Vincent Verschoore
On parle beaucoup de l'effondrement de l'Europe sous le joug euro-atlantiste, mais une crise monétaire d'ampleur guette aussi les USA, tandis que les grands pays des BRICS (Chine, Inde, Brésil, Russie) font également face à une importante crise économique.
On peut espérer une fin à la coréenne du conflit en Ukraine d'ici fin 2025, mais les psychopathes de l'Otan voudront maximiser les dégâts et les morts (russes et ukrainiens) d'ici là.
L'Ukraine, elle, aura perdu beaucoup plus que si on lui avait laissé signer l'accord de cessez-le-feu de mars 2022, mais il fallait bien détruire l'économie européenne au profit du maître américain, alimenter son CMI, et mettre en place le pillage des ressources de l'Ukraine par le grand capital.
Cerise sur le gâteau euro-atlantiste, l'arrêt du gaz russe via l'Ukraine vers l'Autriche, la Hongrie, la Slovaquie et les Balkans va encore appauvrir ces économies, sommées de se soumettre à l'EuroSoviet et sa technostructure corrompue.
Parlant de corruption, on attend d'ailleurs toujours le procès de von der Leyen pour l'affaire des contrats covid opaques, et même si les covidistes américains se planquent depuis la victoire de Trump, ils continuent, ici, à promouvoir sans honte le narratif marketing de Big Pharma et à chanter les bienfaits de la dictature sanitaire et policière. Mais la messe est loin d'être dite.
Personne ne sait ce qu'il va se passer en Syrie, et plus largement au Moyen-Orient où les cartes sont rebattues dans le sang, mais il n'est pas interdit d'espérer, pour le Pas-de-Calais et pour les migrants vers le Royaume-Uni, que la tension entre l'attractivité économique de la "lutte contre les migrants" et la morale la plus élémentaire ne débouche sur quelque chose d'un peu plus humain, et de beaucoup moins hypocrite.
2025 sera aussi, très probablement, une année charnière pour l'humanité en matière d'IA, tout laissant à penser qu'on y verra apparaître une forme d'IA générale, aussi intelligente que les meilleurs humains et donc capable de réaliser la plupart des tâches "intellectuelles" qui nous incombent aujourd'hui. Les implications sont énormes, mais pourtant hors du champ politico-médiatique mainstream.
En sciences fondamentales enfin, les grandes questions sont de retour sur la nature de l'univers, de la vie, de la matière et de la conscience. Notre modèle du monde est cassé face au problème insoluble de la tension de Hubble, et le téléscope James Webb pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses : ça ressemble au début d'une nouvelle ère.