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5 décembre 2024

Yann Thibaud

- 4/12/2024 - Écoutant distraitement à la radio les différentes interventions de responsables politiques, qui se sont succédés hier soir à la tribune de l'Assemblée nationale au cours du vote de la motion de censure, j'ai été frappé par l'agressivité inouïe, la démagogie, l'hypocrisie, la mauvaise foi, les calculs multiples et l'insincérité, qui ressortaient constamment de leurs propos.
Ce que j'en ai retenu, pour le dire d'une formule lapidaire, c'est : « 50 nuances de haine » !
Navrant et indigne spectacle, de la part de ces représentants de la nation, au faîte du pouvoir, censés parler en notre nom !
Et je me suis dit que notre monde aura réellement changé, lorsque ce seront les plus sages, les plus évolués et les plus éminents d'entre nous, qui seront à la tête de notre nation, et non plus les plus faux, les plus arrivistes, les plus retors, les plus manipulateurs et les plus égotiques.
Ce qui implique, me semble-t-il, de passer d'une culture matérialiste, aujourd'hui omniprésente, arrogante, exclusive et obligatoire, à une nouvelle culture, une culture de l'éveil, une culture de l'être, une culture authentiquement spirituelle, prenant en compte et développant les plus nobles et les plus remarquables facultés de l'être humain.
J'ai eu le sentiment que tout ce que j'entendais ce soir-là, était ce qu'il ne fallait surtout plus faire désormais.
Et que tout ce système, d'une effarante et effroyable complexité, était devenu aujourd'hui clairement obsolète et dysfonctionnel.
Voilà, à mon avis, ce qui arrive lorsqu'une société toute entière ne se préoccupe plus que de chiffres, d'économie et de matérialité, et néglige totalement ce qui fait la réelle qualité de l'être humain.
Voilà ce qui arrive lorsque l'on tourne délibérément le dos au véritable but de l'existence humaine, qui n'est aucunement d'accumuler du capital, du pouvoir ou du prestige, mais d'exprimer notre plus brillant et somptueux potentiel.
Pourtant, notre nation n'est ni jeune, ni immature, et résulte d'une longue et sinueuse histoire.
Pourtant, le savoir druidique ancestral, l'enseignement du Christ, ainsi que les nobles idéaux de l'humanisme et de la philosophie des Lumières, se sont succédés sur notre sol et ont inspiré nos plus grands penseurs, ainsi que notre peuple tout entier.
Il faut croire que nous nous soyons passablement égarés en chemin, qu'à force de tout déconstruire, nous y ayons perdu notre âme, tout autant que notre esprit, et qu'il nous faille désormais retrouver et exprimer notre grandeur et notre génie.
Vaste et exigeant chantier, mais que pouvons-nous faire d'autre ?

4 décembre 2024

Bukele, Milei, Trump : l’effet domino

H16

- 4/12/2024 - Avec l’arrivée de Donald Trump en janvier prochain, avec la présence de Javier Milei en Argentine depuis 1 an et celle de Nayib Bukele au Salvador depuis 5 ans, c’est toute une réalité violemment antagoniste avec les utopies gauchistes qui s’installe dans le paysage mondial et, notamment, dans le médiaverse.

Ceci n’est pas sans conséquence, loin s’en faut.

Ainsi, après une année au pouvoir, Javier Milei démontre qu’on peut effectivement couper dans les administrations surnuméraires, dans une fonction publique pléthorique et dans des textes de lois obèses, et qu’au contraire de la tonte des moutontribuables, la tonte rase des administrations redonne du tonus à l’économie d’un pays.

Il suffit d’ailleurs de voir le changement radical de ton de The Economist lorsqu’il évoque le président argentin entre septembre 2023, où Milei n’est encore que candidat, et décembre 2024 où le président a déjà obtenu des résultats palpables au point que l’article datant d’un an avant voit subrepticement son titre modifié, dans lequel Milei passe de danger démocratique à sauveur potentiel de l’Argentine :


Du reste, éliminer les boulets administratifs, les lois débiles et paralysantes, les normes handicapantes et les baronnies bureaucratiques ne marche pas seulement en Argentine : après tout, c’est avec la même méthode expéditive que nul autre que Macron a réussi à faire tenir les Jeux Olympiques à Paris, et à faire reconstruire la cathédrale Notre-Dame à Paris, essentiellement grâce à des lois d’exception pour l’une comme pour l’autre, aplanissant les difficultés et aplatissant les administrations réfractaires pour ces deux chantiers-là.

Milei a donc raison, obtient des résultats et Macron prouve qu’ils sont applicables sur le sol français.


Parallèlement et depuis cinq ans, Nayib Bukele montre au reste du monde que mettre les criminels et les délinquants dans des prisons, les tenir fermement à l’écart de la population sans transformer les établissements pénitentiaires en camps de vacances plus ou moins libres, cela donne des résultats palpables que la population approuve très largement.

Ceci déclenche sans surprise des crises d’épilepsie droit-de-lhommmiste chez les gauchistes qui tentent, dans différents articles à la mauvaise foi plus ou moins évidente, de minimiser cette popularité et ces succès en présentant l’ensemble comme une dérive difficilement supportable. Les 85% de Salvadoriens qui l’ont réélu triomphalement sont probablement des nazis en herbe, comme le veut le discours médiatique actuel.

Enfin, Trump n’est pas encore officiellement en place à la Maison-Blanche que déjà, les effets de sa reprise en main de la politique américaine se font sentir.

Ayant assez clairement exprimé son point de vue en matière d’immigration, menaçant les pays limitrophes de sanctions douanières pour leur responsabilité dans les vagues d’immigrants illégaux et d’opiacées dévastatrices sur le territoire américain, Trump engrange déjà des résultats : le Mexique est déjà en train de mettre en place les contrôles nécessaires à sa frontière commune avec les États-Unis, et Trudeau, le paillasson canadien, est allé très récemment s’aplatir devant le nouveau patron américain.

Dans le même temps, le premier ministre britannique, Starmer, avoue ouvertement que son pays a été victime d’une invasion migratoire planifiée et délibérément mise en place par des dirigeants qui ont refusé de tenir compte de l’avis du peuple, de plus en plus ouvertement opposé à cette politique.


Pas de doute, sur ce chapitre politique, il semble que le vent change quelque peu.

De la même façon, on peut parier que le « narratif officiel » concernant la santé va profondément évoluer dans les prochains mois : à mesure que ce qui était tabou jusqu’à présent et présenté, à tort et contre tous les faits observables, comme des théories complotistes, va être à nouveau discuté puis démontré, les politiques publiques en la matière vont devoir faire des demi-tours qui seront, n’en doutons pas, intéressants à observer ; très récemment, le changement radical de positionnement des autorités québécoises concernant la fluorisation de l’eau du robinet illustre assez bien ce dernier point.

On imagine sans mal que d’autres sujets vont subir le même revirement, et les rétropédalages des médias grand public et des fact-checkeurs promettent quelques vidéos « avant/après » particulièrement croustillantes.

Or, la perspective de ces inévitables demi-tours parfois violents commence déjà à effrayer toute une classe médiatico-politique qui se croyait confortablement installée au pinacle du savoir et du pouvoir.

En outre, le constant rappel des directions et des résultats pris par Milei, Bukele, ou Trump peut déclencher un véritable « effet domino » : après tout, si ces propositions marchent en Amérique du Sud et en Amérique du Nord, pourquoi ne marcheraient-elles pas en Europe ?

Quelle raison tordue peut-on trouver pour s’opposer à des simplifications drastiques de l’administration obèse européenne ou française ? Quelle explication farfelue doit-on trouver pour justifier, encore et encore, de ne pas incarcérer durablement les éléments de plus en plus violents de nos sociétés ? Sur quelle justification boiteuse devront encore s’appuyer nos pathétiques politiciens pour continuer les vagues migratoires ou les distributions financières de plus en plus conséquentes en faveur de tout le monde sauf des contribuables du pays ?


Ces exemples outre-Atlantique sont comme des phares dans la nuit intellectuelle que nous imposent les politiciens et les médias actuels, et, pire que tout, les admonestations moralistes, les généreuses distributions d’épithètes infâmants à la sauce « nazi » ou « extrême-droite » ne fonctionnent plus : les individus n’en ont cure et pour un nombre croissant d’entre eux, ces adjectifs deviennent de véritables lettres de noblesse. D’ailleurs, la fuite des censeurs et autres directeurs de morale hors de X vers d’autres réseaux est une illustration parfaite de ce phénomène.

De façon inexorable, les peuples se rendent compte qu’on les a mené bien loin de leurs aspirations, contre eux-mêmes, en utilisant des institutions non démocratiques (ONU, WHO, OTAN, Union européenne typiquement) en dépit de leurs avis. La montée de leaders et partis labelisés « populistes » (AfD en Allemagne, Georgescu en Roumanie, Orban en Hongrie) n’est d’ailleurs que l’expression de ce rejet.

Le vent tourne donc : Milei, Bukele et Trump montrent en grandeur réelle que les discours tenus jusqu’à présent ne sont que des mensonges, de la propagande et des camouflage d’une réalité désagréable, pour conserver un statuquo de plus en plus inique.

Au cours des prochaines années, nous aurons – c’est certain – droit à un éventail stupéfiant de mauvaise foi de rationalisations, les gauchistes habituels essayant de prétendre qu’ils n’ont jamais pensé ce que nous savons qu’ils ont pensé, qu’ils n’ont jamais dit ce que nous savons qu’ils ont effectivement dit, qu’ils n’ont jamais fait ce que nous savons qu’ils ont fait de façon vérifiable et vérifiée.

De la part du médiaverse, nous allons assister à un pliage du réel comme jamais auparavant. Tenez-vous prêts.


https://h16free.com/2024/12/04/79456-bukele-milei-trump-leffet-domino

23 août 2024

La cocotte-minute occidentale

H16

H16 signe des chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de ses pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes, d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles.

23/8/2024 - Avec les récentes émeutes au Royaume-Uni, on a pu constater que la société britannique n’était plus ce miracle d’équilibre entre les populations locales et les populations importées récemment. On sent même que les tensions qui se sont exprimées (et qui sont maintenant réprimées même sur les réseaux sociaux avec une brutalité particulièrement surprenante pour un pays jadis démocratique) ne sont pas apparues spontanément en quelques jours suite à un triple meurtre d’enfants, présenté comme quasiment fortuit par une presse en dessous de tout.

En réalité, ce qui s’est récemment passé au Royaume-Uni n’est pas fortuit et ressemble à une étape supplémentaire de la société occidentale vers le chaos. Nouvelle étape qui, bien que prévisible, n’en a pas moins stupéfait la droite française qui découvre, avec la Lune, que ces émeutes illustrent l’échec du multiculturalisme.


Oui, il faut être borné comme un politicien ou un pisse-copie français pour ne pas voir l’échec complet de ce multiculturalisme d’autant qu’en lieu et place d’une stricte égalité en droit, il s’est accompagné d’un favoritisme des cultures et pratiques alternatives au détriment de la société autochtone. Cela ne pouvait pas bien se terminer.

En fait, il faut être extrêmement reclus loin de tout contact avec la réalité de terrain pour ne pas percevoir les tensions qui s’accumulent aussi en France… Et qui grandissent aussi dans d’autres pays occidentaux touchés par les mêmes phénomènes de base (multiculturalisme, laïcité devenue arme contre le christianisme et égalitarisme à géométrie variable pour nommer les plus saillants).

Ainsi aux États-Unis, on se doute que les prochains mois seront propices à des débordements de tous types. Quels que soient les résultats des élections de Novembre, on peut parier sur de profonds troubles chez l’Oncle Sam : si la candidate des Démocrates l’emporte (Harris ou qui que ce soit d’autre), peu pourront ignorer les fraudes massives qui ne manqueront pas d’émailler le scrutin ; et si c’est Trump, il n’y a guère d’effort à faire pour imaginer les hordes d’antifas et autres militants BLM lâchés dans les rues des villes démocrates pour y faire régner le chaos…

En fait, la polarisation de la société en camp irréconciliables a atteint des sommets d’autant que, pour les peuples, les institutions sur lesquelles ils s’appuient traditionnellement ont perdu toute leur confiance : les politiciens comme les médias se sont amplement discrédités ces dernières années.



Ces tensions sociétales se reflètent aussi dans les tensions géopolitiques, qui s’illustrent aussi dans la nervosité évidente des différents dirigeants occidentaux et leur absolue certitude (évidemment tue) de ne pas être suivis par l’essentiel de leur population.

Autant d’éléments qui se mettent en place et transforment la société occidentale, la France notamment, en une véritable cocotte-minute dans laquelle la pression monte sans qu’aucune soupape ne semble avoir été prévue.


À ce constat s’ajoute celui, encore plus alarmant, de la dégradation mesurée de la santé mentale d’une part croissante de la population et qui achève de donner à l’ensemble un parfum d’Union soviétique repeinte d’arcs-en-ciel compulsivement répartis un peu partout avec obligation d’agréer. Et comme dans l’URSS de jadis, on retrouve une élite déconnectée des contingences quotidiennes du peuple, qui mène une vie relativement simple et décontractée, et le reste de la population confrontée à des complications toujours plus nombreuses, qui déprime de voir son avenir se boucher, son niveau de vie dégringoler et ses services publics partir en cacahuète périmée.

Peut-être est-ce ce constat qui explique la hausse inquiétante des suicides notamment chez les populations jeunes : on constate ainsi en 2021-2022 une hausse de 71% des hospitalisations pour ces motifs par rapport à la moyenne de la période 2010-2019, et une hausse de 246% (!) sur la même période des hospitalisations en psychiatrie chez les filles de 10 à 14 ans (avec une augmentation de 163% chez les 15-19 ans).

Au passage, cette hausse récente des suicides chez les jeunes s’observe aussi ailleurs qu’en France : on la note aux États-Unis par exemple où le triste record de 2022 a été battu en 2023 en dépassant les 50.000 suicides annuels. Cette tendance à la hausse est visible ailleurs dans d’autres pays occidentaux, comme en Espagne

Et pendant que les jeunes semblent vouloir hâter leur propre disparition, les dernières statistiques de natalité dans l’Occident montrent une nette tendance à la baisse.

En somme, il semble bien qu’en bouchant ainsi l’avenir avec leurs politiques “progressistes” (marxistes et collectivistes en réalité), les dirigeants, aidés de médias à leur botte, ont durablement implanté dans l’esprit des jeunes générations que non seulement, il ne fallait plus faire d’enfants, mais qu’à tout prendre, le suicide est une solution envisageable (voire l’euthanasie)…

Autrement dit, la cocotte-minute évoquée dans les paragraphes précédents est loin d’être retirée du feu : à mesure que les impacts de la crise économique vont se ressentir de plus en plus fort sur toutes les populations, l’incitation à procréer et à s’inscrire sur la durée va aussi diminuer.

Or, les enfants constituent probablement la raison la plus solide de se projeter dans l’avenir et de se fixer des buts ; la véritable bataille psychologique actuellement menée par les dirigeants (de moins en moins ont d’enfants) et les médias contre le fait d’avoir des enfants constitue donc la plus néfaste des tendances sociétales actuelles, qui explique probablement la plupart des renoncements moraux, politiques ou sociétaux des élites de l’Occident actuel.

Pire : cet effondrement démographique rapide signifie effondrement économique à court terme, qui à son tour se traduit logiquement par un appauvrissement général à commencer par celui de la classe moyenne. Lorsque cette dernière commence à ne plus avoir d’avenir clair et meilleur que son passé, que son niveau de vie baisse visiblement et qu’en plus de cela, les institutions se montrent corrompues et les élites déconnectées, des mouvements violents ne sont plus très loin.

Or, lorsque le chaos s’installe, lorsque la cocotte-minute finit par exploser, cela n’aboutit jamais à un grand mouvement de liberté rafraîchissant. Tout du contraire, même.


https://h16free.com/2024/08/23/78493-la-cocotte-minute-occidentale

14 août 2024

Un été bien tranquille

H16

14/8/2024 - Décidément, on ne manque pas d’occupation : grâce aux saltimbanques politiques, depuis les neuneus du centre ou de la droite molle jusqu’aux guignols consternants de LFI en passant par les bêtassous du Rassemblement national, et grâce aux Jeux Olympiques qui ont eu le mérite de mettre l’intégralité de ces clowns sous l’étouffoir médiatique, l’été se déroule dans cette torpeur molle qu’affectionnent les Français entre deux volées d’impôts et de mauvaises nouvelles.

Parce qu’il faut dire les choses telles qu’elles sont : l’enfilade rapide des élections européennes puis législatives puis les Jeux Olympiques ont permis l’oubli rapide des problèmes du quotidien des Français, ces fins de mois difficiles, cette insécurité galopante et ces perspectives de plus en plus médiocres d’un pays qui s’effondre dans tous les classements.

Ce qui était problématique avant cette succession de chiffons rouges occupant les foules est encore problématique une fois que les chiffons rouges seront rangés, dans quelques jours.


Ainsi, il ne fait guère de doute que l’insondable vacuité des cuistres gouvernementaux, parfaitement mise en exergue par le fait que leur quasi disparition ces dernières semaines n’aura entraîné absolument aucune gêne pour personne, va commencer à provoquer des grincements de dents à la rentrée lorsqu’on va devoir établir et voter un budget pour un pays exsangue…

Ainsi, la situation économique et financière dans le monde en général et en Europe en particulier peut largement inquiéter : il apparaît clairement que la récente dégringolade du Nikkei (12% en une journée) entraînant les autres places boursières (le S&P500 chute ainsi de 6% la même journée) montre la grande fébrilité des marchés boursiers qui réagissent au quart de tour au moindre frémissement des taux directeurs – ici, ceux de la Banque Centrale du Japon.

Et si on se doute bien que les autorités, notamment américaines, feront absolument tout pour éviter un krach général avant les élections américaines de Novembre (y parviendront-elles ?), il semble maintenant très compliqué de miser sur une situation stable au-delà de ce mois-là… D’autant qu’en Europe, les faillites continuent de grimper : en France, c’est évoqué de façon discrète, et en Allemagne, c’est maintenant impossible à camoufler.

Du reste, peut-être n’aura-t-on pas le temps de s’occuper vraiment des problèmes économiques et financiers si les problèmes géopolitiques continuent de s’aggraver : non seulement il va falloir faire comprendre à des populations lourdement propagandisées que l’Ukraine a perdu, mais il va aussi falloir gérer les incroyables tensions qui s’accumulent au Moyen-Orient et celles qui viennent d’éclater au Bengladesh. La volonté de certaines factions de vouloir créer des situations inextricables menant à des guerres massives ne semble pas connaître de répit.

Parallèlement à cette situation économique et géopolitique plus que tendue, la situation sociale se dégrade franchement dans la plupart des pays de la “vieille Europe” avec une immigration devenue incontrôlée (à dessein) et dont les effets de bords deviennent impossibles à gérer par les autorités d’autant que la population n’entend plus se laisser faire. Ce qui se passe au Royaume-Uni est assez emblématique, et le schéma se répète de façon un peu trop visible en France, en Italie, en Espagne, et même aux États-Unis.

À ces problèmes sociaux, on ajoutera pour faire bonne mesure quelques soucis logistiques notamment sur les chaînes alimentaires alors que les autorités sanitaires mondiales semblent prendre un malin plaisir à déclarer des pandémies et à panacher les recommandations de destruction d’élevages et de cheptels au moindre soupçon de virus malicieux : bovins, volailles, rien ne semble échapper à la voracité sanitaire. Quant aux solutions prônées, au-delà de la destruction des élevages, elles laissent perplexes puisqu’on s’oriente obstinément dans l’usage d’une technologie qui n’a absolument pas montré ses preuves avec la volonté maintenant affichée de “vacciner” les troupeaux avec de l’ARNm. Le fiasco humain n’a pas suffi.


Et lorsqu’on manquera de poulet ou de rôti de boeuf, on ne pourra pas se rabattre sur le pain et les biscuits, les récoltes céréalières promettant d’être particulièrement mauvaises cette années : entre la météo (la sécheresse fut si asymptomatique qu’elle a ruiné les plantations, les pousses et les récoltes) et les contraintes administratives et environnementales, la France affiche cette année l’une des pires récoltes de son histoire.

Autrement dit, les prochains mois vont être inévitablement agités : pendant qu’en France, on va redoubler d’inventivité gouvernementale pour tenter de voter un budget improbable pour une nation en faillite, les États-Unis se rendront aux urnes dans un climat électoral détestable qui aura du mal à éviter l’intervention armée.

Les rumeurs enflent d’une cyberattaque d’ampleur mondiale (les récents déboires de Microsoft et Crowdstrike n’en seraient qu’un avant-goût), tout comme celles d’un nouveau virus forcément très méchant : l’OMS agite à nouveau ses petits bras avec son monkeypox (la pandémie de 2022 n’ayant pas su intéresser les foules), à la suite du peu d’intérêt déclenché par sa grippe aviaire.

Bref, comme semblait l’annoncer la cérémonie d’ouverture des JO avec un symbolisme discret comme un éléphant sur une piste de bowling, les Cavaliers de l’Apocalypse semblent s’être donnés rendez-vous pour la rentrée de septembre.


Certes, le tableau ainsi brossé semble particulièrement sombre : guerres, maladies, famines, faillites et, certainement, nouveaux albums d’artistes français subventionnés, rien ne nous sera épargné.

Cependant, le pire n’est pas certain et quoi qu’il arrive, le soleil continuera de se lever.

En réalité, que ces plaies soient la conséquence logique de choix calamiteux empilés sur 50 ans ou le souhait calculé de petits groupes bien placés et bien financés, elles vont pousser la plupart d’entre nous à réagir émotionnellement plutôt que rationnellement, et à puiser dans nos émotions les plus violentes comme la peur et la colère.

Ce n’est pas un hasard : cette violence est indispensable pour diviser, pour imposer l’idée que tous et chacun d’entre nous sommes seuls, et cette division et cette solitude artificielle sont maintenant les seules choses qui peuvent encore garantir la survie à court terme des institutions maintenant complètement perverties d’un Occident à la dérive.

Et c’est pour cela qu’il importe plus que tout de profiter de ces dernières semaines de tranquillité pour se préparer calmement à ce qui arrive, pondérer ce qu’on nous mettra sous le nez avant de réagir, et tout faire pour conserver au mieux ses relations humaines. Tout se déroule comme prévu, c’est-à-dire mal, mais rien n’est grave pour celui qui s’y est préparé.


https://h16free.com/2024/08/14/78395-un-ete-bien-tranquille

22 juillet 2024

John et Robert Kennedy ont été assassinés, mais Donald Trump est toujours vivant !

Yann Thibaud

21/7/2024 - Il s'en est fallu de peu, de quelques centimètres, mais le fait est là : la tentative d'assassinat a échoué.
Et c'est une question extrêmement importante pour la paix du monde, puisque Donald Trump a fait savoir à plusieurs reprises qu'aussitôt élu, il mettra fin à cette guerre stupide et abominable, qui ravage l'Ukraine et plombe les économies européennes, du fait de la politique suicidaire de nos gouvernements.
Je ressens un peu la même chose que lorsqu'en mars 2022, l'oppression et la tyrannie sanitaires se sont enfin écroulées.
J'ai alors réalisé que la voie temporelle sombre et lugubre du totalitarisme n'était aucunement une fatalité et qu'elle pouvait se muter instantanément en une perspective d'espoir et de possible avènement d'un monde différent.
Aujourd'hui, j'éprouve le même sentiment : la perspective jusque-là fort possible d'une troisième guerre mondiale s'est volatilisée en quelques instants, du fait d'un changement de position, d'un mouvement de quelques centimètres de la tête de Donald Trump.
Bien que je ne sois aucunement un fan de ce personnage, dont je n'apprécie guère ni le style, ni les propos, je ne suis pourtant pas loin de penser à la possibilité d'une intervention divine, à ce moment précis et crucial de l'histoire de notre monde.
Qu'en conclure ?
Qu'assurément nous sommes guidés et épaulés de l'autre côté du voile, que s'il nous faut reprendre les rênes de l'histoire de notre humanité, nous ne sommes aucunement seuls, dans cette vaste et exaltante perspective.
Qu'enfin nous pouvons reprendre espoir, assurés que l'indigne spectacle de la médiocrité actuelle n'est qu'une phase temporaire, certainement nécessaire, prélude à la renaissance et à l'éveil d'une nouvelle humanité, plus sage, plus consciente, plus adulte et plus évoluée.

20 juillet 2024

Yann Thibaud

La transgression de la norme, tant vantée par les postmodernes, n'a de sens et d'intérêt que si cette norme est injuste, nocive ou oppressive.
Mais si cette norme est au contraire un fondement anthropologique, une loi naturelle, alors la transgression de la norme devient une aberration, voire une perversion.
Et c'est là le piège dans lequel se sont empressés de tomber les adeptes de la fameuse déconstruction : à force de vouloir tout transgresser, tout détruire et tout remettre en cause, ils n'ont abouti qu'au chaos et au néant, autrement dit ils sont les responsables de l'actuelle et si navrante décadence de la culture occidentale.
Mais vouloir tout conserver et faire du passé un idéal à regretter nostalgiquement, constitue l'erreur symétrique, celle commise cette fois par les différentes mouvances traditionalistes.
Car tout n'est pas bon dans l'ordre ancien, sinon il n'aurait jamais été ni contesté, ni renversé.
Vouloir tout conserver et vouloir tout détruire constituent ainsi les deux erreurs opposées, dans lesquelles s'entêtent et se combattent sans merci les différents courants idéologiques présents et actifs aujourd'hui sur terre.
Le point commun de ces deux positions est la paresse intellectuelle, qui conduit à globaliser et essentialiser chaque civilisation, en lui attribuant de manière simpliste et infantile une étiquette bien ou mal, justifiant de vouloir à tout prix la détruire ou la défendre.
Comme la réalité est évidemment, on s'en doute, largement plus complexe, nous ne sortirons des multiples conflits, haines et dissensions qui ravagent aujourd'hui notre planète et notre humanité, qu'en acceptant de réfléchir et de ressentir.
Autrement dit, il nous faut reconstruire le monde.
Et cette perspective, qui peut paraître écrasante de par son ampleur et son ambition, m'apparaît tout au contraire profondément stimulante et exaltante, car elle nous redonne pouvoir et responsabilité, et ne nous laisse d'autre choix que de faire appel à nos ressources cachées et latentes, qui ne demandent qu'à resurgir et servir enfin.

13 février 2024

Yann Thibaud

Après l'écroulement du mur de Berlin et la dislocation de l'empire soviétique, la Russie a traversé une terrible crise et a ainsi cessé de constituer une menace pour l'Occident.
L'OTAN, devenu sans objet, aurait alors dû se dissoudre.
Mais il faut croire que les décideurs Occidentaux avaient intérêt ou envie de continuer à se focaliser sur un ennemi.
Et cette paranoïa, cette incapacité de vivre dans la paix et la concorde avec les autres nations, constituent assurément le nœud du problème.
Au tournant du siècle, les Occidentaux ont ainsi raté une occasion de passer à un stade supérieur d'évolution planétaire, car la Russie a alors demandé à faire partie de l'OTAN, ce que les États-Unis ont refusé.
Et aujourd'hui encore, la propagande médiatique nous présente la Russie comme un dangereux agresseur pour l'Europe entière, alors même que Vladimir Poutine, dans sa récente interview avec Tucker Carlson, a répété, une fois de plus, qu'il n'en était aucunement question, ses intentions étant seulement de sécuriser son propre territoire.
Pour d'obscures raisons, les dirigeants occidentaux ont fait le choix de la guerre et désirent ardemment nous y entraîner, coûte que coûte.
Pourtant, cela n'arrivera pas car, contrairement à leur prétendue élite, les peuples occidentaux ne sont aucunement intéressés à la venue d'une troisième guerre mondiale, désirant fondamentalement vivre en paix, et étant de plus en plus dubitatifs à l'égard de la politique erratique de leurs gouvernements décadents.
Voilà pourquoi il est si important, et là réside l'éveil de l'humanité, que les peuples fassent montre d'esprit critique à l'égard de leurs dirigeants.
Car le totalitarisme et la guerre ne peuvent advenir qu'avec l'accord et l'adhésion des peuples, et cet accord, contrairement à ce qui s'est passé lors de l'arrivée au pouvoir des totalitarismes du 20e siècle (fascisme, nazisme, stalinisme, maoïsme), n'est plus du tout présent aujourd'hui.
Conclusion : c'est le développement de l'esprit et de la pensée critique qui sauveront le monde !

30 janvier 2024

LES ÉLITES DE DAVOS RÊVENT D'UN MONDE SANS FRONTIÈRES...

Marc Amblard

30/1/2024 - C’est un fait, qu’il s’agisse de l’Europe ou des Etats-Unis, la gauche moderne milite pour un accueil illimité des migrants illégaux et la défense de leurs droits.
Cependant, n’imaginez pas un seul instant que la démarche relève de l’altruisme, de la volonté d’améliorer le sort de tous les miséreux du monde.
Non, cette stratégie de submersion migratoire sert un but non avoué, celui de provoquer des transformations sociales gigantesques au premier rang desquelles la dissolution des nations et partant, la disparition progressive de ce sentiment profond qui relie chaque individu à un territoire donné.
Je n’invente rien. Depuis plusieurs décennies, les élites mondialistes et leur dirigeants inféodés n’ont qu’une expression à la bouche : le nouvel ordre mondial. Attention, n’y voyez aucun complot ou autre fantasme. Ce concept est le fruit d’une idéologie visant à constituer l’unité politique du monde. Elle s’oppose à son fractionnement comme nous l’avons toujours connu où la nation, souveraine par essence, s’impose (s’imposait ?) comme le centre principal de décision.
Pour les mondialistes qui se déplacent d’un point à un autre du globe, à la vitesse d’un jet, les grands problèmes contemporains (qu’ils ont souvent contribué à provoquer ou inventer) ne peuvent être résolus qu’à l’échelle du monde. Un monde homogénéisé par le brassage sans fin des populations. Un monde dont ils se voient prendre le contrôle via des organisations transnationales non élues telles l’ONU, le FMI, L’OMS…
Les peuples, qui se déplacent plutôt à la vitesse d’un cheval, nourrissent pour leur part des aspirations infiniment moins ambitieuses. Ils ne vivent pas dans la même dimension. Ils pensent « local ». Ils sont attachés à leur identité, à leur culture, leur histoire. Et comme ils aiment leur patrie (un mot exécré à Davos), ils souhaiteraient qu’on défende son intégrité en contrôlant ses frontières. Et surtout, ils n’entendent pas qu’on fasse leur « bien » contre leur gré. Ils veulent rester libres et autodéterminés.
C’est donc cette opposition radicale de perspective qui alimente une guerre sournoise et ô combien dangereuse pour nos libertés fondamentales. Les crises frontalières que nous vivons actuellement au Texas ou ailleurs, n’en sont qu’une manifestation parmi d’autres.

20 janvier 2024

Christophe de Brouwer

Je suis en train de terminer la lecture du livre d'Emmanuel Todd : "La Défaite de l'Occident".
Livre étonnant, original, en dehors des sentiers rabâchés jusqu'à la dégueulade, il remue notre réflexion, paradoxalement il (me) fait rêver d'un monde meilleur. Livre profondément pessimiste dans ses constats, il donne malgré tout envie à l'optimisme.
Il me fait penser au grand géographe Élisée Reclus et son extraordinaire somme : "L'Homme et la Terre". L'Homme est au centre, le moule humain façonne la terre qui le lui rend selon une puissante dialectique.
Ici aussi, l'Homme, à travers une étonnante dimension anthropologique, façonne et "explique" son environnement, même dans sa course actuelle au nihilisme.
À lire, à déguster page après page, à relire certains passage : croyez-moi, après le choc initial, vous ne serez pas déçu.
Procurez-le vous, même par les chemins de traverse. L'originalité vraie, d'autant que sa critique nous bouleverse - rejet et assentiment à la fois - n'a pas de prix en ces temps de platitudes et d'homogénéisation : c'est tellement rare.

13 décembre 2023

Yann Thibaud

Étrange époque où les masques tombent, où chaque être révèle sa vraie nature, où se montrent au grand jour les authentiques résistants comme les perfides collabos, où les déceptions s'accumulent autant que naissent de fortes admirations.
C'est le moment du grand test, de l'examen de passage final, du grand réveil humain, afin que s'accomplisse le destin de chacun : sera-t-on prêt à faire partie d'une nouvelle humanité, apte à construire un nouveau monde de gloire et de beauté ?
Ou bien s'en montrera-t-on pour le moment incapable, devant remettre à plus tard ce brillant et prodigieux moment ?
Moment de tristesse et de désespérance, mais aussi d'attente et d'ardente curiosité, moment où tout semble perdu et où tout devient possible, moment qui exige de redevenir enfin nous-mêmes, de savoir et montrer de quoi nous sommes capables, de surmonter les défis et ensemencer l'avenir !
Étrange époque vraiment, à laquelle nous avons pourtant été préparés, des vies et des vies durant, étonnante et stimulante époque, où il s'agit de perdre tout repère et de nous ouvrir et nous abandonner à la mélodie du sentiment intérieur !
Sera-t-on prêt à vivre sans maître, à n'avoir d'autre dieu que notre propre savoir et notre propre vertu, à découvrir et exercer le pouvoir de la beauté et la beauté du pouvoir, et à avancer hardiment sur le sentier qui fera de nous précisément des maîtres ?

7 décembre 2023

Yann Thibaud

(...) Le rôle diplomatique de la France n'est aucunement d'être le valet, ni l'exécutant de l'hyperpuissance étasunienne, mais bien plutôt, dans la tradition gaullienne, de faire entendre une voix originale, faite de désir d'harmonie, de paix, de concorde et de conciliation des multiples peuples de la terre.
Aussi une autre mondialisation est-elle possible, comme le disaient il y a encore peu de temps les « altermondialistes ».
Une autre mondialisation, qui ne soit pas l'écrasement et la soumission des opprimés à la paranoïa d'un état mondial orwellien, sans substance, ni idéal.
Une autre mondialisation enfin, résultant de la rencontre et de l'échange pacifique entre les multiples cultures de la planète, en vue de l'élaboration commune d'une nouvelle civilisation, prenant et réalisant le meilleur de chacune, au lieu et à la place de l'actuelle régression et décadence civilisationnelle.
Soit l'exact contraire de ce qui se produit aujourd'hui, c'est-à-dire l'affrontement entre des blocs refusant de se parler, de se connaître et de coopérer.
Il est vrai que l'Occident ou plus exactement ses actuels dirigeants, nous fournissent, de ce point de vue, un bien piètre exemple, en diabolisant en particulier l'indispensable partenaire que constitue pour nous autres eurasiens la Russie, comme en soutenant inconditionnellement un gouvernement extrémiste qui terrorise et persécute les habitants originels du territoire de Palestine.
Oui la France a et aurait beaucoup à faire, si elle jouait son véritable rôle.
À quand un réveil et un accomplissement du peuple français ?
Pourquoi l'âme de la France dort-elle d'un si profond sommeil ?
Comment faire et comment procéder, pour qu'elle retrouve enfin sa fierté et son si noble destin ?

30 novembre 2023

Tiephaine Soter

Depuis quelques jours, je vois passer énormément de messages parlant de la razzia de Crépol. Colère, révolte, dégoût, les mots peinent à exprimer les sentiments que l'on ressent.
Des manifs sans aucun lendemain ont eu lieu. Elles ont permis aux services de police de ficher S quelques jeunes qui se sont laissés embringuer dans une de ces innombrables bandes de nullards qui ne savent que gueuler dans les rues et allumer des fumigènes pour publier sur les réseaux sociaux.
Des affiches ont été collées. Des vidéos larmoyantes avec du piano triste ont été partagées. Il ne manque plus que les oursons en peluche et les petites bougies sous la pluie.
Que la famille et les proches soit touchés et expriment leur douleur, c'est légitime, je n'ai rien à dire. Que vous, parfaits inconnus, partagiez ce deuil parce que ça vous a touchés, okay, très bien, là-dessus, rien à dire non plus.
Mais les éternelles polémiques et déclarations à l'emporte-pièce "faut les foutre dehors", "islam hors d'Europe", "on est chez nous !"... Quand est-ce que vous allez comprendre ?
Vous n'êtes plus en France depuis vingt ans. Vous êtes en Europe. Vous êtes même en Eurafrique, de ce projet si cher à Coudhenove-Kalergi dans les années 1920, où les populations africaines sont mêlées de force aux Européens. Le système vous hait. Les allogènes vous haïssent. Les immigrés vous haïssent. Et leurs enfants, qui grandissent ici, se voient apprendre à vous haïr à l'école, dès le plus jeune âge.
Ils ne partiront pas "chez eux", parce qu'ils sont chez eux. C'est vous qui n'avez plus de "chez vous". Vous n'avez plus aucun droit. Vous êtes étouffés par les taxes. Vous êtes étouffés par la législation. Vos possessions vous seront prises, peu à peu, jusqu'à ce que vous n'ayez plus rien, pas même vos enfants. Vous êtes les "natives" d'Europe, et le gouvernement colonial européen veut vous faire subir le même sort que celui des "natives" d'Amérique du Nord.
Vous êtes les parasites de ce système, qu'il désire éliminer.
Et il le fait.
Alors oui, vos petits messages revanchards, les petits défilés idiots, vos réactions face aux provocations grossières qui vous sont crachées à la gueule dans les médias, ça ne sert absolument à rien, et même, ça "les" fait marrer.
Qu'est-ce que vous avez fait, ces derniers jours, pour vous prémunir contre la violence du quotidien ?
Qu'avez vous appris ?
Qu'avez vous acquis ?
Qu'avez-vous planifié ?
Je ne parle pas de ces conneries pour scouts citadins qu'on rassemble sous le fatras du "survivalisme".
Avez vous passé le PSC1, ou vous êtes vous renseignés pour le passer ? Savez vous comment traiter une plaie ouverte ? Savez-vous comment stopper un saignement artériel ? Avez-vous un stock de premier secours fourni en gaze et en compresses ?
Là, ça, c'est la base. Si vous n'avez pas fait en sorte de ne serait-ce que pouvoir secourir l'une des 170 victimes quotidiennes d'agression au couteau, vous n'avez aucune légitimité à réclamer quoi que ce soit, et certainement pas au nom des autres.
Si vous ne comprenez pas que vous devez vous préparer, parce que vous êtes seuls, et que vous êtes l'ennemi de cet Etat qui veut vous démolir et vous tuer, eh bien... Vous périrez, et ce ne sont pas vos gesticulations ridicules et infantiles qui changeront quoi que ce soit. Ça fait 25 ans que les Français pleurnichent, manifestent et votent comme des agneaux avant Pâques sans que ça ne change rien.
Il s'agirait de changer de disque.

2 novembre 2023

Vincent Verschoore

Au cours des cinq derniers siècles la civilisation occidentale est passée du Moyen-Age à la domination politique, économique et technologique du monde à partir du 18ème. Depuis le fin du 20ème et la chute du Mur elle est passée en peu de temps d’une situation d’équilibre (le rapport de force Est-Ouest) à un rêve de “fin de l’Histoire” sur le modèle d’un marché global, universaliste et laïque, pour se retrouver rapidement confrontée à la résurgence de civilisations affirmant d’autres modèles, et disposant des moyens de le faire savoir: Chine, Inde, monde arabo-musulman, etc.

L’idéal civilisationnel occidental, symbolisé par la Charte des Droits de l’Homme, la démocratie représentative, des économie de marché plus ou moins ouvertes mais de marché quand même, débouche aujourd’hui sur une situation typique des dernières heures de civilisations précédentes : des inégalités extrêmes avec une petite minorité possédant et contrôlant la majorité des richesses, pouvant mener à de graves troubles et à l’effondrement du système.

Le processus, selon les chercheurs qui étudient ces dynamiques tel Peter Turchin, anthropologue de l’évolution à l’Université du Connecticut, se retrouve dans l’histoire d’autres civilisations : en Chine, en Russie, en Egypte des civilisations ont germé selon un schéma relativement égalitaire, suivi d’une croissance menant à un surplus de main-d’œuvre par rapport à la demande. Ce surplus, mettant les gens en concurrence et faisant baisser les coûts, tend alors à enrichir les possédants et à appauvrir les masses, augmentant les inégalités vers un point de rupture. Nous nous approchons très clairement de ce point-là.

Ce cycle que Turchin appelle “cycle séculaire” se déroule sur quelques siècles, mais il existe un second cycle beaucoup plus court, un cycle générationnel d’environ 50 ans qui voit se succéder une génération violente et une génération non-violente, la seconde étant une réponse à la première et inversement. Turchin associe ces changements de cycle, dans l’histoire récente des USA, aux événements de 1870 (indépendance), 1920 (Grande dépression) et 1970 (guerre du Vietnam, mouvement hippie). Il estimait en 2010 la fin du prochain cycle court pour 2020, qui cette-fois ci pourrait coïncider avec la fin du cycle séculaire.

C'est bien à quoi nous assistons : les va-t-en-guerre sont au pouvoir, et pour reprendre le cycle de Tytler (voir post précédant) nous sommes aujourd'hui dans la phase d'apathie et de dépendance à ces pouvoirs, l'étape juste avant la servitude, sous le joug totalitaire actuellement en plein développement (moralisme idéologique, gestion "agricole" sauce Covid des populations, militarisation des polices, surveillance et contrôle généralisé via monnaies numériques (pour bientôt), caméras "intelligentes", tracking, censure et criminalisation des opinions, abrutissement et paupérisation des masses, etc.).

La notion de ZAD (Zone à défendre) va devenir cruciale face à la prédation permanente des instances étatiques et supra-étatiques corrompues, mais pas uniquement dans son sens territorial : c'est la santé mentale et l'humanisme au sens large qu'il faut aujourd'hui défendre face aux VRP du complexe militaro-industriel, face aux covidistes et aux euro-atlantistes, face aux extrémistes pervers de tous bords qui considèrent légitime le déclassement, l'incarcération et le massacre de gens qui ne se conforment pas à leurs propres intérêts.

Macron est simplement la tête de gondole française de cette engeance, qui suinte par tous les pores d'une civilisation en fin de cycle. Mais une civilisation qui porte en elle les graines de son renouveau, incarné par une certaine jeunesse (minoritaire, la majorité n'en ayant rien de plus à f... que leurs ainés, entièrement tournée vers la consommation outrancière), mais qui prendra peut-être le relais (au sens des cycles générationnels de Turchin) lorsque cette génération-ci aura sombré à son tour. S'il reste encore quelque chose à sauver...

22 octobre 2023

Yann Thibaud

L'humanité se partage aujourd'hui en deux : celles et ceux qui nous préparent consciencieusement un futur délirant et dystopique (progressistes, transhumanistes et autres wokistes) et celles et ceux (réacs, primitivistes et traditionalistes) qui imaginent que c'est en retournant dans le passé, qu'il régleront les problèmes d'aujourd'hui.
Pour sortir de l'impasse, des multiples impasses contemporaines, il nous faut clairement inventer autre chose, penser différemment, changer de paradigme, faire montre enfin de créativité civilisationnelle, c'est-à-dire ressusciter les ressources enfouies et ignorées de notre propre esprit, refonder le monde par une nouvelle spiritualité, une culture éveillée, une civilisation inédite, fruit et synthèse de toutes celles qui nous ont précédés.

21 octobre 2023

Adina de Souzy

La justesse de ce texte me frappe d’un tel sentiment d’évidence qu’il explique pourquoi je vais fermer mon compte ici [Facebook] et abandonner ce combat inutile, pour protéger les miens et partir aussi loin que possible. Il n’y a plus rien à faire quand la barbarie s’allie au nihilisme pour achever une civilisation.
Notre amour pour ce beau pays violé et abandonné, notre admiration pour sa culture incomprise et bafouée, relèveront bientôt d’une amère nostalgie.
Ils vont le saccager dans l’espoir de le posséder mais ne le connaîtront jamais, ne l’aimeront jamais, et n’en seront jamais aimés en retour.
C’est d’ailleurs très certainement ce qui nous permettra de le reprendre plus tard, quand les barbares repus s’autodétruiront – et que leur régime totalitaire, n’ayant plus rien à dévorer, avalera ses enfants.

16/7/2022 - Le peuple français a essayé Macron pendant cinq ans. Et il a dit encore. C’est cela, et non la personnalité détraquée de Macron, qui devrait susciter des milliards de pages de commentaires. Or, pas une ligne… même pas un mot…
C’est le plus colossal non-dit de l’Histoire de France. L’éléphant dans la pièce, comme on dit aujourd’hui. C’est le secret qui crève les yeux, et que personne ne veut voir. Le phénomène dont les preuves, par milliards, s’accumulent, mais que nous n’évoquons jamais, préférant l’éluder par de niais bavardages sur la médiocrité, l’immoralité et les tares psychiques de notre personnel politique (comme si en démocratie, le personnel politique n’était pas le miroir du peuple ; et là sinon par sa volonté, du moins par son consentement).
Il est donc plus que temps d’écrire la vérité : le peuple français veut mourir. Il le répète à chaque scrutin. C’est que le peuple français n’a plus de raison de vivre. Car le peuple français n’a plus d’identité.
« Détruisez le christianisme et vous aurez l’islam » disait Chateaubriand…
Les Français ont détruit le christianisme : ils font venir l’islam. Les Français se sont autodétruits : place à leurs remplaçants. Place à des hommes et femmes qui, eux, savent qui ils sont ; et sont donc légitimes à poursuivre l’Histoire. Quant à nous, vagues bipèdes sans visage, nous sommes déjà morts.
L’éradication de son substrat chrétien est le fait majeur de l’Histoire de la France contemporaine. Tout, je dis bien tout ce qui nous arrive s’explique par cette monstrueuse extermination. C’est sans doute la raison pour laquelle, futiles et infantiles, nous n’en parlons jamais. Et mourons comme des bêtes, sans comprendre pourquoi. »
« Pensée positive » - le blog de Nicolas

12 septembre 2023

La théorie du complot la plus effrayante : The Great Reset (vidéo)

https://fb.watch/n0ps_7kBRo/

2 septembre 2023

Jean-Dominique Michel

Ceux qu'on voit et ceux qu'ils cachent...
Premier volet de la conclusion des 40 épisodes de "Covid non-censuré".
Avec LA question qu'il faut poser : qui est responsable de cette dérive totalitaire et de cette tentative de coup d'État ?
Émission du 1er septembre 2023


La série intégrale est accessible sur : https://odysee.com/@Covid-non-censure

13 août 2023

Denis Collin

Il n'y a pas de société... C'était la forte pensée de Mrs Thatcher et on peut finir pas croire qu'elle a raison. Nous vivons dans notre bulle, nous préoccupant de nous-mêmes, nous accordant avec d'autres bulles au gré des vents qui font voleter ces bulles. Nous sommes résolument devenus hostiles à toute obligation collective, ni la messe du dimanche matin ni la réunion de cellule du parti ne peuvent nous sortir de notre bulle. Sans que nous parvenions à réagir, nous voyons notre monde en train de s'effondrer — je n'ai pas dit le monde, mais notre monde. Ce monde qui s'effondre valait-il le coup d'être défendu ? J'ai la faiblesse de croire qu'il en valait la peine, que la "grande culture" occidentale est une expression magnifique de l'esprit humain et que ces droits de l'homme que nous héritons du christianisme est le gage de la perfectibilité de l'être humain. Tout cela, me dira-t-on, était seulement l'ornement du capitalisme. Maintenant, nous allons vers un capitalisme sans ornement, un capitalisme que plus rien ne retient et qui fera exploser toutes nos petites bulles.

8 août 2023

Alexandre Soljenitsyne, Le déclin du courage
Discours aux étudiants de Harvard, 1978

« Vous, en Europe, vous êtes dans une éclipse de l'intelligence. Vous allez souffrir. Le gouffre est profond. Vous êtes malades. Vous avez la maladie du vide. Le système occidental va vers son état ultime d'épuisement spirituel : le juridisme sans âme, l'humanisme rationaliste, l'abolition de la vie intérieure... Toutes vos élites ont perdu le sens des valeurs supérieures. Elles ont oublié que le premier droit de l'homme, c'est le droit de ne pas encombrer son âme avec des futilités…
Cependant, le gouffre s'ouvrira à la lumière. De petites lucioles dans la nuit vacilleront au loin. Il y aura des hommes qui se lèveront, au nom de la vérité, de la nature, de la vie. Ils exerceront leurs enfants à penser différemment, à remettre l'esprit au-dessus de la matière. Ils briseront la spirale du déclin du courage. Ainsi viendra l'éclosion des consciences dressées. Aujourd'hui les dissidents sont à l'Est, ils vont passer à l'Ouest. »

5 août 2023

Surveillance totale et risque de coup d'État en France (vidéo)

Idriss Aberkane avec Rémy de Juste Milieu

Grève discrète des policiers en France, progression écrasante d'un modèle de société orwellienne et fascisante où "si vous n'avez rien à cacher vous n'avez rien à craindre", et dans laquelle n'importe qui pourra voir les caméras de ses téléphones et ordinateurs ouvertes à son insu, jamais la société française n'a été aussi proche à la fois de l'implosion et du totalitarisme. Devoir d'information oblige, nous faisons le point avec Rémy de la chaîne Juste Milieu, un des plus éminents journalistes citoyens du Paysage Internet Francophone.

https://www.youtube.com/watch?v=Pwbbaqj7Dxc