Gabriel Nerciat
- 16/2/2025 - Décidément, depuis l'investiture de Trump, ça n'arrête pas. Tous les jours, on a droit à une perle.
Cette fois, c'est le chef-escroc en déroute de l'entité ukrainienne qui vient tout naturellement proposer de créer une armée intégrée européenne indépendante des Etats-Unis et dirigée par... lui !
Rien que ça, ma bonne dame !
La CED de Jean Monnet et de Ike de sinistre mémoire, ressuscitée d'un coup d'un seul par le pétomane mafieux de Kiev – lequel, confronté aux rebuffades de Trump, ne sait plus trop où trouver armes, dollars et munitions avant que son armée s'effondre.
Engagez-vous, rengagez-vous, les amis. Les corps francs et la division Charlemagne, c'était vraiment le bon temps. D'ailleurs, même le viril Renaud Camus a envie d'y aller.
À côté du drapeau marial de l'UE qui a déjà éclipsé le drapeau tricolore, nous aurons désormais le fanion jaune et bleu de l'entité kiévienne, sous la bannière duquel nous enverrons nos cadets se faire trouer la peau dans la boue enneigée du Donbass pour l'amour du lithium, des terres rares, du charbon et des droits LGBTQ.
Depuis ce matin, BHL, Guetta, Tenzer, Cohn-Bendit, Françoise Thom et les autres évidemment trouvent ça génial. Quand elles y pensent, Madame Van Rentherghem et son amie Ursula défaillent de bonheur. On devine leurs poitrines palpitantes dès que Zelensky ouvre la bouche, et tend la main.
Le Banquier-Président, dit-on, va revêtir sa plus belle panoplie de boy-scout pour en parler demain, à l'Elysée, à ses homologues du Conseil européen. Ce sera grandiose.
En fait, j'ai vraiment l'impression d'être en colonie de vacances. Il ne manque plus que le calamiteux Pierre Perret pour venir nous jouer à la guitare des marches militaires.
À propos, Le Déserteur de Boris Vian a-t-il été traduit dans l'idiome ukrainien ? Il semblerait que oui.