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28 mars 2025

Yann Bizien

-27/3/2025- Restreindre les libertés d'aller et de venir en triant les Français dans les grandes métropoles grâce à des contrôles automatisés : c'est ce que voulaient les gouvernements d'Emmanuel Macron, les déconnectés, les écologistes et la Commission Européenne.
Le système est en train de céder devant ses propres absurdités.
Hier, un amendement a été voté en commission. Il ouvre une perspective d'abrogation totale de ce projet délirant, anti social et liberticide qui pouvait remettre la France dans la rue et engendrer un nouveau cycle de violences, alors que l'Inde se vante de produire un milliard de tonnes de charbon, que les États-Unis se retirent des accords de Paris, que des stocks stratégiques de carburants brûlent en Ukraine et en Russie.
Ce projet de ZFE pouvait exclure les pauvres des villes, abîmer le lien social et accentuer les fractures déjà béantes dans le pays.
Reste à voter son abrogation dans l'hémicycle par une majorité qui semble acquise.

27 mars 2025

Vincent Verschoore
26/3/2025

"Les zones à faibles émissions (ZFE), généralisées depuis janvier 2025, font l’objet de contestations à l’Assemblée nationale et au Sénat. Leur suppression se heurterait à des obstacles liés au droit européen, mais reste théoriquement possible."

Les ségrégationnistes en appellent à la suprémacie du droit européen pour justifier leurs Zones à Forte Exclusion, mais cet article décrit la réalité juridique, qui n'empêche en rien d'arrêter le délire dès lors qu'existe la volonté politique, qui est censée représenter celle de la population – en théorie, bien sûr.
Avant d'être appliquée, toute loi devrait prendre en compte la réalité des effets escomptés, et la réalité de ses effets délétères. Dans le cas des ZFE, la balance est catastrophique.
C'est également absurde au sens où la pollution depend avant tout de la consommation globale du véhicule. Une voiture de luxe Crit'Air 2 qui fait 50 000 km par an c'est OK, une voiture Crit'Air 3 qui en fait 10 000, donc au bout du compte pollue largement moins que la première, c'est pas OK.
Une politique intelligente (on peut rêver) devrait a minima prendre en compte la consommation réelle des véhicules, qui est connue via les CT (relevé du kilométrage).


17 mars 2025

La France s’appauvrit de plus en plus vite

H16

- 17/3/2025 - En France, les plateaux télés sont toujours aussi rutilants, les invités semblent toujours aussi frais et pimpants mais ceux qui regardent au-delà du Périphérique parisien, et même dans un nombre croissant de quartiers de la capitale ne sont plus dupes : les Français s’appauvrissent visiblement, la France sombre petit à petit dans le tiers-monde.


Ici, on pourrait évoquer rapidement l’augmentation persistante du chômage, suffisamment discrète pour éviter toute évocation sur ces fameux plateaux télé mais qui corrobore, assez logiquement, l’augmentation notoire des faillites d’entreprise dans l’Hexagone, elle aussi très peu discutée.

Devant ce simple constat, certains se rassureront (un peu trop vite) en notant qu’à part pour les classes les plus modestes, les salaires ne stagnent pas forcément et sont même globalement en hausse… Oubliant un peu vite que, dans le même temps, les charges qui pèsent sur les Français ne cessent de croître avec une vigueur assez remarquable.

En effet, cette hausse peut être attribuée à deux grandes causes : la première, c’est la gourmandise de l’État et ses nouvelles ponctions dont l’avalanche continue de plus belle alors que la France est pourtant le pays le plus taxé au monde.

La seconde, plus inquiétante encore, est résumable par les effets de bord maintenant sensibles et nombreux des dernières mesures les plus larges imposées à l’ensemble de la population, depuis les DPE jusqu’aux ZFE en passant par toutes les autres politiques idiotes (ZAN, transition écologique, normes et interdictions à gogo) qui finissent, toutes, par gonfler les coûts des biens et des services consommés.


Très concrètement, on observe par exemple une hausse globale des coûts de loyer (d’environ 3.3%). Si l’inflation des années passées pouvait expliquer les hausses constatées en 2022 et 2023, les hausses récentes sont en réalité dues d’un côté au DPE, cette énorme arnaque qui renchérit artificiellement les mises sur le marché, et de l’autre côté, à un inquiétant effondrement des mises en chantier, rendant mécaniquement l’existant plus cher par manque d’offre. L’accroissement des normes et contraintes dans ce domaine, les coûts de l’emploi en France suffisent d’ailleurs à expliquer l’essentiel des faillites d’entreprises de construction ainsi que les arrêts de chantiers.

Quant aux ZFE, elles ont instantanément transformé des millions de Français en parias interdits de centre-ville ou de déplacement.

La « magie » de ce texte législatif parfaitement idiot est stupéfiante : pour rappel, ces ZFE ont été établies sur un mensonge, celui d’une pollution dangereuse des voitures qui tuerait des milliers de Français par an, et il est parfaitement avéré qu’elles n’ont absolument aucun impact sur la qualité de l’air.

En revanche, il est plus compliqué d’occulter l’effet réel et très concret de ces ZFE : en stigmatisant les véhicules anciens par une carbophobie rabique, on appauvrit encore les pauvres en pleine crise économique comme l’explique très bien Alexandre Jardin dans une récente intervention sur BFM TV.


En outre, les effets de bord de ces ZFE ne se contentent pas d’une exclusion des plus modestes : certains véhicules d’occasion récents (vieux de 3 à 5 ans) sont devenus très recherchés puisqu’ils permettent de circuler dans ces zones d’exclusion. De façon logique, ceci en fait monter les prix, et ce d’autant plus que leur production a été largement réduite pendant les périodes de confinement en 2020 et 2021. À la fin, les plus modestes n’ont même pas la possibilité de changer de véhicules puisque même ces voitures d’occasion deviennent rapidement inabordables.

Enfin, dans les signaux faibles, notons l’augmentation inquiétante des impayés pour les factures de gaz et d’électricité (+24% en 2024 par rapport à 2023).

Là encore, les choix parfaitement débiles des gouvernements passés et présents en matière d’énergie ont un coût direct énorme, qui se traduit explicitement par des Français qui ne peuvent pas se chauffer ou simplement vivre dignement. Ainsi, maintenir la France dans le marché de l’électricité européen revient à faire payer une électricité beaucoup plus chère que ce qu’elle est produite, dans un pays qui est l’un des plus décarboné du monde, essentiellement au profit des autres membres de l’Union.


De plus, les choix calamiteux de pousser aux énergies dites vertes ajoutent encore des coûts pharamineux (et consciencieusement cachés par la classe politique) à ces dispositions déjà idiotes, dont on rappellera qu’en réalité, les Français n’ont pas voté pour : toute la force des Verts et autres Gaïatollah aura été d’infuser leurs idées cancéreuses dans tous les autres partis et, malgré leur insignifiance politique, ils sont parvenus à imposer leur agenda à toute une classe politique parfaitement inepte tant en matière d’économique que d’écologie ou de simple bon sens.

Enfin, ce constat s’ajoute aux décisions parfaitement stupides sur le plan géopolitique, enchaînées avec fébrilité ces cinq dernières années, qui ont encore accru les tensions sur les marchés énergétiques, tensions qui se traduisent toutes directement par un renchérissement des énergies, des produits qui les utilisent et, à la fin, par un appauvrissement des Français.

Pas de doute : DPE, ZFE, marché inique de l’électricité européen, diplomatie de Gribouille et géopolitique d’hydrocéphales, tout démontre que les décisions gouvernementales des 10 dernières années sont le fait au mieux de parfaits imbéciles, ou au pire de traîtres les plus abjects. Et chaque semaine qui passe fait pencher la balance vers la traîtrise.

Ce pays est foutu.

PS : il existe une pétition sur le site en ligne de l’Assemblée nationale pour l’abrogation des ZFE à ce lien-ci. Même s’il faut passer par cette merde consternante de FranceConnect, ceux qui le peuvent sont encouragés à le faire.


https://h16free.com/2025/03/17/80469-la-france-sappauvrit-de-plus-en-plus-vite

13 mars 2025

12 mars 2025

Ze Rhubarbe Blog

- 12/3/2025 - Les Zones à Forte Exclusion sont des inventions technocratiques sans réel impact sur la qualité de l'air, et qui ne servent qu'à nourrir le tropisme ségrégationniste de privilégiés ayant accès au pouvoir.
Les mêmes qui, hier, applaudissaient les confinements depuis leurs maisons de campagne, puis le pass sanitaire, et qui demain applaudiront l'euro électronique et le contrôle étatique absolu sur nos affaires personnelles.
Les mêmes qui célèbrent l'EuroSoviet, la censure bien-pensante et la corruption.
"La colère monte, la mobilisation s’étend. De nombreux Français veulent la peau des ZFE, ces zones à faibles émissions instaurées par la loi d’orientation des mobilités de 2019, puis renforcées par la loi climat et résilience d’août 2021. Imposées aux agglomérations de plus de 150.000 habitants avant le 31 décembre 2024 pour améliorer la qualité de l’air, elles font aujourd’hui l’objet d’un très vif rejet, accusées de causer une rupture d’égalité entre les automobilistes, autorisant aux uns et interdisant aux autres d’accéder à ces zones. Manifestations de contestation, propositions de lois pour les abroger ou les suspendre, recours devant les tribunaux : la multitude des attaques contre les ZFE pourrait-elle parvenir à enterrer ce dispositif ?"
C'est bientôt les élections municipales...


https://www.facebook.com/zerhubarbeblog

7 mars 2025

Les joyeuses aventures vertes d’une France en faillite

H16

- 7/3/2025 - Au moins la France n’est pas à cours de bonnes idées technologiques ! Pendant que le monde se crispe à droite et à gauche pour des terres rares, des minerais, du pétrole ou du gaz, l’Hexagone choisit l’innovation pour s’en sortir, dans tous les domaines, depuis les technologies de pointe jusqu’aux législations les plus finaudes.


Prenez l’hydrogène par exemple.

La science, assez claire sur le sujet, permet d’établir assez nettement qu’avec les technologies actuelles, sa production et son exploitation sont aussi complexes qu’économiquement peu viables : la plupart des solutions (comprenant des gazoducs ou de la compression) sont aussi irréalistes économiquement que scientifiquement, cumulant fuites, dangers d’exploitation et rendements minables dans une combinaison amusante.

C’est donc assez logiquement qu’un petit paquet de startups françaises se sont lancées dans ce créneau : c’est voué à l’échec mais c’est massivement subventionné ? Alors, allons-y, c’est Nicolas, 30 ans, contribuable fidèle, qui régale !

C’est un peu l’histoire de la startup Hopium, dont l’idée géniale consistait à proposer un véhicule roulant de luxe sur la base d’une pile à combustible à hydrogène : après un démarrage évidemment en fanfare en 2022 d’autant plus qu’il était artificiellement porté par les politiciens locaux et nationaux ainsi que des médias facilement enamourés, l’entreprise s’est rapidement retrouvée confrontée à des réalités physiques peu déformables même avec beaucoup d’argent.

En 2025, c’est la douche froide, avec un cours d’actions explorant les dixièmes de centimes d’euros (pour 40€ à son maximum), et des bricolages financiers de plus en plus hardis pour repousser une faillite qu’on pouvait pourtant prédire facilement dès 2023.


Du reste, toute la « filière hydrogène », bâtie sur le capitalisme de connivence, est un vrai poème sur le cramage d’argent public visant au mieux à occuper quelques habiles vendeurs de tapis éco-conscients avant un dépôt de bilan, au pire à détourner des fonds publics sans vergogne. Et lorsqu’on évoque la seule méthode vraiment efficace, celle de l’hydrogène blanc où l’on extrait un gaz produit naturellement et aussi pur que possible pour le brûler directement afin d’en faire de l’électricité sur le lieu d’extraction, on se heurte assez rapidement aux autorités (gavées de paradigmes écolos débiles), globalement contre.

Rassurez-vous, ce qui est vrai pour l’hydrogène l’est bien évidemment pour toutes les autres filières toutes aussi « vertes » que vouées à un échec cuisant.

Ici, on pourrait jouer sur du velours et revenir sur l’éolien, cette vaste blague propagandiste mise en place par des vendeurs de turbines et de gaz (notamment russes mais pas seulement) qui, grâce à un lobbying efficace, sont parvenus à faire prendre des vessies carbonées pour des lanternes Gaïa-compatibles.

Petit à petit cependant, la réalité actuelle du gouffre économique que représentent les éoliennes commence à se faire jour, et la plupart des entreprises majeures investies dans ce genre d’impasses pourtant prévisibles sont d’ailleurs en train de revoir radicalement la portée de leurs investissements dans le domaine, notamment en dépréciant les projets dont on commence à se douter qu’ils vont être des fiascos retentissants.

D’ailleurs, les riverains s’opposent de plus en plus souvent à ces projets éoliens : apparemment, l’écologie est très intéressante mais lorsqu’elle est tenue loin, à l’écart des habitations et… de leur environnement (qu’il faut préserver, n’est-ce pas).


Mais dans une société totalement corrompue idéologiquement et dont les notions économiques sont complètement tordues au point de favoriser la connivence et les affaires entre copains et coquins au détriment d’un capitalisme efficace, ces considérations ne tiennent pas : peu importent les échecs cuisants des filières dites « écologiques » puisque ce sont les seules, actuellement, qui ont l’oreille des politiciens.

Et dans un pays où l’argent ne coule à flot que dans le secteur public, que sans subventions et sans appui des administrations, le capitalisme traditionnel est un véritable enfer avec échec quasi-certain au bout, il est logique que les uns et les autres ne cherchent rien tant que les projets qui seront adoubés de ces administrations et de ces politiciens.

Dès lors, comment s’étonner du développement d’une nouvelle « gigafactory » de panneaux solaires en France, et ce alors même que cette technologie n’apporte aucun avantage par rapport aux technologies traditionnelles (nucléaire ou énergies « fossiles ») ?

Au passage, on notera que le permis de construire et l’autorisation environnementale ont été obtenus après d’âpres batailles administratives (perdues par une autre entreprise il y a deux ans), ce qui montre que même pour les bidules écolo-bien-pensants, la bureaucratie ne faiblit jamais.

Oui, vous avez bien lu : même si les autres énergies renouvelables pataugent dans les échecs économiques tout autant qu’écologiques, lançons une fabrication massive de panneaux photovoltaïques ! Même si le pays est endetté à hauteur de 3400 milliards d’euros, que ses services publics sont devenus une blague pas drôle, et que des sommes colossales sont consacrées à des projets complètement débiles à l’étranger, ajoutons-en une couche sur le territoire national ! Après tout, le fiasco de la « route solaire » n’a pas été suffisamment mémorable pour se passer d’une nouvelle déroute financière.

Et ici, on voit les choses en grand : ce ne sont pas quelques dizaines de millions d’euros qui seront cramés dans cette expérimentation, mais bien des centaines de millions, qui permettront, selon les dirigeants de l’entreprise, de créer 1900 emplois… pour produire des panneaux solaires, plein de panneaux solaires qui viendront produire de l’électricité en surplus quand il fera grand soleil et rien du tout pendant la nuit, obligeant l’installation et la maintenance parallèle de centrales de productions pilotables (donc pas éoliennes et pas solaires non plus). Un petit pas guilleret de côté pour les écolos, et un grand bond en avant pour les vendeurs de gaz et de pétrole.

Hydrogène, éolien, photovoltaïque, décidément, la France ne manque pas d’idées pour brûler des capitaux dans des aventures douteuses aux impacts de plus en plus discutables. Mais après tout, c’est aussi le bénéfice d’un pays bien géré, de finances en bonne santé et d’un gouvernement au taquet sur tous les autres sujets : on peut se permettre quelques fantaisies, n’est-ce pas ?


6 mars 2025

Christian Dubuis Santini

Si un jour tu te sens vraiment stupide, tu peux toujours te consoler en pensant à ceux qui croient que manger des insectes et payer plus d’impôts permettra de calmer le réchauffement climatique causé par ta voiture et les pets des vaches…

28 février 2025

Ze Rhubarbe Blog

"Ce 27 février 2025 est synonyme d’une petite victoire pour les opposants de l’A69. Pourtant, il semblerait que leur combat ne soit pas encore fini.
En effet, bien que la décision du tribunal administratif de Toulouse soit historique, le feuilleton n’est pas terminé et l’A69 va revenir encore une fois sur le devant de la scène. Mais cette fois, c’est l’État, par l’intermédiaire du ministère des transports qui va faire appel de la décision.
Notamment en avançant l’argument que le chantier, malgré les différents recours, plaintes et autres tentatives de suspension, “est avancé aux deux tiers”. Dans un communiqué, Philippe Tabarot, ministre des transports, a même qualifié la décision de suspendre les travaux de l’A69 “d’ubuesque”.
Bref, l’histoire est encore loin d’être terminée."
Ce qui est ubuesque est le projet en lui-même, fruit d'une coopération illégitime entre bétonneurs, édiles locales et État visant à racketter le trafic existant entre Toulouse et Castres, au prix d'un désastre environnemental et humain.
C'est, au-delà d'un doigt d'honneur à toute la supposée politique "écolo" d'un régime qui, par ailleurs, applaudit la ségrégation sociale ZFE pour motif "écolo", la marque de la corruption endémique de la Macronie et la collaboration sans faille de sa milice armée avec le grand capital prédateur.
Intimidations, destructions, expulsions des défenseurs des arbres (les "écureuils") et des résidents sur le tracé routier occupèrent en effet de nombreux gros bras aux gros flingues et petite cervelle.
Le bon sens avait finalement prévalu dans l'affaire de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, espérons qu'il en sera de même ici, même si les destructions et drames humains déjà opérés par cette mafia sont difficilement réversibles.



22 février 2025

Alexandre Jardin et Daniel Guichard lancent une opération nationale contre les ZFE

Cliquer sur l'image (vidéo de 36min 28s) ↴

16 février 2025

Romain Vignest

- 16/2/2025 - Il suffit d’un vent d’Est pour que notre air s’enrichisse de particules concoctées dans les centrales à charbon de nos voisins allemands.
La ségrégation par les ZFE n’a évidemment pas davantage de finalité écologique que la ségrégation par le pass n’avait de finalité sanitaire. Et quand bien même, aucune épithète ne saurait rendre la ségrégation tolérable.
(Capture d’écran du 4 février.)

15 décembre 2024

Nicolas Dupont-Aignan

- 15/12/2024 - L'Allemagne, qui a eu la bêtise de miser sur l'éolien et le solaire pour se fournir en électricité, se retrouve à payer des fortunes en faisant appel à des centrales à fioul ou à charbon lorsqu'il n'y a pas de de vent ou de soleil.
Ne copions pas l'erreur de notre voisin, arrêtons les subventions délirantes aux énergies intermittentes et sortons du marché européen de l'électricité !

28 novembre 2024

Yann Thibaud

- 28/11/2024 - Je ne me sens attiré ni par le totalitarisme de la gauche, ni par l'autoritarisme de la droite.
Je ne me sens partisan ni du matérialisme de la gauche, ni du religionisme de la droite.
Je ne me sens proche ni du progressisme délirant de la gauche, ni de la nostalgie de l'ancien régime de la droite.
C'est pourquoi j'ai le sentiment que seule l'écologie, qui n'est certainement pas de gauche (puisque celle-ci est progressiste), mais pas davantage de droite (puisqu'elle est industrialiste), peut nous apporter une solution viable et crédible aux multiples problèmes actuels.
Sortir du clivage droite/gauche semble donc indispensable, si nous voulons inventer un nouveau monde, répondant à nos véritables aspirations.
Aussi longtemps que la gauche continuera à phagocyter les milieux de l'alternative, ceux-ci ne pourront proposer une perspective réellement crédible.
Mais la droite, conservatrice et immobiliste, ne saurait davantage constituer un horizon réellement désirable.
Il nous faut donc impérativement inventer du neuf, sortir de ces ornières éternellement ressassées que sont la droite et la gauche, et réfléchir aux applications effectives d'une vision écologique du monde et de la vie.
La gauche voudrait nous faire croire qu'elle est le camp du bien, tandis que la droite voudrait nous faire penser... à peu près la même chose.
Dès lors, qui croire et à qui accorder confiance et crédit ?
La situation actuelle nous montre clairement quelles sont les forces qui veulent et souhaitent ardemment la guerre et donc la destruction du monde, et celles qui désirent tout aussi ardemment la paix et donc sa préservation.
Voilà pourquoi nous vivons le temps des révélations, révélation de la véritable nature des forces en présence.
Et l'on pourra constater qu'étonnement, ce sont les mouvances présentées comme extrémistes qui aspirent le plus à la paix, et celles présentées comme modérées, qui souhaitent à tout prix la guerre.
Paradoxe que l'on avait déjà pu observer, dans les positions prises durant la supposée ou prétendue crise sanitaire.
Conclusion : ne pas se fier aux apparences et ne pas croire les médias.
Sortir des multiples conditionnements idéologiques qui nous sont aujourd'hui proposés ou imposés, et penser de manière nouvelle, fertile et créative.
En définitive, il me semble que le clivage droite/gauche pourrait et devrait être remplacé par le clivage totalitarisme/démocratie authentique.
Le bellicisme actuel du bloc prétendument central démontrant clairement sa véritable nature, qui est totalitaire, tant vis-à-vis de l'étranger que de son propre peuple.
Sortir du clivage droite/gauche permettrait ainsi de créer une nouvelle mouvance, une sensibilité alternative, se réclamant de l'anti-totalitarisme, de la démocratie authentique, de la défense de la liberté d'expression, du pacifisme et de l'écologie.

16 septembre 2024

La transparence jusque dans vos poubelles

H16

16/9/2024 - Finalement, le motto résumant le mieux la tendance actuelle des États occidentaux pourrait bien être “Si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’aurez rien à cacher”. Et si cela est bien évidemment vrai pour vos données personnelles, il n’en va pas différemment… de vos déchets.

Eh oui : non contents d’être maintenant triés et séparés, vos déchets seront bientôt scrutés et évalués avec le plus grand soin. Si la vérification poussée du contenu de vos poubelles n’est pas encore en place partout, il n’y a cependant pas à douter qu’elle va progressivement s’étendre à mesure que le discours sur le recyclage continue de prendre son essor.


En tout cas, une vingtaine de communes en Seine-Maritime ont décidé de prendre de l’avance et expérimentent ainsi, depuis le premier septembre, l’obligation pour leurs administrés d’utiliser des sacs d’ordures ménagères transparents (en remplacement des sacs opaques). Cette transparence, habilement construite non pas de l’État envers les citoyens mais – comme c’est commode ! – des citoyens envers l’État, permet de vérifier, au moment de la collecte, que les usagers ne font pas un peu n’importe quoi en matière de tri.

L’idée est aussi simple que délicieusement perverse : avec des sacs poubelle transparents, il devient aisé de vérifier que les déchets d’une catégorie ne se retrouvent pas malencontreusement mêlés avec ceux d’une autre. Dans l’hypothèse – improbable mais pas impossible, l’usager se croyant parfois plus malin que les Autorités Officielles de La Vérification Des Poubelles – où un pot de yaourt se retrouve dans les déchets en papier et en cartons, le sac reste tout simplement à la maison.

Le but officiel n’est d’ailleurs pas – je cite – de “punir le contrevenant”, mais – bien évidemment – d’améliorer la qualité du tri ou, pour à peine paraphraser, de progresser dans la liberté cosmique d’un âge réminescent du tri écologique permettant de gérer nos poubelles en toute conscience syntonisée avec Gaïa. Comme l’explique d’ailleurs Jérôme Lheureux, le président de cette communauté de communes,


“L’idée de la mise en place des sacs translucides, c’est de dire qu’il faut absolument mettre le bon déchet au bon endroit, et d’inciter les habitants à mieux trier même s’ils le font déjà. C’est aussi un moyen de communiquer sur les grands enjeux des déchets à moyen terme. On travaille pour nos enfants et l’avenir de notre planète.”

Vous l’avez lu : il faut absolument mettre le déchet au bon endroit, un manquement dans ce précepte étant le fondement même de dérives beaucoup plus graves qui, comme l’explique cette Autorité Officielle de la Vérification des Poubelles, contrevient à la sacro-sainte lutte pour l’avenir de notre planète. Et puis l’article se fend d’un rappel salutaire : lorsqu’il y a manquement, pour l’instant, les agents distribuent des flyers informatifs et font de la prévention.

Bien évidemment, la locution importante est ici “pour l’instant”.

Il ne fait pas le moindre doute que, passé le premier janvier prochain, les consignes seront censées être connues et alors, les sacs contrevenants ne seront plus ramassés. On sait déjà que d’autres étapes sont prévues (Réprimendes ? Amendes ? Ban public ? Goulag ?), notamment pour ces usagers qui ne voudraient toujours pas comprendre et pour ces ordures qui seront toujours du mauvais côté de la frontière de conformité (on parle juste des déchets, ne vous emballez pas, ou pas tout de suite avec du sac transparent).

Du reste, la bonne volonté et la compréhension règnent chez les usagers, même si leur enthousiasme est distribué avec parcimonie et qu’ils conviennent ainsi “On est bien obligé de le faire, il faut bien se débarrasser des poubelles, on n’a pas le choix”. Eh oui, la bonne humeur avec un bras coincé dans le dos et, un jour, un pistolet sur la tempe une amende dodue, c’est vraiment une excellente façon de procéder. On s’adapte, quoi. De toute façon, comme le rappelle l’Autorité Officielle de la Vérification des Poubelles, tout ceci n’a rien à voir avec de l’écologie punitive : “la punition elle va venir seulement si on ne s’occupe pas des problèmes écologiques qui nous sont soumis”

En tout cas, la tournure que prend cette initiative ne manquera pas d’intéresser des milliers d’écologistes et de politiciens un peu partout en France qui, parions-le, trouveront dans ce champ d’expérience des applications ludiques à tout un tas de problématiques qu’on n’aura aucun mal à trouver indispensables pour “nos enfants et l’avenir de notre planète”.


Bien sûr, on rappellera au passage que le recyclage au niveau des usagers (le tri dit sélectif) est celui qui produit les moins bons résultats : comme je le mentionnais dans un précédent article, non seulement les consommateurs se lassent, mais l’infrastructure (de collecte) est rendue d’autant plus complexe, ce qui finit par avoir un coût astronomique pour toute la société. Comme le notait en 2021 un think-tank suisse (les Suisses qui ne sont pas réputés pour être les citoyens les plus crados de la planète, n’est-ce pas), il est à la fois plus efficace et plus économiquement pertinent de faire le tri directement aux déchetteries (le taux de recyclage augmente alors de 15%, et le volume recyclé augmente aussi).

Mais peu importe : les moins naïfs d’entre nous ne s’étonneront absolument pas que ce genre d’initiatives de plus en plus intrusives va se mettre en place à mesure que l’hystérisation écologique continue de s’étendre dans la société.

En effet, le but n’est pas tant cette chimérique sauvegarde de Gaïa, du climat ou de nos enfants ; les dettes croissantes que l’État ou les communautés de communes creusent avec un appétit démesuré devraient instiller un peu plus d’humilité dans les bouches de nos politiciens à ces sujets. Non. Le but est bien de traquer tout ce que vous faites, et en s’acharnant sur vos déchets, de vous obliger insidieusement non pas seulement à les diminuer, mais bien à diminuer toute forme de consommation, de la plus futile à la plus nécessaire (tout n’étant ici qu’une question de temps). Pour rappel, vous êtes le pollueur ultime, celui qui produit le plus de déchets et votre empreinte écologique ne devient acceptable que lorsque vous êtes mort.

À plus long terme, ces sacs transparents ne sont qu’une étape avant la désignation comme honteuse de toute forme de déchet. Ce n’est pas une exagération tant l’Histoire a montré la direction prise par ce genre d’idéologies, ces cultes religieux faisant passer le groupe, la Nature ou des entités désincarnées avant les individus. Par exemple, les périodes les plus sombres en Corée du Nord étaient marquées par une absence quasi-totale de déchets de la part de la population : entre les pénuries et l’absolue nécessité pour elle de recycler le peu qu’elle avait, rien n’était laissé au hasard. Même leurs excréments.

Le saut logique vous paraît hardi ?

Qui, en 2010, aurait pu croire qu’on interdirait dix ans plus tard les voitures à essence sur des motifs aussi bidons ? Qui aurait imaginer qu’on renoncerait au nucléaire pour installer des éoliennes et des centrales au charbon partout en Allemagne, sous couvert d’écologie ? Qui peut garantir que cela va s’arrêter là ?

Personne. Au contraire, même.


https://h16free.com/2024/09/16/78674-la-transparence-jusque-dans-vos-poubelles

21 août 2024

Jak Umbdenstock

FREE PAUL WATSON
La Haute Cour du Groenland confirme le maintien en détention du militant écologiste

19 août 2024

Écologie contre écologie : les panneaux solaires de la SNCF

H16

19/8/2024 - Sans nul doute, le dérèglement climatique atteint actuellement des records : pataugeant dans des nappes phréatiques trop pleines, la sécheresse française est telle qu’elle provoque les plus mauvaises récoltes depuis 10 ans, et les canicules de pluie intense se multiplient comme les discours alarmistes des météorologues de plateau télé (qui sont à la météo ce que les médecins urgentistes de plateau télé furent à la médecine pendant l’âge d’or de la comédie covidienne il y a quelques années).


Neige en hiver, pluie au printemps, vagues de chaleur très vagues parsemées d’épisodes orageux en été… Heureusement, toutes les entreprises de France ne se retrouvent pas les bras ballants devant ces nouveaux fléaux complètement inopinés : la SNCF a décidé de prendre le taureau par les cornes. Après tout, c’est la plus grosse consommatrice d’électricité dans le pays et il était temps pour elle de faire, à son tour, un geste pour Gaïa.

Et quand la SNCF fait un geste, il est forcément auguste, cette entreprise étant détenue par l’État, c’est-à-dire le contribuable, c’est-à-dire disposant d’un budget illimité imprimable à volonté. Et quoi de mieux pour plaire aux politiciens, aux clients et aux contribuables que de produire sa propre électricité, viser son indépendance énergétique, et de le faire de façon éco-responsable et bio-compatible évidemment ?

C’est cette réflexion qui a sans nul doute présidé au nouveau projet de la société ferroviaire qui entend donc, dans les prochaines années, utiliser le foncier non bâti dont elle est propriétaire pour y implanter de vastes étendues de coquets panneaux photovoltaïques.


Par exemple, la société envisage de recouvrir de panneaux les parkings devant ses gares. Et au-delà, il faut en effet savoir que, comme l’exposait d’ailleurs un récent reportage de TF1, la société de chemins de fer dispose de nombreux terrains qui n’ont aucun intérêt commercial – bouts de terre triangulaires placés entre voies et infrastructures routières, par exemple – et qui pourront donc accueillir avec bonheur de larges fermes solaires permettant de produire une électricité que la société entend utiliser pour alimenter ses trains.

Formidable idée qui va permettre de mesurer en taille réelle la puissance des lobbies pro-panneaux solaires et celle des lobbies pro-biodiversité qui vont devoir s’affronter dans une bataille qu’on pressent déjà féroce. Eh oui : d’un côté, l’Église de l’Écologie Énergétique impose qu’on saupoudre avec force l’ensemble du paysage français d’immenses moulins à vent et d’encombrants panneaux photovoltaïques, pendant que, de l’autre, l’Église de l’Écologie Environnementale réclame quant à elle que les territoires soient rapidement rendus à leur nature sauvage afin d’y garantir une biodiversité abondante, scientifiquement mesurée, indispensable à la survie de tout sauf l’Humain et surtout Gaïa-compatible.

Pour la SNCF, il va donc falloir convaincre les contribuables, ses clients, les politiciens et certains écologistes que la Nature gagne à voir ratiboisés de grands champs sauvages où les petites bestioles pullulent joyeusement dans les herbes folles, les buissons joufflus et les arbres vigoureux, en arguant du fait que tout ceci est pour le bien des petites bestioles, des herbes folles, des buissons joufflus et des arbres vigoureux. Avouons que la société ferroviaire se lance ici un joli défi.


D’un autre côté, il se trouvera certainement quelques écologistes qui justifieront sans mal le subtil remplacement de ces carrés de verdure sauvage par de beaux panneaux solaires bien carrés, bien droits, bien noirs en utilisant l’image de l’omelette qu’on ne fait pas sans casser quelques oeufs, à l’instar de ces collectivistes qui se trouvent toujours du bon côté de la “loi”, de la tronçonneuse, du canon ou du poignard lorsqu’il s’agit d’appliquer leur programme. L’omelette est toujours meilleure lorsqu’on n’est pas un oeuf.

Bref, on attendra avec gourmandise la confrontation du réel avec cette idée véritablement écologique de la SNCF, tout en se rappelant qu’en plus, ces futures installations promettent d’être à peu près inutiles. Ainsi, les trains roulant aussi bien la nuit que de jour (eh oui, l’hiver, les trains sont plus souvent dans le noir que le contraire, par exemple), il y a fort à parier que la production des panneaux installés ne sera pas trop intéressante. On n’évoquera même pas les rendements des journées nuageuses : il n’y en a pas besoin pour comprendre que l’ensemble de l’opération n’est qu’une pure campagne de marketing, tant le coût de maintenance, de nettoyage et d’entretien de ces panneaux suffira à rendre l’opération hasardeuse.

Bien sûr, on aurait pu imaginer la SNCF vouloir atteindre le même but (son indépendance énergétique) en commissionnant un ou plusieurs réacteurs nucléaires modulaires destinés à sa propre consommation, et ce d’autant plus que cette technologie est promise à un avenir radieux – mais probablement pas en France, tout y étant fait pour fusiller tout élan dans le domaine.

Mais non : ici, la SNCF a résolument choisi l’affichage vertuel, la fanfreluche idiote à la mode, polluante et économiquement débile plutôt que la technologie maîtrisée, rentable et efficace. Car oui, les panneaux photovoltaïques sont des sources de pollution bien supérieures aux centrales radiothermiques à vapeur (et il n’y a plus guère que des journalistes malhonnêtes pour prétendre le contraire).

Et ce faisant, elle s’apprête à prendre à la fois la punition des écolos jamais contents (ils ne cherchent pas de solution, ils veulent un retour à l’âge de pierre), et à la fois celle de la réalité énergétique qui ne transigera pas : ils ne parviendront jamais, avec leurs miroirs magiques, à alimenter leurs trains électriques et tout juste pourront-ils prétendre en faire rouler quelques uns avec de “l’énergie verte” dont l’existence ne vaudra que grâce à l’oubli commode du recyclage de ces panneaux.

À la fin, le paysage français aura gagné quelques hectares de panneaux disgracieux qui ne tiendront guère plus de 20 ans, qui encombreront hideusement des champs en se détériorant rapidement ensuite, et n’auront produit qu’un misérable pourcentage des besoins de la société publique. Comme la SNCF est le paillasson de toutes les organisations syndicales et lobbyistes de France, on peut déjà garantir que la facture sera salée, les déficits monumentaux et la satisfaction du client et du contribuable parfaitement absente.

En revanche, on peut garantir que certains vendeurs de panneaux, bien introduits et déjà en bouche avec les dirigeants de la société ferroviaire, se frottent déjà les mains.


https://h16free.com/2024/08/19/78500-ecologie-contre-ecologie-les-panneaux-solaires-de-la-sncf

9 août 2024

La ridicule climophobie française

H16

9/8/2024 - Cela avait été fermement décidé : le village olympique ne devait pas avoir de climatisation. Après tout, la France est un pays tempéré, et la lutte contre le méchant réchauffement climatique passe bien par quelques menus sacrifices.

Cette décision fut quelque peu amendée alors que la cérémonie d’ouverture des Jeux approchait : il ne fallait pas décourager les athlètes étrangers, bizarrement tous habitués à disposer de l’air conditionné.

Nous sommes en France et tout se termine par des chansons… Ou des problèmes de climatisation puisque malgré le changement de braquet des organisateurs et l’installation plus ou moins furtive de climatiseurs dans des habitations pas trop prévues pour, des récriminations se sont fait entendre : il est rapidement apparu que ce qui avait été installé est insuffisant et que même avec les rares périodes de chaleur que la capitale supporte actuellement, l’isolation mise en place dans le village olympique ne permet pas de conserver les chambres suffisamment fraîches.


Les critiques ont fusé, permettant au passage d’apprendre qu’outre l’absence de climatisation, la restauration au sein du Village a semblé incapable – au moins les premiers jours – de fournir des repas de qualité et de quantité suffisantes ce qui, pour la France, est une contre-performance véritablement olympique.

Au-delà du côté “fait divers” de ces rebondissements climatisés dans le village olympique, le fait qu’on ait choisi, dès le départ, de ne pas installer d’air conditionné dans les appartements des athlètes n’est pas un hasard : il s’agit en réalité d’une véritable philosophie assez typiquement franco-française de climophobie avancée.

Eh oui : de la même façon qu’il a fallu attendre plusieurs décennies pour que les climatisations se démocratisent dans les voitures françaises (alors qu’elles étaient déjà de série dans les voitures étrangères depuis des années), beaucoup de Français ont été éduqués avec la croyance fermement ancrée au corps qu’on peut et qu’on doit se passer de toute climatisation chez soi, cette dernière étant jadis vue comme une source de bruit, puis aussi de consommation effrénée d’énergie, puis aussi de rhumes, puis aussi de pollution, puis aussi coupable de favoriser le réchauffement climatique.


Ce petit crincrin pénible qui insiste, depuis des lustres, sur les aspects négatifs (voire rédhibitoires) de la climatisation n’est pas nouveau et dégouline du haut vers le bas, des décideurs, des “experts” de plateau télé et des politiciens vers le peuple qui semble n’avoir toujours pas compris qu’on se paye sa fiole à pas cher : en effet, ces mêmes politiciens sont les premiers à psalmodier “pollution” et “CO2” lorsqu’on évoque la climatisation, et, dans le même temps, à débiter des âneries – agenda climato-réchauffiste oblige – sur le fait que la chaleur tue (alors que le bilan – entre les morts dus à la chaleur et ceux évités par l’augmentation des températures – est largement favorable aux hausses de températures).


En fait, si la chaleur peut tuer, c’est surtout lorsqu’on combat l’installation de climatisation et c’est particulièrement vrai en France où la lutte idéologique contre la climatisation aboutit à un sous-équipement chronique du pays, puisqu’on estime que seul 1 ménage sur 10 est équipé, contre 1 sur 5 dans le reste de l’Europe. Sans surprise et comme le montrent les données mondiales disponibles, la France affiche des statistiques inquiétantes de décès dus aux fortes chaleurs, qui pourraient être évités avec un peu de climatisation.


En réalité, les particuliers français auraient tout intérêt à s’équiper notamment en pompes à chaleur réversibles qui permettraient de chauffer le foyer en hiver et de le rafraîchir en été. Et dans un pays où l’électricité est très majoritairement bas carbone (92% nucléaire), cette consommation électrique liée aux climatiseurs n’influera pas sur un hypothétique rejet de CO2. Du reste, c’est le chauffage en hiver qui représente les pics de consommation les plus élevés. La surproduction observée en été pourrait être avantageusement utilisée pour climatiser les particuliers sans modifier la facture carbone française. En outre, selon le “consensus scientifique” actuel (le GIEC, ici), la climatisation serait le moyen d’adaptation irremplaçable et inévitable au changement climatique…


Malheureusement, utiliser l’énergie à notre disposition, c’est sombrer dans le luxe et l’agréable, ce qui est en contradiction avec l’absolue nécessité de faire pénitence pour sauver Gaïa. Dans ce cadre, la souffrance liée à la chaleur est indispensable pour accréditer les thèses anxiogènes des réchauffistes ; mettre des climatisations chez soi, dans les administrations, les salles de classes ou les transports en commun, c’est risquer d’améliorer la vie des individus pendant les périodes de chaleur et de leur montrer que non, un éventuel réchauffement n’est pas un problème catastrophique du tout, qu’on sait gérer et qu’on peut surmonter à peu de frais.

Or, admettre qu’un réchauffement pourrait être surmontable voire bénéfique, c’est impensable, c’est scandaleux, c’est même un blasphème contre Mère-Nature et il suffit de voir les réactions ulcérées des gaïatollahs et des politiciens pour mesurer l’ampleur de l’outrage.

Non, clairement, il vaut mieux ne rien adapter, ne rien changer, voire interdire les climatisations quitte à repousser, comme en 2019, les épreuves du Brevet des Collèges, faute de climatisation basique dans l’écrasante majorité des établissements scolaires français. Il vaut mieux fantasmer sur des solutions alternatives (qui n’existent pas ou sont très inefficaces), même dans les hôpitaux, plutôt qu’imaginer un déploiement de la climatisation blasphématoire.

Du reste, il est bien plus facile de lutter contre le froid que le chaud : une meilleure isolation permet des gains très substantiels d’efficacité des systèmes de chauffages modernes. En revanche, on ne peut pas combattre le froid exclusivement par isolation, et tout au plus pourra-t-on retarder le réchauffement d’une pièce en période de canicule. Si l’on veut effectivement la refroidir, il faut une climatisation.

Et ça tombe bien : on sait maintenant faire des climatisations efficaces, peu gourmandes et dont l’impact sur la mortalité liée à la chaleur serait quasi-immédiat. Ce qui permettra de se concentrer sur le froid, qui tue – lui – huit fois plus que la chaleur.


https://h16free.com/2024/08/09/78318-la-ridicule-climophobie-francaise

21 juillet 2024

La fable du carbone…

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


21/7/2024 - On n’entend parler que du carbone et d’une industrie décarbonée. On engloutit des milliards en Recherche et Développement pour essayer de tout décarboner, au prétexte que cela serait dangereux pour la planète, mais uniquement dans le discours, parce que dans la pratique, on fait exactement le contraire. En réalité, dans cette fable carbonique, rien ne tient la route et les failles sont partout. État des lieux.

En premier lieu, la réalité scientifique et parfaitement factuelle : le taux actuel de CO2 dans l’atmosphère terrestre est le même qu’il y a un million d’années et des carottes prélevées dans les glaces du Groenland révèlent que deux violents réchauffements climatiques se sont produits voici plus de dix millénaires et donc l’homme n’y était pour rien. La teneur du CO2 dans l’atmosphère a beaucoup varié, passant de 10% il y a 4,6 milliards d’années à 0,041% actuellement, soit un chiffre dérisoire. Cependant, il est vrai que la teneur en CO2 augmente depuis 150 ans en raison des activités humaines, mais dans des proportions assez peu conséquentes. Que sont des pots d’échappement en regard d’une éruption volcanique de plusieurs semaines, ou d’immenses feux de forêts ? Il n’y a pas dans cette affaire, un bon carbone, qui serait celui du volcan et un mauvais, celui des avions, c’est le même. Et donc faire la part de l’activité humaine et des cycles naturels de la Terre est assez hasardeux. Le GIEC le dit… allons donc, le GIEC apparaît plus comme un organe de propagande que comme une officine scientifique et ses publications sont très loin de faire consensus. Elles le font en apparence, simplement parce que les scientifiques d’un autre avis sont juste priés de se taire. Il faut se souvenir que des prophètes du même acabit nous avaient prédit le grillage avec le trou dans la couche d’ozone, la dissolution dans les pluies acides, la tasse aux Maldives qui devaient être englouties en raison de la fonte des glaces du pôle nord… rien de tout cela ne s’est produit et les fables précédentes n’ayant été que des prophéties mortifères qui n’ont engagé que ceux qui y ont cru, on se demande bien pourquoi nous devrions croire au narratif carbone. Il faut se souvenir que tout cela a été popularisé par une gosse de 16 ans, manipulée et d’un niveau d’études calamiteux.

Soyons vraiment très naïfs…

Mais bon, soyons naïfs, le GIEC a raison et nous pouvons inverser, avec nos petits bras, le cours du climat planétaire. Et donc von der Leyen, la grande prêtresse climatique pense qu’en torturant 400 millions d’Européens, face à 6,5 milliards d’autres humains qui n’ont strictement rien à battre de sa fable carbone, elle va gagner un degré en moins en 2100 ? Il faudrait être totalement crétin pour y croire. Mais bon, soyons vraiment très très naïfs : admettons que c’est possible.

Si on suit son envie de décarbonation, la dame devrait promouvoir l’agriculture locale et l’autosuffisance alimentaire de l’Europe. Elle fait le contraire et détruit l’agriculture européenne, faisant venir de l’autre bout du monde, à grand renfort de trajets carbonés, des produits que nous savons faire ici et de meilleure qualité.

Elle devrait privilégier le pétrole et le gaz russes qui arrivaient par pipelines, de manière décarbonée. Elle fait venir, pour des raisons parfaitement idéologiques, du gaz et du pétrole arabes, américains, ou africains par bateaux géants, donc elle augmente la production de carbone.

Elle devrait promouvoir des voitures simples à produire, avec un équipement minimaliste. Elle fait le contraire et empile les normes nécessitant une fabrication coûteuse en carbone, avec le transport sur des milliers de kilomètres de composants toujours plus nombreux. L’obsession de von der Leyen n’est ni le carbone ni la sécurité, elle veut en fait une surveillance totale. Nous y sommes, les dernières automobiles sont contrôlables à distance, permettent d’écouter à distance les conversations téléphoniques passées depuis la voiture et sans doute même, les conversations dans l’habitacle entre les passagers, en plus du traçage géographique permanent.

Les avions ? On investit en recherche décarbonée, mais cela n’est pas pour demain, très loin s’en faut. Si on peut limiter, par pseudo souci écologique la vitesse des voitures, il n’en va pas de même pour les avions, sinon, ils tombent. Et tout en hurlant au carbone, on prévoit ni plus ni moins que le doublement de l’activité aérienne sur les vingt prochaines années. Les chaînes de production d’Airbus et de Boeing, les deux leaders, tournent à plein régime et ne sont limitées que parce que les sous-traitants n’arrivent pas à suivre les cadences. Sans compter les sorciers du climat qui se baladent en jets privés pour distiller la bonne parole. Von der Leyen elle-même se pavanant en Audi à moteur V8.

L’obsession carbonique de façade se réduit donc à forcer les quatre cents millions de moutons européens à acheter des voitures électriques, qui viennent de Chine, qui ne sont pas écologiques, qui surveillent leurs occupants et qui en plus sont un très mauvais produit dont les ventes ne décollent pas plus que cela, malgré un matraquage médiatique abrutissant. Et cela est censé changer le climat planétaire dans un siècle ? Levez le doigt ceux qui y croient encore. Avec le même genre de fable médiatique, on a réussi à faire prendre aux mêmes européens trois à quatre doses d’un produit inconnu, dont on sait maintenant qu’il a été inutile, dangereux et parfaitement inefficace. En mars 2022, la France très vaccinée était le pays le plus contaminé au monde.

Mais cela se traduit par un commerce sonnant et trébuchant de la production de carbone, avec des amendes et des taxes à la clé. En y réfléchissant bien, le carbone est bien le seul composant de l’atmosphère que l’on pouvait utiliser pour bâtir une supercherie aussi rentable que celle d’un virus de laboratoire. Le problème est que cela occulte les vrais problèmes de pollution : les ordures, le plastique dans les océans, les produits phytosanitaires dans le sol, l’eau et l’air. Et encore, à la seule condition que les pays pollueurs soient des pays de chrétiens blancs. Par exemple, 80% de la pollution de la Méditerranée vient de ses côtes sud et est, Maghreb, Egypte, Turquie, mais on n’a le droit de parler que des 20% de pollution qui concernent la côte européenne, par correction politique évidemment.

Au RPF, nous avons déjà évoqué cette fable, qui masque les vrais problèmes écologiques. Pour le réchauffement, il faut s’y adapter, par la technologie et l’aménagement. Nous savons depuis toujours que cette planète est vivante : glaciations, réchauffements, montées des eaux, ont eu lieu maintes fois avant l’apparition de l’homme. Et se concentrer sur les problèmes qui sont à notre portée : éviter les échanges internationaux inutiles, promouvoir une autosuffisance alimentaire et énergétique, mieux recycler, mieux nettoyer la nature, étudier d’autres sources de carburants, d’autres techniques nucléaires, simplifier la fabrication des voitures en supprimant de nombreuses normes inutiles, notamment pour des voitures qui sont à près de 100% pour des usages locaux, sur des trajets de moins de 10 km. Ferrouter les camions, revenir aux hydrocarbures russes, plus proches de nous. Aménager le territoire pour rendre les services plus proches des usagers. Réutiliser les friches industrielles et les lieux déjà bétonnés. Tout en lisant sa fable carbone à des enfants européens bien trop sages, l’autorité européenne fait en réalité tout pour que nous produisions plus de carbone et en réalité elle cherche, avec d’ailleurs beaucoup de succès, à détruire tout ce qui faisait la force de l’Europe. Le carbone ne sert en définitive qu’à justifier notre liquidation.