Translate

16 avril 2025

Valérie Boivin

-6/4/2025- Face aux dernières annonces militaires, je partage ici mes réflexions et surtout les interrogations que beaucoup d’entre nous ressentent en ce moment…
Ce n’est pas notre guerre.
Le Chef d’état-major des armées françaises s’est rendu à Kyiv, aux côtés de son homologue britannique, pour rencontrer le président Zelensky et les responsables militaires ukrainiens.
Trois objectifs ont été annoncés :
1. Maintenir un soutien militaire solide à l’Ukraine pour continuer le combat.
2. Préparer la reconstruction et la transformation de l’armée ukrainienne sur le long terme.
3. Discuter d’une coalition internationale, France et Royaume-Uni en tête, pour soutenir l’Ukraine, notamment après un cessez-le-feu.
Officiellement, il s’agit de garantir une paix durable en Europe.
Mais beaucoup de Français s’interrogent : jusqu’où irons-nous ?
Il faut être lucide : ce choix n’est pas celui de la majorité des citoyens. C’est un choix politique, porté par Emmanuel Macron et par une partie des dirigeants européens – mais pas par tous.
Et surtout, ce n’est pas la volonté du peuple français, qui dans sa grande majorité ne veut pas d’une escalade militaire.
Que l’Europe se protège, oui. Qu’elle renforce sa sécurité face aux menaces extérieures, oui. Mais s’engager plus avant dans ce conflit, au point d’envisager l’envoi de troupes, beaucoup s’y opposent fermement.
Cette inquiétude est partagée, profonde, et légitime.
Parce que derrière les discours diplomatiques et les grandes déclarations, ce sont des vies qui sont en jeu. Des familles, des militaires, des citoyens inquiets pour l’avenir de notre pays et de l’Europe.
Restons vigilants. Car ce qui se joue dépasse largement le cadre de l’Ukraine, et concerne directement la paix et la sécurité de tous les Européens.