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USA


Marc Amblard

Vous voulez connaître les origines de la guerre en Ukraine et notamment le rôle des USA (4 minutes) ?
Alors je vous propose d’écouter le professeur Jeffrey Sachs, directeur de recherches à l'université Columbia (Michigan) et consultant spécial auprès du secrétaire général des Nations unies.

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Marc Amblard

USA – 12 NOV 2024 – LES RÉPUBLICAINS REMPORTENT ENFIN LA CHAMBRE ET ÇA N’EST PAS UN DÉTAIL

Une 3ème victoire qui permettra au 47ème président de contrôler le triptyque fédéral : Maison blanche, Sénat et Chambre des représentants. Fait assez rare.
Il aura donc les pleins pouvoirs pour engager l’une des plus grandes réformes que le pays ait connu depuis sa naissance. Comme vous pouvez en juger par vous-même, le programme de Donald Trump est ambitieux (la liste est loin d’être exhaustive) :
- Nettoyage des agences à trois lettres (FBI, CIA, CDC…) devenues des armes politiques
- Blocage des CBDC (Central Bank Digital Currency)
- Définancement de l’OMS
- Révision drastique de la politique vaccinale
- Accord de paix en Ukraine
- Achèvement de la frontière sud
- Retour dans leur pays des personnes entrées illégalement aux États-Unis
- Dégraissage de l’État
- Retour vers l’indépendance énergétique des USA
- Abandon des délires climatiques et du tout électrique
- Interdiction de promouvoir le transgenrisme dans les établissements publics et interdiction des bloqueurs de puberté chez les adolescents
- Réduction de l’impôt sur les sociétés pour les compagnies produisant localement
- Exonération de l’impôt sur le revenu des pourboires et des heures supplémentaires
- Rétablir les droits de douanes pour les produits importés, notamment de Chine

Ce plan de réformes ne se fera pas sans douleur et les obstacles seront légion. Toutefois une chose est sûre, c'est qu'il aura inévitablement des répercussions importantes sur l’Europe qui ne peut pas faire cavalier seul. Les économies et les politiques sont devenues tellement interdépendantes que les pays du vieux continent seront contraints de s’adapter en adoptant eux aussi des changements identiques. Ne négligeons pas non plus l’impact du 5 novembre 2024 sur la mentalité des populations : peu à peu, nous allons intégrer l’idée que le conservatisme (la sauvegarde des grands principes moraux qui fondent nos sociétés) n’est pas un péché mais une nécessité sociale. Et surtout que le « progressisme » est une forme de pathologie frappant des groupes qui n’ont aucune légitimité à imposer leur idéologie au plus grand nombre. – 12/11/2024



François Asselineau
Vidéo du 6 novembre 2024

« La victoire de Trump est comparable à la chute du mur de Berlin ! »

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Christian Dubuis Santini

[10/11/2024] Les seuls États gagnés par Kalamar Arisque sont ceux où il n’y avait pas besoin de carte d’identité pour voter. Sûrement une coïncidence. Comme la faramineuse augmentation de la mortalité et des accidents cardiaques après la "vaccination"… À moins que ce soit le "réchauffement climatique" ! Poutine !







Régis de Castelnau

Ça alors !

Je me suis couché hier soir dans un monde où Kamala Harris allait être triomphalement élue présidente de l’Empire contre le nouvel Hitler. Dans les médias français, tout était prêt pour célébrer cette victoire du bien sur le mal. Défilaient sur les plateaux tout un tas de citoyens français annonçant qu’ils allaient voter pour elle, même s’ils n’avaient pas le droit de vote. Comme un signe de la victoire du progrès, on nous annonçait, formidable nouvelle, que pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité et même de l’Univers, un candidat transgenre était élu à la Chambre des représentants.
Et patatras, ce matin je me réveille dans un univers parallèle, où le nouvel Hitler a gagné la présidentielle américaine, remporté le Sénat, et semble-t-il la Chambre des représentants.
Mais enfin que se passe-t-il ? Qui a installé un wormhole dans ma chambre ? Qui a organisé mon changement d’univers ? Celui-ci n’a rien à voir avec celui dans lequel j’étais hier soir.
Et qui donc a installé devant mon écran, à côté de mon café, une machine à faire des pop-corns ?

A priori Donald Trump réalise le grand chelem : les grands électeurs, le vote populaire, le Sénat et semble-t-il la chambre des représentants. Si c’est le cas, il devrait avoir deux ans peinards en attendant le prochain renouvellement de la chambre des représentants.
Il va peut-être falloir rentrer à nouveau des stocks de pop-corn pour la nomination de son équipe : Elon Musk, Robert Kennedy, Tulsi Gabbard, Vivek Ramaswamy, Doug Mc Gregor…
Et puis il devrait y avoir aussi quelques règlements de compte. La très corrompue famille Biden, les patrons du FBI et du ministère de la justice vont peut-être avoir du souci à se faire. En attendant, il y en a certains qui ont dû être contents du résultat, ce sont les 300 condamnés à des peines délirantes après le 6 janvier 2020. À qui Trump a promis la grâce.
Une fois passée la phase pop-corn, ce triomphe doit être analysé et pas avec la méthode Sandrine Rousseau ou celle des journalistes du service public. Qui nous annonçaient que Trump était encore plus sénile que Biden.
Parce que dites donc, même si personnellement il n’est pas trop mon truc, il a le cuir drôlement épais le gars. Il s’est fait escroquer en 2020, a dû subir deux procédures d’impeachment, une collection invraisemblable de procédures judiciaires dans tous les sens, en général illégales et souvent farfelues. Âgé de 78 ans, il a assuré 900 meetings et réunions publiques dans ses campagnes puisqu’il a dû repasser par les primaires. Il a subi trois attentats visant à le tuer. Celui qui a bénéficié pour le moins de la complaisance du « secret service » voire de sa complicité, n’est vraiment pas passé loin.
Et malgré tout ça, il est increvable le vieux. – 6/11/2024



Vincent Verschoore

6/11/2024 – La défection de quelques grandes figures du parti Démocrate en faveur de Trump (Kennedy, Gabbard) était donc un symbole représentatif d'un mouvement de fond à l'encontre de l'establishment US technocratique, corrompu et moralisateur tout en ayant les mains rouges de sang.
Trump remporte une victoire massive, trompant les pronostics d'un écart minuscule. J'imagine que l'on va vite entendre parler d'ingérence russe... Mais le Deep State américain est puissant, très puissant, et la plupart des promesses de Trump buteront sur des forces qui n'hésitent pas, le cas échéant (JFK), à littéralement liquider leurs adversaires.
En Israël, même si Netanyahou vient de virer son ministre de la défense, il est peu probable que Trump lui impose quoi que ce soit. On n'aura pas oublié que le propre beau-fils de Trump, Jared Kushner, est très proche des judéo-fascistes. D'autant plus que Trump n'a jamais caché son désir de guerre contre l'Iran.
En Ukraine, la probabilité d'un gel du front augmente considérablement, d'autant que c'est la bérézina côté ukrainien.
On peut même imaginer que Biden/Harris poussent désormais pour que cela arrive avant la prise de pouvoir effective de Trump.
L'UE, enfin, appauvrie par sa vassalité à l'égard des intérêts US, dirigée par des technocrates ineptes et corrompus (à commencer par von der Leyen), va s'effondrer économiquement et politiquement. Les forces centrifuges vers toujours plus d'Europe, une forme de fuite en avant technocratique menant à toujours plus de gaspillage, de corruption et de tiers-mondialisation, verront se lever contre elles des oppositions multiples (souverainistes, provinciales sinon rurales, industrielles et commerçantes), genre Gilets jaunes puissance X, que les milices armées du grand capital auront sans doute du mal à réprimer.



Marc Amblard

IL L’A FAIT !


6/11/2024 – Donald Trump est en train de réaliser le come back le plus extraordinaire de l’histoire des États-Unis.
Songez-y : il avait contre lui tout l'establishment démocrate, une partie des élus républicains, les juges, les commissions électorales, 95% des grands médias, Big data, le FBI, la CIA, les oligarques de Davos, le très puissant lobby militaro industriel, une grande partie de la communauté internationale et j'en passe… Il fallait avoir un mental surhumain pour tenir tête aux entités les plus puissantes de la planète.
Pour ma part et je l’avoue humblement, je n’aurais jamais misé sur un retour de Trump à la Maison blanche. Marqué par les évènements qui se sont déroulés durant la nuit du 3 au 4 novembre 2020, j’ai passé quatre années à étudier la fraude électorale mise en place par les démocrates avec la complicité d’un certain nombre de républicains.
Aussi, je tiens à présenter toutes mes excuses à ceux dont j’ai pu refroidir l’enthousiasme.
Mais les faits sont là et le peuple américain s’est mobilisé comme jamais pour ces élections dont on ne mesure pas assez l’importance pour les États-Unis mais également pour le monde entier.
Le 45ème président des États-Unis va pouvoir accomplir le second mandat dont il avait été injustement privé. Nul doute qu’il y aura un avant et un après 5 novembre 2024.
Cette victoire est historique.



Gilles Casanova

5/11/2024 – J'étais invité le 2 novembre à l'université d'automne de l'UPR par François Asselineau et ses amis, je les en remercie.

Un débat abordait l'élection présidentielle américaine qui se déroule aujourd'hui. Voici quelques extraits de mes interventions dans ce débat.

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Je vous incite à aller écouter l'intégralité du débat à cette adresse :
https://youtu.be/yNDVwn0zFfs?si=5IKgJDtfL7VvIami




Gilles Casanova



Natalia Routkevitch


HARRIS VS TRUMP : UN AFFRONTEMENT DES GENRES ?

2/11/2024 – Le scrutin le plus attendu de l’année révèle une donnée surprenante : la polarisation très marquée entre hommes et femmes, avec les sondages montrant que le genre est désormais le critère déterminant dans le choix des électeurs américains.
"Les divergences entre hommes et femmes sur l'état du pays, les priorités et les candidats sont aujourd'hui le principal clivage de la politique américaine, influençant directement l'issue de la course présidentielle", écrit notamment USA Today.
D’après un sondage récent de USA TODAY/Suffolk University, les femmes soutiennent clairement Kamala Harris, avec 53% contre 36%, tandis que les hommes préfèrent tout aussi nettement Donald Trump avec 53% contre 37%. Ce fossé de genre se manifeste dans tous les groupes – parmi les Blancs, les Latino-Américains et les Afro-Américains.
Si ces écarts se maintiennent jusqu’au jour de l’élection, ils représenteront le plus grand fossé entre les genres sur des sujets politiques depuis que ce phénomène a été observé pour la première fois, il y a plus de quarante ans, en 1980.
On se rappellera que c’est à cette époque que prend de l'ampleur ce que l'on appelle le néo-féminisme ou le féminisme de la deuxième vague, qui envisage les relations entre hommes et femmes comme une lutte pour le pouvoir, où les hommes tiennent le rôle d’oppresseurs et les femmes, celui d’opprimées. Ce féminisme a un caractère fortement idéologique : il naît et prospère dans les milieux universitaires, dont les membres peuvent difficilement être qualifiés de « victimes de l’oppression patriarcale ».
Depuis lors, la confrontation entre les genres s’intensifie, avec un concours actif des politiciens eux-mêmes, qui encouragent cette polarisation. Les candidats actuels à la présidence travaillent consciencieusement à bâtir leur image de « candidat des hommes » et – encore plus – de « candidate des femmes ».
Cela se traduit, d’un côté, par des attitudes paternalistes et des plaisanteries machistes ; de l’autre, par une attention démesurée portée à la question de l’avortement, des qualificatifs outranciers – Donald Trump étant récemment qualifié d'« ennemi de toutes les femmes » par Michelle Obama – et de multiples tentatives de manipulation visant les électorats masculin et féminin, présentés de manière systématique comme antagonistes.
Ces discours donnent l'impression que les véritables enjeux sont éclipsés par des problèmes artificiels et secondaires. Plus que jamais, les observations de Christopher Lasch sur le caractère artificiel de la vie politique américaine semblent d'actualité : ce phénomène s'expliquerait avant tout par l'incapacité à apporter des solutions concrètes aux défis réels.
Voici ce qu'il écrit en 1993 dans "La Révolte des élites et la trahison de la démocratie" :
« Les Américains voient beaucoup moins l'avenir en rose qu'autrefois, et à bon droit. Le déclin de l'activité industrielle et la perte d'emplois qui en résulte ; le recul de la classe moyenne ; l'augmentation du nombre des pauvres (...) – on n'en finirait pas de peindre le tableau le plus noir. Personne n'a de solution vraisemblable à apporter à ces problèmes inextricables, et pour l'essentiel ce qui tient lieu chez nous de débat politique ne s'y intéresse même pas.
On assiste à des batailles idéologiques furieuses sur des questions annexes. Les élites qui définissent ces questions ont perdu tout contact avec le peuple. Le caractère irréel et artificiel de notre vie politique reflète à quel point elle s'est détachée de la vie ordinaire, en même temps que la conviction secrète que les vrais problèmes sont insolubles.
(...)
Or "si nous pouvons surmonter les fausses polarisations que suscite aujourd’hui la politique dominée par les questions de sexe et de race, peut-être découvrirons-nous que les divisions réelles restent celles de classes".


Marc Amblard

LES DEUX GRANDS ÉVÉNEMENTS (PANDÉMIE ET CONFLIT RUSSO-UKRAINIEN) QUI ONT MARQUÉ CES CINQ DERNIÈRES ANNÉES NE PEUVENT ÊTRE CORRECTEMENT COMPRIS SANS CES INFORMATIONS

1. Les deux secteurs économiques les plus lucratifs sont la santé et l’armement.
2. La plus grande compagnie pharmaceutique au monde se nomme Pfizer. Elle est américaine. Son chiffre d’affaires s’élevait à 43 Milliards en 2020 et 100 milliards en 2023. Sa capitalisation boursière approche 159 milliards $.
3. La plus grande compagnie d’armement au monde se nomme Lockheed Martin. Elle est également américaine. Son chiffre d’affaires s’élevait à 61 Milliards en 2023. Sa capitalisation boursière approche 129 milliards $. Son plus gros client : le Pentagone.
4. Les trois plus gros actionnaires de ces deux sociétés sont Blackrock, Vanguard et Black Street (les plus grandes sociétés de gestion d’actifs au monde).
5. En janvier 2021, une des toutes premières décisions prises par la nouvelle administration Biden sera de nommer (entre autres) deux hauts responsables de BlackRock pour occuper des postes au Trésor et au Conseil économique national (révélation du Wall Street Journal).
Si vous voulez savoir qui détient le vrai pouvoir à Washington, vous avez là une amorce de réponse. – 3/11/2024



Natalia Routkevitch


Amérique, année 2024

Dans un commentaire des documents officiels sur la stratégie militaire des États-Unis pour les années à venir, qui expliquent pourquoi le pays n'est pas prêt à mener des opérations militaires à grande échelle sur plusieurs fronts et chercherait, en cas de nécessité, à impliquer le plus possible ses alliés, on trouve, entre autres, une explication assez frappante : 70 % des jeunes Américains ne sont pas aptes au service militaire. 70 % !

Les documents évoquent des causes liées à la « santé, la condition physique, l'éducation, le racisme, et d'autres formes de discrimination ». En examinant les dernières statistiques pour comprendre les principaux facteurs qui expliquent cet état alarmant, on constate que la situation s’est sérieusement dégradée sur plusieurs points au cours des 30 dernières années.
Ci-joint quelques statistiques commentées tirées de l’ouvrage d’Amy Greene « L’Amérique face à ses fractures » (2024), mais pour trouver plus de données, on peut se tourner vers des organismes officiels, notamment CDC (Centers for Disease Control and Prevention), etc.

Surpoids

La proportion de femmes en surpoids est passée de 21 % en 1990 à 44 % en 2022, et pour les hommes, de 17 % à 42 %. Ce chiffre est trois fois plus élevé que dans les années 1960.
Ce phénomène touche particulièrement les Afro-Américains et les Latinos. Les États les plus pauvres, comme le Mississippi, l'Alabama et l'Oklahoma, sont les plus gravement touchés, avec plus de la moitié de leur population affectée par ce problème. Ce fléau résulte de facteurs culturels et de choix politiques qui maintiennent un environnement alimentaire toxique
En 30 ans, les portions de restauration ont augmenté de 200 %. Pendant ce temps, les prix des fruits et légumes frais ont augmenté plus rapidement que tout autre produit, tandis que ceux des produits les plus nocifs ont baissé.
L'industrie alimentaire consacre chaque année plus de 10 milliards de dollars à la publicité, dont 1,6 milliards destinés aux enfants. Ainsi, dès le plus jeune âge, la société encourage une alimentation malsaine et un mode de vie sédentaire, conduisant à une augmentation inévitable de l’obésité et à une détérioration de la qualité de vie.

Accès aux soins

Aux États-Unis, il n'existe pas de système d'assurance maladie universelle, et le gouvernement fédéral ne fournit pas de services médicaux à tous les citoyens. Près de 42 millions d'Américains ne sont pas assurés.
Les dépenses de santé aux États-Unis sont particulièrement élevées. Le pays consacre à ce secteur bien plus que tout autre membre de l'OCDE, et cette charge ne cesse d'augmenter. En 2021, les États-Unis ont consacré 18 % de leur PIB à la santé, soit près de 13 000 dollars par habitant. Le coût par personne a quadruplé entre 1980 et 2020. Cependant, ces dépenses exceptionnelles ne se traduisent pas par des résultats remarquables en termes de santé publique.
Comparés aux autres pays développés, les États-Unis occupent l'une des dernières places en termes d’espérance de vie. Les taux de mortalité infantile et maternelle, de maladies chroniques et de suicides, surtout parmi ceux qui ont un accès limité aux soins de santé, sont préoccupants.

Toxicomanie

Depuis 2000, plus d'un million d'Américains sont décédés d'une overdose, dont les trois quarts sont liés aux opioïdes, qui sont devenus un fléau national au cours des dix dernières années. Chaque jour, 220 Américains meurent d'une overdose d'opioïdes. La crise a commencé dans les années 1990 avec la multiplication des prescriptions d'opioïdes, aggravée par la pression des sociétés pharmaceutiques.
Les overdoses liées aux opioïdes sont qualifiées par les économistes Anne Case et Angus Deaton de « morts de désespoir », causées par le déclin des opportunités d'emploi, la stagnation des salaires et le sentiment de déclassement. Ces décès touchent particulièrement les Blancs issus de milieux défavorisés, représentant 7 décès sur 10, principalement des hommes, et des jeunes âgés de 20 à 59 ans.
Certains États, tels que la Virginie-Occidentale, le Tennessee, le Kentucky, l'Arkansas, le Mississippi et l'Alabama, connaissent une hausse rapide des décès liés aux opioïdes. Près de 9 millions d'enfants américains vivent avec un parent toxicomane, dont un quart spécifiquement dépendant aux opioïdes. Entre 2010 et 2017, le nombre de nouveau-nés souffrant de symptômes de sevrage a augmenté de 80 %, montrant que cette crise affecte même les plus jeunes, plongeant des familles dans la précarité et compromettant l'avenir des enfants.

Inégalités

Les États-Unis affichent un coefficient de Gini de 0,49, ce qui en fait le pays le plus inégalitaire parmi les membres du G7. La croissance économique profite de manière disproportionnée aux plus aisés, tandis que la classe moyenne, moteur de la prospérité américaine au 20e siècle, se rétrécit. Ces disparités soulèvent la question de la concentration exceptionnelle des richesses : aujourd'hui, les 10 % les plus riches perçoivent plus de la moitié des revenus du pays.
À ces inégalités salariales marquées s'ajoute un système fiscal favorable aux plus fortunés. Par exemple, les 400 familles de milliardaires les plus riches bénéficient d'un taux d'imposition moyen de 8,2 %, contre 13 % pour l'Américain moyen.
L'ampleur de ces inégalités socio-économiques ne soulève pas seulement des problèmes criants de justice sociale, elle érode également la confiance dans l'ascenseur social, un élément clé du rêve américain. Les inégalités touchent particulièrement les Noirs, surreprésentés parmi ceux qui restent dans leur milieu socio-économique d'origine : près de la moitié des enfants noirs nés dans des foyers parmi les plus pauvres y resteront toute leur vie, contre seulement 17 % des enfants blancs dans la même situation.

Isolement et dépression

De plus en plus d'Américains se disent isolés, un problème ayant des conséquences tangibles sur leur santé et bien-être. Plus de la moitié déclarent ressentir une solitude profonde, légèrement plus fréquente chez les hommes que chez les femmes, et fortement corrélée à l'utilisation croissante des réseaux sociaux : près des trois quarts des utilisateurs assidus souffrent de cet isolement, contre la moitié des utilisateurs occasionnels. Si toutes les générations sont touchées, les jeunes adultes (18-22 ans) semblent particulièrement vulnérables, tandis que les baby-boomers y résistent mieux.
Ce sentiment de solitude ne se limite pas à une expérience subjective : il reflète une réelle érosion des liens sociaux et de la convivialité, mesurable en termes d’interactions humaines. Selon le ministère américain de la santé, l’isolement social a augmenté de 24 heures par mois au cours des 20 dernières années. Les interactions familiales ont chuté de 5 heures par mois, tandis que le temps consacré aux loisirs collectifs et aux moments sociaux a également diminué.
La solitude, devenue une véritable crise de santé publique, a des conséquences physiques sévères : risque accru de maladies cardiaques (+30 %), d'AVC (+32 %) et une probabilité 50 % plus élevée de démence chez les seniors. Elle est aussi liée à l’obésité et à une mortalité précoce. Chez les enfants, l'isolement est un indicateur majeur de troubles psychiques tels que l'anxiété, la dépression et le suicide.
La dépression, devenue la pathologie la plus courante aux États-Unis, touche aujourd'hui un tiers des adultes et deux tiers des jeunes, les taux les plus élevés depuis 2015. L'épuisement psychologique, la pandémie de COVID-19, la toxicomanie et le manque d’accès aux soins sont les principaux facteurs aggravants. Cette crise de dépression conduit à un nombre croissant de suicides : en 2021, le nombre de suicides a presque atteint un niveau record, dépassant de loin celui des homicides. Une enquête récente a révélé que 57 % des jeunes filles et 29 % des garçons se sentent constamment tristes et sans espoir, et un tiers des filles ont envisagé le suicide.

Voici le document auquel je me réfère dans l'introduction: https://www.areion24.news/.../les-etats-unis-et-la.../3/



Marc Amblard

LA FRAUDE ÉLECTORALE POUR SAUVER LA DÉMOCRATIE…

28/10/2024 - Fin 2020, peu avant les élections présidentielles américaines, Joe Biden avait reconnu, non sans fierté, avoir mis en place avec Barak Obama, le système de fraude le plus vaste et le plus inclusif de l’histoire des Etats-Unis (voir vidéo).
J’avais cru à un canular avant de découvrir durant la nuit du 3 au 4 novembre 2020 qu’il avait parfaitement raison. De même, Nancy Pelosi, alors présidente du Congrès, interrogée par un journaliste, avait avoué avec une assurance confondante qu’il était impossible que Donald Trump soit réélu. Je l’avais prise pour une folle. Les faits ont hélas prouvé qu’il n’en était rien.
Ces puissants ont-ils la conscience de commettre des crimes gravissimes et de se comporter en tyrans ?
Pas le moins du monde et c’est là un fait très intéressant. Il y a quelques années, un journaliste avait interrogé des démocrates dans la rue pour savoir s’ils estimaient acceptable de recourir à la fraude pour assurer l’élection de leur candidat favori. Une forte majorité avait répondu par l’affirmative.
Alors pourquoi accepter l’inacceptable ? Parce qu’au fond, ces personnes sont convaincues qu’une fraude est légitime si elle orchestrée « dans l’intérêt du peuple ». Persuadées d’appartenir au camp du bien du fait de leur supériorité intellectuelle et morale, elles estiment qu’on ne peut pas faire confiance au public pour élire le « bon » dirigeant. Il n’est pas suffisamment éduqué et instruit pour savoir ce qui est bon pour lui. Souvenons-nous d’Hilary Clinton qui, après sa défaite, avait traité de « déplorables » les électeurs de Trump. Dans ces conditions, il est alors parfois souhaitable de sortir du cadre légal pour garantir un résultat optimal. C’est ainsi que les fraudeurs justifient leurs exactions.
Pour ce qui concerne les élections du 5 novembre prochain, l’élite mondiale estime que la politique de Kamala Harris est absolument nécessaire pour l’avenir de l’Amérique et du monde. La laisser perdre ferait reculer son agenda mondialiste et ralentirait la mise en œuvre de réformes progressistes, qu’elle juge essentielles pour résoudre des problèmes tels que le changement climatique, les inégalités et la justice sociale. À leurs yeux, manipuler les élections est un petit prix à payer pour le bien commun.
Le problème, c’est que cette approche délétère prive les citoyens de leur droit le plus fondamental : choisir librement leurs dirigeants.
Or, souvenons-nous que le fascisme prend naissance dans la croyance que quelques hommes, prétendument meilleurs, sont autorisés à faire le bien de l’humanité contre sa volonté.



Lama El Horr / RI

La pendaison de l’Empire américain à l’échafaud israélien – Pékin et Moscou assistent au spectacle


Le théâtre géostratégique américain, qui connut son apogée au moment de l’éclipse de la Russie post-soviétique, se heurte aujourd’hui à des acteurs récalcitrants.

La Chine, la Russie, l’Iran et un grand nombre de pays du Sud contestent frontalement la distribution des rôles par Washington, scénariste autoproclamé, qui attribue systématiquement les rôles de perdants à ses concurrents géopolitiques, tout en s’octroyant celui de «bon roi sauveur».

Les enjeux sont de taille. Si les acteurs mondiaux acceptent d’incarner les rôles qui leur sont assignés dans le nouveau scénario américain, l’oligarchie occidentale sous leadership américain présidera aux affaires du monde pendant les décennies à venir. Mais si les acteurs refusent de se conformer à ce scénario, alors ils entraveront l’émergence du monde rêvé par Washington. C’est manifestement cette seconde option qui a été retenue, ce qui explique les crises qui déchirent plusieurs régions du monde.

Le dernier scénario en date de Washington

Pour contraindre leurs adversaires géopolitiques à endosser les costumes confectionnés sur-mesure, les États-Unis recourent à une méthode éprouvée : l’intimidation. Celle-ci prend tantôt la forme d’ingérences politico-militaires et de mesures unilatérales coercitives, tantôt la forme de guerres psychologiques.

L’assaut atlantiste contre l’ordre alternatif à l’hégémonie américaine constitue la trame du récit. Comme dans toute œuvre tragique, une charge de fatalisme annonce dès le départ la conflagration à venir.

Le scénario conçu par Washington se déroule à un niveau à la fois horizontal et vertical. Horizontal, car les tensions, crises et affrontements qui impliquent Washington et ses adversaires géopolitiques coexistent sur la scène internationale (G7 vs BRICS, OTAN vs Russie, Israël vs Iran, États-Unis vs Chine). Vertical, car les États-Unis hiérarchisent leur assaut contre les forces anti-hégémoniques en pratiquant une stratégie de poupées russes : les figurines emboîtées sont démembrées une à une, dans l’espoir d’un affaiblissement progressif de la cible finale, la Chine.

Dans cette stratégie verticale de démembrement, la Russie, ainsi que l’Allemagne et le reste de l’UE, ont constitué le premier acte. En Asie de l’Ouest, l’Iran et ses alliés de l’Axe de la Résistance constituent, nous y assistons aujourd’hui même, le deuxième acte. Du reste, comme en atteste la présence militaire accrue des États-Unis dans l’espace indopacifique, les préparatifs vont bon train pour mettre en branle le troisième acte, et atteindre au flanc une Chine censée avoir été affaiblie en amont par le démembrement préalable de ses partenaires stratégiques.

Le deuxième Acte du scénario : démembrer l’Axe de la Résistance

Le deuxième acte est celui qui se joue en ce moment même sous nos yeux, en Asie de l’Ouest. Cet acte, Washington l’a conçu comme un grand spectacle de tauromachie, où l’Axe de la Résistance représente le taureau à abattre, et l’Iran, le poumon du taureau. L’objectif est d’affaiblir la bête, en ciblant tous les membres de son corps : Gaza, la Cisjordanie, Jérusalem Est, le Liban, l’Irak, la Syrie, le Yémen, l’Iran…, jusqu’à sa mise à mort. Plusieurs toreros participent à cet effort : Washington, Londres, Israël et l’Union européenne, mais tous agissent sous les ordres d’un torero en chef, le matador américain – qui se camoufle souvent derrière les flèches israéliennes.

Une scène en particulier se démarque à l’intérieur de ce deuxième acte : celle du «Judas technologique». Sans le savoir, le taureau porte en lui-même son propre poignard, dissimulé dans un bracelet au niveau de ses cornes, de ses sabots, de son flanc… C’est ce qui a donné lieu à l’épisode des pagers et des walkies-talkies, terrorisme d’État israélo-américain qui a poignardé le Liban dans le dos les 17 et 18 septembre 2024.

Cette scène du «Judas technologique», qu’interdit sans équivoque le droit international le plus élémentaire, avait été intégrée, secrètement et en amont, au deuxième acte du scénario américain. Votre compagnon technologique se met tout à coup à vous poignarder, à vous mutiler, dans les rues, les pharmacies, les magasins de la ville, de toutes les villes, et hors champ de bataille. À n’en pas douter, cette scène marque un précédent en matière de piétinement des droits de l’homme et du droit de la guerre -, mais aussi du droit à la guerre, seul moyen de résistance contre l’oppression.

Car faut-il le rappeler : le Hezbollah et ses alliés de l’Axe de la Résistance sont coupables, aux yeux de Washington et de son affidé israélien, de fournir une assistance à un peuple qui subit, depuis plus d’un an, un nettoyage ethnique doublé d’un génocide.

Les fonctions du «Judas technologique» dans le scénario américain

Dans le scénario israélo-américain, l’épisode du «Judas technologique» revêt plusieurs fonctions. Il vise tout d’abord à semer le doute quant à la capacité de l’Axe de la Résistance, notamment du Hezbollah, à continuer à soutenir les Palestiniens. Au vu des coups de plus en plus douloureux assénés aux forces israéliennes par le parti libanais et ses alliés régionaux, on peut d’ores et déjà affirmer que ce pari est perdu. L’opération terroriste des pagers contre des membres politiques et militaires du Hezbollah, et les assassinats de ses figures tutélaires, au premier rang desquelles Hassan Nasrallah, ont eu pour effet de décupler la détermination de la résistance libanaise et de ses alliés régionaux à se battre au côté des Palestiniens.

Le détournement de la technologie à des fins terroristes visait aussi à intimider Pékin, Moscou et leurs partenaires du Sud, en essayant de porter atteinte à la crédibilité sécuritaire des chaînes d’approvisionnement chinoises. En même temps, en adoptant un raisonnement par analogie – «nous l’avons fait, donc la Chine le fera aussi» -, les États-Unis utilisent cette opération terroriste pour justifier une intensification du découplage technologique américain de l’économie chinoise. Ici encore, le pari semble perdu, puisque les appels à se convertir à la technologie chinoise ont afflué à la manière d’un boomerang au lendemain de cette opération terroriste.

D’autre part, le fait que l’Iran ait finalement riposté aux moultes agressions israéliennes laisse supposer qu’il existe une étroite coordination stratégique entre Téhéran et Moscou. Alors que ces deux États clés de l’axe eurasiatique avaient temporisé la finalisation d’un accord de partenariat stratégique (pour apaiser Washington ?), il semblerait que l’évolution des tensions Téhéran-Washington et Moscou-OTAN, qui traduisent une hostilité croissante des États-Unis envers Téhéran et Moscou, ait accéléré la finalisation de ce partenariat, dont la signature est prévue lors du prochain sommet des BRICS à Kazan.

Il ne fait aucun doute que l’épisode des pagers visait aussi à mettre en garde les partenaires de Washington qui ne seraient pas suffisamment dociles aux desiderata de l’OTAN, du QUAD, du Pentagone ou du département d’État américain. Des pays tels que l’Inde, la Turquie, l’Algérie ou le Brésil peuvent avoir ressenti des pressions tacites pour se conformer à la stratégie américaine d’endiguement de la Chine et de boycott de la Russie et de l’Iran. Mais, au-delà même de ces puissances émergentes, l’objectif de Washington était de susciter l’épouvante à une échelle mondiale quant aux autres produits technologiques dont la fabrication dépend de Washington et de ses alliés. La fabrique du consentement par l’intimidation est un classique du genre américain.

En définitive, ce qu’il faut surtout retenir de cet épisode de la technologie kamikaze, c’est que pour maintenir leur domination sur le monde, les États-Unis et leurs pays satellites agissent désormais sans aucune ligne rouge – ni légale, ni diplomatique, ni humaine, ni éthique. C’est dire l’ampleur du danger qui guette notre monde.

Les défis contemporains doivent être confrontés collectivement

Cette impasse dans le règlement des crises mondiales est l’occasion de rappeler des fondamentaux : les règles de coexistence entre les grandes puissances ne sont pas consignées dans les communiqués belliqueux de l’OTAN, du Pentagone ou du département d’État américain, mais dans la Charte des Nations unies, qui constitue le seul contrat légitime censé régir les relations entre États.

Les derniers événements au Moyen-Orient ont révélé le penchant du bloc occidental pour un obscurantisme forcené, et le refus de ce bloc de traiter de manière civilisée avec le reste de l’humanité. Ces agissements marqueront sans nul doute les annales d’un Occident décadent, qui ne sait plus défendre ses intérêts qu’au travers de la tromperie, de la spoliation et des crimes de masse. Cela, grâce à des médias sans scrupule, dont le seul rôle est de forcer l’adhésion des foules en leur présentant comme blanc ce qui est indiscutablement noir. Il ne faut pas s’étonner, dans ces conditions, de ce qu’un Netanyahou puisse laisser libre cours à son sadisme, tandis qu’un Georges Ibrahim Abdallah enchaîne sa 41ème année d’incarcération, pour avoir osé un jour embrasser la cause palestinienne.

Ceci doit pousser la majorité mondiale, Chine et Russie en tête, à se dresser plus unie que jamais contre la domination impérialiste américaine – qui est non seulement illégitime, puisqu’elle est répudiée par les deux-tiers de la communauté internationale, mais qui met en danger la survie même de l’humanité. La contribution de l’Inde, de la Turquie, de l’Algérie et du Brésil sont indispensables.

Si les États-Unis et leurs alliés sont capables de commettre un génocide face caméra, de poser des bombes dans les téléphones, les radios, les panneaux solaires ou les scooters, à l’échelle de tout un pays, alors qu’est-ce qui empêche de penser qu’ils sont également capables de piéger des avions, des trains, des bateaux, des voitures, des ascenseurs ? Qu’est-ce qui empêche de penser qu’ils sont également capables de créer des pandémies, voire d’insérer du poison dans les vaccins de l’industrie pharmaceutique ? Qu’est-ce qui empêche de penser qu’ils sont également capables de détourner les fonctions de l’agriculture, de l’eau, de l’industrie alimentaire, si cela peut les aider à nuire à leurs adversaires et à asseoir par la force leur domination sur le monde ?

Pendu à l’échafaud israélien, le tout jeune Empire américain est en train de commettre un suicide sur la place publique, et peu nombreux sont ceux qui songeraient à le sauver : «Si les États-Unis continuent à avoir la capacité de construire un ordre mondial unipolaire, cet ordre mondial sera le pire que la société humaine ait jamais connu. Les gens doivent bien comprendre cela».


https://reseauinternational.net/la-pendaison-de-lempire-americain-a-lechafaud-israelien-pekin-et-moscou-assistent-au-spectacle/


Vincent Verschoore

28/9/2024 - Deux ans après la destruction du gazoduc germano-russe Nordstream, le sujet est largement passé aux oubliettes. Le lobby mafieux euro-atlantiste, ayant d'abord accusé la Russie avant de devoir se rabattre sur l'Ukraine, impliquant de fait les USA qui auraient dit à Zelensky de ne pas le faire (donc ils savaient, donc ils ont menti, comme d'habitude, d'autant plus que la menace de cette attaque avait été proférée plusieurs fois, y compris par Biden), l'application du droit international devrait valoir à l'Ukraine et aux USA un procès retentissant de la part de l'Allemagne et de la Russie.
Il n'en est évidemment rien, le droit international n'étant applicable qu'aux contestataires et adversaires des USA et d'Israël.
Les USA ayant remplacé la Russie en tant que principal fournisseur de gaz (via une flottille de navires bien polluants), à quatre fois le prix russe (tant qu'à faire), on voit mal quel bénéfice l'Europe tire de cette arnaque, mais l'Europe n'est plus qu'un esclave avachi mené par une secte inféodée aux intérêts US, donc tout est parfaitement cohérent.
Pour rappel, au lendemain de l'attentat :
"Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré que la destruction de Nord Stream représentait "une formidable opportunité". Il s'agit d'une occasion exceptionnelle de supprimer une fois pour toutes la dépendance à l'égard de l'énergie russe". M. Blinken a proposé d'aider l'Europe à remplacer le gaz russe par du gaz américain, beaucoup plus cher. Victoria Nuland s'est jointe à la célébration de l'attaque : "Je suis – et je pense que l'administration est – très satisfaite de savoir que Nord Stream 2 est maintenant, comme vous aimez à le dire, un morceau de métal au fond de la mer."
Business is business, et l'Amérique n'a pas d'amis, seulement des intérêts.
Synthèse de l'affaire Nordstream par Glenn Diesen :

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Régis de Castelnau

Rubrique : chaise longue

Après le débat opposant Harris à Trump à la télévision américaine, reprise des spasmes d’adoration pour la candidate démocrate et d’exécration pour le républicain.
Tout le système médiatique français (y compris les réseaux) a donné le spectacle des ravages de notre mentalité de colonisé. La « gauche » s’est surpassée, jusqu’aux dirigeants exprimant leur soumission dans la langue des maîtres.
La palme de la servilité revenant à Libération se précipitant pour titrer : « Présidentielle américaine Kamala Harris écrase Donald Trump dans un débat à sens unique. » La simple lecture du New York Times, résolument engagé derrière Harris, permettant pourtant d’apprendre que ce fut beaucoup plus serré et équilibré.
Finalement, pour avoir de tout cela une approche équilibrée, il vaut mieux écouter Maria Zakharova, la majestueuse porte-parole de Sergueï Lavrov, le ministre russe des affaires étrangères.
Interrogée sur le débat et plus largement sur la prochaine élection américaine, elle a répondu : « Qui s’intéresse à une querelle sur l’emplacement des chaises longues un quart d’heure avant la rencontre du Titanic avec l’iceberg ? »
Pas mieux. 12/9/2024



François Asselineau

ZUCKERBERG LANCE UNE BOMBE DANS LA CAMPAGNE ÉLECTORALE AMÉRICAINE

Le patron de Meta (Facebook) vient de dénoncer publiquement - et par écrit - les méthodes fascisantes des Démocrates.
Il fait 3 aveux :
1) L'administration Biden-Harris a «fait pression» sur Facebook pour qu'il censure les Américains.
2) Facebook a obéi à Biden-Harris, en pratiquant en effet la censure.
Ces deux points sont capitaux car ils violent l'amendement n°1 de la constitution.
Or cet amendement, qui garantit la totale liberté d'expression aux États-Unis depuis 1791, est considéré comme le symbole sacro-saint de la nation américaine.
3) Facebook a sciemment étouffé le scandale de l'ordinateur portable de Hunter Biden.
Preuve que Biden a des agissements de type mafieux.

Conclusion :
Tout semble s'accélérer depuis quelques semaines
- tentative d'assassinat de Trump, très probablement fomentée par la CIA et le FBI sur instruction de la mafia Obama-Biden-Clinton
- ralliement de Robert Kennedy Jr. à Trump
- annonce de Trump qu'il veut rouvrir les enquêtes sur l'assassinat de John Kennedy et Robert Kennedy
- émeutes aux Royaume-Uni et décisions tyranniques inouïes du gouvernement britannique en réponse
- arrestation de Durov par Macron et coup d'État rampant de Macron qui veut ôter tout effet aux raclées électorales qu'il a subies
- et maintenant les révélations de Zuckerberg, pourtant d'opinion politique démocrate, qui dénonce les méthodes fascistes des Démocrates.
Tout cela donne l'impression que la partie consciente des opinions du monde occidental est au bord d'une révolution générale contre le Deep State et la mafia mondialiste.
Les mois qui viennent vont sans doute être historiques.



Natalia Routkevitch

25/8/2024 - Robert F. Kennedy Jr, candidat indépendant qui s'est retiré, il y a deux jours, de la course à la présidence américaine au profit de Donald Trump, résumait son programme en trois points : détruire le pouvoir du complexe militaro-industriel, assurer la sécurité des frontières et reconstruire la classe moyenne de son pays.
Il est assez remarquable que Kennedy, régulièrement présenté comme populiste, était détesté par ce qu'on appelle les MSM (mainstream media) presque plus que Trump, tout en étant, selon Yougov, l'homme politique préféré des Américains (https://today.yougov.com/.../48441-what-do-americans...).
En français, le premier article sur lequel on tombe en cherchant des informations sur l'ex-candidat s'intitule : "Le monde fou, fou, fou, fou de Robert F. Kennedy Jr" (sic).
On le voyait sans doute comme un traître qui a quitté son camp historique, à savoir le parti démocrate. Pourtant, Kennedy Jr s'est toujours réclamé de l'héritage de son célèbre père, Robert Kennedy, tué durant la campagne présidentielle le 5 juin 1968. On peut se douter que ce dernier serait aujourd'hui qualifié, lui aussi, de populiste complètement toqué. Rien que pour son célèbre discours prononcé à l’université du Kansas, le 18 mars 1968 :

"Notre PIB prend en compte, dans ses calculs, la pollution de l’air, la publicité pour le tabac et les courses des ambulances qui ramassent les blessés sur nos routes.
Il comptabilise les systèmes de sécurité que nous installons pour protéger nos habitations et le coût des prisons où nous enfermons ceux qui réussissent à les forcer.
Il intègre la destruction de nos forêts de séquoias ainsi que leur remplacement par un urbanisme tentaculaire et chaotique. Il comprend la production du napalm, des armes nucléaires et des voitures blindées de la police destinées à réprimer des émeutes dans nos villes.
Il comptabilise la fabrication du fusil de Whitman et du couteau de Speck (Whitman et Speck étant des tueurs de masse américains des années 1960), ainsi que les programmes de télévision qui glorifient la violence dans le but de vendre les jouets correspondants à nos enfants.
En revanche, le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, ni de la gaieté de leurs jeux.
Il ne mesure pas la beauté de notre poésie ou la solidité de nos mariages.
Il ne songe pas à évaluer la qualité de nos débats politiques ou l’intégrité de nos représentants.
Il ne prend pas en considération notre courage, notre sagesse ou notre culture.
Il ne dit rien de notre sens de la compassion ou du dévouement envers notre pays.
En un mot, le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue."





Vincent Verschoore

24/8/2024 - Après avoir quitté le parti des Démocrates américains et lancé sa propre campagne en tant que candidat indépendant, Robert F. Kennedy jette l'éponge et rallie le camp Républicain de Donald Trump.
L'épisode est significatif : le neveu de JFK a passé sa vie au sein des Démocrates, avant de faire le constat amer qu'il ne représentait plus ses valeurs traditionnelles de liberté d'expression, de démocratie et d'intégrité morale et intellectuelle.
Il partage en cela l'avis de cette autre ex-pillier des Démocrates, Tulsi Gabbard, ex-candidate aux primaires de 2020 puis alliée de Biden, avant de claquer la porte d'un parti corrompu par les intérêts du grand capital, va-t-en guerre, et dirigé par un appareil tout sauf démocratique.
Pour les médias de désinformation français, Robert Kennedy est un complotiste d'extrême-droite "antivax" réactionnaire, quantité négligeable du paysage politique, mais c'est tout le contraire : il représente le désarroi de très nombreux Démocrates qui font le même constat, qui se considèrent "indépendants", et qui voteront pour celui où celle représentant le mieux (même si très imparfaitement) leurs idées.
En l'occurrence, plutôt Trump que Harris, cette dernière étant issue du même système opaque, projetée à la nomination sans l'ombre d'un choix, d'un débat ou d'un vote, et porteuse de rien sinon des intérêts d'un establishment totalement corrompu et coupé des réalités du terrain, à l'image des macronistes d'ici.
La jonction Kennedy-Trump pourrait donc (et c'est leur calcul) apporter son lot de voix cruciales dans les "swing states", pillant le vivier des Démocrates déçus au profit des Républicains.
La promesse faite par Kennedy de reprendre en main la santé des Américains, perclus de malbouffe et des rackets de l'industrie médicale, tout comme son opposition aux dépenses folles pour la guerre en Ukraine et à la toute-puissance des officines secrètes (CIA, FBI, NSA...), ne peut que plaire à un électorat conscient du désastre. Un programme que Trump reprend désormais à son compte, en y associant évidemment Kennedy.
Tout ceci est bien décrit dans l'article du New York Post en annexe, de plus écrit par un Démocrate.

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François Asselineau

IMPRESSIONNANT ALIGNEMENT DE 𝗧𝗢𝗨𝗦 LES MÉDIAS FRANÇAIS SUR LE CAMP MONDIALISTE

C'est simple : pour TOUS nos médias, il y a :
- le Bien : Harris
- le Mal : Trump

Ils s'extasient tous d'une prétendue "Kamalamania", mais ils cachent ou minimisent soigneusement :
- la nullité de ladite Kamala
- sa totale soumission au "deep State" et à sa volonté d'une 3ème guerre mondiale contre la Russie
- ses mauvais sondages
- son wokisme délirant
- les innombrables casseroles de son colistier Walz
- etc.

En revanche, TOUS nos médias décrivent Trump et Musk comme des sinistres dingues et font silence sur les révélations qui tendent de plus en plus à prouver que l'assassinat de Trump avait été prémédité par la CIA et le FBI.

Le constat est effarant : l'ensemble de la presse française est plus soumise au parti Démocrate, qui n'est plus que le faux nez des mondialistes de l'État profond, que la presse américaine elle-même.



H16

Nordstream : les complotistes avaient encore une fois raison

21/8/2024 - Il était pourtant clair que la Russie était dirigée d’une main de fer par un fou assoiffé de puissance et que ce dernier, faisant fi de toute rationalité et alors que le conflit avec l’Ukraine s’éternisait, avait fait sauter le pipeline sous-marin Nordstream, plongeant les Allemands dans le désarroi.

Abominable Vladimir Poutine, incapable de contrôler ses pulsions destructrices ! Au lieu de simplement fermer le robinet de ses gazoducs, il avait en septembre 2022 – c’était certain, la presse n’en doutait guère – fait sauter ses tuyaux pour pouvoir ensuite accuser les Occidentaux de la forfaiture.


Depuis lors, les enquêtes menées notamment par l’Allemagne semblaient patiner et la discrétion était de mise. Petit à petit, la thèse officiellement acceptée sur les plateaux télés n’était plus vraiment débattue et ce d’autant plus que des éléments de doutes s’accumulaient. La fourberie du dirigeant russe étant sans limite, il était certain que de nombreuses couches de mensonges avaient été construites pour présenter de faux coupables (des Ukrainiens soi-disant cornaqués par les Britanniques et avec l’aval de Washington).

Las.

Presque deux ans après les explosions des gazoducs, voilà que Berlin émet un mandat d’arrêt contre un Ukrainien. Probablement un agent russe infiltré, me direz-vous. Eh bien apparemment non, au plus grand dam de tous les experts de plateau qui, une fois encore, se retrouvent à danser sur leur monocycle, seul cycle permettant un rétropédalage à vitesse soutenue.

Il apparaît en effet que, selon la presse lancée à pleine contre-vitesse dans ce nouveau narratif, qu’il s’agirait d’une opération menée par une poignée d’Ukrainiens ayant reçu l’aval de Zelensky lui-même. Actuellement, la situation – présentée comme embarrassante mais qui pourrait bien être fort commode pour un maximum de monde côté occidental – est que le poseur de bombes a disparu. Zut alors.


Petit à petit se dessine donc une opération qui aurait été, comme le décrit le Wall Street Journal dans un article qui fera certainement date dans son côté loufoque et à la crédibilité de plus en plus fine, organisée par une bande de joyeux drilles ukrainiens quelque peu alcoolisés qui se seraient donc lancés dans le défi d’aller faire sauter les tuyaux sous-marins ; un masque, un tuba, un pain de plastic et – plouf – l’affaire est réglée en quelques plongées sportives.

Si, bien évidemment, l’historiette fournie par le Wall Street Journal n’est pas impossible (l’Histoire connaît bien quelques uns de ces coups de force d’une poignée d’hommes déterminés), l’évacuation conséquente de toute implication des Britanniques, des Américains ou même des Norvégiens, des Danois ou des Polonais est si pratique avec cette version qu’elle frise la gourmandise.

Quoi qu’il en soit, on se retrouve potentiellement dans la situation où il pourrait être prouvé qu’un pays tiers (et ici, pas la Russie donc) aurait donc attaqué une infrastructure stratégique russo-allemande afin de faire du tort à l’Allemagne. On est en droit de se demander si les clauses d’assistance mutuelle de l’OTAN ne devraient pas entrer en application. Il serait… disons intéressant de voir l’Alliance Atlantique commencer à demander des comptes à Zelensky, pendant que le peuple allemand pourrait commencer à comprendre qu’ils se sont fait cocufier par leurs alliés occidentaux, américains notamment.

Il faut dire qu’en parallèle à ces découvertes croustillantes concernant Nordstream, les Américains continuent tranquillement leurs affaires tant avec les Européens (en leur facturant copieusement le gaz liquéfié qu’ils leur font parvenir par bateaux) qu’avec… les Russes. Car s’il était semble-t-il admis que continuer à commercer avec eux était, pour les Européens, une faute difficilement pardonnable – à tel point que des entreprises européennes et notamment françaises furent instamment priées de quitter la Russie – il en va autrement pour les entreprises américaines qui, elles, ont toute latitude pour y continuer leurs affaires, notamment dans le domaine pourtant sensible du pétrole comme en témoigne l’expansion récente d’un groupe américain sur place.


Autrement dit, si la presse, égale à elle-même c’est-à-dire enfilant pignouferies sur pignouferies, recherche encore ingénument qui pourrait bien avoir eu un réel intérêt à la destruction de Nordstream, les gens normaux, eux, commencent à comprendre et à admettre qu’au final, le premier bénéficiaire de ce sabotage n’est nul autre que l’Oncle Sam… Comme, du reste, ce qu’annonçaient les pires complotistes et ce dès septembre 2022, ou quelques mois plus tard comme le faisait aussi Seymour Hersh (même si les détails du scénario qu’il propose sont encore largement sujet à controverse).

Oui, il semble qu’encore une fois, les vapeurs délirantes qui s’étaient infiltrées dans les cerveaux torturés des complotistes leur avaient fait voir une bonne partie de la réalité que la presse, malgré l’intervention plus ou moins subtile d’experts en expertise professionnelle, n’aura pas su discerner au long des 24 mois qui suivirent. Il apparaît encore une fois que les discours officiels et ceux qui furent autorisés sur les plateaux télé et dans les colonnes des médias subventionnés sont exposés pour ce qu’ils sont : du baratin.

Logiquement, il apparaît qu’on doivent à présent se poser la question de savoir combien de temps la nouvelle histoire – le nouveau narratif, comme on dit maintenant – va tenir face à la réalité. Combien de temps ces organes pourront-ils camoufler toute participation des Britanniques et de la CIA américaine.  Combien d’explications loufoques les médias de grand chemin vont-ils à nouveau imaginer pour expliquer de nouvelles informations explosives qui ne manqueront pas de sortir, quel narratif invraisemblable de la complosphère débridée va encore se révéler exact, dans les prochaines semaines, les prochains mois ?

Combien de temps peut encore continuer l’enfumage actuel qui vise à vassaliser toujours un peu plus l’Union européenne aux Américains ? Et surtout, quel nouveau bobard grossier vont trouver les médias et les politiciens pour camoufler la déroute ukrainienne et le bilan catastrophique de cette guerre qui était au demeurant aussi inutile qu’évitable ?



Eber Haddad

14/8/2024 - Quand je suis arrivé aux États-Unis en 1976, j’étais fasciné par la liberté de la presse et la qualité des journalistes, Walter Cronkite, David Brinkley, William Safire et autres… ça me changeait de la presse française aux ordres du pouvoir, la partie audiovisuelle appartenant carrément à l’État. Les années sont passées et, jusqu’au premier mandat de Clinton, les médias tout en ayant perdu en qualité et en objectivité restaient encore acceptables. Le vent a commencé à tourner au deuxième mandat de Clinton et sous Bush fils où les grands médias devenaient de plus en plus propagandistes pour atteindre leur apogée sous Obama qu’on a rendu, en quelques semaines, une « rock star » ! Il « marchait sur l’eau » et tout ce qu’il ânonnait devenait parole d’évangile. Les superlatifs et la flagornerie la plus servile ont remplacé l’information et l’objectivité. Aujourd’hui, on le voit avec la « starification » de la pire vice-présidente que ce pays ait eu, pire encore que Dan Quail le VP de Bush père, comment en quelques semaines on a fait d’un bourricot, un cheval de course. Les médias américains sont devenus, pour la plupart, une arme de désinformation massive.
Kamala Harris n’a rien accompli en 4 ans, a eu un turnover de 92% de son staff et a été nommée responsable (czar) de la frontière sud sans jamais y avoir mis les pieds ! Plus de 11 millions de personnes sont rentrées illégalement pour le plus grand profit des trafiquants de drogues et d’êtres humains. On ne se souviendra que de ses éclats de rire ou ses gloussements ponctuant chaque phrase et des « lapalissades », stupidités et bourdes qu’elle a accumulées.
C’est la première candidate « élue » avec 0% des voix de son propre parti ! Ce n’est même pas une élection, c’est un couronnement, le plus antidémocratique possible.
Kamala et Walz, la pire équipe qui pouvait se présenter à la présidence des États-Unis. Un grand merci à la presse pour ce travail de propagande digne du « Quotidien du Peuple » ou encore de la « Pravda » sous Staline. Si les Américains sont assez idiots pour les élire, ils mériteront le sort qu’ils se seront infligés.


Marc Amblard



Marc Amblard

LE RÉCIT ET LE RÉEL

24/7/2024 – Le mal de nos sociétés modernes est là : cet affaissement de l’esprit critique qui nous empêche de distinguer le récit du réel.
En d’autres termes, nous prenons le narratif des médias pour argent comptant alors même que nous devrions fortement douter du message transmis. Derrière chaque information se cache l’intention de celui qui la transmet.
Un exemple très actuel : la vice-présidente des Etats-Unis, pressentie pour être la candidate démocrate aux présidentielles de novembre.
Les médias sont en train de fabriquer d’elle l’image d'une héroïne qui s'apprête à sauver la démocratie.
La réalité est pourtant tout autre : elle est sotte et inculte, parfaitement incapable de gérer correctement un dossier. On l'a vu avec la crise de la frontière sud qui est probablement la plus grande catastrophe migratoire que les USA aient connue.
Rappelons qu’en décembre 2019, Madame Harris a dû abandonner les primaires démocrates, un sondage la situant à seulement 3% parmi les autres candidats. C’est dire.
C’est un fait, les Américains ne l’aiment pas, même dans son propre camp.
Pourtant, vous verrez, si elle est investie le 19 août, les sondages se retourneront miraculeusement en sa faveur.
Pourquoi ?
Parce que les sondeurs (appartenant généralement aux mêmes groupes que ceux qui possèdent les médias) ont une fonction dont nous ne sommes pas forcément conscients : produire artificiellement la légitimité d’un candidat afin que son élection ne soit pas trop suspecte. Quiconque comprendra aisément que si Harris a 10 points de retard sur Trump à quelques jours du scrutin, elle ne peut pas honnêtement remporter la course.
The show must go on…



H16

Tentative d’assassinat de Trump : tout se déroule comme prévu

15/7/2024 - Après Jair Bolsonaro, Shinzo Abe, Robert Fico, c’est donc au tour de Donald Trump de subir une tentative d’assassinat. Comme de coutume aux États-Unis, la tentative a immédiatement versé dans le spectaculaire, surtout du côté de la presse de grand chemin.

Et spectaculaire est probablement le seul qualificatif pour la façon dont cette dernière a relayé le drame au cours des minutes puis des heures qui l’ont suivi : tout fut fait pour en réduire l’importance et la portée. Il faudra attendre plusieurs heures pour que ce qui était pourtant évident dès les premières secondes soit officialisé par une presse complètement aux ordres des autorités américaines qui ont clairement choisi de minimiser l’affaire.

Suivant les recommandations initiales des Services secrets américains, les médias sur place auront donc fait assaut d’une prudence spectaculaire pour ne surtout pas qualifier l’événement d’attentat, multipliant les euphémismes, les litotes et les périphrases pour éviter d’expliquer simplement que l’actuel candidat républicain à l’élection présidentielle américaine venait d’échapper à une tentative d’assassinat.

Entre la description de l’événement (une chute pour certains, des bruits pour d’autres), et le doute projeté dans des expressions typiques (“Trump dit que…”) qui transforment des faits en opinion, il est – une fois encore – très difficile de trouver quelque qualité au travail de la presse grand public qui, décidément, se vautre plus facilement dans la désinformation éhontée que le journalisme de base.



Les journalistes français, fidèles à leur réputation de folliculaires besogneux, se sont rapidement mobilisés pour faire exactement le même minimum syndical. L’art du copier-coller et du périplaquisme ont atteint de nouveaux sommets.



Finalement, France24 se mouille un peu : Trump aurait été blessé, il y aurait un tueur, mais tout ceci ne justifie pas encore de parler d’une tentative d’assassinat alors qu’il pourrait s’agir d’un échange de petits projectiles en plomb mostly peaceful globalement pacifiques, après tout.




Et lorsque les médias ne minimisent pas, ils n’hésitent pas à retourner l’accusation et charger Trump, qui serait donc lui-même responsable de cette situation (et d’être pris pour cible).

Quand, finalement le FBI confirme enfin, la presse garde spectaculairement son sang-froid, et ose une titraille un tantinet plus proche de la réalité, sans toutefois omettre de précieuses guillemets afin de se conserver une porte de sortie si jamais il s’avérait qu’en réalité, c’était un simple différend familial ou quelque chose du style.


En pratique, ce traitement ne doit pas surprendre : l’occasion était en effet trop bonne pour cette presse minable de passer à côté d’une si belle série de pignouferies. Entre la victime (Donald Trump), le cadre (un rassemblement républicain), le résultat (un échec du tueur) et la façon dont l’ancien président américain avait réagi suite à cet événement, tous les éléments étaient rassemblés pour qu’aucun article neutre et factuel ne puisse sortir.

Il faut dire que cette presse n’est pas à proprement parler exempte de responsabilités dans ce qui s’est passé contre Trump et oublie donc presque instantanément son énorme passif sur la question. Pourtant, les journalistes des deux côtés de l’Atlantique n’ont pas été en manque pour produire des quantités spectaculaires d’articles haineux contre l’ex-président américain, en ce compris des appels direct au meurtre, relayant en cela avec une gourmandise même pas cachée ces mêmes appels portés par des politiciens aussi corrompus qu’eux.

Ceux qui ont la mémoire courte pourront regarder à profit ces quelques vidéos qui rappellent justement cette production particulière.

De façon croustillante, cet événement est un caillou qui s’ajoute aux nombreux déjà dans les chaussures des anti-conspirationnistes de combat. Ces derniers, en plein déni de réalité, restent niaisement coincés sur un discours du type “voila qui va faire mousser les complotistes” alors que l’organisation d’un assassinat est un complot, quasiment par définition. Les experts anti-complots ne voient plus les complots les plus évidents, et, plus drôle encore, refusent de comprendre qu’encore une fois, ce sont bel et bien ceux qu’ils qualifient stupidement de “complotistes” qui avaient vu juste.

On se rappelle en effet qu’il y a quelques mois, Tucker Carlson et d’autres (comme Dan Bongino par exemple) s’étaient par exemple inquiétés du fait que, voyant chacune des tentatives judiciaires contre Trump échouer lamentablement et l’assassinat politique orchestré par ses opposants se retournant spectaculairement contre eux, ces derniers en arriveraient certainement à la tentative d’assassinat littéral.

Bien évidemment, Tucker Carlson et ceux qui avaient eu le même raisonnement furent copieusement qualifiés de complotistes.



Le bilan est cependant encore une fois en faveur des “complotistes” et laisse encore une fois la presse patauger dans sa morale douteuse et sa crédibilité nulle, à tel point que les gens sains d’esprits ont maintenant compris que lorsque la presse réfute un événement, c’est qu’il s’est très probablement effectivement produit.

Dans cette tentative d’assassinat, cette presse fera assaut d’explications douteuses (ou d’un silence compact, ça marche aussi) pour tenter d’en passer sous silence les circonstances étonnantes et la légèreté des Services secrets américains : ainsi et comme s’interrogent certaines personnalités, comment le toit sur lequel le tireur se trouvait, à 130 m environ, pouvait-il avoir été laissé sans surveillance ?


De la même façon, pourquoi plusieurs témoins (ici et  par exemple), qui ont prévenu les autorités de la présence du tueur avant qu’il ne tire, n’ont pas été pris en compte et pourquoi les autorités n’ont même pas fait l’effort de vérifier ? :

Notons sans surprise que, pour nos indécrottables “fact-checkers” habituels, le fait de poser ces questions projette immédiatement et violemment celui que les pose dans la catégorie des complotistes alors que cela devrait plutôt être les réponses, éventuellement, et encore. Il est vrai que s’interroger sur l’efficacité des Services secret peut mener à des conclusions dérangeantes : coïncidence malheureuse ou tendance de fond qu’on retrouve dans d’autres endroits (Boeing ?), la Directrice des Services secrets, Kimberly Cheatle, avait déclaré il y a quelques temps qu’elle souhaitait rendre les services secrets plus inclusifs.


Cette tentative d’assassinat se déroule donc exactement comme prévu : elle illustre, une nouvelle fois, le travail spectaculairement consternant de la presse.

Sur le plan politique, il ne fait pas le moindre doute que ce événement marque déjà la campagne électorale américaine, et donne plusieurs longueurs d’avance sur le candidat républicain. Très probablement, ce 13 juillet, les Démocrates ont perdu les élections et, avec eux, le Deep State. Ce dernier ayant encore plus d’un tour dans son sac, on peut s’attendre à une fin d’année particulièrement agitée.

En tout cas, on peut parier que l’image suivante passera à la postérité.





Vincent Verschoore

Les guerres américaines sont d'abord un business, un moyen de siphonner de la dette publique au profit du complexe militaro-industriel, et du grand capital (genre BlackRock) qui se paie sur la bête.

La bête, pour le moment, c'est l'Ukraine, et le mercenaire américain de haut vol Erik Prince (fondateur du groupe paramilitaire Blackwater, aujourd'hui Academi, le Wagner US) explique comment ça se passe.

Les USA ne tolèrent aucune limite à leur prédation, enrôlant par la corruption tous les alliés nécessaires, genre von der Leyen et les euro-atlantistes. L'Otan est à leur botte et permet les mises en scènes nécessaires au déclenchement des conflits.

Toute opposition humaniste ou juridique est balayée ou directement menacée, comme aujourd'hui la CIJ dans le cadre de la boucherie menée par leurs potes judéo-fascistes à Gaza.

Leur illégitime "droit extra-territorial" leur permet de menacer et de sanctionner tout État, entreprise ou personne refusant de se plier à leurs seuls intérêts.

Jusqu'où ?




Gabriel Nerciat

21/4/2024 - 61 milliards de dollars. Rien moins.
Qui se rajoutent aux 68 milliards des deux premiers plans d'aide votés en 2022 et 2023. Plus quelques 35 milliards dévolus à Israël et à Taïwan, ces lointains protectorats à l'avenir de plus en plus incertain.
Voilà ce que vont coûter au contribuable yankee la trahison du gnome ex-trumpiste qui préside la Chambre des représentants de Washington et celle des derniers néo-cons du Grand Old Party, ces cancrelats déjà aussi fossilisés que le sénile président-marionnette de la Maison Blanche.
Quand on connaît, même de loin, la réalité sordide, digne des pires pays du Tiers-Monde, qui est celle de plusieurs centaines de villes et de comtés américains, dans le Middle-West, les montagnes du Montana, le vieux Sud profond ou les terres déshéritées de la région des Grands Lacs, on se dit qu'un certain nombre d'électeurs du pays de Lincoln et de Monroe vont avoir du mal à rester immobiles sur une chaise pendant pas mal de temps.
Bien sûr, chacun sait qu'une grande partie de ce fric sans aucune couverture or n'est que de la fausse monnaie qui vise moins à combler la banqueroute et la défaite programmées de l'entité mafieuse de Kiev qu'à galvaniser le cours des actions de Lockheed Martin ou de RTX.
Mais c'est peut-être surtout la gabegie de trop. Celle consommée par les élites de plus en plus démentes et irresponsables d'un empire en déclin, qui a cumulé plus de dettes et de déficits commerciaux que la plupart des nations les plus dispendieuses du monde.
Celle, espérons-le aussi, qui alimentera la colère nécessaire pour offrir à Trump un second mandat dans quelques mois.



Radu Portocala

S’il fallait résumer en peu de mots les quelques années d’après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, que pourrait-on dire ? Que l’Union soviétique s’est emparée d’une partie du continent pour créer un glacis dont l’inspiration lui venait du « cordon sanitaire » avec lequel l’Occident avait tenté de l’isoler après la prise du pouvoir par les bolcheviks. Que les États-Unis se présentaient en sauveurs de l’Europe – ce qui n’est que partiellement vrai – et s’imposaient désormais en tant que ses défenseurs obligatoires. Que les deux avaient l’arme nucléaire. Enfin, que la peur était devenue le cœur de la politique étrangère de l’Occident.

L’OTAN, alliance défensive, a été créée pour apaiser cette peur – mais aussi pour l’entretenir – et les États-Unis se sont placés, comme il se devait, à sa tête. Le Pacte de Varsovie a été la réponse soviétique à cette initiative, et elle a agacé les Occidentaux, qui y voyaient les prémisses d’une agression. La « course aux armements » commençait. On ne savait presque rien des capacités militaires soviétiques, mais nous étions sûrs de notre supériorité. On ne savait rien des intentions de Moscou, mais nous étions sûrs qu’un jour ou l’autre, l’URSS devait nous faire la guerre. Et que nous allions la gagner.

Cette crainte et ces certitudes vaines, faisaient le pouvoir des États-Unis. Seule la France du général de Gaulle a su se tenir à l’écart de cet amalgame, se méfier des avertissements-assurances que Washington répandait. Mais cela est fini depuis longtemps.

Pendant quarante ans, la menace d’une invasion soviétique imminente a été le modus vivendi des Occidentaux, alimentée par les prévisions américaines. Nous nous agglomérions apeurés sous le « parapluie » des États-Unis, nous louions son existence providentielle et, de plus en plus, nous nous soumettions aux volontés de ce « grand frère » bienveillant.

À partir de 1989 – démantèlement du glacis est-européen de l’Union soviétique –, et 1991 – démantèlement de l’Union soviétique elle-même –, nous nous sommes mis à crier victoire, incapables, cependant, de dire comment nous avions vaincu. Incapables, en fin de compte, de reconnaître qu’il n’y avait eu aucune victoire de notre côté, et que nous avions tout simplement assisté à un effondrement dont nous ne sommes toujours pas en mesure de trouver les raisons, et dont nous ne voulons surtout pas imaginer qu’il ait pu être une ruse dirigée contre nous. Parce que cela ferait de nous, tout simplement, les perdants d’un jeu que nous ne comprenons pas.

Après le retrait de la Russie d’Allemagne de l’Est, le moyen a été trouvé de justifier post factum la peur et l’allégeance trans-atlantique. À plusieurs reprises, il nous a été raconté que des documents abandonnés par l’Armée Rouge – comme si cela était envisageable ! – prouvaient amplement les intentions guerrières du Kremlin ; des plans militaires détaillés montraient même comment la vaste offensive du Pacte de Varsovie contre l’Europe de l’Ouest se serait déroulée. Mais, devait-on comprendre, la vigilance de l’OTAN, sa force, son armement puissant avaient suffi pour tenir en respect le colosse de l’Est. Combien, donc, avions-nous eu raison de nous placer sous la coupe des lucides et puissants États-Unis ! Ils nous avaient fait éviter le pire – même si ce pire n’a jamais été démontré, sauf par ces trouvailles jamais prouvées.

L’époque Eltsyne semblait conduire vers la fin de la peur. Il se laissait faire, il donnait l’impression de vouloir adopter pour la Russie nos « valeurs », il paraissait accepter que son pays devienne un petit wagon attaché au long train américain. Mais Eltsyne n’a pas duré. Et Poutine, venu le remplacer, a montré bien vite qu’il n’acceptait pas de laisser choir la Russie à la position d’annexe quelconque. Et que nos « valeurs » l’intéressaient peu. C’était le bon argument pour que l’Occident aille de nouveau trouver réconfort à l’ombre de cette Amérique dont l’étrange toute-puissance lui faisait perdre, depuis 1945, toutes les guerres qu’elle déclenchait. Ces débâcles, semble-t-il, rassuraient un Occident qui se plaisait à glisser voluptueusement sur la pente de l’absurde.

L’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche mit l’enthousiasme en pause. On ne savait plus, dans nos brillantes chancelleries, quel ogre détester le plus : Poutine ou Trump – dont la victoire, nous expliquait-on, fausses preuves à l’appui, n’avait été possible que grâce aux ténébreuses manipulations russes.

Débarrassés de Trump, nous retrouvâmes notre ancienne certitude : celle qu’il nous est impossible de vivre sans l’Amérique. Que nous devons la suivre dans tous ses contre-exploits. Que nous devons faire nôtres toutes ses folies, qu’il s’agisse de ses lubies géopolitiques ou de ses désastreuses révolutions politiquement correctes. Elle est le sang qui coule dans nos veines. Même la gauche, autrefois radicalement anti-américaine, s’est fait son chantre. Dans un mouvement aux airs de suicide joyeux, nous nous accrochons à l’Amérique, refusant avec obstination de voir qu’elle ne nous veut aucun bien et que, très probablement, elle ne serait même plus en mesure de nous défendre.

D’où nous vient ce besoin d’acquiescement permanent, d’humble soumission ? Ce rejet de toute indépendance ? La « souveraineté européenne » dont Macron a fait son tellement creux fonds de commerce doit s’entendre « sous direction américaine ». Cette incapacité, ce refus à être nous-mêmes, de quel complexe vient-il ? Nous nous sommes affaiblis par notre volonté, petit à petit, comme si nous ne cherchions pas autre chose que d’arriver au plus vite à la mise sous tutelle. Jamais nous n’avons été à ce point inféodés à l’Amérique, absurdement heureux de notre sort précaire, et jamais elle ne nous l’a fait payer aussi cher. Car, guidés par notre mentor et suivant ses volontés, nous perdons tout, dans le monde et chez nous, et allons vers la ruine.

Comme les êtres voués au désastre de la drogue, nous sommes tombés sans raison dans cette dépendance, devenue, ces dernières années, vertigineuses. Sans nous rendre compte que notre protecteur est lui-même fragile. Et sans compter que s’il s’effondre, comme le laissent prévoir de plus en plus de signes, nous ne pourrons plus nous relever. L’Amérique nous aura lancé, certes, une bouée de sauvetage, mais il sera trop tard quand nous constaterons qu’elle est trouée.


Yann Thibaud

Pendant toute ma jeunesse, j'ai fantasmé sur les États-Unis, leurs grands espaces, en particulier les canyons si exotiques des westerns vus à la télé, mais surtout leur fabuleuse musique pop ou rock exhalant la pulsion de vie et le désir de liberté, contrastant tellement avec l'ambiance étriquée et coincée de la petite ville de province où je résidais alors, leurs vêtements si cools, fonctionnels et confortables, leur étrange et mystérieux mouvement hippie et « flower power » et ses promesses de bonheur, les merveilleux livres de « channeling » révélant des concepts et savoirs nouveaux, issus d'autres plans ou niveaux de conscience ; tout, dans ce lointain pays, me faisait rêver et m'attirait irrésistiblement !
Et puis je m'y suis rendu, en particulier à San Francisco, souhaitant arpenter le mythique quartier hippie de "Haight-Ashbury".
Et j'ai alors découvert « l'envers du décor » : la saleté, la misère, le désespoir des « homeless », ces spectres blafards, poussant leurs misérables caddies, rassemblant toutes leurs pauvres affaires, le nationalisme exacerbé, les centres « new-âge », repères de bourgeois satisfaits et hypocrites, dont la seule religion semblait être celle du dollar...
Étrange pays, semblant concentrer sur son sol le meilleur et le pire, tant d'espérances exaltantes et tant de déceptions désabusées !
De retour en France, je me suis mis, pour la première fois de ma vie, à aimer mon pays !
Et à apprécier « l'esprit français », ce mélange étonnant et unique de douceur et de sensualité, de modération et d'équilibre, d'humour et d'impertinence, d'idéalisme et de légèreté.
C'est alors qu'ont commencé à nous venir d'outre-Atlantique, toute une série d'idéologies, de plus en plus dangereuses et aliénantes : tout d'abord l'effrayant néolibéralisme, consistant à rendre systématiquement les riches de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres ; le funeste néoconservatisme, consistant pour l'essentiel à se chercher constamment des ennemis à qui faire la guerre, sinistre doctrine d'essence paranoïaque, responsable de la mort et de la souffrance inutiles de millions d'êtres humains ; le comportementalisme, visant à formater et conditionner l'être humain, afin de le rendre conforme aux exigences et besoins du capitalisme ; ce que j'appelle la « pseudo-spiritualité », consistant à ne surtout jamais penser ni réfléchir et à interdire tout esprit critique, en prétendant, de surcroît, que la vérité n'existe pas, afin de créer chaos et confusion dans le psychisme humain ; le délirant transhumanisme, se fixant pour objectif de transformer l'humanité entière en créatures robotiques, sans corps, ni cœur, ni esprit ; pour finir par l'épouvantable wokisme et la terrifiante « cancel culture », doctrine totalitaire, sorte de retour ou résurgence du puritanisme anglo-saxon, de sinistre mémoire.
Ce que j'en ai conclu, c'est que la France, de par sa longue histoire et sa sagesse immémoriale, laborieusement acquise au fil des siècles, pouvait constituer un foyer de résistance au raz-de-marée ou au bulldozer étatsunien, qui nous submerge et nous entraîne, irrésistiblement semble-t-il, vers toutes ses folies.
Non seulement un foyer de résistance, mais aussi et surtout, un foyer d'inventivité et de créativité ; car la France me semble-t-il, possède les qualités de finesse, d'hédonisme et de modération, qui font tant défaut à l'Amérique conquérante, devant laquelle nos élites se couchent et se prosternent, trahissant tout à la fois notre pays et sa culture plurimillénaire.
J'ai fini par comprendre et conclure que je vivais dans le bon pays, celui qui, je l'espère, sera capable de donner au monde une nouvelle vision de la culture et de la spiritualité, rassemblant le meilleur de l'ensemble des aventures civilisationnelles qui se sont succédées, depuis des millénaires, à la surface de cette planète.
Le pays xénophile qu'est la France s'avérant, pour cette raison même, en mesure d'effectuer la synthèse civilisationnelle qui nous manque tant et dont nous avons urgemment besoin aujourd'hui.


Radu Portocala

Éric Branca, L’ami américain, Ed. Perrin, coll. Tempus, 2022

En ce temps où l’Europe est en passe de s’inféoder inconditionnellement aux États-Unis et où la politique désastreuse de ceux-ci conduit tout le continent à la ruine, le livre d’Éric Branca est une lecture indispensable.
Spécialiste de de Gaulle et des États-Unis, Éric Branca a étudié les archives déclassifiées de Washington, retraçant toutes les étapes de l’hostilité contre le Général qu’ont manifestée les diverses administrations américaines durant ses mandats à la tête de la France. Toutes leurs tentatives, aussi, de déstabiliser le pays pour mieux le soumettre.
Il est surprenant de découvrir dans ces pages que ce que les Américains ont tenté de faire en France, à partir de 1945, est similaire à ce que les Soviétiques ont fait, à la même époque, dans l’Europe de centre et de l’Est qu’ils venaient de placer sous leur obédience.
De Gaulle s’y est opposé avec une fermeté qui lui a valu beaucoup d’animosités dans le monde occidental et même en France. Ses successeurs, eux, se sont laissés dominer, avec une docilité qui, d’un mandat à l’autre, est allée en s’accroissant.



H16

Comme toute la presse occidentale, la presse française s’épanche régulièrement et goulûment sur les imbroglios judiciaires dans lesquels semble actuellement s’empêtrer Donald Trump aux États-Unis, alors que la campagne pour l’élection présidentielle de 2024 commence tout juste. Cependant, on ne pourra s’empêcher de noter sa grande discrétion lorsqu’il s’agit de revenir sur les rocambolesques affaires de la famille Biden…

Pourtant, il y a d’autant plus à dire sur Biden père et fils que l’asymétrie est grande entre le traitement judiciaire subi par Trump et celui, nettement plus conciliant, que les Biden supportent : là où Trump multiplie les mises en examen, la justice américaine semble étonnamment empotée lorsqu’il s’agit de poursuivre tant Hunter que Joe dont les casseroles s’accumulent maintenant avec une fréquence soutenue.


Un précédent billet d’octobre de l’année dernière détaillait les derniers rebondissements touchant le fils, Hunter, et montrait à quel point il lui serait difficile de passer entre les gouttes : les informations contenues dans son ordinateur portable ont notamment permis d’établir un nombre phénoménal de crimes et délits.

Au passage, il sera difficile d’oublier que ce portable avait été qualifié d’invention et d’intox par l’actuel locataire de la Maison Blanche, ainsi que par des représentants de différentes agences de renseignements, avant que tout ce petit monde se voie réfuté par l’accumulation d’éléments de preuves coïncidentes et de témoignages de plus en plus incriminants.

Ces dernières semaines, les affaires dans lesquelles se sont empêtrés aussi bien le père que le fils Biden s’accélèrent nettement : les enquêtes menées par le Congrès américain ont levé suffisamment de lièvres pour que même la presse de grand chemin – l’américaine, tout au plus, la française est encore coincée en 2019 – évoquent les malversations qui touchent la famille présidentielle, d’ailleurs au point de gêner la candidature de Joe Biden à sa propre succession. Ce qui, au passage, donne d’intéressantes tentatives médiatiques de pousser Michelle Obama comme candidate démocrate de remplacement.

Et il y a de quoi s’interroger sur la viabilité de l’actuel candidat démocrate. Outre son état de santé général qui laisse de plus en plus à désirer, on découvre à présent que son fils était directement mêlé à des opérations en coulisse visant à la mise en accusation de Trump (son “impeachment”), qu’il contactait son père de façon régulière tant dans le cadre politique que dans le cadre de ses affaires véreuses avec des puissances étrangères (Chine, Roumanie, Ukraine) et que pour ce faire, Joe utilisait une panoplie de pseudonymes.

Autrement dit, il n’y a plus aucun doute que le Vice-Président Biden, sous l’administration Obama, a bel et bien utilisé son pouvoir pour monnayer son influence et encaisser de fortes sommes de ces puissances étrangères.


Pour un président en exercice, cela donne un tableau croquignolet, d’autant que le même corrompu prétendait, lors du débat de campagne présidentielle en 2020, n’avoir pas touché un centime frauduleux. Les médias en seront pour leur frais mais rassurez-vous, aucun ne fera son mea culpa, y compris en France.

Pourtant, il y a de quoi : lors de ce fameux débat, tous les éléments que Trump balançait contre son opposant d’alors se révèlent maintenant parfaitement exacts, et on peut largement reprocher aux médias de n’avoir pas fait la moindre enquête et, pire, d’avoir prétendu que l’ex-président mentait ou affabulait.

En pratique, l’actuel Oversight Committee du Congrès américain chargé de la Transparence a mis à disposition publique un graphique complet, détaillé et animé de tout ce qu’a fait Biden depuis 2009 (à son entrée en fonction dans l’administration Obama) avec les éléments factuels démontrant son implication et sa corruption dans un nombre effarant d’affaires jusqu’en 2023 couvrant tous ses trafics d’influences, ainsi que les transactions financières (dodues), leurs sources, leurs destinations dans la famille Biden et leurs montants.

Dans ce contexte, l’accumulation des révélation sur la famille Biden et son niveau de corruption obligent à noter la cadence étonnante des événements politiques américains : à chaque fois qu’une nouvelle affaire explosive venait s’ajouter à la litanie des corruptions, détournements et autres malversations de la famille Biden, immédiatement après, Trump subissait une nouvelle mise en examen sur des motifs de plus en plus fumeux, mais dont la médiatisation a largement aidé à camoufler les déboires catastrophiques de l’actuel occupant de la Maison-Blanche.

Ainsi, il ne s’est pas écoulé plus d’une quinzaine de jours entre les révélations de cet Oversight Committee et la mise en examen de Trump du 4 avril dernier. Le 8 juin, le Congrès obtient les détails (particulièrement incriminants) de l’enquête du FBI au sujet des Biden (père et fils) ; le lendemain, le 9 juin, Trump est à nouveau mis en examen pour une autre affaire. Le 26 juillet, on apprend que l’accord judiciaire, ultra-favorable à Hunter Biden et qui lui permettait d’échapper à la prison, est à tel point rempli de conditions favorables à l’accusé que le juge ne peut le valider. Sans surprise, le lendemain encore, le 27 juillet, Trump est à nouveau mis en examen pour une troisième affaire. Enfin, le 31 juillet, Devon Archer témoigne du système de trafic d’influence du père et du fils Biden, témoignage qui sera très vite oublié puisque le lendemain, le 1er Août, Trump se retrouve mis en examen pour une quatrième affaire.

Il apparaît finalement que le 45e président américain a donc eu raison sur bien des choses, à commencer par les plus importantes.

Le “Russiagate” était bien complètement bidon et montrait surtout que l’ensemble des allégations étaient montées de toutes pièces, ceci grâce à l’aide des agences gouvernementales (FBI notamment) comme le prouvèrent les TwitterFiles (évoquées ici et  en fin d’année dernière).

Son entêtement à rappeler que le virus provenait d’un laboratoire chinois n’apparaît plus du tout comme une théorie farfelue. C’est même la plus solide, les autres théories relevant de plus en plus de la rigolade.

Enfin, comme on vient de le voir, ses allégations tant sur le “portable de l’enfer” que sur le niveau de corruption des Biden sont maintenant avérées.

Dès lors, et compte-tenu du nombre grandissant d’éléments factuels sur les irrégularités des élections 2020, combien de temps s’écoulera-t-il avant qu’on découvre, benoîtement, que ces dernières furent complètement truquées au point de lui ravir frauduleusement la victoire, et qu’à ce titre, Biden occuperait donc son poste de façon illégitime ?

Parions que les prochains mois permettront d’y voir plus clair. Quoi qu’il advienne, on peut cependant garantir que les médias, jadis quatrième pouvoir et maintenant véritables outils de propagande, feront absolument tout pour camoufler tout changement de narratif.



Gabriel Nerciat

FAILLITES AMÉRICAINES

Ah ben ça, alors !
Le vieux parrain irlandais, élu grâce à la fraude la plus massive de l'histoire des États-Unis, et qui n'a pas craint de dépenser sur le dos du Trésor et du contribuable américains plus de cent milliards de dollars afin de financer l'effort de guerre de l'entité ukrainienne contre Moscou, n'a pas vu venir la banqueroute de la principale banque d'affaires de la Silicon Valley (et l'on sait, ou l'on devrait savoir, à quel point le bilan comptable lui aussi largement frauduleux des grandes banques commerciales américaines sert à gonfler artificiellement un PIB national au moins aussi faisandé que la poitrine des sœurs Kardashian).
Ce serait trop bête, admettons-le : au moment même où les thuriféraires exaltés du Monde libre (libre de faire faillite, en tout cas) pouvaient enfin nourrir l'espérance d'une juteuse Troisième Guerre Mondiale qui aurait donné raison au soldat Fukuyama avec quelques trente ans de retard, ne voilà-t-il pas que reviennent soudain les spectres de 1929 et de l'explosion des Subprimes.
Peut-être que le pire danger pour le libéralisme, finalement – surtout le libéralisme prédateur, financiarisé, sectaire, dogmatique et passablement schizophrène des quarante dernières années – n'a jamais été le risque d'une quelconque révolution socialiste ou anarchiste mondiale, mais tout simplement le devenir du capitalisme lui-même.
En tout cas, cette hypothèse me semble au moins aussi crédible et vraisemblable que celles de Marx et de Bakounine. Il conviendrait de l'approfondir, même si ça ne fera pas plaisir aux disciples de Milton Friedman et de Raymond Aron.
En attendant, il y a quelques jours, à Pékin, Xi Jinping a réalisé et acté en grande pompe la réconciliation officielle entre l'Arabie saoudite et la République islamique d'Iran, les deux plus grands ennemis du monde musulman et aussi les deux plus gros producteurs d'hydrocarbure du Moyen-Orient.
On comprend que nos médias préfèrent parler de la future et foudroyante contre-offensive otano-kiévienne censée venir couper le front russe en deux (et pourquoi pas pulvériser toute la Russie), ou bien de la fonte des glaciers polaires. Cela n'est pas vraiment pour aujourd'hui ni pour demain, mais ça permet de faire passer le temps.
La chute de l'empire américain, elle, est bien là, et elle est presque aussi drôle à suivre que la comédie de mœurs québécoise de la précédente décennie qui portait le même nom. – 15/3/2023


Vincent Verschoore

11/2/2023 – Le fonctionnaire psychopathe Jens Stoltenberg fait ici allégeance à son N+1 Anthony Blinken, farouche défenseur des massacres et de la destruction de l'Ukraine au nom du complexe militaro-industriel américain.
Ce clip résume le principe de la création perpétuelle des ennemis nécessaires à l'État Profond américain, toujours au nom de l'indiscutabilité de leur supériorité : le monde sera sous contrôle US, ou ne sera pas.
Après l'Ukraine, loin d'être terminée mais que l'Otan croit toujours pouvoir gagner en y mettant les moyens, voici donc une menace directe envers la Chine, qui « renforce considérablement ses forces militaires, y compris les armes nucléaires, sans aucune transparence ». Comme si les US étaient « transparents » sur leurs propres capacités réelles...
La logique qui prévaut depuis vingt ans, menant à la destruction de l'Afghanistan, de l'Irak, de la Libye, de la Syrie et aujourd'hui de l'Ukraine, ne changera que le jour où l'opposition à l'hégémonie US prendra une position frontale : le jour où les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) bientôt rejoints, sans doute, par l'Arabie Saoudite et l'Iran et quelques autres membres de l'Organisation de coopération de Shangaï (OCS) auront réussi à se passer du dollar, à se décharger des bons du trésor US qu'ils détiennent massivement, à bloquer les importations américaines de métaux stratégiques (titane, uranium, lithium..), bref à couler l'économie US.
Ce jour-là sera très dangereux car les psychopathes aux commandes à Washington sont sans doute prêts à tout. La question pour l'Europe est de savoir si elle veut rester un vassal de l'Amérique, ou se lancer dans l'aventure d'un monde multipolaire.




Anne-Sophie Chazaud

#HunterBidensLaptop : un Watergate international

À la faveur d’une bronchite, j’ai assisté cette nuit de manière inattendue à la révélation du plus grand scandale de manipulation de l’information et de l’opinion de l’époque contemporaine dans un Thread sur Twitter qui avait été annoncé en fin de journée par Elon Musk.

J’aurai l’occasion de revenir sur l’ensemble de ce dossier dans un article ultérieur qui reprendra toute l’affaire depuis le début, mais je dois vous dire que ce qui s’est passé cette nuit et qui aura tenu beaucoup d’entre nous en haleine est de nature à bouleverser beaucoup de choses si la démocratie a encore une réalité.

Les preuves sont apportées dans ce thread plus haletant qu’aucune série Netflix de ce que j’avais démontré dans mon essai sur la Liberté d’expression comme étant une forme aiguë et dangereuse de « porosité » entre le camp autoproclamé du Bien, du néoprogressisme, en l’occurrence une large partie du Parti Démocrate américain et de nombreux médias ainsi que, surtout, la Big Tech, en l’espèce Twitter.

Des copies d’écran complètement sidérantes viennent d’être révélées qui prouvent la volonté délibérée de désinformer, de modifier par la désinformation l’opinion publique et il s’agit là de la révélation d’un trucage avéré et criminel de l’élection américaine ayant porté Joe Biden au pouvoir. Souvenons-nous par ailleurs des accusations qui étaient parallèlement menées d’ingérence étrangère (russe, évidemment) alors que l’ingérence criminelle dans l’élection et la corruption opérait de l’intérieur-même du camp démocrate (et de l’État profond dont il est le pantin).

Tout le scandale révélé cette nuit porte sur la volonté avérée des démocrates et de Twitter et autres géants de la Big Tech de dissimuler les liens de corruption entourant les activités de Hunter Biden en Ukraine et en Chine, révélations qui, si elles avaient été révélées de façon normale comme avait tenté de le faire le New York Post et certains comptes Twitter, auraient conduit à l’évidente non-élection de Joe Biden, alors même que Twitter œuvrait inversement à museler sous prétexte de lutte contre les « fake news » que j’ai toujours appelées « pseudo-fake news » l’expression libre du camp républicain, en supprimant notamment le compte du président alors élu (Trump) et de plus de 70 000 de ses supporters en pleine élection.

À l’heure qu’il est, le thread continue de se dérouler, dévoilant chaque minute des éléments de plus en plus scandaleux dans une affaire qui, par ses implications mondiales (songeons aux multiples dispositifs de porosité idéologique et de pseudo lutte anti fake news dont s’est obsessionnellement entourée l’équipe de campagne de Macron – j’en parle également beaucoup dans mon livre et cela vaut pour les 2 campagnes électorales –, songeons également bien sûr à la question ukrainienne, est un scandale encore plus important que le Watergate.

Avant d’y revenir plus tard, lorsque tout sera dévoilé, j’attire votre attention sur un point qui me semble important : l’on critique beaucoup les États-Unis pour leurs mauvais aspects, je le fais autant que de besoin en matière de wokisme ou encore à travers le rôle éminemment contestable joué par les USA dans la déstabilisation ukrainienne, mais ô combien l’on est admiratif (et envieux !!!) lorsque cette grande démocratie, celle qui place la liberté d’expression en Première place des amendements de sa Constitution, joue pleinement son rôle.

Quiconque a assisté cette nuit en direct à cet événement majeur se souviendra pour longtemps de ce que la démocratie signifie. La question qui se pose à présent est : dans quelle mesure les systèmes verrouillés de contrôle de l’opinion et de l’information, dont l’Union européenne et notamment la France sont les plus vaillants zélateurs, traiteront cette gigantesque affaire qui, au passage, en plus de souligner ce que nous dénoncions depuis des années concernant la corruption et la désinformation, apporte des éléments probants concernant les troubles affaires ukrainiennes à travers un personnage (Hunter Biden) qui incarne à lui tout seul la décomposition morale et matérielle de l’Occident.

À suivre.