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12 mars 2025

L’Italie, notre meilleure alliée ?

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


Transformer l’UE en une association d’États souverains unis par des coopérations commerciales, techniques ou diplomatiques, au gré des intérêts de chacun, ou la quitter. C’est en substance le nouveau discours de Nicolas Dupont-Aignan, qui voit avec juste raison, dans l’UE actuelle, une simple machine totalitaire destinée à broyer les États et les libertés. L’évolution du président de Debout la France est notable sur ce sujet, il a hélas, perdu en visibilité depuis la fin de son mandat de député. Il ajoute, sur les ondes de la radio Tocsin, qu’il ne faut pas compter sur la classe politique actuellement représentée, inféodée au système et prête à vendre la France. Constat accablant que nous avons fait depuis longtemps au RPF, et qu’il souligne lui-même en rajoutant qu'il y a toujours eu sur notre sol des collaborateurs zélés, prêts à trahir notre pays. Ce changement de discours, que nous saluons comme il se doit, est-il un premier pas vers une alliance plus large réunissant tous les vrais souverainistes et ennemis des mondialistes et macronistes ? Nous l’appelons de nos vœux, nous l’avons d’ailleurs déjà fait récemment dans une lettre ouverte.

Le camp le plus proche et sans doute le plus disposé à un tel rapprochement, est celui représenté par Philippot. À quand les premières assises souverainistes regroupant les différents courants en vue de constituer un programme commun de reconquête du pouvoir ? Dans son analyse il y a cependant à notre sens, un bémol. Nous sommes bien entendu favorables à la création d’une coopération européenne entre États souverains, mais dire qu’il faut commencer par cette étape avant de songer au Frexit n’est peut-être pas la bonne solution. NDA fait remarquer que si l’on quitte l’UE, cette dernière ne disparaît pas, elle continue à exister à côté. La bonne question est : Si la France part, l’UE y survivrait-elle ? Second contributeur financier, unique puissance nucléaire de l’Union, est-il envisageable que l’Allemagne soutienne seule le financement de cette machine infernale ? Non… Est-il pensable que l’effort pour subvenir à cette perte puisse être supporté par un autre pays, comme l’Italie ? Non plus. Il est même presque certain qu’elle nous emboîterait le pas, pour peu qu’en coulisse nous nous rapprochions de nos amis italiens afin de construire un axe Paris-Rome.

Penser que nous pourrions faire tomber cette UE pour la remplacer est aussi utopique que de croire que cette organisation mafieuse est réformable de l’intérieur. Il faudrait avoir un moyen de pression pour y parvenir, et que nous sachions, ce sont les amis d’Ursula qui l’ont, sauf à refuser de payer notre part du gâteau et encore. Il y a ceux qui espèrent se faire virer, comme on l’entend à propos de la Hongrie. Ce qui est peut-être faisable avec un pays périphérique qui reçoit sans donner, n’est pas franchement concevable avec le second contributeur, pilier de l’Union telle que constituée aujourd’hui. La procédure prendrait trop de temps, et nous n’en avons plus ! C’est donc, à notre sens, deux actions qu’il faut mener simultanément. Non pas menacer du Frexit, les menaces ne sont que des pauses, mais s’y engager en consolidant nos liens auprès d’autres États qui semblent attendre une initiative de cette ampleur de la part d’une des nations principales pour quitter ce radeau pourri. L’Italie est sans doute la meilleure alliée, elle se dessine comme un partenaire fiable et de plus en plus important. Mais cette résolution demande de chercher dans la foulée des soutiens intérieurs solides, capables de fédérer un maximum de forces pour contrebalancer le discours des européistes convaincus, qui auront l’appui de la presse aux ordres. Dernièrement, une députée européenne a mis très violemment en accusation Ursula von der Leyen, signe que les frémissements sont là.

Ils feront passer les « Frexiteurs » pour des irresponsables, se raccrochant à l’idée que seuls nous ne sommes rien, que l’idée est forcément mauvaise, rappelant les discours sur les coupes sombres des budgets qui n’avaient pas d’avenir… puis surgit un Milei et on se rend compte que ça marche ! Il n’est pas interdit de débaucher des personnalités dont on se demande ce qu’elles font dans certains partis. Thierry Mariani par exemple. Sa vision de la situation de la Russie est bien plus solide et réaliste que les élucubrations de son trop jeune patron, Bardella, qui, à chaque fois qu’il prend la parole sur ce sujet, démontre sa totale incompétence et sa légèreté intellectuelle, se croyant obligé de s’aligner sur le discours surréaliste de Macron, dans un élan clientéliste qui ne trompe plus personne. Au fur et à mesure que le temps passe, le RN est de plus en plus compatible avec la macronie. Sans envergure, Bardella s’enfonce par sa méconnaissance du dossier et sa soumission au système qu’il prétend combattre. « La Russie est une menace multidimensionnelle », lance-t-il doctement… Triste sire… Il répète sans comprendre ce qu’il a entendu ailleurs, pensant que c’est là, la posture idéale pour faire montre de sérieux. La mine grave, il joue lui aussi sur la peur et se montre aussi mauvais que celui qu’il imite, son mentor, Macron.

Monsieur Mariani doit être bien embarrassé lorsqu’il débat du sujet avec lui, où chaque mot prononcé doit lui revenir comme l’écho désolant des mornes solitudes. Il y a mieux à faire, monsieur Mariani, que de rester dans ce parti, et vous semblez désormais plus proche d’un Dupont Aignan, d’un Philippot, que d’un inconsistant Bardella. Quel intérêt à rester dans les rangs de ce parti dont on ne distingue plus la différence d’avec les autres ? D’autres suivraient à n’en pas douter, tous ceux qui au RN n’ont plus la parole, tous ceux qui ne comprennent pas cette stratégie d’alignement systématique sur les positions des va-t-en-guerre mondialistes. Le chemin est encore long avant de parvenir à cette alliance souveraine qui représentera une force suffisamment puissante pour être entendue. Mais une course contre la montre est aujourd’hui engagée, et il faut mettre toutes les chances de notre côté. Au RPF nous soutiendrons toutes les initiatives qui visent cet objectif, comme nous le ferons pour tous ceux qui placeront l’union des patriotes avant les ambitions personnelles. Il faut envisager des assises du souverainisme…

Blog du RPF

Le groupe Telegram du RPF

6 mars 2025

Nicolas Dupont-Aignan

La manipulation par le mensonge et la peur. Qui peut croire encore Emmanuel Macron ? Assez ! La destitution s’impose, tant cet homme est dangereux pour la France.

Courte vidéo ↴
Nicolas Dupont-Aignan

Liberté de la presse en Macronie : 8 journaux, 8 unes identiques. Tous bien alignés derrière le chef. À ce niveau-là, même en Corée du Nord, ils sont jaloux…

30 janvier 2025

Nicolas Dupont-Aignan
29/1/2025

Covid : l'étau se resserre !

Cliquer sur l'image ↴

27 janvier 2025

Lettre ouverte aux souverainistes

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


À Messieurs, Asselineau, Philippot, Dupont-Aignan et autres chevaliers solitaires…

La situation nationale est plus sombre que jamais et les actuelles oppositions se sont récemment montrées incapables de se mettre d’accord pour faire tomber Bayrou, l’homme de main de Macron. Pire, le PS est ouvertement entré en collaboration avec le Premier ministre, comme ses pairs du SFIO le firent avec Pétain, certains que c’était là, la meilleure des choses à faire. Le RN quant à lui, n’a fait preuve que de mollesse et de calcul, s’inscrivant dans un flou à suivre plutôt que sur une ligne claire.

Il n’y a aucune alternative réelle tant qu’une coalition des vraies droites patriotes n’est pas formée. Vos formations, isolées, subissent à chaque élection des revers cinglants qui n’autorisent aucune percée, aucune visibilité, alors qu’en face ils savent s’organiser pour le temps d’un scrutin. Invisibilisés du fait de ces revers, éloignés des plateaux télé, contraints à n’être que sur les réseaux parallèles et sans doute bientôt interdits, vos voix ne portent pas et les patriotes en souffrent.

L’union seule permettra à vos idées, communes pour l’essentiel, de vaincre ou du moins d’être représentées, enfin, à l’Assemblée nationale. S’obstiner dans la stratégie qui est celle menée depuis des années ne pourra que reproduire les échecs du passé. Il est impossible que vous l’ignoriez. La question que tous les patriotes souverainistes se posent est simple : Pourquoi s’entêter à ne pas vous allier et laisser les Français orphelins, ne pouvant compter que sur des offres politiques qui, au fil des mois, s’avèrent décevantes et finalement toutes semblables ?

L’heure est suffisamment grave pour que les egos soient mis de côté et l’intérêt de la France priorisé en lieu et place d’une guerre de chapelle stérile. C’est à ce titre que nous vous demandons solennellement de vous unir pour présenter une force commune au peuple de France et espérer sortir de l’ornière dans laquelle nous sommes, derrière une personnalité forte, charismatique et consensuelle, qui, sans vous offenser, ne sera forcément pas l’un de vous, sinon ce serait déjà fait. Tout peut changer si l’ensemble des patriotes se ligue. Nous aurons alors la fortune de vivre nous aussi l’épisode américain ou argentin, et l’histoire retiendra de vous l’intelligence et le courage qui ont animé cette entente pour vaincre et redonner sa dignité à la France. Ne gâchez pas cette chance qui pourrait bien ne pas se reproduire. Le peuple lassé des calculs politiciens attend une union nationale. Vous pourrez alors compter sur l’ensemble des forces souveraines pour porter vos voix, vos candidatures et un vrai projet d’avenir. 26/1/2025


Le groupe Telegram du RPF :

15 décembre 2024

Nicolas Dupont-Aignan

- 15/12/2024 - L'Allemagne, qui a eu la bêtise de miser sur l'éolien et le solaire pour se fournir en électricité, se retrouve à payer des fortunes en faisant appel à des centrales à fioul ou à charbon lorsqu'il n'y a pas de de vent ou de soleil.
Ne copions pas l'erreur de notre voisin, arrêtons les subventions délirantes aux énergies intermittentes et sortons du marché européen de l'électricité !

11 décembre 2024

Yann Thibaud

- 8/12/2024 - Les deux éternels frères ennemis, François Asselineau et Florian Philippot, qui ne cessent de se chamailler et de s'envoyer mutuellement des piques, par l'intermédiaire de leurs chaînes Youtube, ont pourtant clairement vocation à se réconcilier et à œuvrer ensemble, tant leurs idées sont rigoureusement identiques et tant leurs indéniables qualités et leurs tempéraments respectifs sont complémentaires et convergents.
François Asselineau, par son impressionnante érudition et son intelligence hors pair, est certainement le plus compétent, le plus brillant et le plus sage des responsables politiques français.
À tel point que les journalistes des médias mainstream évitent de l'inviter, car ils ne savent pas quoi répondre à ses arguments particulièrement dérangeants et subversifs.
Il ferait un excellent premier ministre, mais rêve pourtant d'être président, se comparant souvent implicitement à Charles de Gaulle.
Mais pour occuper la plus haute fonction, encore faut-il savoir faire montre de sens stratégique, dont il faut bien reconnaître qu'il est totalement dépourvu, puisqu'il refuse obstinément, malgré toutes les sollicitations qui lui sont exprimées de manière répétée, de faire enfin la paix avec son frère ennemi, comme de faire l'union avec l'ensemble des souverainistes, au motif qu'ils ne seraient pas tous explicitement partisans du Frexit.
Or de Gaulle, son modèle et son inspiration, a su, lui, faire l'union, à deux reprises, au-delà des partis politiques qu'il méprisait, entre toutes les bonnes volontés et forces vives du pays, quelles que soient leurs couleurs idéologiques.
C'est si vrai que Philippe Murer, avec deux de ses amis, a créé le Mouvement Politique Citoyen, dont le seul objectif affiché est de mettre fin à cette tragique et absurde division entre les différents partis souverainistes.
Sans vouloir fâcher ni humilier quiconque, il faut bien reconnaître que n'est pas de Gaulle qui veut ou voudrait le devenir.
Florian Philippot, quant à lui, est clairement un activiste, qui n'a pas son pareil pour organiser des manifestations, dont l'impact et l'utilité sont indéniables, intenter des actions en justice, susciter des conventions réunissant des intervenants passionnants, ou animer quotidiennement une chaîne Youtube.
Mais celle-ci, précisément, montre clairement ses limites, avec des titres racoleurs et son insupportable manie de réclamer de l'argent pour son parti au début et à la fin de chacune de ses vidéos, tel un représentant de commerce insistant et obsessionnel, ce qui en gâche considérablement l'intérêt et la crédibilité.
Il est parfaitement légitime et tout à fait indispensable qu'un parti politique indépendant sollicite le soutien financier de ses sympathisants, mais il faut savoir le faire avec tact et mesure, ce qu'il semble décidément incapable de comprendre.
Notre pays compte également quantité d'autres leaders souverainistes, tous estimables voire remarquables, dont la liste serait longue et certainement non exhaustive : Nicolas Dupont-Aignan, Georges Kusmanovic, Jean-Frédéric Poisson et tant d'autres.
Quand vont-ils enfin s'unir ou seulement se rassembler en une alliance, même temporaire ?
Car c'est la condition indispensable pour sortir de la séquence suicidaire dans laquelle nous nous trouvons, bien malgré nous, engagés depuis plusieurs décennies.
Je crains fort que, cette fois-ci, nous ne trouvions pas le sauveur providentiel tant attendu, et c'est peut-être heureux.
J'ai en effet le sentiment que le coq gaulois doit maintenant apprendre à cesser de combattre et à débattre et dialoguer courtoisement et sereinement avec ses semblables, cessant de les considérer rageusement comme des rivaux.
Il existe ainsi une double tradition française : la première est celle de la guerre et de la domination, incarnée de manière passablement grotesque par la figure despotique d'un Napoléon 1er, ayant entraîné inutilement à la mort des millions d'hommes, sans aucun bénéfice, sans aucune justification, et ayant ainsi trahi la philosophie des Lumières dont il se prétendait pourtant le continuateur, alors qu'il s'est fait stupidement et ridiculement couronner empereur.
Mais il est une autre tradition française, plus méritoire et plus glorieuse en vérité, qui est non plus celle du combat acharné contre de prétendus ou supposés ennemis afin de les soumettre et les dominer, mais celle du noble art de la conversation, celle de l'échange courtois et raisonné, du débat tout à la fois philosophique, politique et littéraire entre êtres humains de bonne compagnie, sachant laisser leur épée au vestiaire, pour goûter aux délices et au triomphe de l'esprit.
Faisons donc le choix de faire prévaloir l'art de l'esprit sur celui du combat, et nous créerons alors une nouvelle civilisation, en redonnant à la France ses lettres de noblesse, lui permettant enfin de rayonner de nouveau sur le monde, par l'art de la concorde et de la diplomatie.
Pour paraphraser, outre-Atlantique, le nouvel hôte de la Maison Blanche : « make France great again » !

2 décembre 2023

25 septembre 2023

L’impérieuse nécessité d’une censure parlementaire

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


Dupont Aignan sonne la charge. Le voilà qui reprend l’idée que les motions de censures doivent être votées par l’ensemble des députés de l’opposition sans chercher une quelconque unité de pensée. C’est bien ce que nous martelons au RPF depuis des mois. Voter une motion avec la NUPES ou le RN ne signifie pas que l’on adopte leur programme. C’est la simple concordance des buts, faire tomber un gouvernement à la dérive. Peu importe qui la dépose, il y a une symétrie dans la lutte, un accord tacite qui doit se faire, sinon la colère et la révolte ne sont que du vent. S’abstenir au prétexte qu’on ne veut pas mélanger ses voix avec certains c’est faire croire que l’on peut obtenir la chute de Borne tout seul, ce qui est faux, puisque personne n’a la majorité absolue.

Se laisser abuser par la convention de langage, qui veut que voter avec le RN, ce soit se rapprocher de ce parti, est une culpabilisation bien pratique pour la macronie, fondée sur une escroquerie intellectuelle. Jusque là, cette opposition de style a fonctionné, notamment chez les LR et NUPES, qui ont refusé de s’associer aux initiatives RN quand ces derniers ont déposé des motions de censure. La NUPES est même allée jusqu’à refuser de voter la demande référendaire sur les retraites du RN, alors que les textes de deux demandes étaient absolument identiques. Ce n’est plus du dogme ou de l’idéologie, c’est de la bêtise pure, une absurdité sans nom. Cet argument fallacieux exploité jusqu’ici, revient à s’opposer systématiquement à ce que ce parti peut dire ou penser, sans discernement, postulant que tout ce qui vient de lui est nécessairement faux, où entaché d’une indignité morale et politique.

L’autre argument fallacieux, consiste à se demander tout haut, « par qui le remplacer ». Là n’est pas la question. En période de dictature informationnelle, tous les opposants sont étouffés dans l’œuf, mais une fois la tête tombée, les candidats se déclareront. On n’a jamais vu un siège de dirigeant rester vide ou sans postulant. Quant à faire pire que Macron, on en est souvent à se demander si c’est possible.

La bonne morale n’est cependant pas le privilège d’un camp. En quoi serait-il plus honorable de voter avec la macronie qu’avec un autre parti dûment élu au suffrage universel ? Le LR Pradié y va aussi de son couplet, conscient de la nécessité de voter les motions de censure. Mon Dieu, enfin un qui ouvre les yeux dans ce camp. Bien isolé c’est vrai, mais l’idée fait son chemin. On ne peut pas critiquer le gouvernement et permettre son maintien au pouvoir à chaque vote. Les LR ont perdu leur crédibilité en tenant ce double langage et Monsieur Pradié l’a finalement compris. Parviendra-t-il à convaincre le reste de la troupe, ou sera-t-il rattrapé par la patrouille, menacé d’exclusion comme c’est la coutume, totalement illégale, car en violation avec l’interdiction du mandat impératif. Ciotti et Retaillaud se rangeront-ils à son avis, ou resteront-ils sur leur ligne, trop préoccupés à gérer leur carrière et à se faire rouler dans la farine à chaque fois, en lieu et place de s’intéresser à la nation, et surtout à la volonté exprimée par le peuple qui souffre et qu’ils n’entendent plus ?

Le vote d’une motion est le plus sur moyen de se débarrasser de tous ces incompétents, d’en finir avec la désastreuse politique, sociale, économique, diplomatique. Renvoyer Macron à sa solitude, lui imposer une cohabitation pour l’écarter des affaires. Dans la foulée, Dupont-Aignan propose de se pencher sur la destitution. Là, le cas est plus délicat, mais pour autant il n’est pas complètement désespéré. Il faut d’abord trouver 58 députés ou sénateurs pour lancer la procédure, ensuite, les deux assemblées devront voter aux deux tiers la poursuite du processus. C’est ce point qui freine les intentions. La partie est loin d’être gagnée, cependant Dupont-Aignan pense qu’à la faveur d’un mouvement populaire ample, né à la suite de cette action, les indécis des deux chambres pourraient réviser leur position et voter en faveur de la destitution de Macron. Le pari est osé, n’en demeure pas moins que l’initiative aurait le mérite de lancer un débat, et de montrer que le cher président n’est pas en bonne posture et l’opinion publique, les médias, et la presse étrangère, ne manqueraient pas de devoir couvrir l’événement, ce qui affaiblirait un peu plus la macronie. De là à envisager une démission du prince empereur, il n’y a pas qu’un pas, mais allez donc savoir, quand l’ego est touché, les réactions ne sont plus rationnelles.

Les idées font leur chemin, la première semble la plus réaliste, et il faut se concentrer sur elle. Virer Borne, et qui sait, avoir des législatives anticipées, en souhaitant que l’opposition fasse un raz de marée, laissant alors la place à une destitution… Le temps presse, les députés de l’opposition doivent faire front pour balayer ce gouvernement, qui s’apprête à passer en force un budget qui ne répondra pas aux exigences de l’intérêt de notre nation.

4 août 2023

OMS : vers un « pass sanitaire » mondial ?

Nicolas Dupont-Aignan

L'OMS prépare un traité international sur les pandémies, qui lui permettra de dicter sa politique aux nations et d'instaurer un pass sanitaire obligatoire... STOP ! 31/7/2023

4 mai 2023

[Covid]

Réintégration des personnels suspendus : une première victoire. Reste à obtenir le versement des indemnités.


Nicolas Dupont-Aignan

11 avril 2023

Destitution : se rendre à l’évidence

Gilles La Carbona

Nicolas Dupont-Aignan juge enfin que la destitution de Macron est la dernière solution pour sauver la France. Face au drame, devenu bien visible, il se range à la demande d’Asselineau, qui fut le premier à faire ce vœu. Il annonce qu’il reste au président trois moyens constitutionnels pour sortir d’une crise de régime qu’il refuse de voir. Soit il retire sa loi, soit il déclenche un référendum, soit il dissout l’Assemblée Nationale. Vu le profil psychologique du personnage, aucune de ces trois solutions ne devrait trouver grâce à ses yeux. Macron n’est ni un gentil, ni un démocrate. Il se sert d’une image de gendre idéal pour séduire et utilise l’argument démocratique pour abuser d’un pouvoir qu’il ne veut ni partager, ni déléguer, qu’il considère comme le sien exclusif, une fois l’élection passée.

Il hait le peuple et ce qu’il peut représenter, selon sa conception très réduite de l’utilisation du pouvoir et considère que la rue n’a aucune légitimité à s’exprimer. Cependant, face à la situation et malgré les imprécations qu’il lance comme des vérités absolues pour se rassurer, il est seul, obligé d’utiliser l’arme du 49.3, procédé des lâches qui, sans courage, se cachent derrière cet article pour gouverner. Tous ceux qui l’ont utilisé à outrance ne brillaient pas par leur courage. Quel régime dans le monde peut ignorer à ce point la colère de son peuple à part une dictature ? Le monarque se veut impitoyable et sans état d’âme, cependant sa morgue à des limites. L’homme est un couard et trouve toujours une excuse pour quitter le territoire, lorsqu’une manifestation d’ampleur se profile. Si jamais la rue prenait le dessus et venait le chercher…

Dupont-Aignan rejoint l’analyse d’Asselineau et la position que nous défendons au RPF depuis des mois et envisage enfin la destitution, tout en ne se faisant pas d’illusion sur le nombre de parlementaires qui oseraient franchir le Rubicon. Le temps est long, mais des voix s’élèvent à présent partout pour signifier la nocivité du personnage. Macron inquiète plus l’étranger que la France, du moins que la fameuse auto proclamée élite qui le couve. Mais les faits le montrant tel qu’il est, immature, imbu de sa personne, autoritaire, et stupide, au point d’aller menacer les chefs d’État étrangers, ne peuvent plus être passés sous silence. Certains éditorialistes commencent à cerner le président et le décrivent comme un homme incontrôlable et dangereux, parce que sans attaches historiques, ni conviction de son appartenance à une communauté d’idées. Il ne s’identifie pas au passé de notre Nation, n’en voit ni la grandeur, ni l’héritage, il ne peut avoir la volonté de construire un futur sur ces fondations là.

Il est désormais incapable de fédérer, sur sa personne, un quelconque « contrat social ». Il rêve en globaliste, sans se rendre compte que cette approche purement technocratique, en rupture avec le réel, ne peut conduire qu’à une impasse. Cette analyse a été faite récemment dans Libération, Pierre Rosanvallon l’étrille : « Il y a chez Emmanuel Macron une arrogance nourrie d’ignorance sociale » écrit-il le 3 avril dernier. Pour ce dernier, il n’a aucune attache de pensée politique, car il n’a pas d’enracinement historique, ce qui le rend dangereux pour la démocratie. Quand la majorité des députés et des sénateurs aura compris que Macron n’a rien à voir avec le démocrate qu’il prétend être, qu’il a vendu la France à l’étranger, qu’il n’a de cesse de détruire la société française et son peuple qu’il méprise, alors il sera destitué. Mais pour l’heure l’idée d’en arriver à cette extrémité ne fait pas encore l’unanimité. Pour autant, Dupont-Aignan souligne parfaitement le dilemme qui ne tardera pas à se présenter devant eux. Soit le destituer pour préserver la paix, soit laisser la violence de la rue tenter de réparer ce que nos représentants se refusent à faire, non par conviction politique, mais bel et bien par intérêt personnel.

Nous l’avons déjà écrit, la majorité des députés ne souhaite pas prendre le risque de perdre un siège qui donne privilège et sécurité. La place est bonne, ils s’accrochent. L’image qu’ils renvoient d’eux-mêmes est calamiteuse, déplorable, mais ils s’en moquent, seul compte leur petit confort. La France et son avenir est le cadet de leurs soucis. C’est bien là que le problème demeure. Comment un peuple peut-il se débarrasser d’un pouvoir qu’il ne veut plus à plus de 70%, quand ceux qui devraient valider ce sentiment le trahissent ? Si Macron refuse de voir une crise de régime que seul le suffrage universel peut résoudre, les députés ne sont pas mieux éclairés, car non seulement ils n’ont pas voté la motion de censure qui aurait évité tous ces débordements, mais surtout ils veulent ignorer la colère du peuple contre ce régime, en supposant que les Français n’auront pas le cran de transformer cette contestation en une véritable révolution, avec tout ce que ce terme peut véhiculer de drames et de violence.

C’est un pari non pas osé, mais totalement irresponsable. Quel drame faudra-t-il supporter pour que les esprits se réveillent et évitent que notre pays ne sombre dans le chaos ? La destitution est la dernière arme, elle est urgente à mettre en œuvre ne serait-ce que pour calmer une haine qui ne cesse de monter. La confiance entre le peuple et ses représentants est rompue, ce ne sont pas les futures déclarations du Conseil Constitutionnel, serviteur zélé de la macronie, mais nullement arbitre intègre, quoi qu’en dise Debré, qui apaiseront les tensions, bien au contraire. La folie s’est emparée de nos dirigeants, la destitution est la seule façon de retrouver le calme, mais nos parlementaires sont des apprentis sorciers.

7 février 2023

Nicolas Dupont-Aignan

[Réforme des retraites]

« Madame la Première Ministre vous êtes comme le Shérif de Nottingham : vous volez aux pauvres pour donner aux plus riches. »