de la science ?
Si vous n'êtes pas content, demandez donc des expertises à Chat GPT. Cela vous coûtera moins cher que mes honoraires, et ce sera de votre niveau.

6 novembre 2024

Un scandale Bill Gates ?
28/10/2024

Cliquer sur l'image (vidéo de 19min 13s) ↴
Régis de Castelnau

Ça alors !

Je me suis couché hier soir dans un monde où Kamala Harris allait être triomphalement élue présidente de l’Empire contre le nouvel Hitler. Dans les médias français, tout était prêt pour célébrer cette victoire du bien sur le mal. Défilaient sur les plateaux tout un tas de citoyens français annonçant qu’ils allaient voter pour elle, même s’ils n’avaient pas le droit de vote. Comme un signe de la victoire du progrès, on nous annonçait, formidable nouvelle, que pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité et même de l’Univers, un candidat transgenre était élu à la Chambre des représentants.
Et patatras, ce matin je me réveille dans un univers parallèle, où le nouvel Hitler a gagné la présidentielle américaine, remporté le Sénat, et semble-t-il la Chambre des représentants.
Mais enfin que se passe-t-il ? Qui a installé un wormhole dans ma chambre ? Qui a organisé mon changement d’univers ? Celui-ci n’a rien à voir avec celui dans lequel j’étais hier soir.
Et qui donc a installé devant mon écran, à côté de mon café, une machine à faire des pop-corns ?

A priori Donald Trump réalise le grand chelem : les grands électeurs, le vote populaire, le Sénat et semble-t-il la chambre des représentants. Si c’est le cas, il devrait avoir deux ans peinards en attendant le prochain renouvellement de la chambre des représentants.
Il va peut-être falloir rentrer à nouveau des stocks de pop-corn pour la nomination de son équipe : Elon Musk, Robert Kennedy, Tulsi Gabbard, Vivek Ramaswamy, Doug Mc Gregor…
Et puis il devrait y avoir aussi quelques règlements de compte. La très corrompue famille Biden, les patrons du FBI et du ministère de la justice vont peut-être avoir du souci à se faire. En attendant, il y en a certains qui ont dû être contents du résultat, ce sont les 300 condamnés à des peines délirantes après le 6 janvier 2020. À qui Trump a promis la grâce.
Une fois passée la phase pop-corn, ce triomphe doit être analysé et pas avec la méthode Sandrine Rousseau ou celle des journalistes du service public. Qui nous annonçaient que Trump était encore plus sénile que Biden.
Parce que dites donc, même si personnellement il n’est pas trop mon truc, il a le cuir drôlement épais le gars. Il s’est fait escroquer en 2020, a dû subir deux procédures d’impeachment, une collection invraisemblable de procédures judiciaires dans tous les sens, en général illégales et souvent farfelues. Âgé de 78 ans, il a assuré 900 meetings et réunions publiques dans ses campagnes puisqu’il a dû repasser par les primaires. Il a subi trois attentats visant à le tuer. Celui qui a bénéficié pour le moins de la complaisance du « secret service » voire de sa complicité, n’est vraiment pas passé loin.
Et malgré tout ça, il est increvable le vieux. – 6/11/2024

Vincent Verschoore

La défection de quelques grandes figures du parti Démocrate en faveur de Trump (Kennedy, Gabbard) était donc un symbole représentatif d'un mouvement de fond à l'encontre de l'establishment US technocratique, corrompu et moralisateur tout en ayant les mains rouges de sang.
Trump remporte une victoire massive, trompant les pronostics d'un écart minuscule. J'imagine que l'on va vite entendre parler d'ingérence russe... Mais le Deep State américain est puissant, très puissant, et la plupart des promesses de Trump buteront sur des forces qui n'hésitent pas, le cas échéant (JFK), à littéralement liquider leurs adversaires.
En Israël, même si Netanyahou vient de virer son ministre de la défense, il est peu probable que Trump lui impose quoi que ce soit. On n'aura pas oublié que le propre beau-fils de Trump, Jared Kushner, est très proche des judéo-fascistes. D'autant plus que Trump n'a jamais caché son désir de guerre contre l'Iran.
En Ukraine, la probabilité d'un gel du front augmente considérablement, d'autant que c'est la bérézina côté ukrainien.
On peut même imaginer que Biden/Harris poussent désormais pour que cela arrive avant la prise de pouvoir effective de Trump.
L'UE, enfin, appauvrie par sa vassalité à l'égard des intérêts US, dirigée par des technocrates ineptes et corrompus (à commencer par von der Leyen), va s'effondrer économiquement et politiquement. Les forces centrifuges vers toujours plus d'Europe, une forme de fuite en avant technocratique menant à toujours plus de gaspillage, de corruption et de tiers-mondialisation, verront se lever contre elles des oppositions multiples (souverainistes, provinciales sinon rurales, industrielles et commerçantes), genre Gilets jaunes puissance X, que les milices armées du grand capital auront sans doute du mal à réprimer.


Michel Juventin

Arrêt de la Cour suprême des États-Unis : Les vaccins Covid ne sont PAS des vaccins. Robert F. Kennedy Jr. a gagné son procès contre tous les lobbyistes pharmaceutiques. Les vaccins Covid-19 ne sont PAS des vaccins. Dans sa décision, la Cour suprême confirme que les dommages causés par les thérapies géniques à ARNm du Covid sont IRRÉPARABLES. La Cour suprême étant la plus haute juridiction des États-Unis, il n’y a plus d’appel et toutes les voies d’appel ont été épuisées. Dans un communiqué, Robert F. Kennedy a souligné que ce succès n'a été possible que grâce à la coopération internationale d'un grand nombre d'avocats et de scientifiques. Bien entendu, cette décision crée un précédent international. En particulier en Suisse, cette décision devrait avoir un impact, car la Suisse occupe une position particulière dans sa Constitution fédérale. D'une part, le Code de Nuremberg apparaît à l'article 118b de la Constitution et en Suisse, l'utilisation inappropriée du génie génétique chez l'homme est interdite, selon l'article 119 de la Constitution fédérale. Ceci est complété par l'article 230bis de son Code pénal et cela signifie que les auteurs RISQUENT de passer jusqu'à 10 ans de prison. Mais cette décision historique devrait également faire réfléchir le reste du monde, car le Code de Nuremberg a une validité internationale et est également contenu dans l'article 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Dans le cas d'accusations criminelles, la déclaration devrait faire référence au scandale Contergan afin d'accorder un poids particulier à l'importance de ces accusations. L'avocat allemand Rainer Füllmich et plus de 100 autres avocats allemands sont activement impliqués dans ces affaires. AUCUN média n'en parle, ni en Suisse, ni en Europe. Malheureusement, il est presque mathématique que, étant donné qu'il s'agit d'un sujet perturbateur capable de modifier les plans financiers et économiques des puissants lobbys du secteur PHARMACEUTIQUE, l'opinion publique n'en soit pas informée. Nous sommes au milieu d’une campagne promotionnelle visant à inciter les gens à se faire vacciner puis à se faire vacciner à nouveau, avant l’hiver prochain. Il est très probable que si jamais la nouvelle de cette décision historique circule, ce sera trop tard pour permettre à la classe médicale corrompue, alignée sur les positions des lobbies pharmaceutiques, d’avancer le plus possible dans la campagne de vaccination. INVITONS donc toutes les personnes honnêtes et de bonne volonté à diffuser au maximum cet ARRÊT historique de la Cour Suprême des USA. Pour notre bien, mais surtout pour le bien de nos enfants et petits-enfants... ne permettons pas à des lobbyistes de ruiner irrémédiablement notre santé et mettre nos vies en danger. Vous pouvez voir l'actualité sur le lien suivant : https://www.foxnews.com/us/new-york-supreme-court-reinstates-all-employees-fired-being-unvaccinated-orders-backpay