Gabriel Nerciat
2/1/2025
Eh bien oui, voilà !
C'est bien joli de financer et d'armer des factions salafistes révolutionnaires arabes, pro-turques et anti-chiites en Syrie et en Libye, comme de faire des risettes aux bandéristes ukrainiens, certes couverts momentanément par un dictateur juif évadé d'un cirque, pour qu'ils aillent ensuite bouffer et éventrer du Russe dans le Donbass.
Seulement après, c'est comme tout : il faut assumer.
Les djihadistes du Levant surtout sont des gens susceptibles. Si des puissances mécréantes s'invitent dans leurs querelles internes et s'avisent de soutenir un peu trop ostensiblement l'une des factions islamistes devenue rivale de la leur, ils n'oublient jamais de faire payer la note à l'utilitarisme inconséquent des kouffars.
Les dirigeants français auraient dû le saisir dès les attentats du Bataclan, en 2015, par lesquels les sicaires de l'EI nous faisaient comprendre qu'ils n'appréciaient pas du tout les armes livrées par Laurent Fabius et la DGSE à la filiale locale d'Al Qaïda - celle d'où provient justement le nouveau maître de Damas si bien en cour à Washington et à Tel-Aviv.
Mais comme toujours, nous avons préféré regarder ailleurs, en pensant naïvement que les milices anarcho-marxistes kurdes des YPG suffiraient à nous préserver de nouveaux retours de bâton - tout en laissant Ursula von der Leyen se mettre complaisamment dans la main de leur ennemi juré Erdogan.
L'actuel président des États-Unis, lui non plus, ne sait pas trop quoi dire, en ce 2 janvier funèbre. Sa sénilité se révèle finalement, à quelques semaines de sa retraite forcée, un atout paradoxal.
Soyons charitables et ne nous moquons pas de lui.
D'ailleurs sommes-nous seulement en mesure de nous rappeler qu'il y a un quartier français à la Nouvelle-Orléans ?
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