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12 novembre 2024

USA – 12 NOV 2024 – LES RÉPUBLICAINS REMPORTENT ENFIN LA CHAMBRE ET ÇA N’EST PAS UN DÉTAIL

Marc Amblard

Une 3ème victoire qui permettra au 47ème président de contrôler le triptyque fédéral : Maison blanche, Sénat et Chambre des représentants. Fait assez rare.
Il aura donc les pleins pouvoirs pour engager l’une des plus grandes réformes que le pays ait connu depuis sa naissance. Comme vous pouvez en juger par vous-même, le programme de Donald Trump est ambitieux (la liste est loin d’être exhaustive) :
- Nettoyage des agences à trois lettres (FBI, CIA, CDC…) devenues des armes politiques
- Blocage des CBDC (Central Bank Digital Currency)
- Définancement de l’OMS
- Révision drastique de la politique vaccinale
- Accord de paix en Ukraine
- Achèvement de la frontière sud
- Retour dans leur pays des personnes entrées illégalement aux États-Unis
- Dégraissage de l’État
- Retour vers l’indépendance énergétique des USA
- Abandon des délires climatiques et du tout électrique
- Interdiction de promouvoir le transgenrisme dans les établissements publics et interdiction des bloqueurs de puberté chez les adolescents
- Réduction de l’impôt sur les sociétés pour les compagnies produisant localement
- Exonération de l’impôt sur le revenu des pourboires et des heures supplémentaires
- Rétablir les droits de douanes pour les produits importés, notamment de Chine

Ce plan de réformes ne se fera pas sans douleur et les obstacles seront légion. Toutefois une chose est sûre, c'est qu'il aura inévitablement des répercussions importantes sur l’Europe qui ne peut pas faire cavalier seul. Les économies et les politiques sont devenues tellement interdépendantes que les pays du vieux continent seront contraints de s’adapter en adoptant eux aussi des changements identiques. Ne négligeons pas non plus l’impact du 5 novembre 2024 sur la mentalité des populations : peu à peu, nous allons intégrer l’idée que le conservatisme (la sauvegarde des grands principes moraux qui fondent nos sociétés) n’est pas un péché mais une nécessité sociale. Et surtout que le « progressisme » est une forme de pathologie frappant des groupes qui n’ont aucune légitimité à imposer leur idéologie au plus grand nombre.