Yann Bizien
- 19/2/2025 - [Extraits] La nomination de complaisance de Richard Ferrand au Conseil Constitutionnel est donc validée par les commissions des Lois du Sénat et de l’Assemblée nationale grâce à l’abstention des députés du Rassemblement national.
Un militant politique de la gauche et du centre est nommé président du Conseil constitutionnel grâce aux laquais, aux valets et aux collaborateurs d’Emmanuel Macron dans une République des copains en état de putréfaction avancée.
Le Rassemblement national se « dévoile » aujourd'hui à la face de tous les Français. Obsédée par le souci de plaire au système qui l’a longtemps combattu, ainsi que par la volonté de se libérer de ses contraintes judiciaires, et d’un risque d’inéligibilité, Marine le Pen vient, au contraire, d’hypothéquer gravement ses chances de victoires à la présidentielle de 2027 après trois échecs consécutifs.
La Rassemblement national ne peut plus donner à personne des leçons de courage, de fermeté et de rupture. Il vient de trahir ses militants et ses électeurs. Ce Parti politique est désormais enclavé dans le camp de la dictature technocratique, de l’immobilisme et de la défiance.
Richard Ferrand va donc rejoindre Véronique Malbec au Conseil Constitutionnel, c’est-à-dire celle qui a classé sans suite l’affaire des Mutuelles de Bretagne où il était mis en cause.
Le délitement de la France s’intensifie, s’accélère et s’étend petit à petit dans toute la République avec des conséquences très lourdes pour le destin de la France, pour notre quotidien et pour notre avenir. Et ce délitement s’accompagne de l’écœurement des électeurs, de la submersion migratoire, de l'ensauvagement et du surendettement du pays.
JD Vance avait donc raison à Munich. Notre classe politique ne nous écoute plus, ne nous comprend plus, décide contre notre volonté et contre les intérêts de la nation. Elle ne fait qu'assurer la survie de tout un système qui neutralise toute possibilité de changement.