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23 février 2025

Yann Bizien
23/2/2025

Jean-Noël Barrot est une calamité politique, un professionnel du bobard et de la fantaisie d'apparence

Il glisse comme un serpent sur les réalités et assure le service après-vente de la folie narcissique de Macron : l'intégration de l'Ukraine dans l'OTAN est la cause principale d'une guerre meurtrière et couteuse engagée il y a 3 ans à l’est de notre contient. L’élargissement sans limites de l’OTAN nous a apporté la guerre, pas la paix. L'Ukraine est désormais dévastée, Zelensky est défait, mais Jean Noël Barrot persiste dans cette absurdité géopolitique dangereuse d'une intégration de l'Ukraine dans l'OTAN qui reste une ligne rouge pour la Russie.
Pour notre élite française déconnectée, peu importe le million de morts et blessés et les centaines de milliards brûlés dans une guerre que nous savions ingagnable et qui cesse d'autorité avec la fin des aides américaines.
Sur l’Algérie, même glissade de couleuvre, même hypocrisie, même idiotie, même naïveté et même aveuglement. Avec le regard faux, Jean Noël Barrot s’affiche incapable d’instaurer un rapport de force indispensable avec un régime qui nous impose ses terroristes et ses influenceurs du djihad chez nous.
S’agissant des 15 milliards d’aides au développement à des pays qui ne nous veulent pas du bien, comme les Comores, ou encore l'Algérie, il les justifie en considérant que ces dépenses principalement idéologiques seraient « utiles aux Français », négligeant l’état épouvantable de nos comptes publics et de notre système de retraites dans le rouge écarlate.
Enfin, sur la fermeture d’une chaîne du groupe Bolloré, il ment comme Emmanuel Macron sur le mobile idéologique de l’ARCOM.
Jean-Noël Barrot est l’archétype de l'apparatchik macroniste. Il incarne à merveille cette élite déconnectée qui n'a jamais connu le monde réel du travail. Propulsé Ministre chargé des affaires européennes et des Affaires étrangères sans la moindre expérience diplomatique, sa nomination relève davantage du népotisme et de la République des copains que du mérite, du talent, de l’excellence et de la compétence.
À défaut d'avoir une stature d’homme d’État, il compense ses faiblesses par des rodomontades pathétiques contre Donald Trump et un bellicisme presque hystérique dans le conflit ukrainien, multipliant les déclarations martiales dont chacun sait qu'elles ne seront jamais suivies d’effets puisque la France est désormais, à cause de son idole narcissique, un pays tiers-mondisé et déclassé.
Il est grand temps que notre pays soit incarné et représenté par des hommes courageux et réalistes dotés de l’honnêteté et de la virilité nécessaires pour défendre avant tout nos intérêts diplomatiques, de sécurité et économiques dans le monde entier.
Nous n’avons aucun cadeau à faire à cette classe politique incapable, déplorable et honteuse qui nous ridiculise et organise méthodiquement notre chute fatale en décidant de tout sans nous et contre notre volonté.
Soyons tous assurés que l’Amérique de Trump ne nous fera aucun cadeau tant que nous aurons ces individus nocifs au pouvoir.
Notre sursaut nous appartient. Il faut le provoquer dans les urnes en dégageant ces ignobles individus du pouvoir.

14 février 2025

NOMINATIONS PRÉSIDENTIELLES

Gabriel Nerciat

- 14/2/2025 - Je sais bien que je n'ai plus beaucoup d'électeurs macroniens de sensibilité libérale dans mes contacts, mais quand même est-ce que l'un d'entre eux pourrait avoir l'amabilité de répondre à la question suivante.
Quelle différence y a-t-il entre la nomination à la tête du Conseil constitutionnel d'un notable socialiste véreux sans aucune expérience juridique ni légitimité politique réelle et celle à la tête d'un département d'État dévolu à l'efficacité gouvernementale d'un entrepreneur surdoué et multi-milliardaire devenu l'homme le plus riche du monde ?
Pourquoi la seconde nomination devrait-elle poser problème et pas la première ?
On va voir qui s'y colle.

11 février 2025

Régis de Castelnau

Rubrique : nervis

Invraisemblable ! Des bras d’honneur maintenant !
Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée s’assoit sur la Constitution et refuse de comparaître devant la commission parlementaire qui enquête sur le dérapage des comptes publics. Ce personnage douteux, impliqué et mis en examen dans de lourdes affaires judiciaires pour ses rapports avec l’armateur italien MSC (sur lequel pèsent de lourdes présomptions concernant les narcotrafics), se permet de faire un bras d’honneur à la représentation nationale.
Pour ce faire, il invoque une soi-disant « séparation des pouvoirs » en étendant aux collaborateurs les immunités qui ne concernent que le chef de l’État. On ne peut pas convoquer le président de la République devant une commission parlementaire, mais ses collaborateurs si. Rappelons-nous le précédent Benalla où l’on avait essayé en vain de nous fourguer cette combine grossière.
L’article 6 de l’ordonnance du 17 novembre 1958 qui organise le travail des commissions d’enquête prévoit des sanctions pénales en cas de refus. La commission peut également saisir le procureur d’un mandat d’amener avec le concours de la force publique pour contraindre Kholer à se présenter.
Le gang de l’Élysée continue à tout se permettre. Après la nomination de Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel, voilà que l’on crache à la figure du Parlement.
Coquerel qui préside cette commission, a dit qu’il allait voir « ce qu’il était possible de faire ».
Monsieur le député, c’est tout vu ! Face à cette bravade insultante de Kohler, s’il vous reste un minimum d’amour-propre et de respect pour l’institution à laquelle vous appartenez, vous devez lui envoyer les flics.

29 janvier 2025

Gastel Etzwane

- 28/1/2025 - La grosse dinde se dit favorable à l’envoi de troupes de pays membres de l’Union européenne pour défendre le Groenland contre les méchants Américains. Décidément, nous n’avons plus que des ennemis, nous devons nous défendre contre les Russes, mais aussi contre les Américains. Cette dinde ne sait pas que par référendum en 1985, le Groenland a décidé de ne pas entrer dans l’Union européenne. Mais ce n’est qu’un détail face à la stupidité de cette proposition. Proposition qui a été relayée par le crâne d’œuf qui nous sert de ministre des affaires étrangères en France.

13 janvier 2025

Régis de Castelnau
13/1/2025

Rubrique : lutte des classes

Depuis mai 1968, je SAIS que la petite bourgeoisie est la pire des engeances. La grande, on sait ce que c’est, et ce qu’elle représente : le Capital. Les choses sont claires.
La petite bourgeoisie, devenue « petite bourgeoisie urbaine » est une couche sociale particulièrement visqueuse.
Arrogante, pratiquant le mépris social, menteuse, passant son temps à trahir (en votant socialiste par exemple), et le pire c’est cette façon qu’elle a de se donner le beau rôle vis-à-vis des couches populaires alors que son destin historique est toujours et partout de les trahir pour sauver la domination du Capital.
Le néolibéralisme est lourdement en crise en Occident, alors vite vite les Jadot, Tondelier, Aubry, Rousseau, etc. se précipitent pour venir au secours du système et réclament à grands cris la fin des libertés publiques. Et ils veulent confier la mission à von der Leyen !
Trop contents du coup d’État en Roumanie et de celui qu’annonce Thierry Breton pour l’Allemagne. Ravis de cette ministre française qui veut faire la chasse aux « fausses opinions » (!!!) sur les médias français. Ils réclament à cor et à cri que l’on interdise de s’exprimer à ceux qui ne pensent pas comme eux.
Coucou Mélenchon pas de problème que vos troupes piétinent la déclaration des droits de l’homme et notamment son article 11 ?
Dans l’Histoire, c’est TOUJOURS la petite bourgeoisie qui a été la base de masse du fascisme.
Ça recommence et ça commence vraiment à puer.


29 décembre 2024

LA LANGUE DE L'EXPERTISE EURO-ATLANTIQUE

Gabriel Nerciat


- 28/12/2024 - Ce matin, sur France-Culture, je tombe par hasard sur une jeune péronnelle présentée comme une experte de la politique étrangère euro-américaine, et qui livre sur un ton d'autorité, dans une langue française pas trop classique (pardon, "vintage"), l'interprétation suivante de ce qui peut se passer l'an prochain, après le 20 janvier :
« Trump, on n'a pas compris. C'est un homme dangereux, mais on se méprend. Ce n'est pas le "come-back" qu'on croit.
Voilà ce qui va se passer, presque en "live" : il va proposer des négociations de paix à Poutine, qui n'en voudra pas parce que les Russes en ce moment ont l'avantage militaire sur le terrain.
Poutine déclinera l'offre en disant que c'est du "bullshit" ; alors Trump sera furieux et déversera encore plus d'aide militaire sur l'Ukraine que Biden.
Trump est un butor ultra-viril, mais qui n'a pas peur d'un "challenge" aussi "hard". "On" va lui faire comprendre que si l'Ukraine perd la guerre contre Moscou, lui passera pour un "has-been", un vaincu, un faible, un minable. Il ne supportera pas.
Et puis, je crois qu'il va proposer un "deal" à la Chine : il va convaincre Xi de lâcher Poutine pour le pousser à capituler ou à négocier, en lui faisant comprendre qu'ainsi la Chine serait vraiment reconnue comme le "prime-partner" de l'Amérique dans la gouvernance du monde.
Alors là, Poutine devra céder et accepter toutes les conditions dictées par Washington et Pékin. Pour le Kremlin, ce sera une "deadline".
Les Russes devront accepter la présence de troupes occidentales à l'ouest de la ligne de front ukrainien, comme en Corée. Trump ne veut pas envoyer de "boys", parce qu'il est isolationniste et "overbooké", mais là, là, là... ce sera une chance historique pour l'Europe !
L'occasion unique de créer une vraie "team" européenne, une défense européenne effective qui fera le "buzz" dans le monde entier et pourra s'interposer entre les États-Unis et la Chine.
Voilà le "pitch". C'est ça qui va se passer. »
J'ai arrêté là, en essayant de me rappeler comment on dit "martinet" en anglais.
Après, on s'étonne que les Européens il y a quelque temps aient pronostiqué l'effondrement militaire et économique de la Russie, suivi de la victoire de Kamala Harris.
Oh my God !

11 novembre 2024

Nos dirigeants se foutent ouvertement de nous, à la télé, en direct et en différé

H16

11/11/2024 – La République prendrait-elle conscience que son avenir (sinon politique, au moins financier) est en jeu ? En tout cas, c’est ce qu’on peut charitablement croire en apprenant la convocation récente des ex-ministres Attal et Le Maire par une commission du Sénat afin de comprendre comment un trou de plus de 100 milliards d’euros a pu apparaître dans les comptes publics.

Cependant et comme on pouvait raisonnablement s’y attendre, cette convocation a tourné rapidement en un petit spectacle politico-politicien dans lequel les uns et les autres se sont contentés de se renvoyer la responsabilité : après une fine analyse des politiciens, des experts de plateau et des journalistes appelés à commenter la consternante déconfiture publique française, il apparaît que le dérapage public observé est un événement sans aucun responsable, qui tient plus de la catastrophe naturelle, comme un glissement de terrain financier, plutôt qu’une série de décisions débiles prises par des incompétents sous coke persuadés de leur génie imputrescible.

Il faut absolument prendre quelques secondes pour regarder la vidéo ci-dessous et comprendre ce qui se passe actuellement dans les institutions républicaines pour prendre la mesure de la désinvolture absolue de nos dirigeants.


Bien sûr, on pourrait aisément épiloguer (comme le font les commentateurs en dessous du tweet original) pour savoir qui, de Attal ou de Husson, décroche la timbale de la nullité, celle de l’impertinence ou du manque de tenue dans ces salves de questions et d’attaques plus ou moins subtiles.

Cependant, c’est surtout l’aspect théâtral qui ressort de toute cette pitoyable opération.

Ni d’un côté, ni de l’autre de la table ne semble émerger l’idée qu’il y a non seulement un problème de finance grave mais que ce sont bien les deux côtés, tous les deux en politique depuis plusieurs années, qui sont responsables de l’effondrement financier de la République auquel on assiste actuellement et que c’est l’intégralité de l’appareil politique français, absolument incapable de tenir le moindre budget depuis 50 ans, qui a mené le pays dans le talus.

Au lieu de travailler à répondre aux questions essentielles à la marche du pays, à savoir essayer de comprendre pourquoi les recettes fiscales se sont effondrées, pourquoi les taxes ne rentrent pas assez, pourquoi les dépenses filent sans frein, les deux politicards se sautent à la gorge l’un de l’autre.

L’arrogance insupportable du gamin d’un côté contre les manœuvres politiciennes du sexagénaire de l’autre ne parviennent pas à faire oublier que ces personnages, et avec eux, toute la clique qui parasite le pays depuis plusieurs décennies, ont choisi de creuser les dépenses, de faire exploser la dette et de tabasser le pays de taxes et d’impôts comme jamais dans son Histoire et comme aucun autre pays dans le monde.

Car c’est bien Attal, ses prédécesseurs et son actuel successeur, ce sont bien Husson et ses collègues du Sénat, c’est clairement les députés actuels comme ceux des quinze ou seize législatures précédentes qui ont enfoncé le pays dans sa situation actuelle. Ce sont ces pignoufs qui entendent, sans le moindre doute, taxer un peu plus le pays le plus taxé du monde : ils espèrent ainsi redistribuer un peu plus dans le pays le plus redistributeur du monde et, pompon de l’affaire, entendent sans vergogne ajouter de la dette à un des pays les plus endettés du monde au prétexte que – tenez-vous bien – ce pays a aussi l’administration fiscale la plus efficace du monde pour aller chercher le pognon gratuit des autres là où il est !


Au bilan, l’État français n’a jamais autant écrabouillé son peuple sous le fardeau de son obèse impotence ; tout le monde s’en rend compte, tout le monde le sait, mais ces branle-musards entendent à la fois relancer le bastringue pour une année supplémentaire, et surtout se dédouaner complètement de toute responsabilité dans le constat d’échec des politiques menées jusqu’à présent.

En fait, alors que l’odeur de faillite est si forte qu’on la sent jusque dans cette vidéo et qu’on la voit grossir derrière les yeux pochés d’Attal, les chamailleries qu’elle nous offre illustrent la faillite complète de nos institutions, très manifestement aussi incapables de désigner les responsables – alors qu’ils sont pourtant évidents pour le peuple – qu’incapables de corriger les erreurs commises. En fait, le dialogue de sourd entre les deux politiciens démontre même à l’envi qu’ils sont persuadés (ou font semblant de l’être, ce qui est probablement pire) qu’aucune erreur n’a réellement été commise, ce qui tendrait à montrer que les institutions sont, ontologiquement, destinées à foutre tout le pays au talus dans la décontraction et l’absence totale de toute remise en question des dirigeants.

Tout ce que cette vidéo montre, c’est que ce ne sont pas des hommes qui cherchent à redresser une situation catastrophique, mais des domestiques qui se battent pour partir avec l’argenterie. Ce que ces pathétiques débats et ces chamailleries d’égo démontrent, c’est que la France n’est perçue que comme une grosse tirelire par les individus qui se sont hissés à sa tête, généralement par tromperie et par manigances.

Tout le jeu de l’immense bureaucratie mise en place, des administrations tentaculaires, des taxes de plus en plus illisibles est de faire croire à cette majorité de Français qui ne paient pas d’impôts directs qu’ils sont encore gagnants de ce système qui leur est pourtant largement défavorable à tous points de vue. Et quand aux autres Français qui, eux, ont compris la situation, ceux-là n’ont pas leur mot à dire, ni dans les médias, ni dans l’hémicycle. Ils ont été soigneusement tenus à l’écart.

Ils payent, pour tout, tout le temps, mais ne sont pas représentés. Or, mécaniquement et alors que les dépenses de l’État obèse persistent à grossir, leurs rangs grandissent chaque jour. Cela ne peut pas bien se terminer.

Le Titanic a heurté l’iceberg depuis un moment, les cales se remplissent d’eau. Cette vidéo ne montre pas l’équipage, tentant le tout pour le tout pour sauver le maximum de passagers, mais montre les couards de service qui se battent pour les canots de sauvetage en poussant tout le monde sur leur passage.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2024/11/11/79216-nos-dirigeants-se-foutent-ouvertement-de-nous-a-la-tele-en-direct-et-en-differe

23 octobre 2024

Régis de Castelnau

Rubrique : surveillance

23/10/2024 – Coucou les amis magistrats, désolé de venir à nouveau vous déranger pendant vos siestes, mais comme j’ai bon cœur je vous fournis une petite information qui normalement devrait vous intéresser.
Bernard-Henri Lévy, vous savez le philosophe que le monde nous envie, est président du conseil de SURVEILLANCE de la société Arte France, chargée d’une mission de service public. Je mets surveillance en majuscules, vous allez voir pourquoi. Il occupe ce poste depuis 1993 ayant succédé à Georges Duby, et a fait changer les statuts pour pouvoir bénéficier d’un nouveau mandat, malgré son dépassement de la limite d’âge.
On vient d’apprendre par une intervention du député Aymeric Caron, que des productions privées de BHL avaient reçu des subventions à hauteur de 750 000 €, et avaient ensuite été diffusées sur la chaîne ! Bonjour les conflits d’intérêts !
Mais dites-moi amis magistrats, n’y aurait-il pas un petit problème ? Arte France est chargée d’une mission de service public. Ses dirigeants sont donc de facto également chargés de missions de service public, et assimilés à des agents publics au regard du Code pénal. Or le Code pénal, les conflits d’intérêts, il n'aime pas. Il a même prévu un article spécifique (432-12) qui dit des choses désagréables. La « prise illégale d’intérêts » sanctionne le mélange des casquettes publiques et privées. Avoir es-qualité de personne publique « la SURVEILLANCE et l’administration » d’une affaire publique, interdit d’avoir des intérêts PRIVÉS dans la même affaire.
BHL a donc, dans le cadre de son mandat public, la SURVEILLANCE d’Arte France, et voilà t’y pas que PERSONNE PRIVÉE, il fait du business avec la même Arte France. En lui faisant financer ses propres films !
Bon amis magistrats, si vous avez besoin de précisions, je peux vous adresser un de mes bouquins sur le sujet, ou les notes du cours que j’ai dispensé à Paris II.
Mais je ne pense pas que ce soit nécessaire, parce que nul ne peut douter que vous allez vous précipiter pour faire respecter la loi.
On connaît votre refus de principe des doubles standards.

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4 octobre 2024

Régis de Castelnau

Rubrique : comiques

La bande des « comiques » bien-pensants de France Inter étant complètement usée, le système essaye de nous en fourguer un autre. Sofia Aram ne peut pas faire l’affaire, elle n’a jamais fait rire personne et sa soumission à l’oligarchie est trop caricaturale.
Alors va pour celui-là. Il ne manque rien à sa panoplie, nullité et arrogance. Mais en plus il est très bête. Le voilà qui crache le morceau à propos de l’immigration. Traduction : « Si on ne fait pas venir des immigrés, soumis et mal payés, pour faire le sale boulot devant chez nous ça va être l’horreur. Nos prolos à nous, ce sont rien que des feignants qui veulent être bien payés et qu’on leur parle meilleur. Ceux-là on n’en veut plus, qu’ils retournent dans leur périphérie pourrie et qu’ils crèvent. Les immigrés, qui réparent nos trottoirs, qui font la plonge dans nos restos, qui nous livrent nos repas sur leur vélo à minuit sous la flotte, qui font le ménage dans nos bureaux à cinq heures du mat, qui gardent nos gosses, ils ne sont pas exigeants. Et en plus quand ils sont sans-papiers c’est encore mieux, parce qu’ils ferment leur gueule. »
« L’armée de réserve du Capital » dont le camarade Marx nous avait parlé, le comique, pour son petit confort, il est à fond pour.

27 septembre 2024

Gilles Casanova

Les humoristes exagèrent toujours un petit peu, mais parfois c'est très très peu.
Découvrez la psychologie terriblement macronienne d'une des nouvelles figures du courant macroniste dans un poste clé du gouvernement :

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25 septembre 2024

LA VOCATION DE DIDIER MIGAUD

Gabriel Nerciat

25/9/2024 - Hier, le nouveau garde des Sceaux a entrepris de donner des leçons de droit et de science politique à son collègue de la place Beauvau.
Aujourd'hui, il va sans doute proposer des cours du soir accélérés aux parents de la jeune et défunte Philippine.
Il est vrai que pendant dix ans, à la tête de la Cour des Comptes, il n'a fait que ça, donner des leçons.
A tout le monde, du président de la République et du ministre des Finances jusqu'au moindre directeur d'hôpital du Beaujolais ou du Limousin.
Je l'imagine à sept ou huit ans, avec encore quelques cheveux sur le dessus du crâne, répondre à sa maîtresse, qui lui demande ce qu'il veut faire quand il sera grand.
- Je veux donner des leçons, Maîtresse. Mais pas comme vous. Des leçons que personne ne peut apprendre sauf moi. Ce sera mon métier. Si d'après vous, vos tables et vos lois, 9 fois 9 font 81, je vous expliquerai dans la cour de récréation pourquoi 80 plus 1 ne peuvent pas en faire autant. Avec moi, le 1 ne s'additionne pas ; c'est juste un embellissement du zéro.
Même la maîtresse n'aurait pas osé le mettre au piquet, ce gosse.

9 août 2024

3 SEMAINES APRES AVOIR ÉTÉ ADOUBÉE, KAMALA HARRIS N’A TENU AUCUNE CONFÉRENCE DE PRESSE. DU JAMAIS VU. POURQUOI ?

Marc Amblard

Parce qu’elle en est strictement incapable. Cette dame est sotte et ne dispose d’aucune compétence pour argumenter dans le cadre d’une interview ou d’un débat libre.

Elle ne doit sa carrière qu’à sa longue liaison adultère avec Willie Brown, ancien maire de San Francisco et président de l’Assemblée de Californie. Elle avait 29 ans. Il en avait 60 et était marié.
Si elle a un talent particulier, ne le cherchez pas du côté de l’esprit d’analyse et de la capacité à prendre des décisions collectives appropriées.

Les rares entretiens que Kamala a donnés à des journalistes dans le passé ont été catastrophiques. Comme elle a très peu de culture, il est lui est difficile de répondre aux questions. Sa botte secrète pour s’en sortir : balancer une phrase qui n’a ni queue ni tête et éclater de rire. On l’appelle la ricaneuse. Véridique. Et surtout très gênant.

Voir la vidéo.

Aucune inquiétude cependant, les médias prendront soin de lui organiser des entrevues totalement scénarisées. On lui demandera simplement de lire son prompteur et on coupera toutes les scènes jugées inappropriées. Surtout pas d’improvisation. On lui façonnera une personnalité et une histoire totalement fictive. Celle d’une Madone providentielle envoyée par le Seigneur pour sauver la démocratie menacée par Trump le fasciste.

Ceux qui vivent dans le médiavers (univers parallèle façonné par les médias) et ils sont nombreux, n’y verront que du feu.

Et le suffrage du 5 novembre 2024 ?

Aucune d’inquiétude pour les démocrates, devenus experts en ingénierie électorale à coups de milliards et de bulletins fantômes. Ils ont bien réussi à écarter Donald Trump, alors président en fonction, pour imposer Joe Biden aussi médiocre et stupide que sa vice-présidente. Pourquoi ne parviendraient-ils pas cette fois-ci à caser une chèvre déguisée en licorne ? - 9/8/2024

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7 août 2024

Sud Radio

JO Paris 2024 : le salaire de Tony Estanguet dans le viseur de la justice

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Gilles Casanova

Les responsabilités politiques ne s'acquièrent pas en fonction de sa vie privée ou de sa sexualité. Ni de manière négative ni de manière positive. Exposer sa vie privée lorsqu'on est un responsable politique c'est affaiblir la politique. C'est affaiblir aussi sa crédibilité puisque l'on ne parle plus comme responsable, on ne parle plus comme représentant du peuple, puisqu'on parle comme représentant de soi-même, de ses sentiments, de sa sexualité, de ses émotions, de sa petite personne en résumé…

25 juin 2024

DSK, LE RETOUR

Gabriel Nerciat


Tous les jours ou presque qui, depuis l'annonce de la dissolution, nous rapprochent du verdict des urnes ont quelque chose de féérique et d'irréel.
Après François Hollande, c'est un autre spectre socialiste des défuntes années 2000-2010 qui refait surface, comme un cétacé avarié surgi à l'improviste du fond d'un océan de merde, de capotes usagées et d'algues vertes : DSK en personne.
L'ex-directeur du FMI brandit soudain la vertu civique de l'antifascisme avec la même désinvolture, la même absence de vergogne que lorsqu'il sortait sa queue devant la femme de ménage guinéenne du Sofitel de New-York qui provoqua sa chute.
Son consternant pensum vaut la peine d'être lu : ce baiseur hâtif et compulsif étreint la réalité encore plus vulgairement que les croupes de dix prostituées de luxe dans une partouze surveillée par le FBI et organisée par un mouchard sarkoziste de la DGSE.
Car il ne faut pas croire : c'est un homme à principes, Dominique.
"Quel que soit le vainqueur (des législatives), nous dit-il, le nouveau gouvernement devra présenter une stratégie de moyen terme compatible avec le nouveau pacte de stabilité et de croissance européen."
Ce n'est pas trop compliqué, en fait, l'économie, chez les grandes huiles de la social-démocratie mondialisée : il suffit de dresser un bilan-comptable, avec ce qu'il faut d'augmentation d'impôts, de réforme des retraites et de réduction des salaires ou du temps de travail, pour que ça rentre dans le plan concocté par les bureaucraties supranationales de Bruxelles ou de New-York.
Et après, roule cocotte.
Même Pierre Arditi ou Virginie Efira, en s'appliquant, pourraient le faire.
Du reste, eux aussi appellent à voter contre le RN, c'est dire.
Peut-être que si DSK baisait autant, d'ailleurs, c'est parce qu'il n'avait pas grand chose à foutre (sans jeu de mot) et s'ennuyait ferme dans son grand bureau climatisé de la Côte Est.
Aujourd'hui, il est inquiet, retour des années 1930 oblige : le passage où il explique qu'il vaut mieux voter pour un antisémite de gauche ou d'extrême-gauche que pour un nationaliste indifférent à la question juive est à tout point de vue admirable, digne du gendre de Monsieur Poirier.
En gros, l'antisémite mélenchoniste ou islamo-gauchiste n'est antisémite que par frivolité ou passade circonstancielle : c'est peut-être un sale con, mais on peut s'entendre avec lui ou du moins essayer de le manipuler.
Tandis que le nationaliste-souverainiste, lui, n'est pas un type fréquentable, même s'il a abjuré ou oublié l'antijudaïsme de Drumont et de Maurras : il se méfie des étrangers, et serait capable d'empêcher les p.tains marocaines, ukrainiennes et peules (des filles très bien bâties et endurantes, les Peules) de venir jusqu'à nous.
Si l'on était un peu taquin, on pourrait demander à DSK et à ses amis pourquoi et au nom de quoi la République se devrait d'être particulièrement xénophile : aucune de nos nombreuses Constitutions ne mentionne l'obligation catégorique pour la France démocratique d'accueillir sur son sol et/ou de nationaliser la Terre entière.
Mais DSK s'en moque : sa devise est que là où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir.
J'espère qu'un jour il invitera David Guiraud ou Thomas Portes à ses soirées galantes : l'arrivée à l'aube de quelques sicaires du Hamas donnerait à ces dernières la touche de folie spectrale qui leur fait encore sûrement défaut.