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18 février 2025

Régis de Castelnau
17/2/2025

Rubrique : fange

François Bayrou tout en reculant continue à mentir.
Après avoir dit qu’il ne savait rien, il concède qu’il savait un peu, mais pas beaucoup hein. Et des témoins (magistrat, gendarme) viennent confirmer qu’il ment encore une fois et qu’il savait tout.
Des crimes et des délits étaient commis dans un établissement scolaire situé dans la ville (dont il était le maire), la circonscription (dont il était le député), le département (qu’il présidait) et le pays (dont il était le ministre de l’Éducation). Cela a duré des années et concerné des dizaines et des dizaines d’enfants. Bien sûr que Bayrou ne pouvait pas ne pas savoir.
Il savait.
Et son silence obstiné durant toutes ces années devant ces horreurs, ne relève pas seulement de la lâcheté, mais de la complaisance et de la protection.
Plutôt que de s’émouvoir de ce scandale, ses amis politiques crient au complot politicien. En avançant que Jean-Luc Mélenchon a eu aussi des responsabilités ministérielles, en omettant de rappeler que lui n’était pas député-maire de Pau !
Et puis on a le service public de l’info qui fait parler une soi-disant experte qui affirme que c’est un complot politique parce que c’est ce que raconte Chatgpt…
Jusqu’à Arlette Chabot qui l’excuse avec cet argument putride : « même s’il savait, il ne pouvait rien faire ». Pardon ?
Face à des crimes un ministre, un député, un maire, un président de conseil général ne peut rien faire ? Il n’est pas tenu légalement de dénoncer les crimes dont il a connaissance pour en éviter la récidive ? Il n’est pas tenu légalement de prévenir le procureur ? Il ne peut pas saisir le préfet de ces informations ? Il ne peut pas user de son autorité pour intervenir directement et protéger les enfants ?
Bayrou est devenu premier ministre grâce à un chantage, et soutenu par tout le système Macron, il se défile pour rester accroché à son fauteuil. De bananière, la république tourne au cloaque fangeux.