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14 avril 2025

Xavier Azalbert, France-Soir
7/4/2025

Plan de paix en Ukraine : le partage du gâteau


EDITO : On pourrait parfaitement résumer le traitement de ce sujet, en circonscrivant l'analyse à seulement ces deux mots : « America first. » Le siphonnage de la richesse européenne (tous les pays membres de l'Union européenne et ceux du Royaume-Uni) au profit des Américains.

Comment ? Grâce aux agents politiques à leur solde que les Américains ont placés à la tête de ces divers pays (Emmanuel Macron en tête) et des institutions européennes.

L'Union européenne a craché au bassinet, avec l'argent des citoyens européens, mais elle n'aura que peu en retour.

Donald Trump l’a d’ailleurs fait savoir sans qu’aucun d’eux ne s’y oppose véritablement, autrement que par leur blabla habituel de larbins. La Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé un plan d’aide prolongée à l’Ukraine, dont le montant évoqué atteint des dizaines de milliards d’euros – bien loin des 800 milliards parfois cités de manière exagérée. Un prêt qui constitue un nouvel impôt différé dont les citoyens européens devront s’acquitter, qu’ils le veuillent ou non, contraints et forcés par des politiciens perçus comme traîtres à leurs intérêts. Ces derniers mènent les peuples à leur perte contre leur volonté, en application d’un Traité de Lisbonne que les citoyens ont massivement rejeté par référendum en 2005, en France.

En fait, quelque part, ils ne font que poursuivre une dynamique historique, excepté toutefois pour les civils ukrainiens. Certains rappellent que l’Allemagne exsangue d’entre-deux-guerres fut financée par des banques privées américaines et britanniques, contribuant à l’ascension d’Adolf Hitler.


« Il y a deux manières de conquérir et d'asservir une nation.
L'une est par les armes, l'autre par la dette. »
(John Adams, Président des États-Unis de 1797 à 1801)

Les « libérateurs » américains seraient venus en 1944 récupérer les bénéfices, tout en faisant payer aux Français un lourd tribut en or. Une prétendue libération perçue ici comme une occupation, à laquelle le Général de Gaulle, devenu Président, mit un terme en 1966, en sortant la France du commandement intégré de l’OTAN.

Hélas, près de 60 ans plus tard, nous serions revenus à un état proche de celui de l’après-1944, en attente d’un nouveau Yalta. Le partage du monde 2.0 auquel nous allons assister de nouveau impuissants, comme en février 1945, avec cette différence cependant : les protagonistes ne seront plus l’Angleterre, la Russie et les États-Unis, mais la Chine, la Russie et les États-Unis.

Oui. C’est ce trio infernal ainsi modifié qui va se partager le gâteau : les ressources de la planète.

D'ailleurs, c'est également en grande partie dans les poches des Américains que vont finir les milliards d'euros du plan de prolongement de l'aide européenne à l'Ukraine décidé par Ursula von der Leyen. En effet, hormis les quelques rares fleurons de l'industrie européenne de l'armement encore valide (comme Dassault), qui du coup vont avoir leur petite part du gâteau, dès lors qu'à part ces rares fleurons l'Union européenne est entièrement dépendante de l'industrie américaine dans ce domaine, effectivement, ce sont les États-Unis qui vont se goinfrer. Se tailler la part du lion sur ces milliards d'impôts différés « empruntés » pour ne pas dire extorqués aux peuples européens par Ursula von der Leyen & Cie.

Angéline Furet, député européen qui siège à la commission budget l’explique dans cette vidéo (à compter de 14mn23).

Une petite précision concernant les trois géants du 21ème siècle qui vont se partager le gâteau planétaire : Chine, Russie et États-Unis.

Si ce nouveau Yalta peut intervenir, c’est parce que la Chine et la Russie sont en capacité de l’imposer aux États-Unis. La Chine, parce que l’industrie américaine – et donc son économie – dépend fortement des composants électroniques chinois, et parce qu’elle représente un marché clé pour la production américaine, avec une armée rivalisant avec celle des États-Unis, voire plus puissante.

Concernant la Russie, cet avantage est encore plus marqué. L’issue de la guerre en Ukraine semble pencher en sa faveur, une hypothèse que certains Américains pourraient partager vu la résilience russe. La guerre économique (sanctions) et sociétale (infiltration du libéralisme et du wokisme) s’est soldée par un échec occidental : la Russie est économiquement robuste, socialement unie et attachée à ses traditions.

Eh oui ! La Russie, plus grand pays du monde, a des frontières immenses, notamment maritimes dans l’Arctique. Sa zone économique exclusive est colossale, un fait reconnu par le droit international.

Il n’y a pas à discuter !

De plus, les évolutions climatiques y libèrent des ressources énergétiques gigantesques, rendues exploitables par ces changements. C’est pourquoi les États-Unis, sous influence globaliste avec Biden, Obama et Soros, et leurs vassaux d’une Union européenne alignée, ont provoqué la Russie. L’avancée de l’OTAN vers l’Est depuis 1992, en contradiction avec des engagements passés, a culminé avec l’Ukraine, poussant la Russie à réagir en février 2022 avec son opération militaire spéciale, aujourd’hui en phase avancée.

Ces « gentils » occidentaux cherchaient un prétexte pour affaiblir la Russie et s’approprier ses richesses. Mais la peau de l’ours russe est dure à prendre, et l’avoir vendue avant de l’avoir tué fut une erreur monumentale.

C’est pourquoi les États-Unis de Donald Trump se tournent vers une autre proie : le Groenland.

C’est la cible idéale. La Russie pourrait la leur laisser, tant que les États-Unis la laissent exploiter ses propres richesses tranquillement – et les vendre ! Ce n’est pas son problème, mais celui du Danemark, à qui le Groenland appartient juridiquement. Et, le peuple russe, profitant de cette manne énergétique, s’en satisfera très certainement ! (1)

Enfin, sur ces évolutions climatiques : elles n’ont rien à voir avec le CO2 anthropique, selon Claude Sponem, professeur de physique français, mais avec l’affaissement du champ magnétique terrestre depuis la fin du XIXème siècle. Cet affaissement, rapide, réduit notre protection contre les rayons cosmiques, favorisant la formation de nuages plus denses, qui entravent le refroidissement nocturne de la Terre. Associé au déplacement accéléré du pôle magnétique nord, cela explique la sensibilité accrue de l’Arctique. À l’inverse, en Antarctique, la banquise s’épaissit.

En guise de conclusion : c’est l’équilibre naturel des choses, régi par les lois universelles de la physique, opéré par une force titanesque. Face à elle, l’activité humaine, même avec tout l’arsenal nucléaire mondial, reste un pet de mouche sur le dos d’un éléphant.

1) En effet, outre la manne financière énorme, que la vente à l'étranger de ses richesses énergétiques procure à la Russie, Vladimir Poutine semble les utiliser en une part substantielle pour son peuple, et dans une société relativement plus saine que LGBTQI / WOKE.

https://edition.francesoir.fr/opinions-editos/plan-de-paix-en-ukraine-le-partage-du-gateau

3 décembre 2022

Décision de la CPPAP de retirer son agrément à FranceSoir : la réponse de Xavier Azalbert, directeur de la publication

C’est par voie de presse le 30 novembre 2022 que la rédaction de FranceSoir a appris la décision du ministère de la Culture de ne pas renouveler l’agrément CPPAP du journal, et plus particulièrement son certificat d'Information Politique et Générale (IPG). Selon la Commission paritaire des publications et agences de presse, FranceSoir présenterait un « un défaut d’intérêt général » et nos contenus publiés à propos de la crise du Covid-19 porteraient « atteinte à la protection de la santé publique ».
Le 22 juillet 2022, soit trois mois avant l’expiration de son certificat prévue au 30 septembre 2022, la CPPAP confirmait la bonne réception du dossier de renouvellement de notre certificat IPG. Le 30 septembre 2022, nous étions toujours sans nouvelle d’une quelconque décision. Le 30 novembre, l’annonce tombe, sans que la société n’ait reçu aucun courrier officiel ni même aucune signification de cette décision.
Notons que la position de la CPPAP s’inscrit en contradiction avec celle adoptée en mars 2021 : à la suite d’un audit anticipé de notre agrément sur demande, en février 2021, de la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, l’organisme chargé de reconnaître la validité des titres de presse avait alors jugé que notre journal remplissait tous les critères d’admission. Il soulignait notamment que FranceSoir présentait « des informations, des analyses et des commentaires […] susceptibles d’éclairer le jugement des citoyens », comme le veut l’article 2 du décret du 29 octobre 2009 qui fixe ces critères d’admission.
Cette réunion de la CPPAP en plénière s’est tenue près de deux semaines après la publication d’un documentaire à charge de France info (“Complément d’enquête“ du 17 novembre) contre le Pr Didier Raoult, mais aussi FranceSoir ainsi que son directeur Xavier Azalbert, et deux jours après la publication de l’enquête de FranceSoir sur le scandale Fact & Furious. Cette investigation menée sur plusieurs mois a révélé des compromissions et collusions au sein de la communauté d’opinion des fact-checkers, dans laquelle Antoine Daoust, fondateur du site Fact & Furious, a joué un rôle pivot. Selon le témoignage de son ex-épouse, Fact & Furious, dont les publications étaient régulièrement reprises par des médias mainstream, visait principalement à discréditer par ses articles le Pr Raoult, Idriss Aberkane, Xavier Azalbert et le Pr Christian Perronne. Pourtant, bien qu’il ne détenait aucune formation journalistique, M. Daoust, ex-militaire et barman retiré, a pu obtenir en mai 2021 pour son site un agrément de la part de ce même ministère de la Culture qui lui refusera une bourse au mois de novembre 2021. Le motif : il ne détenait justement « pas de formation journalistique pour le fact-checking ».
L’accusation de la CPPAP selon laquelle nous mettrions en danger la santé publique interpelle par sa mauvaise foi. Accusé d’avoir dénigré les « politiques de santé publique » mises en place durant la crise du Covid-19 par le gouvernement, Christian Perronne a été entièrement blanchi par la chambre disciplinaire de première instance d’Île-de-France de l’Ordre des médecins le 22 octobre 2022. Elle est allée jusqu’à juger qu’en sa qualité d’infectiologue internationalement reconnu, le médecin avait « l'obligation de s’exprimer dans le domaine qui relève de sa compétence » durant la crise du Covid-19. Si le Pr Perronne était donc lié par un devoir de parole, il en découle logiquement qu’il relève du droit et du devoir de FranceSoir de donner la parole à cet universitaire. Aussi, la CPPAP n’aura pu ignorer cette décision de la CDOM qui met à mal l’argumentaire selon lequel publier des contenus qui s’alignent avec les analyses de cet éminent expert, dont la justesse s’est avérée dans le temps, porte atteinte à la protection de la santé publique. Blanchir le messager et condamner son support démontre une incohérence certaine.
Plus largement, cette décision soulève également un problème de fond plus grave : l’attaque contre le pluralisme de la presse, censé être protégé par le ministère de la Culture. La quasi-totalité de la presse française, mais aussi les GAFAM, sont engagés dans une croisade de censure contre ce journal qui décidément les obsède. En septembre 2021, le géant américain Google avait coupé l'accès de notre site à son réseau publicitaire, nous privant d’une partie de nos revenus. Quelques mois plus tôt, Google nous déréférençait de son service Google Actualités et censurait notre chaine YouTube. Ils veulent nous faire taire.
Parmi les plus combattus, notre journal est aussi l’un des journaux français les moins soutenus. Contrairement au reste de la presse, notre journal ne bénéficie d’aucune subvention d’État. Mais c’est ce qui fait aussi notre force : indépendant de tout intérêt, FranceSoir est exclusivement financé par ses lecteurs qui nous soutiennent par des dons défiscalisés. C’est grâce à nos lecteurs que notre liberté est assurée et que nous pouvons remplir notre mission de quête de vérité. Il va donc sans dire que les conséquences de cette décision de la CPPAP seront éminemment nocives pour notre journal, puisqu’elle entraine notamment la perte d'une exonération fiscale sur les dons.
Cette décision politique a été saluée par certains médias ; elle démontre ainsi que loin est le temps où les organes de presse se posaient en garant de la défense du pluralisme des opinions, dont la confrontation par le débat est pourtant une des conditions nécessaires à la recherche de la vérité. Désormais, seul prime l’invisibilisation des faits qui remettent en cause le discours officiel, dont la trame principale est le mensonge.
Naturellement, FranceSoir a décidé de faire appel de cette décision.