René Chiche
La nouvelle version du programme d'éducation à la sexualité ne faisant plus référence à l'identité de genre, et d'autres modifications apportées au texte initial le faisant évoluer dans le bon sens, cette remarque n'a plus lieu d'être. Je salue sans arrière-pensées le travail des rédacteurs (DGESCO aussi bien qu'inspection générale) qui ont fait preuve de la rigueur et du bon sens que nous attendions. Il restera des points à améliorer, mais le principal est obtenu. Dont acte.
- 22/1/2025 - Remarque sur la présence de l'identité de genre dans le programme d'éducation à la sexualité.
Que le programme d'éducation à la sexualité transmette aux enfants des connaissances et des informations utiles à leur développement est une chose, qu'il fasse croire à des garçons et des filles qu'ils ne sont peut-être pas des garçons ou des filles et que cela dépend de leur "ressenti" ou de leur opinion en est une autre.
Et pourquoi ne pas enseigner à l'école que la terre est peut-être plate pendant qu'on y est ?
Il est hors de question d'inculquer aux jeunes gens, qui plus est dès la cinquième, la différence entre le sexe, l'orientation sexuelle et la pseudo identité de genre, concept absolument sans valeur dès qu'il est sorti du contexte des recherches de psychologie clinique où il peut avoir un sens et qu'il est présenté comme une vérité sacro-sainte qu'on n'a pas le droit de critiquer sous prétexte de passer pour un réac-facho-d'extrême-droite-trumpiste.
Je le dis avec force, clarté et sans craindre les jérémiades et autres indignations feintes à bâbord que je ne manquerai pas de susciter : il n'est pas nécessaire, pour être tolérant, de devenir délirant.
L'identité de genre (qui va de pair avec la réduction du sexe de naissance à une simple "assignation" identitaire [sic] au nom d'une prétendue identité réelle qui résiderait contradictoirement dans le seul fait de se prendre pour autre chose que ce que l'on est, ce qu'on appelle en bon langage un fantasme) n'a aucune raison de figurer dans un programme scolaire en tant que "notion" à enseigner, et n'y peut trouver place, à la limite, qu'en classe de Terminale, où l'on peut présenter cette conception comme une conception parmi d'autres, c'est-à-dire sans en éluder les limites épistémiques et les enjeux sociétaux ainsi que leur amalgame.
Le programme d'éducation à la sexualité sera prochainement examiné par le conseil supérieur de l'éducation où je veillerai, au nom d'Action & Démocratie/CFE-CGC, le syndicat qui fait le pari de l'intelligence, à faire prévaloir la rigueur et le bon sens sur ces questions contre ceux qui instrumentalisent ce sujet à des fins idéologiques et politiques ou contre ceux qui n'osent rien dire parce qu'ils ont peur des premiers.