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16 octobre 2024

Derrière le budget 2024, le parfum de dictature devient plus fort

H16

H16 signe des chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de ses pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes, d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles.

16/10/2024 – Imaginez un problème, n’importe lequel tant qu’il n’est pas insoluble. Imaginez ensuite ce que pourrait être l’antithèse même de sa solution, qui aggraverait le problème initial, en créerait d’autres par dessus, et transformerait l’ensemble en merdier chaotique invraisemblable. Ce faisant, vous venez de réaliser le trajet intellectuel de l’actuel gouvernement français.


L’affirmation est hardie, et il faut écouter et lire avec attention les propositions des ministres du gouvernement Barnier pour s’en convaincre ; mais lorsqu’on le fait, le doute n’est pas permis : ces imbéciles sont en train de réaliser le parcours parfait de tout ce qu’il ne faut pas faire pour saboter toute possibilité de résoudre la crise financière et bientôt économique, sociale et politique que le pays va traverser.

C’est ainsi qu’on découvre par exemple que le prochain budget sera établi afin – je cite sans déformer – d’alourdir le coût du travail de 5 milliards d’euros.

Oui, vous avez bien lu : par la subtile modification des allégements de charges pesant sur le travail, pour éliminer les effets de seuil qui peuvent apparaître notamment sur les bas salaires, le gouvernement entend récupérer 5 milliards d’euros auprès des entreprises.

Rappelons à toutes fins utiles que – comme le fait de ne pas vous extorquer votre montre alors qu’on avait la ferme intention de le faire revient, pour nos politiciens, à vous en faire cadeau – ces allègements de charges sont présentés comme des offrandes aux entreprises et que, dans ce cadre, les réduire permet de recouvrer ce qui aurait été normalement perçu sans.

Rappelons aussi que la France est le pays dont les charges (patronales et salariales) sont parmi les plus élevées du monde, et que les augmenter encore garantit que le pays conservera longtemps sa première place sur le podium, en donnant à absolument tous les autres pays du monde un avantage compétitif évident au moins sur cet aspect.


Malheureusement, la pirouette d’anti-solution ne s’arrête pas là. Outre cette augmentation du coût du travail, le gouvernement entend bien rogner dans le budget des ministères qui ne pourront pas ronchonner trop fort, à commencer donc par le régalien : la justice voit ainsi son budget diminuer de 500 millions d’euros alors que les besoins n’ont jamais été aussi importants.

De la même façon et toujours pour récupérer de l’argent partout où il pourra en trouver, le gouvernement envisage très sérieusement la piste d’une augmentation des taxes sur l’électricité : alors que la production électrique française est l’une des moins chère du monde, les taxes – s’ajoutant à des contraintes de marché parfaitement artificielles – rendent celle-ci prohibitive et forcent un nombre croissant d’entreprises de tous types à mettre la clé sous la porte.

Bien évidemment, ce qui est vrai pour l’électricité l’est aussi pour le gaz puisqu’Agnès, la ministricule en charge de la Transition Écologie Vers La Misère, a clairement exprimé le désir de frapper cette dernière énergie d’une fiscalité plus joviale à base d’augmentation.

Augmenter encore ces taxes est donc d’une finesse sans nom, et ajoute quelques touches de couleur à un tableau d’anti-solution de plus en plus complet.

Ce tableau ne serait pas complet sans y ajouter quelques idées à rebours de l’équité.

C’est chose faite lorsqu’on épluche le projet de loi de financement de la Sécurité sociale dans lequel on découvre qu’il est prévu d’augmenter de 9% les dotations à l’Aide Médicale d’État (AME) – distribuée en priorité aux étrangers sur le sol français – et de diminuer la prise en charge des consultations chez le médecin pour les assurés, de 70% à 60%. Avec l’augmentation du budget de l’Élysée, le foutage de gueule est total.


Pour faire bonne mesure, on rappellera que cette – courte et incomplète – enfilade d’augmentations de fiscalité et de taxations, de diminution de prestations et de mise en coupe réglée des moutontribuables taillables et corvéables à merci est mise en place pour rattraper les finances gouvernementales en dérive totale de plus de 100 milliards d’euros, en surcroît d’un déficit prévu à la base de plus de 140 milliards d’euros, sur des recettes tournant en dessous de 300 milliards.

Autrement dit, ce tabassage fiscal est mené pour rattraper un déficit total de 240 milliards sur 300 milliards de recettes : l’État mené par cette brochette de clowns tristes dépense 540 milliards d’euros, soit 80% de plus que ce qu’il gagne.

Un demi-trillion d’euros annuel pour des services de plus en plus pourris, cela laisse songeur, non ?

Et le pompon est que cette situation était connue depuis plus d’un an (septembre 2023).

Cela signifie que l’équipe de branleurs précédente a perdu plus de douze mois pour essentiellement camoufler la réalité et la faillite complète de la Macronie. On oscille entre de la fraude (électorale en plus de fiscale, puisque la tromperie a continué bien après les législatives de 2024) et la trahison pure et simple.

En fait, à bien y réfléchir, on se demande même s’il ne s’agit pas d’une volonté délibérée, avec ces augmentations iniques et ce camouflage scandaleux, de provoquer une exaspération aussi violente que possible de la population. En effet, l’attitude des politiciens peut s’expliquer par un cynisme sans borne bien calculé : pour eux, il s’agit de tirer sur la bobinette pour voir si la chevillette cherra, et de se gaver tant qu’elle ne choit pas.


Dès lors qu’elle choit (et que le peuple, excédé, sort de ses gonds), la garde prétorienne est lancée pour taper sur les gueux – les Gilets jaunes n’auront été qu’un aperçu, une répétition – ce qui permet d’instaurer un état d’urgence minutieusement préparé. Cet état d’urgence permet de se débarrasser rapidement des encombrantes libertés qui restent au peuple (le peu de liberté d’expression, d’association, de manifestation puis de vote disparaissent alors sous l’applaudissement d’une petite minorité réclamant le retour à l’ordre).

Ce n’est pas absurde d’autant que… tout est déjà prêt : les stocks des forces de l’ordre ont été réapprovisionnés et il faudra bien tester leurs nouveaux engins ; des textes de lois ont été mis en place et pourront servir pour ce genre de dérapage populaire gênant pour le pouvoir ; quant à la surveillance active de la population, elle avance à grand pas avec une opposition à peu près inexistante, tant dans la rue (avec les caméras algorithmiques) que dans la sphère privée (avec la volonté, européenne autant que française, de scruter les échanges dans les conversations privées)

Il faut se rendre à l’évidence : le budget actuellement présenté coche toutes les cases d’un scandale national d’ampleur biblique, et cela ne semble pas être purement fortuit. En réalité, le plan se déroule quasiment comme prévu avec l’assentiment et même l’aide active des crétins gauchistes de tous les bords du spectre politique qui trouvent toujours séduisante l’idée d’aller “taper sur les riches”. Ces derniers devraient être un peu aigris lorsqu’ils se rendront compte que les riches, c’est aussi eux.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2024/10/16/78936-derriere-le-budget-2024-le-parfum-de-dictature-devient-plus-fort

11 octobre 2024

L'extrémisme pour les Nuls

Alexis Haupt
Philosophie

L'extrémisme, c'est quand les juges ne condamnent pas les violeurs et les assassins, étant ainsi complices de leurs prochains crimes.
L'extrémisme, c'est quand on tue des personnes âgées dans les Ehpad.
L’extrémisme, c'est quand on suspend des soignants sans salaire, en les laissant crever de faim avec leurs enfants.
L'extrémisme, c'est quand on oblige une population à s'injecter un produit expérimental et nocif dans le sang.
L'extrémisme, c'est quand on ne met pas en prison les pédophiles.
L'extrémisme, c'est quand on retire les droits fondamentaux à ceux qui refusent un chantage sur leur corps.
L’extrémisme, c'est quand on parle de fellation et de sodomie à des enfants à l'école.
L'extrémisme, c'est quand on éborgne des Gilets jaunes qui manifestent pacifiquement parce qu'ils sont à bout.
L'extrémisme, c'est quand on laisse les agriculteurs se suicider tous les jours.
L’extrémisme, c'est quand on a voulu faire passer une loi pour mettre en prison quiconque remettait en question la "science de l'État".
L'extrémisme, c'est quand on ne condamne pas un magistrat qui propose qu'on viole sa fille de 13 ans sur un site libertin.
L'extrémisme, c'est quand on masque des enfants toute la journée parce qu'un psychopathe (Fauci) l'a décidé, et ce en leur expliquant qu'ils tueraient "papi et mamie" s'ils refusaient ces règles folles.
L'extrémisme, c'est quand il y a une augmentation du nombre de suicides chez les enfants à cause du terrorisme d'État comme celui dont on vient de parler.
L'extrémisme, c'est quand on laisse des personnes âgées mourir seules à l’hôpital en interdisant à leurs proches de venir les voir.
L'extrémisme, c'est le totalitarisme, la pédocriminalité, l'hypersexualisation des enfants, la répression policière, la censure, le terrorisme d'État et les crimes contre l'humanité. En d'autres termes, chers amis, l'extrémisme nous l'avons vécu. Un des pires extrémismes de notre histoire.

3 octobre 2024

Gilles Casanova

3/10/2024 - Le Comité de soutien au complotisme est heureux d'accueillir le gouvernement français parmi ses membres bienfaiteurs :

22 septembre 2024

Alexis Haupt
Philosophie

Ce qu’il s’est passé durant les années 2020/2022 est d’une extrême gravité. En effet, les personnes ayant refusé de se soumettre à l’idéologie de l’État et à son slogan « Tous vaccinés, tous protégés » n’ont pas seulement été censurées en étant qualifiées de complotistes. On en a fait de véritables boucs émissaires, des criminels en puissance. Des millions d’individus ont subi des discriminations de tous ordres, fait l’objet de harcèlements, voire de dénonciations. Ils ont subi ce que je nomme l’hygiénophobie, c’est-à-dire le rejet d’une personne parce qu’elle refuse un traitement médical, une ordonnance, un vaccin, etc. Mais ce n’est pas tout, des millions de gens ont été mis au ban de la société et transformés en citoyens de seconde zone ; pour eux qui ne pouvaient justifier d’un QR code, plus de transports en commun, plus de restaurants, plus de sport, plus de visites à des proches hospitalisés. Mais le plus terrible est que beaucoup d’entre eux ont dû quitter leurs fonctions ou arrêter une formation en cours, sans autre forme de procès ni possibilité d’obtenir un chômage. En d’autres termes, des gens ont souffert une réelle répression politique. Une répression qui s’est appuyée sur la censure complosophiste dont la vocation est hélas de devenir toujours plus liberticide.
En effet, de même que « tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser », à « aller jusqu’à ce qu’il trouve des limites », comme nous le faisait remarquer Montesquieu, de même, toute forme de censure ira jusqu’à ses propres limites. Ainsi, quand il y a de cela des années je décidai de nommer ce procédé sophistique consistant à abuser de l’étiquette « complotiste » pour faire taire son interlocuteur sans avoir à débattre de ses arguments, il ne s’agissait alors que d’une censure et d’une méthode de manipulation de masse. Durant la « crise du Covid », cette censure a muté en véritable répression. Les soi-disant complotistes, en d’autres termes les opposants aux mesures sanitaires, ont été ni plus ni moins exclus de la société. Nous sommes ici en train de parler de faits très graves, lesquels n’ont rien à envier aux régimes totalitaires francs.

18 août 2024

Alexis Haupt. Philosophie

Au point où nous sommes parvenus, faites ce que vous voulez après tout : vaccinez-vous, masquez-vous, signez des auto-attestations de sortie, buvez même de la crème solaire pour voir si ça marche... Moi de toute façon avec vos délires collectifs, votre servitude volontaire, votre soumission à l'autorité malveillante, votre syndrome de Stockholm, votre naïveté face à des idéologies malsaines et destructrices pour les enfants, j'envisage toujours mon expatriation chez les Amish. Ils me font moins peur que vous, beaucoup moins peur.
Et blague à part : Occidentaux, vous me faites vraiment peur !
En effet, le tyran, la tyrannie, les idéologies folles ou malsaines ne sont rien sans le soutien qu'un peuple accepte de leur apporter. 18/8/2024

LES MUTANTS DE PANURGE

Christian Rol

Je redoute déjà le prochain palier totalitaire qui s'annonce avec leur variole du singe ou je ne sais quelle arnaque montée dans les coulisses des labos et de l'OMS.
Si tous les moutons n'avaient pas marché dans la combine au temps du COVID, c'est-à-dire la grippe, nous n'aurions pas pour prochaine perspective, cette nouvelle ingénierie sociale qui va décimer un peu plus encore le bon sens élémentaire des populations.
Si le truc est véritablement dans les tuyaux comme le promettent Bill Gates et ses obligés, alors c'est reparti pour un tour. Flics en roue libre, masques panurgiens, voisins suspicieux, médias hystériques, vaccins bidons et obstacles à tous les étages pour les récalcitrants.
Le temps est vraiment venu où les fous gouvernent les imbéciles...

27 juillet 2024

Vincent Verschoore

N'ayant pas de télé, ne sachant rien de C8 hors le nom de Hanouna, dont je n'ai jamais vu d'émission (déjà que je sature après deux minutes d'extraits), je devrais me ficher complètement de la décision de l'Arcom de tuer cette chaîne.
Et pourtant non, car d'une part c'est une vraie chaîne populaire avec une grosse audience (ce qui lui donne une légitimité de fait dans un PAV soi-disant démocratique), d'autre part c'est une censure manifeste imposée par les macronistes contre une opposition politique (C8 appartient à Bolloré).
La direction de l'Arcom, en effet, est composée de neuf membres dont un président nommé par le président de la République, trois nommés par la présidence de l'Assemblée nationale, trois par la présidence du Sénat, un par le Conseil d'État, et un par la présidence de la Cour de cassation.
Autrement dit, 80% d'obligés macronistes, pour ne pas dire 100%.
Nous assistons donc, à nouveau, à un abus de pouvoir de la mafia en place, à la progression d'un fascisme techno-totalitaire pour lequel tous les moyens sont bons pour imposer sa pensée unique.
Si l'Arcom devait censurer quelque chose, ce serait plutôt France Inter, qui est une radio publique donc a priori tenue à une mission d'information plutôt que de propagande. Or, France Inter non seulement vire tout ce qui déplaît au pouvoir, mais emploie des pseudo journalistes mais vrais propagandistes (Salamé, Demorand, Cohen, sans parler des habituels Enthoven, Aram et autres BHL), tous à fond dans la promotion des narratifs des macronistes et assimilés.

26 juillet 2024

La France n’est pas (encore) une dictature communiste

H16

26/7/2024 - Vraiment, nous l’avons tous, collectivement, échappé belle ! Un peu plus et la France sombrait dans la dictature communiste.

Grâce à une puissante mobilisation des forces démocratiques de progrès de l’ensemble de la classe politique ainsi que la réponse ferme et positive de toute la famille des castoridae, on peut maintenant le dire en toute décontraction : même si on y a échappé de peu, la France de 2024 n’est pas une dictature communiste !

En effet, rappelez-vous bien que, comme l’a d’ailleurs rappelé notre Leader Suprême en janvier 2020, “une dictature c’est un régime où une personne ou un clan décide des lois. Une dictature c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais.” Au moins a-t-on maintenant l’assurance que la France échappe à cette caractérisation infâmante.


Le versant communiste sera aussi promptement écarté en utilisant différents éléments économiques, politiques et sociaux qui rappelleront aux mauvaises langues que notre grand et beau pays reste une vraie démocratie, vibrante de liberté et d’opportunités.

Ainsi, les prélèvements sociaux et fiscaux sont encore bien inférieurs à 100%, de multiples statistiques en attestent : avec un taux de prélèvement de plus de 54% (en hausse constante d’année en année), il reste encore au travailleur français presque la moitié de son travail pour vivre, ce qui au passage l’autorise un peu trop à des excès et des débauches auxquels les pouvoirs publics entendent bien mettre rapidement un frein dans les prochaines années.

De la même façon, lorsqu’on parle de la France, vient immédiatement l’idée même de liberté économique et de prospérité par le travail, de l’investissement capitaliste et de l’enrichissement de tous et de chacun. Quelques rapides lectures permettent de retrouver la France extrêmement bien classée en matière de liberté économique, confortablement installée entre la Serbie et les Bahamas, destinations aussi pittoresques que réputées pour leur incroyable perspicacité économique. Que des pays comme l’Espagne, l’Italie, le Portugal, Israël, l’Uruguay ou même la Belgique se situe bien au-dessus de la France montre surtout la belle marge de progression que s’offre l’Hexagone dans les prochaines années, d’autant que la tendance, sur les décennies passées, montre un bel appétit à l’exploration du fond de classement.

Il faut bien comprendre qu’en réalité, la France a depuis longtemps embrassé l’idée de Liberté (qui guide le peuple, dites vous-le bien) et que cette idée imbibe chaque fibre des Français et de leur gouvernement. Cette Liberté s’accompagnant indubitablement d’une volonté vibrante de développer ses richesses et ses capacités par le truchement d’un capitalisme serein appliqué avec art, c’est donc sans surprise que, lorsque des études sont menées récemment à ce sujet, on découvre que le pays caracole quasiment en tête des pays soutenant le capitalisme et ses retombées.

On peut y lire sans s’étonner que la France embrasse la liberté économique de cet amour fougueux qui caractérise les passions les plus brûlantes et qui pousse d’ailleurs les Français chaque jour un peu plus vers les plus haut podiums de l’Humanité.


La conséquence logique est sans appel : la France aime tendrement ce capitalisme qui a su lui donner tant en échange, et s’échine donc à lui consacrer une place toujours plus importante dans le cœur de ses citoyens et de ses générations futures qui ne manqueront pas d’en comprendre toute la nécessité.


Pas de doute, sur le plan économique, la France est vraiment loin de se diriger vers le communisme, n’est-ce pas.

Du reste, tout le monde sait qu’une dictature communiste, c’est quand les gens sont communistes, ils ont froid, avec des chapeaux gris, et des chaussures à fermeture éclair et qu’il n’y a aucune liberté d’expression.


Or, parlons-en, de cette liberté d’expression : comment peut-on douter que la France, berceau des Droits de l’Homme et, maintenant par centaines, des Hommes de Droit (mais pas de droite, hein, oups, n’allons pas trop loin), puisse être aussi la source d’une liberté d’expression solide et rafraîchissante ?

Et comment douter que cette liberté d’expression ne peut s’entendre que dans un cadre juridique précis et correctement borné, afin d’éviter que des discours corrosifs ne viennent entretenir le doute sur l’exécutif français et son Leader charismatique, voire la sédition factieuse ? Dès lors, une fois qu’il est bien compris que cette liberté d’expression doit être encadrée et bornée, les récentes décisions de l’ARCOM prennent tout leur sens pour “garantir le pluralisme” étudié, précisément défini et duquel seront exclus (enfin !) ces organes qui ne sont pas pluralistes dans le sens désiré compatible avec la liberté d’expression officielle.

C’est vraiment ici qu’on comprend que la France n’est pas une dictature : d’abord, l’argent des impôts subventionne directement, à coups de millions d’euros, des chefs d’oeuvres cinématographiques que l’élite pensante peut aller voir par douzaines et permet de faire fonctionner des institutions qui viendront interdire des dérives télévisuelles regardées par des millions de Français dangereux pour notre démocratie.

Et qu’y a-t-il de plus libre, de moins dictatorial, de plus démocratique et inclusif que d’obliger les contribuables à payer pour un spectacle dont ils ne veulent pas et pour faire interdire ceux qu’ils veulent ? Qu’y a-t-il de plus juste et de plus libéral que les canaux de diffusion ainsi courageusement interdits à C8 et CNews soient attribués à des chaînes si subtilement serviles du pouvoir (RéelsTV, dirigée par Daniel Kretinsky, et OFTV, la chaîne de Ouest France) ?

Non, assurément, la France n’est pas du tout une dictature, et encore moins communiste !


D’ailleurs, une France communiste, ce serait une France qui aurait – par exemple – appliqué les propositions du Parti Communiste de 1981, comme le passage aux 35 heures, l’impôt sur la fortune, la retraite à 60 ans et la prise en compte de la pénibilité pour compter les annuités, le relèvement de cette retraite en parallèle à la hausse continue du SMIC, la centralisation jacobine tous azimuts. Comme en témoigne ce document de 1981, on se rend compte que rien de tout cela n’a jamais été mis en route. Ouf.

Non, décidément, la France n’est ni une dictature qui, derrière des élections bidons, ferait cyniquement jouer ses dirigeants aux chaises musicales, ni même un régime communiste dans lequel on limiterait l’expression publique, les opinions autorisées ou les possessions personnelles afin de tendre vers une égalité sociale parfaite.

Heureusement, d’ailleurs, car sinon, on verrait la presse fleurir de petits articles frétillants à l’idée d’aller ponctionner l’épargne des Français après avoir expliqué – sans rire – que cette considérable masse d’argent (6100 milliards d’euros, mazette, quel alléchant gâteau !) ne fait que dormir au lieu d’aider la Nation dans le besoin.

Non, vraiment, la France a su prendre les bons choix, les bonnes politiques et l’idée même d’y augmenter les impôts ou de piquer sans vergogne l’argent des uns et des autres ne s’y développe en rien.

La France n’est décidément pas une dictature communiste.


https://h16free.com/2024/07/26/78218-la-france-nest-pas-encore-une-dictature-communiste

24 juillet 2024

PARIGOTS TÊTES DE VEAUX !

Christian Rol

24/7/2024 - Il se dit que la situation a Paris a dépassé les lois de la rationalité élémentaire, que le chaos totalitaire y règne, ainsi que les prémonitions de ce bon Orwell.
Certains provinciaux, toujours prompts à fustiger Paris, par jalousie et ignorance, se rient de ces mesures folles et moquent cette débauche de barrières, QR CODES et autres règles liberticides. Les cons et les gogos, c'est toujours les autres bien sûr...
Je rappelle à toutes fins utiles aux ricaneurs qu'ils se sont couchés comme un seul homme, sans jamais moufter, quand les dingues du pouvoir les ont obligés à rester enfermés chez eux, à signer leur propre ausweis pour sortir une heure, avec masque sur le groin, et  déserter plages et forêts où je me promenais peinard en me riant des moutons paniqués.

20 juin 2024

Alexis Haupt

Au vu de ce qu’il s’est passé durant la « période covid », je considère que l’un des sujets les plus importants, peut-être même le plus important de tous est celui du consentement médical. Eh oui, des millions de gens s’étant fait vacciner dans l’angoisse et le doute durant cette période qualifiée d’état d’urgence par un seul homme, la moindre des choses serait maintenant de mener des investigations pour savoir si parmi ces millions de personnes, certaines l’auraient fait à contrecœur. Ce qu’il s’est passé est extrêmement grave mais ne pas investiguer sérieusement sur les circonstances l’est tout autant. Non seulement les médias n’abordent pas le sujet du consentement, mais pire, ils continuent de parler d’« antivax » pour désigner les professionnels suspendus ayant refusé l’injection. Je dénonce là une réelle entreprise de tromperie car la plupart des gens qui n’ont pas voulu se vacciner contre la covid-19 n’étaient pas contre la vaccination en général mais prônaient la liberté vaccinale et/ou la pharmacovigilance. De plus, cette tactique est d’autant plus malhonnête qu’elle laisse sous-entendre que tous ceux qui se sont fait vacciner l’ont fait par conviction. J’ai voulu savoir si tel a été le cas, s’il n’y a eu que des sujets volontaires parmi tous ceux s’étant fait vacciner. Pour ce faire, j’ai posé la question sur mon compte Twitter. J’ai demandé dans quelles circonstances les gens s’étaient fait injecter : par contrainte ou par conviction ? À ma grande surprise, j’ai reçu plus de 1400 réponses en une journée. À l’évidence, j’ai constaté le nombre élevé de gens affirmant n’avoir jamais voulu de cette injection. Tout porte à croire qu’il y a parmi les vaccinés, plus d’« antivax » que ne laissent entendre les médias. Il m’a paru important de recueillir ces messages pour qu’ils servent de trace écrite, pour que l’on n’oublie pas que, contrairement au récit diffusé par les médias, le consentement n’a pas eu lieu pour tout le monde ! Un devoir de mémoire s’impose. Et l’objectif de ce livre est d’être une petite pierre à cet édifice.

Avez-vous accepté le vaccin par conviction ou par contrainte ? : Recueil de témoignages sur le consentement au sujet du vaccin covid.

20 avril 2024

Denis Collin

Extrait de "La longueur de la chaîne" (Max Milo, 2011)
Pas un citoyen conscient ne devrait accepter de faire confiance aux gouvernants pour qu’ils n’abusent pas de leur pouvoir. Tout vrai libéral, lecteur de Montesquieu sait que le pouvoir porte en lui-même l’abus de pouvoir et, en philosophie politique, il faut toujours commencer par raisonner sur les situations limites. Machiavel, le véritable fondateur de la pensée politique moderne, affirme que quiconque veut établir une constitution politique doit supposer « par avance que tous les hommes sont méchants et qu’ils sont prêts à mettre en œuvre leur méchanceté toutes les fois qu’ils en ont l’occasion » ou encore, qu’ils sont « ingrats, changeants, simulateurs et dissimulateurs, lâches devant les dangers, avides de profits ». Même si les optimistes peuvent penser que les affirmations de Machiavel ne sont pas vraies pour tous les hommes, il est à peu près certain – ce n’est pas là trahir l’esprit du très pénétrant florentin – qu’elles sont absolument exactes pour les dirigeants, pour ceux que Machiavel appelle les « grands », qu’il définit d’ailleurs très simplement comme ceux qui gouvernent ou qui veulent gouverner et dont l’impulsion fondamentale est de vouloir tyranniser le peuple. Plus que jamais, nous devons nous pénétrer des leçons de Machiavel, en les complétant par les leçons de l’histoire du dernier siècle : fondamentalement nos élites dirigeantes aspirent à quelque chose dont ne pouvaient même pas rêver les « grands » que connaissait Machiavel : la domination totale.

17 avril 2024

Catherine Gaillard

Évidemment ils ne lâchent pas l'affaire... Il y a eu tant d'obéissants pour se faire inoculer la potion Véran, le doigt sur la couture, (tout en insultant les prudents et leur souhaitant même parfois la mort). Ca vaut le coup de ressortir la machine à gros sous-sous en 2024, en 2025, en 2026, etc...
Véran avait même INTERDIT LA VITAMINE D - devenue dangereuse brusquement - alors qu'elle est un puissant protecteur, et que les toubibs la prescrivaient chaque mois avant le Covid et la represcrivent à nouveau depuis. Elle fait d'ailleurs partie du protocole de prévention courant pour les personnes à partir d'un certain âge...
On peut aussi tenter de s'intéresser aux sms et contrats passés entre von der Leyen et Pfizer et dont la chef de la commission européenne jugerait donc "qu'ils doivent rester secrets".

12 avril 2024

OMS : le principe d’une mise sous tutelle en phase finale

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


12/4/2024 - Le futur traité de l’OMS, qui doit être signé fin mai de cette année, est la consécration des folies du World Economic Forum de Davos. La fameuse gouvernance mondiale, réalisée par des personnes non élues, contre l’avis des peuples, est en passe de voir le jour. Ils en rêvent et sont sur le point de réussir le transfert de toute souveraineté au profit d’un organisme privé, financé en partie par un milliardaire, Bill Gates, qui se voit comme un Dieu mais dont les pratiques et envies s’accorderaient plus avec celle d’un démon. Si ce traité devait être appliqué, il donnerait à l’OMS tous les pouvoirs et permettrait à cette officine de décider en lieu et place des États de ce qu’il faut faire, ou pas, lors d’une pandémie, mais pas uniquement. Ses prérogatives pourraient s’étendre à des domaines bien plus larges, comme l’agriculture par exemple. Elle serait en capacité d’imposer des mesures pouvant aller jusqu’à l’obligation de confinement, de vaccination, sans pouvoir être contestée. Il faut savoir que l’OMS a récemment modifié la notion de pandémie : il n’est en effet plus nécessaire qu’il y ait des morts. En gros, peut être déclarée comme telle, une maladie non létale mais présentée comme un risque majeur. En quoi serait-elle effrayante puisqu’elle ne tuerait pas ? Mystère, mais ce serait l’excuse pour fourguer des vaccins douteux et soumettre les peuples à une volonté supra nationale qu’ils ne contrôleront pas et sur laquelle ils n’auront aucun droit de regard ni de sanction.

La conception de liberté et de démocratie de ces gens est fabuleuse et s’expose sans retenue ni honte, écartée par le sacro-saint droit à la sécurité, qui, avec son dos large, peut englober tout et n’importe quoi, il suffit de faire peur et de marteler qu’un danger imminent nécessite des mesures de prévention pour que la machine infernale de l’OMS prenne les commandes du monde entier. Comme si ce n’était pas assez, et pour mettre toutes les chances de leur côté, ils ont aussi changé le mode de scrutin pour l’adoption des traités. A présent, la majorité simple est suffisante. Bien entendu, ce traité, s’il devait être accepté, devrait être ratifié par les parlements. Compte tenu de la situation en France, non seulement on sait par avance que Macron le signera des deux mains, il en vante les mérites depuis si longtemps et en bon serviteur de Schwab et des néolibéraux, il se doit de suivre les consignes, mais en plus nos parlementaires le valideront. Ils ont acceptés toutes les lois liberticides depuis le début de l’année, il n’y a pas de raison qu’ils rejettent cet accord. Régulièrement absents de l’hémicycle, plus préoccupés par leur petite personne que de nous protéger de l’arbitraire, où croyez-vous qu’ils seront ? Ailleurs. Ils n’iront pas siéger, comme d’habitude, trop contents de ne plus avoir à supporter la responsabilité de leurs erreurs, ils laisseront filer cette autonomie de décision vers cette nébuleuse pour nous dire, la main toujours sur le cœur, qu’ils vont nous défendre, mais après, bien entendu.

Heureusement, il y a certains pays qui ne l’entendent pas de cette oreille. Les États-Unis en tête se mettent en ordre de marche pour contrarier ce plan funeste. L’État de Louisiane vient de voter un projet de loi qui rejette la prise de pouvoir de l’OMS et du WEF. La future loi interdira à ces entités toute juridiction ou autorité. « L’Organisation mondiale de la Santé, les Nations Unies et le Forum Économique Mondial n’auront aucune juridiction ni pouvoir au sein de l’État de Louisiane. » A ceux qui auront comme argument pour vouloir signer ce torchon, la volonté de sauvegarder la santé des peuples et donc la nécessaire adhésion à ce nouveau traité, qu’ils se souviennent que l’OMS à ses débuts n’avait pas du tout la configuration qu’elle possède à présent. Depuis que le financement n’est plus assuré par les États, mais par Bill Gates, l’organisme est soumis à des intérêts privés bien éloignés du sort réel des populations. Ses actions sont contestées, à tel point que certains pays réagissent fortement par rapport à la période COVID et aux mesures qui ont été imposées, apparaissant aujourd’hui comme inutiles ou foncièrement dangereuses. C’est le cas en Allemagne, ou tout le pays est secoué par une vague d’interrogations et de colères, sur les effets néfastes des vaccins. Les preuves que les autorités étaient parfaitement au courant dès 2021 des conséquences graves de ces thérapies, voient le jour. En Angleterre le laboratoire Pfizer est mis en cause pour avoir dissimulé les effets des traitements, le parlement va enfin débattre de la surmortalité constatée depuis le déploiement de l’injection ARN. Les actions se multiplient un peu partout qui visent, non seulement à contester le bien-fondé des mesures et des produits qui nous ont été vendus comme indispensables, mais également du rôle hégémonique de l’OMS, pilotée par des personnes aux ambitions démesurées et à la morale douteuse. N’oublions pas que le WEF répète que la population mondiale doit être réduite drastiquement. Bien entendu en France l’omerta est de rigueur. Macron ayant déversé des millions aux médias pour qu’ils se taisent, on ne verra ces thèmes sur nos chaînes que lorsque les premières condamnations tomberont à l’étranger.

Dans les rangs des contestataires, on trouve des pays africains qui voient dans cette hégémonie de l’OMS, un retour du colonialisme, sous une forme plus insidieuse. Et pour cause, quand l’OMS décrétera les vaccinations, les États seront obligées d’acheter les doses à des entreprises privées désignées pour leurs produits « conformes ». L’OMS aura donc ainsi la possibilité d’obliger les États à la dépense et de garantir des rentes à des entreprises privées sous formes de transferts massifs d’argent public, exactement ce qui s’est passé pendant la période Covid : des dizaines de milliards d’argent public européen pour acheter des doses dont on constate l’inefficacité totale contre la maladie. Rappelons qu’en mars 2022, la France vaccinée à 80 % était le pays le plus contaminé au monde.

Il est urgent de prendre conscience qu’un tel accord est dangereux pour la liberté et la démocratie et que cet organisme annule de fait toute souveraineté, faisant des peuples des serviteurs à la solde d’individus qui ne seront encadrés et contrôlés par personne et qui auront toute latitude pour choisir en lieu et place de chaque État, ce qu’il est bon de faire. Tous les pays qui ont encore le souci de l’auto détermination devraient rejeter ce traité et même se désengager de cette organisation mafieuse. Nos représentants seraient bien inspirés de faire pression sur Macron pour qu’il ne fasse pas ratifier ce document, mais avec lui, une trahison peut en cacher une autre…

2 avril 2024

Le macronisme, du déclin démocratique au pouvoir autocratique

Jacques COTTA

2/4/2024 - Les évènements qui se succèdent témoignent du déclin démocratique qui frappe la vie politique et sociale du pays.

Au niveau international, le Président de la république se conduit comme tout autocrate qui possède les pleins pouvoirs. Emmanuel Macron a ainsi annoncé sa volonté d’engager le pays dans la guerre en Ukraine, éventuellement d’envoyer des troupes, de verser des milliards à Zelensky pour aider son effort de guerre, sans que nul n’ait été consulté, ni la représentation nationale, ni surtout le peuple français. Il a engagé le pays dans une spirale folle, sur tous les plans. D’un point de vue sécuritaire d’abord, mais aussi d’un point de vue économique, décrétant, au nom de « l’économie de guerre », que des entreprises pourraient être réquisitionnées pour fabriquer bombes, missiles ou autre drones, permettant à l’Ukraine d’atteindre la Russie en profondeur.

La démocratie, au sens propre du terme, est bafouée par un homme qui utilise tous les artifices que lui accorde la constitution de la 5ème république. Depuis les usages à répétition du fameux article 49.3 permettant au pouvoir de gouverner comme il l’entend contre la volonté du peuple, tout en étant minoritaire, Emmanuel Macron pousse plus loin encore le processus antidémocratique, ne manquant pas de mettre la nation en danger.

Par voie de conséquence, il organise une régression généralisée au nom de « l’effort militaire », de la dette et du fameux déficit qu’il est toujours bon de ressortir pour justifier les tours de vis à répétition. Toujours sans débat dans le pays, les coupes sombres sont organisées, sur conseil de quelques « spécialistes » présentés aujourd’hui comme hier comme des « sachants ». Les « experts » du Covid ont fait des petits, dans tous les domaines.

La démocratie est incompatible avec la politique menée au service du capitalisme financier et de quelques privilégiés. Voilà pourquoi elle est bafouée, niée. Le pouvoir macronien a décidé au nom de « l’équilibre des finances publiques » de s’attaquer gravement à l’éducation et l’école, à la santé et aux hôpitaux, aux services publics en général, et évidemment aux prestations sociales, dont les allocations chômage qui devraient, selon le premier ministre Attal s’exprimant à la télévision, être sérieusement rabotées.

Emmanuel Macron qui est cohérent bafoue la démocratie et en même temps, à la veille des élections européennes, se fait défenseur de la « souveraineté européenne » contre la souveraineté nationale. En réalité, la souveraineté européenne est celle d’une technocratie et de fonctionnaires au service du capital mondialisé, élus et approuvés par personne, alors que la souveraineté nationale est celle du peuple. Ceci explique donc cela.

Mais la démocratie décline par les deux bouts, avec Macron l’autocrate, le pouvoir et ses affidés donc, mais aussi avec ceux qui sont censés représenter une opposition. Car l’opposition n’en n’a globalement que le nom. Sur l’essentiel, les divergences sont gommées. Ceux qui se disent opposés à la guerre n’ont pas manqué de voter les crédits accordés à l’Ukraine par exemple, ou à simplement s’abstenir, et les forces politiques qui ont été niées par l’absence de tout débat public sur les grands choix se précipitent dés que Macron claque du doigt pour avoir des discussions d’alcôve qui ne servent qu’à donner un semblant, un mirage d’échange là où tout a déjà été décidé.

La démocratie est bien la victime, bafouée à tous les niveaux. Les mêmes d’ailleurs qui se disent opposés aux choix politiques du pouvoir se proposent de participer aux élections européennes non pour expliquer qu’il faut quitter l’Union européenne au plus vite, mais pour laisser croire qu’ils pourraient en infléchir une fois élus l’orientation, alors que depuis des années la démonstration du contraire est avérée.

Comment enrayer le déclin démocratique ? Est-ce seulement encore possible ? Seul un sursaut populaire massif dont nul ne peut prévoir l’occasion qui lui permettra de se manifester ni les formes qu’il prendra, pourra sans doute renverser le cours des évènements qui conduit chaque jour un peu plus à un pouvoir autocratique, totalitaire.

19 mars 2024

Alexis Haupt

J’ai écrit ce livre [“Discours de la servitude intellectuelle”] en pleine "période Covid". Au pic des mesures liberticides et insensées, une question retentissait régulièrement dans mon esprit : « Comment est-il possible que les gens acceptent toutes ces mesures délirantes ? » Jamais dans l’Histoire, un tyran ne s’est présenté au peuple en s’annonçant en tant que tel. Deux ingrédients sont selon moi fondamentaux pour réussir la recette du totalitarisme : un pouvoir prônant un récit et un peuple se soumettant à ce récit. Le peuple qui a soutenu le récit du Covid-19 a justifié lui-même son obéissance au totalitarisme et accepté de facto de se faire malmener, maltraiter, en dépit de tout bon sens.
Ainsi, le vieux concept de pharmacovigilance a été bafoué parce que l’autorité a inculqué le mantra "tous vaccinés, tous protégés", auquel le peuple s’est aveuglément soumis. Le pauvre peuple collabore ainsi à son insu avec le régime totalitaire. Pire, il s’en fait le meilleur complice : un complice qui s’ignore. Voilà pourquoi j’affirme que la soumission intellectuelle est l’étape qui précède la servitude volontaire dont parle La Boétie. Les gens se sont soumis à un récit avant de se soumettre tout court. [...]
Force m’est de constater que l’homme du XXIe siècle, soumis intellectuellement, est plongé dans un univers médiatique depuis son enfance. Je nomme cet univers hors sol le "médiavers". Partant de là, rien d’étonnant à ce que notre homme contemporain porte un masque toute la journée en plein air, boive son café assis ou s’injecte un produit expérimental pour lutter contre un virus si les médias lui disent que ce sont là des attitudes raisonnables, scientifiques, citoyennes en temps de crise. Pire, s’ils lui expliquent que ne pas le faire est criminel.
[...]
Tels des oisillons effrayés dans leur nid, les gens attendent le bec grand ouvert que l’autorité leur dépose une nourriture toute prête au fond du gosier. Biberonnés au discours de l’autorité, ils répètent et propagent à leur insu le récit, le dogme, la propagande, la leçon d’histoire ou le discours médiatique du moment. Et le jour où l’autorité leur expliquera que ce récit était imparfait, voire totalement faux, ils répéteront le nouveau récit en soutenant que l’ancien était faux et en taxant d’esprits délirants ceux qui doutent méthodiquement et sagement du nouveau.
Publié dans Antipresse n° 433 du 17 mars 2024

12 mars 2024

Pierre Duriot

Voici le modèle de lettre que le RPF a envoyé aux députés et sénateurs pour les dissuader de voter un projet de loi régentant la parole privée en sphère privée. Vous pouvez également leur envoyer cette missive afin de montrer que nous ne souhaitons pas nous doter de lois dignes de celles d’une dictature.

Madame, monsieur,

Vous allez devoir examiner un texte concernant les paroles à caractère raciste, antisémite ou discriminatoire, prononcées dans la sphère privée. Outre l’aspect choquant de voir l’intimité confondue avec l’espace public, par le biais de la dénonciation, ce texte contrevient à notre Constitution, en violant les principes de son préambule.

Article 10 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. La sphère privée ne peut troubler l’ordre public.

Article 17- La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.

Une conversation privée fait partie intégrante de la propriété. Mais également, l’incursion d’une surveillance étatique et d’un appel à la dénonciation, renvoie à des heures sombres de l’Histoire des hommes, en France, comme ailleurs, toutes vécues sous des régimes contre lesquels nous sommes censés mener un combat.

A ces titres, nous vous demandons de rejeter ce texte, qui contrevient, comme beaucoup d’autres ces temps derniers, aux règles constitutionnelles, qui doivent être affirmées et respectées. Dans l'attente de vous voir défendre et faire respecter notre constitution et le principe de la liberté de pensée, ainsi que le respect de la vie privée, veuillez agréer nos salutations distinguées.

Pour le Rassemblement du Peuple Français, le porte-parole : Pierre Duriot

6 mars 2024

Vincent Verschoore

L'Etat poursuit son offensive anti-liberté, lancée par l'article 4, via une campagne médiatique organisée par la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires).
Il y a évidemment quelques abus et charlatans sur les quatre axes visés (santé, argent, éducation et spiritualité), mais cela ressemble surtout à une attaque contre ce qui nuirait à l'Etat et ses mandataires du grand capital.
Par exemple sur l'aspect "santé" :
"Sur le premier axe, la santé, la Miviludes s'inquiète d'une "amplification" des "pratiques de soins non-conventionnelles", comme l'ostéopathie, la naturopathie ou encore le "jeûne thérapeutique". Il est donc encouragé de se "méfier des solutions miracle", par exemple on va viser quelques remèdes homéopathiques, mais sans se pencher sur, au hasard, la vaccination expérimentale de masse, profitant avant tout à l'industrie pharmaceutique.
Sur l'aspect "spirituel", on va parler des abus cachés "derrière du néo-chamanisme, du masculinisme, du féminin sacré ou du bouddhisme", mais pas du marketing transgenre visant les mineurs.
On y parle d'embrigadement, mais pas de confinements longue durée et de masquage d'enfants accusés par les bouffons étatiques de tueurs de grands-parents.
Toute cette bien-pensance, dégoulinant d'hypocrisie et de corruption, est emblématique de ce macronisme covidiste va-t-en guerre totalement coupé de toute réalité morale ou matérielle vécue par des gens normaux.

4 mars 2024

L’inquiétant procès fait à CNews

Maxime Tandonnet
(pour Atlantico avec Mme Céline Pina) - Publié le 2 mars 2024


Ce jeudi 29 février 2024, Maxime Saada ainsi que plusieurs figures de CNews, dont Pascal Praud, Laurence Ferrari, Serge Nedjar et Sonia Mabrouk ont été entendus à l’Assemblée nationale lors d’une commission d’enquête. Quels sont les principaux enseignements de cette journée d’audition ?

Oui, c’est un spectacle hallucinant qui donne une impression d’État totalitaire. Car la démocratie repose sur la séparation des pouvoirs, et la presse, qu’elle soit radio ou télévision est bien un quatrième pouvoir. La démocratie est inconcevable sans une presse et des médias indépendants des autres pouvoir, législatif, exécutif et judiciaire.

Nous avons en France une tradition de service public très puissant de la radio-télévision avec France Inter, France 2 et France 3. Ce service public est lui dépendant de l’État. Mais à côté, des chaînes privées qui sont, elles, indépendantes. Les radios libres – et donc télévisions libres – ont été instaurées par François Mitterrand en 1981. Auparavant, il existait un monopole de l’État sur les ondes. Le principe même est que ces radios et télévisions sont libres dans leur expression. Est-ce cet acquis, qu’il faut bien le reconnaître, nous devons à François Mitterrand en 1981, que l’on veut remettre en cause ? Ce serait un incroyable recul sur le plan des libertés – un de plus.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué lors de cette audition? Les représentants de la gauche au sein de cette commission n’ont-ils pas cherché à politiser, à transformer cette audition en procès à charge digne d’un Politburo ?

Aurélien Saintoul (me semble-t-il) s’est moqué de Laurence Ferrari en parlant de son « blabla ». On se demande où sont passés les féministes à cette occasion ! Vous imaginez si une journaliste présumée de gauche avait été traitée ainsi par des parlementaires de droite ?

L’impression qui est donnée est bien celle d’une sorte de procès de Moscou contre une chaîne indépendante. Ce n’est pas à un député de persécuter ainsi publiquement une journaliste en essayant de la ridiculiser. La scène est sidérante, dépasse toute imagination. C’est un procès politique, idéologique.

Ce qui est reproché porte sur le contenu de l’information et des commentaires diffusés sur CNews. Sur un ton digne du temps des commissaires politiques. Il est évident que la tonalité de la chaîne est davantage marquée à droite que LCI, BFMTV et les chaînes publiques. Et que cette tonalité rencontre un succès chez les téléspectateurs qui ne se reconnaissent pas ou moins dans les autres chaînes jugées exagérément stéréotypées. Le succès de CNews est le produit du conformisme et de la pensée unique qui règnent ailleurs. Mais il est aussi évident que, par le contenu de l’information et la personnalité de ses invités, CNews n’est pas plus à droite que France Inter n’est à gauche.

Au fond, ce qui est inadmissible aux yeux des censeurs c’est qu’il existe une chaîne qui s’éloigne de la pensée unique ou du politiquement correct et se permet de poser des questions qui dérangent. Car enfin, nul n’est obligé d’écouter CNews. Si le ton de la chaîne déplaît, on peut tout aussi bien zapper sur LCI ou BFMTV. C’est la liberté de ton, au regard de la pensée unique qui indigne nos censeurs. Qu’est-ce que cette commission d’enquête ? Nous voyons Pascal Praud et Laurence Ferrari traités comme des délinquants face à un tribunal. On est en plein cauchemar.

Au regard de cette audition, les censeurs ne préféraient-ils pas en réalité la discrétion de la voie administrative plutôt que les procès publics qui tournent en bérézina pour les accusateurs ? Faut-il s’inquiéter au regard de cette audition sur « l’attribution des chaînes, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision à caractère national sur la télévision numérique terrestre » et que de possibles sanctions soient prises contre CNews ?

Bien sûr qu’il faut s’en inquiéter. C’est dans le cadre de l’attribution des fréquences TNT pour l’année 2025 que des dirigeants du groupe Canal et des animateurs de CNews sont interrogés par la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale. Or cette audition a pris des allures de procès politique. L’un des moments les plus surréalistes fut l’interrogatoire sur un ton accusatoire des journalistes de CNews pour le traitement par cette chaîne de la situation en Israël. En quoi cela regarde-t-il des députés ayant revêtu la robe de l’inquisition politique ?

Dès lors qu’il existe un média indépendant de l’État, le politique, à travers cette commission d’enquête n’a aucune légitimité pour s’ingérer dans le traitement de l’information par des journalistes. Ou sinon, cela signifie qu’on change de régime ! Quelle impartialité quand France 2 traite des mêmes sujets ? Or, le devoir d’impartialité devrait incomber bien davantage au service public, en partie financé par les contribuables, qu’aux chaînes privées par définition indépendantes de l’État.

Il est certes évident que les médias sous le contrôle de Vincent Bolloré offrent une tonalité différente des autres qui n’a rien de fascisante mais ouvre des espaces de non-conformisme et d’expression dite « populiste » qui n’existent plus ailleurs tout en respectant la pluralité des opinions (par exemple avec la participation fréquente de Julien Dray, figure emblématique de SOS racisme et du parti socialiste). C’est cet espace de liberté d’expression que nos censeurs de la commission d’enquête veulent détruire ou refermer. Et le danger est réel.

13 février 2024

Comment une démocratie s'est transformée en tyrannie en quelques mois

Adina de Souzy

Chers amis, je souhaite vous annoncer la sortie de mon livre témoignage « Une dictature nommée démocratie » un livre écrit sous la forme d’un journal tenu ici sur Twitter. Certains d’entre vous s’y retrouveront.

Il est essentiel de ne pas oublier ce que nous avons vécu ces quatre dernières années. Pourquoi ?!
Pour comprendre cette période folle, comprendre comment en si peu de temps, une démocratie s’est transformée en dictature.

Il est évident que nous avons vécu la plus grande entreprise d'ingénierie sociale associée au plus grand scandale sanitaire de toute l’histoire de l’humanité qui sans ambiguïté a marqué le début d’un régime totalitaire aberrant et liberticide.

*Il s’agit de mes textes écrits dès le début de la folie Covid pour ceux qui me connaissent depuis 2018, ceux qui étaient abonnés à mon compte @AdeSouzy censuré à l’époque et retrouvé depuis le rachat de Twitter par Elon Musk.

Le livre est en précommande sur le site :
À partir de la semaine prochaine dans les librairies, la Fnac, etc…