Yann Bizien
- 10/1/2025 - La volonté de censurer Elon Musk en Europe a quelque chose de suspect et même de coupable. Il suffit de parcourir les « Unes » de la presse française, britannique et allemande depuis 18 mois pour comprendre et pour admettre qu’elle n’a jamais cessé ses efforts pour tenter d’empêcher la réélection de Donald Trump, pour espérer abattre le régime de Poutine ou, même, pour affaiblir le régime israélien.
L’Américain le plus riche et le plus optimiste sur terre, qui dort régulièrement dans ses usines, qui porte des tee-shirts à 10 dollars et qui dirige six entreprises en même temps, a également la volonté d’entreprendre au-delà des États-Unis pour changer le monde, notre rapport à l’intelligence artificielle, au futur, à l’exploration spatiale, à la technologie, à la mobilité, à la connexion du champ de bataille, aux villes autonomes, à la communication et, c’est tout le problème aujourd’hui, face à la désinformation, à la vérité.
Peu importe les hurlements de Thierry Breton et de Valérie Hayer sur ses déclarations.
Elon Musk, l’homme aux mille projets, et à l’empire high-tech, ne s’interdit rien dans son activisme diplomatique. Il bouscule. Ses ambitions détonnent, comme ses fusées. Ses idées multi planètes survolent la terre, comme ses satellites. Bref, le petit prodige du 47ème président des États-Unis tire du pouvoir de son génie et de ses constellations de satellites, au point de traiter d’égal à égal dans les rapports géopolitiques mondiaux avec Poutine, Zelensky, Erdogan, Giorgia Meloni, les gouvernements chinois et argentin.
Il n'a donc aucune raison de se gêner avec le chancelier allemand et avec le Premier ministre travailliste islamo-gauchiste britannique. En appelant récemment à leur démission, pour incompétence, l’Ovni Musk nous démontre et nous rappelle que le combat nécessaire des idées n’a pas de frontières physiques, temporelles et morales.
Pour lui, le travail d’influence ne doit avoir aucune limite, surtout quand il s’agit de grands enjeux, de parler du réel, de maîtriser l'avenir, de faire remonter des vérités à la surface, comme en Grande Bretagne, ou de lutter contre le fléau islamiste qui vient de frapper l'Allemagne sur un marché de Noël.
Il fait donc ce qu’il veut et ce qu’il juge indispensable à distance de l’Europe et sur son compte Tweeter/X.
Il le fait parce qu’il est guidé par ses expériences personnelles, par ses convictions, par ses intérêts dans le monde, par son souci de l'avenir et par son esprit de responsabilité.
Le surdoué, qui ne s’arrête pas aux compromis, et qui aime les rapports de forces, nous rappelle aussi que sans les Américains nous parlerions peut-être allemand ou russe. Nous pourrions lui rappeler également que sans le marquis de La Fayette, il ne serait probablement pas américain (né en Afrique du Sud en 1971).
Avec la réélection de Donald Trump, Elon Musk va recevoir pour mandat de démanteler la bureaucratie d’État, de sabrer les régulations contraignantes, de traquer les redondances, les contradictions et les gaspillages et de réduire les dépenses publiques du système fédéral.
Quand l’Union européenne multiplie les règlements paralysants et la production de normes contraignantes, Elon Musk va s’employer à libérer la créativité et à rendre l’administration américaine moins pesante, plus flexible, plus réactive, plus agile, plus efficace et plus géniale.
Il y a bien sûr une charge idéologique dans les manœuvres de communication internationale du milliardaire. Elle est dirigée contre tout le système conventionnel progressiste et de gauche qui conduit actuellement l’Occident à la faillite morale et au déclin.
Le milliardaire américain est en réalité un pionnier du troisième millénaire et un révolutionnaire, à sa façon. Avec ses immixtions régulières dans la vie politique, il dynamite le calendrier ainsi que les projets immigrationnistes et wokistes du bloc élitaire gauchiste et centriste en Europe. Il réveille surtout les droites souverainistes et patriotes.
Bref, grâce à ses ingérences politiques disruptives dirigées sur l’Europe à la dérive et décadente, et avec ses 212 millions de followers sur Tweeter/X (la fameuse internationale réactionnaire évoquée par Emmanuel Macron), il donne des sueurs froides à von der Leyen, Emmanuel Macron, Olaf Scholz et à Keir Starmer, et des espérances aux peuples européens de droite.
C'est une bonne chose, et il faut bien sûr s'en réjouir parce que nous avons besoin d'une rupture politique qui n'arrive toujours pas par les urnes.
La bataille des idées a également un coût. Elon Musk aurait dépensé près de 260 millions de dollars pour la dernière campagne de son candidat préféré, Donald Trump. Il se dit qu’il est également prêt à investir pour nous sortir de l’ornière et de l’impasse gauchiste et centriste.
Le rouleau compresseur américain va changer le monde.
Vive Uncle Elon !