Anne-Sophie Chazaud
17/11/2024 – Chers amis, vous voudrez bien je l’espère me pardonner si j’ai dû pendant quelques jours invisibiliser mes précédentes publications, n’ayant pas le temps et la disponibilité pour gérer l’inévitable « service après-vente » et les sempiternelles leçons de morale que me valent régulièrement certaines publications depuis que je fréquente ce réseau. J’avais cette semaine d’autres choses à faire.
Et c’est bien de ce vieux monde-là que je veux vous parler aujourd’hui.
Depuis l’élection de Trump, très largement élu par la volonté d’un peuple redevenu pleinement souverain et sans la moindre contestation possible en dépit des milliards de tonnes de propagande qui se sont déversées sur lui pendant l’une des campagnes électorales les plus importantes dans l’histoire moderne de l’Occident, les réactions sont extraordinaires et il convient d’en dire quelques mots, tant ces réactions sont des révélateurs de la médiocrité chimiquement pure et abyssale de la situation européenne mais notamment française (en Italie par exemple, le climat est beaucoup plus respirable).
La médiocrité de la classe politique tout d’abord, et j’insiste, la médiocrité de la classe politique dans sa totalité : de ce point de vue, les tortillages de popotin et les finasseries creuses de Jordan Bardella au sujet du nouveau président américain, mais aussi ses reptations devant Zelensky ou ses allégeances otaniennes ont montré qu’il n’y aurait rien à attendre de ce côté-ci non plus que des autres afin de voir émerger un homme d’État de la trempe qui serait nécessaire pour réaffirmer la pleine souveraineté y compris diplomatique de la France.
La médiocrité abyssale de la classe médiatique traditionnelle ensuite, qui de chaîne de désinformation en chaîne de désinformation, continue de diffuser une propagande ininterrompue aux fins de critiquer absolument H24 ce qui, pourtant, fait figure aux yeux du monde entier à l’exception des petits-bourgeois des grandes métropoles occidentales, de véritable bénédiction.
Car ce qui se passe aux États-Unis est extraordinaire, je le redis, à plus d’un titre.
En premier lieu, et il faut le marteler, le peuple souverain a tout simplement sauvé sa propre démocratie puisque les mal-nommés démocrates avaient clairement pour projet de faire sauter tous les amendements de la Constitution les uns après les autres, à commencer évidemment par le Premier concernant la liberté d’expression. Ils avaient également pour projet de généraliser le vote électronique et l’absence de vérification de l’identité des votants (commune à tous les États où Harris a gagné), ce qui aurait signifié la généralisation de la triche électronique et donc la fin de la démocratie américaine : les Américains ont vraiment compris qu’ils avaient là une dernière chance de sauver leur propre démocratie, et ils l’ont saisie. God bless them !
Les couinements grotesques de la caste médiatico-politique face à la véritable révolution de la gouvernance mise en place par l’équipe Trump sont à comprendre comme les cris d’agonie d’un vieux monde bien répugnant qui sait que sa fin est proche, et c’est d’ailleurs assez amusant car c’est précisément parce qu’il s’est totalement vassalisé aux États-Unis, et otanisé, qu’il va maintenant périr par là où il a péché. Ambiance pop-corn.
Ce vieux monde répugnant couine car l’équipe qui se constitue autour de Trump est une pure Dream Team qui va complètement nettoyer les écuries d’Augias de la corruption, du bellicisme putride, de la guerre permanente faite aux classes populaires et au peuple en tant qu’entité nationale. Parce que cette équipe est portée par des personnes saines de corps et d’esprit qui vont combattre les conflits d’intérêts et les délires tordus et pervers qui présidaient aux questions sanitaires, au lobbying pharmaceutique, au secteur obèse et obésifiant de l’agro-alimentaire, au secteur de l’armement, aux délires wokes, and so on…
C’est amusant de s’apercevoir que la petite gauche, celle des rares lecteurs encore vivants de l’ancien monde entré en putréfaction, lecteurs du Monde, de Libération, du Figaro (en réalité les mêmes avec quelques nuances de gris dans les cheveux), tous ces gens donc manifestent par leurs criailleries et pleurnicheries ridicules un attachement désormais assumé à toutes les turpitudes de cette ancienne gouvernance du mensonge et de la perversion. Gouvernance par le mensonge et par la perversion.
On croyait que la gauche et le prétendu Cercle de la Raison aimaient le peuple, les Lumières et la transparence : il n’en est évidemment rien, il s’agissait en réalité simplement de maintenir au pouvoir un mandarinat lui-même obèse, infatué de lui-même, gorgé de certitudes rancies et de manipulation de l’opinion publique.
De ce point de vue par exemple, nulle différence entre les homélies de soeur Fourest ou de soeur Bastié ou de frère Joffrin, et l’on n’a rien fait de plus ennuyeux depuis les sermons de Bourdaloue au XVIIe siècle mais au moins était-ce alors la belle langue du Grand Siècle…Tous défendent la même petite caste rancie qui n’en a plus pour bien longtemps. Tous obéissent à leurs maîtres, les quelques oligarques qui tiennent la presse hexagonale entre leurs quelques mains, et vous ne verrez aucun d’entre ces pseudo-journalistes par exemple s’insurger de ce que désormais ces oligarques vont s’associer pour financer eux-mêmes à l’avenir l’École Supérieure de Journalisme : on n’est jamais mieux servi que par soi-même !
Dans son nettoyage de l’administration (Mitterrand avait d’ailleurs fait pareil à plus petite échelle et la gauche n’avait pas couiné…), Trump souhaite précisément poser l’acte révolutionnaire consistant à neutraliser les effets paralysants et la force d’inertie d’une administration occidentale qui n’est plus au service du peuple qui la paie mais au service de ses propres intérêts (intérêts d’argent, de pouvoir et intérêts de classe, moraline incluse) : la presse subventionnée, en France, fait partie de ce système mandarinal.
Et, il faut le dire aussi, la médiocrité d’une partie de nos concitoyens qui, malheureusement, continuent de s’ « informer » par le biais des médias de grand chemin dont la mission, on le constate en moins d’une heure de zapping sur ces différents canaux, consiste véritablement à façonner l’opinion publique.
Il se joue dans cette logique propagandiste encore un important phénomène générationnel : plus on avance dans l’âge et plus on considère les médias officiels comme étant fiables et comme source unique d’information. Plus on descend dans les générations en revanche, plus on se méfie, et alors la place des médias indépendants, alternatifs, libres, devient prépondérante.
C’est bien pour cela que le vieux monde tente par tous les moyens de nuire au réseau social X qui est devenu le plus important réseau d’information citoyenne du monde. On y trouve certes quelques tarés, comme partout, mais on y trouve aussi et surtout absolument tout le reste de l’information, du monde réel, tel qu’il n’est pas passé au tamis propagandiste des mandarins, et ceci crée chez ces derniers un effroi dont on comprend bien la nature.
Les exemples ne manquent pas, de sujets sur lesquels, sans les réseaux et médias indépendants, jamais la vérité n’aurait émergé : prenons par exemple NordStream, ou encore le rachat des terres agricoles ukrainiennes par des fonds américains véreux, ou tant d’autres que je ne mentionnerai pas ici car n’oubliez pas que Facebook continue d’appartenir à cette gauche dégénérée de la Côte Ouest, dont les jours sont comptés (les rats quittent d’ailleurs le navire sur leurs yachts de luxe, c’est assez rigolo comme spectacle…).
Je pense d’ailleurs que cette fracture informationnelle a supplanté les fractures politiques, ou, disons, a pris le dessus sur les autres : je me suis aperçue qu’il ne m’était tout simplement plus possible de discuter avec des personnes qui continuent de tenir cette information propagandiste déversée à gros tuyaux pour parole d’évangile. Je peux me friter (en paroles hein) avec des jeunes gauchistes, ou avec des personnes n’ayant pas mes opinions, j’ai du plaisir à cela, mais je ne peux tout simplement physiquement plus supporter de dialoguer avec des gens qui continuent de voir le monde avec le cerveau empli de certitudes jamais remises en question et entretenues dans l’entre-soi d’un réel imaginaire à la source continue de médias les plus minables et désinformateurs de la planète.
La souveraineté passe désormais par une démocratie beaucoup plus directe mais aussi par une information beaucoup plus directe, et cela prendra une ampleur de plus en plus grande à mesure que les tenants de l’ancien monde vont tout simplement disparaître, car c’est là une question de générations.
Bref, je vous enjoins par conséquent vraiment à rejoindre le réseau anciennement Twitter : c’est un acte important si vous souhaitez bénéficier d’une information réellement pluraliste, voir ce qui se passe réellement dans le monde sans les œillères infatuées de la désinformation française (pensez aux BRICS, pensez à l’Ukraine par exemple et tant et tant d’autres sujets…), et c’est aussi un acte militant afin d’accélérer la putréfaction indispensable du vieux monde, celui qui couine parce que Trump révolutionne et rénove la souveraineté démocratique mais qui ne dit rien lorsqu’un député se drogue dans des partouzes répugnantes avec, encore une fois, l’argent du contribuable.
Au sujet, pour finir, de l’agonie de ce vieux monde : j’ai, vous le savez, beaucoup lutté. Je pense désormais au contraire qu’il n’y a rien à en sauver et qu’il faut au contraire se réjouir de l’accélération de cette putréfaction, de cette agonie certes répugnante, il faut s’en réjouir car seule la mort de ce vieux monde permettra qu’autre chose advienne. En somme, il ne faut plus être en réaction mais dans une dimension d’action prospective, projective, vers après cet inéluctable effondrement.
Et je vous souhaite sur ces bonnes paroles un excellent dimanche.