Translate

Affichage des articles dont le libellé est Elon Musk. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Elon Musk. Afficher tous les articles

23 janvier 2025

ELON MUSK : CE QU’IL INCARNE VRAIMENT

Nicolas Maxime

- 22/1/2025 - Il n’aura fallu qu’un bras tendu d’Elon Musk lors de l’investiture de Trump pour que celui-ci soit aussitôt interprété comme un salut nazi. Sans surprise, la 'gauche morale' s’est précipitée dans cette brèche, hurlant à la résurgence du fascisme des années 30-40 et qualifiant Musk de successeur d’Adolf Hitler et de Benito Mussolini. Ce réflexe révèle une pensée figée, incapable de dépasser les schémas du fascisme historique. Cette gauche persiste à croire naïvement que Musk et Trump ambitionnent d’imposer un État totalitaire à l’image des régimes du XXe siècle, avec des uniformes, des parades militaires, et une police politique omniprésente.
Or, “le fascisme déjà là”, emprunte des voies bien plus pernicieuses. Il ne s’incarne pas dans l’appareil d’un État autoritaire classique, mais dans la concentration accrue du pouvoir économique et technologique entre les mains d’une oligarchie. Sous couvert de liberté d’entreprise et de progrès technologique, il s’agit d’un régime de contrôle diffus, alimenté par la surveillance numérique de masse, l’algorithme comme instrument de gouvernance, et l’effacement progressif des institutions démocratiques et des États Nations. Les libertariens poursuivent également l’objectif de démanteler les services publics et de privatiser la sécurité sociale, pour les livrer aux seules lois du marché. Dans cette vision, les droits fondamentaux tels que l’accès à l’éducation, à la santé ou à la retraite ne sont plus considérés comme des garanties universelles, mais comme des biens de consommation accessibles uniquement à ceux qui en ont les moyens. La solidarité, remplacée par une compétition exacerbée, laisse place à un darwinisme social où seuls les plus performants ont le droit d’exister. Ajoutons à cela qu’Elon Musk, en promouvant le transhumanisme, via son projet Neuralink d’implantation de puces dans le cerveau humain, projette une société où les inégalités biologiques s’ajouteront aux inégalités économiques.
La 'gauche morale', en se focalisant sur des symboles dépassés, échoue à comprendre la nature de ces nouvelles formes de domination.
Ce qu’Elon Musk et ses acolytes de la Silicon Valley — Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, et Peter Thiel en tête — incarnent vraiment, c’est l’avènement de la phase totalitaire du capitalisme, que l’on peut qualifier de libertarianisme autoritaire. Cette idéologie combine l’ultralibéralisme économique à une concentration sans précédent du pouvoir technologique et financier, tout en promouvant une illusion de liberté individuelle au service de mécanismes de contrôle toujours plus sophistiqués.
On le constate notamment à travers la promotion démagogique de la 'liberté d’expression' par Elon Musk sur X (anciennement Twitter). Cette posture a séduit de nombreuses personnes crédules, persuadées qu’il défend leur droit à une parole libre et sans entraves. En réalité, X reste un réseau social centralisé et propriétaire, conçu avant tout pour maximiser les profits de son propriétaire. La plateforme exploite massivement les données personnelles des utilisateurs, les analyse pour générer des profits grâce à la publicité ciblée, et utilise des algorithmes opaques pour classer, censurer ou promouvoir certaines publications selon ses intérêts économiques ou idéologiques. Musk ne libère pas la parole : il la soumet à des mécanismes d’influence subtils et souvent invisibles, renforçant ainsi le contrôle des grandes plateformes sur le débat public. Ce discours sur la 'liberté d’expression' masque en réalité une stratégie de consolidation du pouvoir : en se présentant comme un champion de la parole libre, Musk détourne l’attention des véritables enjeux, notamment la centralisation extrême du contrôle technologique et la marchandisation des interactions sociales. C’est précisément cette hypocrisie et cette concentration du pouvoir qu’une critique politique sérieuse devrait dénoncer, au lieu de se laisser piéger par une opposition caricaturale ou purement morale.
Face à cette concentration des pouvoirs politiques et économiques, une véritable gauche devrait concentrer ses efforts sur la critique et le démantèlement des logiques d’exploitation et d’aliénation inhérentes au système capitaliste. Ces dynamiques, en poussant à l’extrême la quête de profit et la marchandisation de la vie, conduisent inévitablement à une forme terroriste de domination du Capital, où la technologie devient l’instrument principal de surveillance, de manipulation et de répression.
Au lieu de se contenter d’une posture anti-fasciste superficielle et symbolique, qui non seulement manque sa cible mais renforce la popularité d’un Elon Musk en le positionnant comme un rebelle antisystème, il est urgent de s’attaquer aux racines du problème. Cela implique de penser et d’agir contre les structures économiques et technologiques qui permettent à ces figures de prospérer et de consolider leur pouvoir au détriment des intérêts collectifs et démocratiques.
La résistance à ce fascisme 2.0 passe par une réaffirmation du Commun : socialisation des moyens de production, reconstruction des solidarités collectives, retour à la souveraineté populaire et nationale… et une lutte acharnée contre les dérives techno-féodales.

18 janvier 2025

Petite clarification au sujet d'Elon Musk

Alexis Haupt

Je n'ai pas une confiance aveugle en lui. Ni confiance tout court d'ailleurs. Je sais que le pouvoir et la richesse égarent les âmes, même les belles âmes. Seulement, voilà :
1. Sans lui mon compte n'existerait plus et ma modeste contribution dans cette guerre du récit (création de concepts : "complosophisme", "médiavers", etc. etc.) aurait été quasi stérile sur internet.
2. Il est entré en guerre frontale avec nos pires ennemis : il dénonce sans filtre la tyrannie qui sévit en Europe, rend la liberté d’expression, dénonce les idéologies mortifères et toxiques pour les enfants, la pédocriminalité, la censure, les médias menteurs, diffuse de gigantesques scandales que la presse qualifie de complotistes depuis des années...
3. C'est l'homme le plus riche de la planète.
4. Peut-être est-il même en train de devenir l'homme le plus influent du monde.
5. Je ne suis pas naïf. À vrai dire, je suis pour la démocrate directe : je me méfie donc de tout homme de pouvoir ou de fortune. De tout culte de la personnalité.
6. Néanmoins, force est de constater que pour l'instant, et je dis bien pour l'instant, tout ce qui advient grâce à lui dans cette guerre de l'information et dans la guerre tout court que nos "élites" nous livrent, nous est favorable.
7. Je comprends les lanceurs d'alerte qui sont dubitatifs à son égard. Voire même qui pensent qu'il deviendra dangereux tôt ou tard (transhumanisme, hégémonie, nouveau dominant...). Néanmoins, ces lanceurs d'alerte ne se rendent pas compte que sans Musk, ils seraient réduits à leur petit site internet ou une page Facebook shadowbanée pour diffuser leurs messages d’alerte.
8. Partant de là, continuons à dénoncer, ne tombons pas dans le culte du sauveur et observons. Bref, saisissons-nous pleinement de l'outil que nous offre Elon Musk pour faire cela : la plus grande agora de l'histoire humaine, ce simple réseau social qui est en train de faire s'effondrer le médiavers : X.

7 janvier 2025

La bonne et la mauvaise ingérence politique

Yann Bizien

- 6/1/2025 - Il y aurait d'un côté les bons milliardaires qui soutiennent le camp du bien, du politiquement correct et de la pensée unique. Ils avaient jusqu'ici l'exclusivité du combat des idées. Ils pouvaient les déployer et les imposer largement dans la grande majorité des médias, sur les réseaux sociaux, dans les écoles, les facultés, Sciences Po, les universités et les hémicycles.
Ils se permettaient jusqu'ici toutes les ingérences sans être jamais inquiétés.
Et il y aurait désormais le "mauvais" milliardaire conservateur, souverainiste, patriote, anti woke et anti LGBTQ. Il a été un des piliers du sursaut électoral américain et du retour de Donald Trump au pouvoir. Aujourd'hui, il dénonce à distance, et sur Tweeter/X, les dérives gauchistes, progressistes, multiculturalistes, immigrationnistes, ainsi que la violence et la criminalité associées, comme en Allemagne et en Grande-Bretagne.
Elon Musk inquiète le monde de la gauche. Il est craint et redouté. Il révèle. Il rappelle. Il ouvre les yeux. Il éveille les consciences.
Il y aurait donc la bonne et la mauvaise ingérence politique, l'ingérence légitime de gauche et mondialiste, celle de Georges Soros, et l'ingérence interdite de droite et patriote, celle d'Elon Musk, l'ingérence autorisée et l'ingérence proscrite, l'ingérence conforme et l'ingérence qu'il faut dénoncer quoi qu'il en coûte, l'ingérence de l'angélisme et de la langue de bois, face à l'ingérence du pragmatisme et du réel.
Après tant d'années de domination des idées progressistes, et tant de dégâts, je suis heureux de voir enfin l'émergence d'une ingérence internationale de droite sous initiative américaine.
Cette ingérence de droite va faire bouger les lignes en Europe. Elle va déstabiliser les régimes qui confisquent le pouvoir avec des fronts douteux, suspects et anti démocratiques.
Il était temps de revenir au réel. Giorgia Méloni, Alice Weidel, Marine le Pen, Marion Maréchal et Sarah Knafo ne vont pas s'en plaindre.
Cinq femmes !
Nota : les électeurs de ma génération se souviennent encore du second tour de la présidentielle de 2002. Jean-Marie le Pen avait été la cible d'une ingérence politique étrangère massive, que la gauche n'avait pas contesté. Évidemment.

28 décembre 2024

US Trends Today
27/12/2024

Elon Musk prévoit d'acheter ABC et de nommer Tucker Carlson PDG : « La seule façon d'éliminer la culture woke du réseau ».

14 août 2024

Bruxelles désavoue Thierry Breton et ses menaces contre Twitter

Patrice Gibertie


Le Commissaire candidat pour une seconde mandature, Thierry Breton, soutenu par ses quelques groupies macronistes, se fait rabrouer par la Commission : Bruxelles a accusé son commissaire au marché intérieur de se faire voyou en envoyant une lettre à Elon Musk menaçant de punir si le contenu publié sur le site de médias sociaux X était jugé exposer les citoyens de l'UE au risque de "dommages graves". La censure ou la propagande du camp dit du bien, doit arrêter de se cacher derrière le règlement #DSAhttps://ft.com/content/09cf4713-7199-4e47-a373-ed5de61c2afa
13/8/2024

https://pgibertie.com/2024/08/13/bruxelles-desavoue-thierry-breton-et-ses-menaces-contre-twitter/