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21 février 2025

Retailleau : aura-t-il le courage, ou pas ?

Gilles La Carbona


Retailleau est l’ambiguïté érigée en espérance. Il est ce clair-obscur qui cache ce qu’il ne veut pas montrer tout en suggérant ce qu’il ne pourra jamais être. Ancré dans le camp des LR, ceux qui soutiennent Ursula von der Leyen, il serait soudainement cette solution que nous attendons tous. D’aucun n’hésitent pas à l’auréoler du titre de souverainiste, parce qu’il a voté contre Maastricht et a été contre le traité de Lisbonne. Cela pourrait presque convaincre s’il n’avait, entre-temps, succombé aux sirènes de l’alignement pro-européen, jeté aux orties les convictions qui auraient aujourd’hui valeur de persévérance et donneraient au personnage l’épaisseur et la dimension qu’il aimerait matérialiser, comme un de Villiers, toujours aussi droit dans ses bottes qu’il y a trente ans.

Comme quoi rien n’était impossible ! Il devient bon de faire semblant d’adopter une posture initiée sans doute par l’environnement international qui commence à donner raison à ceux qui n’ont pas vendu leur âme pour un poste. Lui et ses amis ne se sont jamais opposés franchement à Macron, ni à ses Premiers ministres, évitant soigneusement de voter des motions de censure, notamment sur des budgets dont on mesure depuis peu tout le drame qu’ils ont occasionné pour nos finances. Ils n’ont pas hésité à faire alliance avec la macronie et la gauche, pour faire barrage au RN, préférant voir des députés de gauche être élus, et laissant ainsi filer une occasion de renouer avec une droite en recomposition, dont ils auraient pu être les artisans. Seul Ciotti a eu le courage de briser l’absurde préjugé et de choisir le camp qui lui semblait le plus à droite, ou pour être honnête, le moins à gauche ! Retailleau c’est l’excuse par l’amnésie. Il fustige un magistrat qui applique la loi qu’il a votée lui-même quelques mois auparavant, et qui permet à un Algérien expulsé de revenir comme une fleur… sans se souvenir que c’est lui-même et ses amis qui l’ont ordonné.

Il faut que ce soit un auditeur en plein direct qui le lui rappelle, le confrontant dans l’instantané à son propre vide. Si la loi était si mauvaise, pourquoi l’avoir votée, parce que dans la précipitation et l’incurie, il n’a pas pris le temps d’évaluer les conséquences de ce qu’il faisait… Il est ce rêve évanoui d’une grandeur qu’il n’arrive pas à affirmer, tant il s’est laissé corseter par l’européanisme obligatoire, imposé et accepté pour continuer à exister. Car son problème est celui d’être, de durer. Un souverainiste dans un gouvernement de Macron, c’est comme si une dinde se présentait en cuisine un soir de Noël avec un petit sac de marrons… Comment peut-on se commettre avec un tel personnage, lui qui n’a fait que vendre la France à la découpe, sans jamais rencontrer de la part des LR une protestation, ni même une demande d’explications ? Comment rester aux côtés de cet homme dont la seule ambition est la dilution de la nation dans cette Europe qu’il vénère. Pourrait-il rassembler autre chose que ce centre mou et inconséquent dont sort Bayrou, ou cette droite languissante, épuisée et frileuse, qui évite les vrais débats, et n’ose plus nommer les choses, encore moins lister les problèmes ?

Il est cette représentation qui ne s’entretient plus avec le peuple et ne peut donc comprendre ce qu’il attend. Il n’a qu’une vague idée et s’en remet à ses communicants pour rattraper un réel qu’il a depuis longtemps abandonné. Parle-t-il du Frexit ? Non, ce serait faire un affront à sa servitude entendue auprès de l’impératrice Ursula. Il ne veut surtout pas être excommunié et perdre son statut de leader au sein d’un parti qui ne brille plus depuis des lustres et ne fait illusion qu’au prix d’alliances contre nature. Mais nous le savons, durer est son objectif. Il y parvient très bien d’ailleurs, c’est un spécialiste. Songez, être passé de Pasqua à Macron, il fallait une certaine souplesse d’échine et des principes à géométrie variable pour y parvenir. Ces qualités sont hélas le contraire des vertus que possède un souverainiste. Il s’est éloigné de sa famille, de ses certitudes, par clientélisme électoral, par calcul personnel. Peut-il revenir à ses premières amours ? Avoir le courage de se renier un peu, de reconnaître qu’il s’est perdu avec cette Europe-là ? Il œuvre encore dans un gouvernement macroniste, où le Premier ministre est impliqué dans une sordide histoire. Rien que ce fait devrait le conduire à quitter son poste. Si Bayrou n’a pas la dignité de partir, que lui ait celle de ne pas rester aux côtés d’un personnage qui vient de mentir avec l’aplomb d’un Cahuzac. Il est des fréquentations qu’il vaut mieux ne pas entretenir, s’en éloigner devient un acte de résistance, de courage, rester tout le contraire.

Du panache que diable, mais on en vient à douter. Retailleau, tout comme le RN, ne se donne pas les moyens et le courage d’apparaître comme la solution pour demain et risquent l’un comme l’autre, d’être rattrapés par l’histoire à laquelle ils auront tourné le dos. L’histoire va vite en ce moment et à trop attendre pour prendre le vent, ceux qui ont pu apparaître un temps comme en phase avec les aspirations des peuples, pourraient sombrer corps et biens…

1 février 2025

À quand le procès du Covid ?

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


- 31/1/2025 - « Les juges et l’assassin », livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, est une enquête sur les événements COVID et les implications du pouvoir dans la gestion de cette affaire. Bien entendu il y est relaté les épisodes de confusion des décisions sur les masques et les conduites à tenir, mais le plus scandaleux et qui devrait faire réagir, c’est l’affirmation, preuves à l’appui, que l’exécutif a violé la constitution en interférant fortement dans le domaine législatif. Il ne l’a pas fait par erreur mais sciemment. L’acte était pensé, médité, voulu. Ainsi il y est dévoilé qu’une note a été envoyée aux collaborateurs de l’Élysée, ainsi qu’au président de l’Assemblée nationale de l’époque. Cette note avait pour but de donner les consignes, entendez les éléments de langages réfléchis pour que personne ne soit inquiété judiciairement. Au lieu de parler librement, M. Ferrand a donc récité un texte écrit par les juristes de Macron. La séparation des pouvoirs a été délibérément violée dans l’unique but de protéger le pouvoir, non de faire éclater la vérité, ou de souligner les erreurs et faiblesses commises. Car après tout, la faute n’est pas un crime en soi, sauf si conscients de sa réalisation, les auteurs font tout pour la dissimuler et s’exonérer de rendre des comptes. C’est bien là le problème manifeste relevé par cette enquête. La réalité est que l’ensemble de la gestion a été un épisode totalement contraire à toutes les lois. L’obligation vaccinale : illégale, le confinement : illégal, les autorisations de sorties que l’on devait se signer soi-même : illégal, la contamination ou non selon que l’on prenait son café assis ou débout : sans fondement, l’annonce que les six millions de non-vaccinés allaient mourir dans l’année : sans fondement, la forme moins grave garantie par le vaccin : scientifiquement invérifiable, le masque imposé aux enfants dès six ans : torture totalement inutile, la négation des effets secondaires : irréaliste, le pass sanitaire/vaccinal : illégal, les achats de vaccins sans discussion, sans appel d’offre : illégal, les trains et les hélicoptères pour gérer les malades alors qu’ils n’ont représenté que 2 à 5 % de l’activité hospitalière : mise en scène, les vaccins arrivant par fourgons réfrigérés, avant d’arriver finalement en fourgons ordinaires : mise en scène, les tests Covid : inadaptés, les interventions de pseudos spécialistes sur le sort à réserver aux non vaccinés : incitation à la haine, la décision de ne plus accueillir les non-vaccinés dans les hôpitaux : illégal… et la liste est encore longue, des ignominies perpétrées pendant cet épisode… (...)


Le groupe Telegram du RPF :

27 janvier 2025

Lettre ouverte aux souverainistes

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


À Messieurs, Asselineau, Philippot, Dupont-Aignan et autres chevaliers solitaires…

La situation nationale est plus sombre que jamais et les actuelles oppositions se sont récemment montrées incapables de se mettre d’accord pour faire tomber Bayrou, l’homme de main de Macron. Pire, le PS est ouvertement entré en collaboration avec le Premier ministre, comme ses pairs du SFIO le firent avec Pétain, certains que c’était là, la meilleure des choses à faire. Le RN quant à lui, n’a fait preuve que de mollesse et de calcul, s’inscrivant dans un flou à suivre plutôt que sur une ligne claire.

Il n’y a aucune alternative réelle tant qu’une coalition des vraies droites patriotes n’est pas formée. Vos formations, isolées, subissent à chaque élection des revers cinglants qui n’autorisent aucune percée, aucune visibilité, alors qu’en face ils savent s’organiser pour le temps d’un scrutin. Invisibilisés du fait de ces revers, éloignés des plateaux télé, contraints à n’être que sur les réseaux parallèles et sans doute bientôt interdits, vos voix ne portent pas et les patriotes en souffrent.

L’union seule permettra à vos idées, communes pour l’essentiel, de vaincre ou du moins d’être représentées, enfin, à l’Assemblée nationale. S’obstiner dans la stratégie qui est celle menée depuis des années ne pourra que reproduire les échecs du passé. Il est impossible que vous l’ignoriez. La question que tous les patriotes souverainistes se posent est simple : Pourquoi s’entêter à ne pas vous allier et laisser les Français orphelins, ne pouvant compter que sur des offres politiques qui, au fil des mois, s’avèrent décevantes et finalement toutes semblables ?

L’heure est suffisamment grave pour que les egos soient mis de côté et l’intérêt de la France priorisé en lieu et place d’une guerre de chapelle stérile. C’est à ce titre que nous vous demandons solennellement de vous unir pour présenter une force commune au peuple de France et espérer sortir de l’ornière dans laquelle nous sommes, derrière une personnalité forte, charismatique et consensuelle, qui, sans vous offenser, ne sera forcément pas l’un de vous, sinon ce serait déjà fait. Tout peut changer si l’ensemble des patriotes se ligue. Nous aurons alors la fortune de vivre nous aussi l’épisode américain ou argentin, et l’histoire retiendra de vous l’intelligence et le courage qui ont animé cette entente pour vaincre et redonner sa dignité à la France. Ne gâchez pas cette chance qui pourrait bien ne pas se reproduire. Le peuple lassé des calculs politiciens attend une union nationale. Vous pourrez alors compter sur l’ensemble des forces souveraines pour porter vos voix, vos candidatures et un vrai projet d’avenir. 26/1/2025


Le groupe Telegram du RPF :

29 décembre 2024

Avec le RPF, des vœux de réalisme et de combat

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire
29/12/2024


2024 s’achève et nos yeux sont depuis quelques temps déjà tournés vers 2025. D’abord parce que le monde entier libre et patriote attend l’investiture de Trump pour vérifier que sur certains thèmes au moins, il rompt avec la politique mortifère et décadente de son prédécesseur et de la clique de Davos. Ensuite parce que les élections en Allemagne pourraient déboucher sur un bouleversement radical au sein de l’UE et nous obliger à changer notre vision des choses. Pour notre propre compte, nous attendons que le gouvernement de Bayrou tombe à son tour et bien plus rapidement que celui de Barnier, avec non pas l’angoisse de voir Macron déclencher l’article 16 en réaction épidermique, suite à une nouvelle censure, mais bien pour le pousser dans ses derniers retranchements. Et s’il avait recours à ce stratagème déplacé, sa fin serait assurée. Il se murmure qu’il s’apprêterait à faire un discours du jour de l’an en forme de demande de pardon des Français ! Trop tard, trop de mal a été fait, mais il serait étonnant que malgré cette incroyable indiscrétion, Macron se livre à un tel exercice, l’homme est bien trop égocentrique, narcissique et imbu de sa personne pour, ne serait-ce que feindre le repentir. De toute façon il est hors de question qu’après avoir avoir ruiné, éborgné, insulté, méprisé, taxé, confiné, vacciné, masqué, endetté, brimé, empêché, livré en pâture aux criminels étrangers, assommé de normes… nous lui accordions un quelconque pardon.

Les peurs agitées tout au long de ces derniers mois n’ont pas entamé la détermination des patriotes, pas plus qu’elles ne nous ont effrayés. Ces désirs de guerre se sont dissipés au fil du temps face à la réalité du terrain. Ses prétentions de grandeurs s’amenuisent également et il constate amer, qu’il ne suffit pas de décréter avoir une majorité, ou bricoler un gouvernement avec des personnalités dont plus personne ne veut, pour créer la concorde qu’il aimerait voir s’installer autour de lui. 76% des Français sont mécontents de lui et on se demande bien, à converser avec nos entourages, qui sont ces 24 % qui restent… c’est là un record. En tire-t-il des conclusions ? Non. Son épouse aurait avoué qu’il n’écoutait plus personne, mais mon Dieu, s’est-il un jour plié à cet exercice ? Pas que nous sachions. Donc jusque-là rien n’est nouveau, si ce n’est que ce qui pouvait passer quand il avait encore une armée d’idiots utiles pour courber l’échine et le suivre, ne fonctionne plus aujourd’hui.

Au RPF, nous avons combattu sans relâche sa politique de ruine et de déclassement et nous avons quelque part gagné cette bataille de la réinformation, avec beaucoup d’autres, allant contre la sphère médiatico-politique pratiquant la propagande. Et nous poursuivrons cette lutte qui ne cessera qu’avec son départ et l’installation d’un pouvoir de salut public, dont la première tâche sera de rétablir une constitution qui protège le peuple, en lui donnant la parole plus aisément et dont les contre-pouvoirs ne sont pas des chambres d’enregistrement ou le bras armé de l’exécutif. La restauration pleine de la souveraineté du peuple, sans qu’aucun domaine ne soit délégué à une instance supranationale reste un objectif intangible. Nous n’avons jamais cru en ceux qui se commettaient à ses côtés au soi-disant principe de sauver la France, ou de vouloir la servir. S’associer à Macron, ce fut toujours trahir, agir pour son propre compte ou pire pour celui de commanditaires étrangers, sans jamais se soucier de l’intérêt général. Ceux qui se sont livrés à cette comédie sont complices de la destruction voulue et programmée par Macron. Ceux qui se vautreront dans cette compromission ne pourront à nos yeux se prévaloir de l’alibi de l’ignorance du dessein du prince qu’ils ont choisi de louer. L’idéologie macroniste doit être combattue jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix, nous savons que les amis de cette clique tenteront par tous les moyens de ruiner le pays et de semer la misère parmi le peuple de France, jusqu’au dernier moment. Qu’à cela ne tienne, nous supporterons ces attaques, relèverons ce défi. Notre pays dispose des ressources humaines et morales capables de surmonter ces bassesses à venir, et de juger ceux qui auront conspiré contre les intérêts de notre nation.

Nous poursuivrons notre combat, et le but premier est bien de voir Macron quitter ce pouvoir qui ne lui appartient déjà plus, mais qu’un artifice légal l’autorise à conserver encore un peu, le temps de l’erreur de trop, celui du réveil des parlementaires ou pire, celui d’un peuple jusque là endormi, et qui ouvre de plus en plus les yeux. La liberté et la dignité ne se cultivent pas dans le confort de l’ignorance ou du renoncement, il est plus facile de se contenter de la servilité que de se débarrasser de ses chaînes, mais bien plus honorable de vivre debout que couché. La France a connu bien des vicissitudes et c’est sur un champ de ruine qu’elle s’est relevée pour briller à nouveau, le temps que des félons, des rampants, s’approprient le pouvoir que des hommes de hautes valeurs avaient rétabli, pour détourner les richesses et la saveur de notre nation à force d’intrigues et de mensonges. 2025 doit être la continuité de cette lutte qui commence à porter ses fruits. Partout les consciences s’éclairent et découvrent, parfois avec stupeur le personnage qu’est réellement Macron et l’avenir qu’il nous promet, à base de surveillance, de normes et de contraintes, sous des prétextes climatiques ou sanitaires. Il chancelle et finira par tomber. Toute cette dynastie est en fin de règne, c’est donc là qu’elle est la plus dangereuse, et que nous devons rester debout. La victoire est devant nous, elle sera celle de tous ceux qui désirent en priorité le changement de direction sur des bases redessinées pour le bien de tous et non dans l’intérêt de quelques-uns, à l’image de cette France gaulliste, qualifiée de « glorieuse ». Puissions-nous la voir se concrétiser définitivement en 2025. Bonne et heureuse année…


Le groupe Telegram du RPF :

27 décembre 2024

Le budget de Barnier sur la table… comme prévu

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


- 26/12/2024 - C’est officiel Bayrou va présenter le même budget que celui qui a fait tomber Barnier, avec des modifications à la marge, qui ne pourront faire oublier le précédent censuré. Ce que nous avions annoncé au RPF, dès le début. Soi-disant il n’aurait pas le temps de changer quoi que ce soit et de repartir d’une page blanche. Pour quelle raison ? Devant l’impérieuse nécessité de sortir la France de l’ornière financière que sa ministre de l’éducation a largement creusée, il y a lieu justement de tout reprendre. Le manque de temps n’est pas valable, d’autant que l’ancien budget a été reconduit dans ses principes fondamentaux, donc rien n’est bloqué. Pourquoi ne pas profiter de cette pause pour tout reprendre, si ce n’est parce que Bayrou n’a aucune solution à présenter ! Qu’à cela ne tienne, au RPF nous tenons nos propositions d’économies d’échelle et de réductions d’impôts à son service, elles sont d’ailleurs publiées sur de nombreux sites. Bayrou ou l’immobilisme annoncé... voilà, c’est fait, sans innovation, sa bande de recyclés n’est pas en mesure de modifier la trajectoire, mais ça nous le savions tous. On l’avait écrit tout de suite, Bayrou allait faire exactement comme Barnier, la preuve est donc avancée avec cette confidence d’Europe 1.

Qu’attend-il en osant venir présenter le même texte qui n’a pas passé le cap du 49.3 ? Une mansuétude soudaine, un détournement des esprits, les mêmes causes produisant les mêmes effets, Bayrou devrait tomber encore plus vite que Barnier. Ce qui est hallucinant c’est de voir avec quelle obstination les erreurs du passé, très récent pour ce qui est du budget, sont reconduites à l’identique. Une constance cependant, l’aveuglement, ou cette idée que les députés n’auraient « pas le choix ». On écarte le résultat des législatives, on fait comme s’il ne s’était rien passé, pire on prétend être dans la majorité présidentielle, alors que cette dernière n’existe plus depuis juin 2024. On applique ce vocabulaire pour se persuader qu’on est la seule force légitime pour gouverner, mais c’est exactement l’inverse. Ainsi on s’érige en unique solution, expliquant en boucle qu’on ne peut en définitive que faire ce qui n’a pas marché, en l’occurrence on ne parle pas d’une politique appliquée il y a quelques années, mais de seulement quelques jours. Barnier tombe sur un texte, eh bien on reprend le même ! Provocation, stupidité ?

Sont-ils foncièrement malhonnêtes, ou totalement idiots ? C’est brutal, mais il faut bien se poser cette simple question. Trouver des excuses ou des justifications est impossible devant autant de persistance dans la folie. Obtus jusqu’à la démence, Bayrou ne parait pas plus stable que son patron pour se conduire de la sorte. Il est évident que les oppositions doivent répondre à cette arrogance supplémentaire par une censure encore plus rapide. Mais cela ne sera visiblement pas suffisant et Macron joue au chat et à la souris, compte sur cet acharnement à refaire les mêmes erreurs pour rejeter la faute sur ces méchantes oppositions qui bloquent les institutions alors que le problème c’est lui et sa volonté de ne pas tenir compte du résultat des urnes, pas plus que de tirer les leçons de la censure. Il le fait exprès, encore une fois, ce ne sera pas de sa faute et les médias aux ordres vont avoir bien du mal à nous expliquer, lorsque Bayrou va tomber à son tour, que le président n’y est pas pour quelque chose, ou que Bayrou lui-même n’est pas le responsable de son propre malheur. La stratégie macroniste de la terre brûlée est désormais mise à nue. Mais le risque est grand pour le pouvoir de sans cesse attiser les braises du chaos en espérant en sortir vainqueur. Les Français ne sont plus dupent de la manœuvre de Macron qui consiste à l’amener à vouloir s’emparer des pleins pouvoirs pour régler la fracture et le blocage dont il est le seul artisan. Si les parlementaires ne peuvent plus travailler sereinement, pire, si l’exécutif confisque le pouvoir au prétexte qu’il n’y a plus de solution politique à la crise de régime provoquée par l’entêtement d’un homme à demeurer sourd à la voix des urnes, les parlementaires n’auront pas d’autres choix que de tout faire pour se débarrasser de Macron.

Nous le répétons depuis des semaines au RPF, le régime de Macron met en scène tous les ingrédients pour que sa fin soit dramatique, en tout cas indigne d’une nation moderne européenne. Face à l’adversité qui nous est imposée, les solutions institutionnelles deviennent indigentes en l’état, et glissent peu à peu vers d’autres chemins ou l’on voit poindre des troubles autrement plus graves, voulus, alors que la sagesse devrait nous épargner cette épreuve qui arrive. Cet article 16, si on en venait là, ne marche que si les corps d’État acceptent d’obéir aux ordres d’un seul homme, et dans le cas présent, à ses caprices, dont tout le monde a bien compris qu’ils nous ruinent. Et ce n’est pas gagné pour lui... Comptons sur les déterminations, de ceux qui tiennent encore un peu les manettes, des oppositions et la fermeté de ceux qui ont la parole pour prendre les bonnes décisions le moment venu, tout en gardant à l’esprit qu’il n’est pas question pour eux, représentant des millions d’électeurs, ni de reculer et encore moins de renoncer. Le sens de l’histoire serait que Bayrou tombe et que Macron tombe aussi. Cette fin de règne n’en finit plus...


Le groupe Telegram du RPF :

25 décembre 2024

Bayrou et l’armée des damnés…

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

- 24/12/2024 - Bayrou a formé son gouvernement. Recyclage de vieilles gloires qui ont toutes échoué, et pour certaines qui ont été censurées il y a quelques semaines, ne cherchez pas de la nouveauté, un brin de changement en perspective. Bayrou confirme qu’il fera ce que les autres ont fait et sans doute en plus mal. Voilà donc l’homme providentiel avec son équipe. Il aurait pu avoir la décence d’éviter ceux qui venaient d’être sanctionnés, même pas ! Il n’aura pas eu cette élégance, ou ce tact. La récompense aux coquins est actée, cette république n’est plus que l’ombre du mérite, et dispense largesses et responsabilités à ceux qui se sont commis dans l’échec. Qu’attendre d’une Borne qui faillit connaître le sort de Barnier avec sa réforme des retraites, directement responsable de la débâcle financière actuelle puisque c’est elle qui a activé les 49.3 sur les derniers budgets de faillite qui sont l’objet d’enquêtes et de reproches acerbes d’une classe politique étonnamment naïve, ou férocement complice.

Rien, elle ne vaut pas mieux que Le Maire, à qui elle a permis de valider ces budgets qui nous ont conduits à l’abaissement de notre note par les agences, elles devrait d’ailleurs être baissée encore en début d’année. Que dire de Valls, incapable de se refaire une virginité en Espagne, il a repassé la frontière pour trouver un poste, adepte exalté du 49.3 lui aussi, il va faire une paire explosive avec Borne. Avec ces deux-là, nous atteignons les sommets de l’antiparlementarisme. S’il y en a un qui court après la gamelle c’est bien lui. Barrot, toujours à la diplomatie… il est vrai qu’avec les brillants résultats glanés en seulement 55 jours, il eut été incompréhensible qu’il ne fut pas reconduit, il n’a pas terminé son œuvre de destruction, l’image de la France n’est pas suffisamment écornée, il faut qu’il repasse une seconde couche. Quant aux autres… directement impliqués dans l’écroulement de la France à des moments différents, ils sont tous responsables et Bayrou veut nous faire croire que c’est avec cette équipe qu’il va faire des miracles. Borne l’a dit, elle ne renoncera jamais à ses privilèges de bourgeoise élue, n’attendez pas que des coupes budgétaires soient réalisées pour réduire les dépenses. Ce sera le même train de taxes et d’impôts, par Dieu il faut bien les nourrir ces misérables fossoyeurs qui se prennent pour des génies.

Sans imagination, hors-sol, Bayrou vient de nous confirmer qu’il est dépassé, ou qu’il le fait exprès. Sans majorité, condamné à faire avec ceux qui veulent bien risquer le peu d’honneur qu’ils ont, il ne pouvait reprendre que ces déclassés. On se demande ce que fiche Retailleau dans cette équipe de bras cassés. Persuadés qu’ils sont représentatifs d’une majorité qui n’existe plus que dans leur imagination et dont on cherche les forces, ils paradent avec une morgue qui ne les quitte plus, tant ils se sentent intouchables. Il n’y a même pas à attendre une action ou un acte, on les connaît tous, on sait ce qu’ils ont fait et nous leur devons la gabegie qu’ils nous demandent de rembourser en s’exonérant de la moindre responsabilité.

Au RPF nous exhortons les oppositions à censurer Bayrou sans attendre. L’incurie de ces personnes est connue, c’est une insulte au bon sens, un mépris que les Français ne peuvent plus endurer. On y voit la main de Macron qui persiste à croire qu’il a toujours la majorité et que ses gens à lui doivent faire comme s’ils l’avaient. Il appartient aux oppositions de faire tomber ces arrogants dès la première heure. Il y a une dignité du peuple qui ne saurait supporter un tel affront et qui doit censurer une fois de plus. Il est donc urgent de rappeler à toute cette clique que ses illusions ne suffisent pas à dégager une majorité et qu’il y a un minimum de respect à avoir quand on prétend gouverner. Macron ne doit plus croire qu’il peut faire comme si rien ne s’était passé. Il se murmure d’ailleurs que la macronie tremble à l’idée d’une nouvelle défaite qui selon des proches du président, emporterait tout et Macron avec. Il n’y a pas à hésiter, il faut se servir de cette opportunité séance tenante et forcer Macron à partir. Censurer cette équipe de perdants et le plus vite possible.


Le groupe Telegram du RPF :

20 décembre 2024

Petits graphiques d’avant Noël

H16

- 20/12/2024 - Alors que l’inénarrable François Bayrou, le grand léchant mou de la politique française, nous mitonne actuellement un petit gouvernement tout ce qu’il y a de plus cramé, ce petit billet sera l’occasion de faire une sorte de bilan d’une année 2024 bien remplie sous forme de quelques petits graphiques fort illustratifs de la situation courante.


Dans cette petite série de graphiques, le premier est déjà connu mais mérite d’être rappelé tant les hurlements des gauchistes sur le manque de personnel ou de moyens se font chaque jour plus stridents, en dépit d’une réalité sans ambiguïté pointant sur l’exact contraire :


Eh oui, le nombre de personnes employées par l’État français dans deux des trois fonctions publiques n’a cessé de croître, et de croître plus vite que la population et que l’emploi privé. Autrement dit, les couinements des gauchistes qui réclament sans cesse plus de moyens et plus de personnel sont entendus et suivis d’effet, sans le moindre doute.

Cependant, force est de noter qu’en face, les services publics rendus par cet effectif en croissance très soutenue ne sont pas meilleurs d’année en année, au contraire même : les plus grosses croissances dans l’emploi public sont dans les collectivités territoriales et les hôpitaux et c’est, coïncidence troublante, là où les services sont actuellement les plus dégradés.

Y aurait-il un lien ?

L’augmentation soutenue de l’emploi dans ces branches se traduirait-il par un accroissement des emplois parasitaires, des « bullshit jobs » comme on les qualifie parfois, qui se concrétiseraient par une augmentation de la bureaucratie et des tracasseries administratives, ainsi qu’une diminution du temps consacré par les opérationnels à fournir les services de base car trop occupés par les tempêtes de cerfas à remplir et de réunions inutiles à gérer ?

On est en droit de se poser la question, qui viendra s’ajouter aux autres qu’on pourra se poser en regardant le graphique suivant, qui montre l’évolution des salaires payés par l’État, passant de 24,9 milliards d’euros en 1978 à 129,4 milliards d’euros en 2022 (soit à peu près 2,4 milliards d’augmentation tous les ans).


Cette augmentation des salaires, relativement linéaires, est à mettre en rapport avec l’augmentation, nettement moins linéaire et en tout cas pas sur la même pente, des effectifs correspondants : le total des salaires versés n’augmente pas du tout à la rapidité de l’augmentation du nombre des salariés de l’État. Autrement dit, il emploie de plus en plus de personnes dont le salaire moyen tend à nettement diminuer ce qui revient à constater que la fonction publique, non content d’être remplie de personnes employées à peigner des girafes, paye de moins en moins bien y compris ceux qui, effectivement opérationnels, font réellement tourner la machine.

Entre le harcèlement bureaucratique, les procédures internes étouffantes, les contraintes administratives et légales délirantes d’un côté, et de l’autre une tendance aux salaires moyens à s’éroder, on comprend dès lors que la motivation de faire correctement son travail s’évapore progressivement.

Ce constat, très éclairant, est d’ailleurs corroboré par une récente suite de tweets illustrées par les graphiques suivants, qui montrent, d’une part, que l’essentiel des dépenses de l’État se concentre essentiellement dans les prestations et autres transferts (sociaux, donc) et non dans les dépenses de fonctionnement, le service de la dette ou les investissements qui restent globalement stables…


…et d’autre part l’écart croissant entre ce que sont les salaires et ce qu’ils auraient dû être s’ils avaient simplement suivi l’inflation.


Bien sûr, comme ces augmentations (du nombre de salariés, des transferts et autres prestations sociales) se font alors même que la croissance est atone – ou trop largement financée par l’emprunt, qu’il n’y a donc pas de création de richesse en face et à proportion de ces augmentations, le résultat est sans appel pour les finances du pays : la dette continue de grimper de plus en plus vite.


Le système français actuel, intégralement basé sur une collectivisation d’une part croissante des activités productives, sur une intervention de plus en plus large de l’État dans tous les domaines possibles, se traduit très concrètement par un appauvrissement des générations futures (par la dette, et c’est maintenant connu), mais surtout des générations actuelles à une vitesse croissante, qu’elles soient dans le privé ou dans le public : la sécurité de l’emploi des derniers, l’immobilisme du mammouth étatique, l’amoncellement de normes, de bureaucratie parvient à ne satisfaire personne et distribuer du malheur pour tous et chacun, en proportion variable mais jamais nulle.

Finalement, l’écrasante majorité des salariés de la fonction publique se fait effectivement truander par l’État mais des années de propagande ont permis une adhésion stupéfiante à ses pratiques managériales, salariales et organisationnelles pourtant désastreuses ; l’écrasante majorité des salariés du privé se fait effectivement dérober une part croissante du fruit de son travail pour payer pour ces services au mieux médiocres ; tout le monde y perd et seul un nombre minime de personnes (politiciens bien placés, hauts-fonctionnaires, lobbyes et médias, capitalistes de connivence) profite de ce système pervers où tout tourne autour de l’État.

Sans surprise, la motivation puis la capacité même de créer de la richesse disparaît du pays, ce qui se traduit par le graphique suivant.


Alors que ce graphique montre sans le moindre doute que la France s’enfonce dans la récession, une partie de la classe politique, complètement perdue, y voit des signes réjouissant d’une nouvelle décarbonation voire d’une saine décroissance du pays. Ce décalage avec la réalité, cette actuelle crise politique ne sont que le symptôme de cet effondrement global de la société française, qui devrait vraisemblablement s’achever par une remise à plat institutionnelle.

La trajectoire est évidente avec la faillite au bout. Surviendra-t-elle en 2025 ou en 2026 ? Peu importe.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2024/12/20/79637-petits-graphiques-davant-noel

Bayrou sait-il compter ?

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


- 20/12/2024 - Bayrou consulte les chefs de partis pour constituer son gouvernement, sauf LFI et RN. Le centriste dispose de 36 députés et compte sur sa position pour dégager une majorité, en comptant rallier donc la droite et une partie de la gauche. Le pari est risqué, pour ne pas dire suicidaire. On voit mal les communistes, 17 députés, ne pas se liguer avec les LFI, 70 députés. Les 140 RN, avec Ciotti, n’auront que peu de mansuétude à l’égard du maire de Pau qui les ostracise une fois de plus. Que dire des écolos, 38 députés, qui ne devraient pas accorder une grande confiance à ce nouveau gouvernement, surtout si les noms qui circulent pour y entrer sont confirmés. Bertrand, Darmanin, Borne… on voit mal comment les 66 socialistes, pourraient défendre ces faux nouveaux venus et leur programme qui ne devrait pas être bien différent, en matière budgétaire au moins, du précédent… ce que nous écrivions précédemment au RPF. Le projet de budget Barnier risque bien d’être ressorti à la virgule près.

D’autant que Faure a déjà annoncé qu’il ne supporterait pas un gouvernement dont le premier ministre ne serait pas de gauche Que dire des 23 députés de LIOT qui ont fermement combattu le budget, objet de la motion… Quant aux 10 non-inscrits… Bref en faisant le compte et sans préjuger des dissidences fortes au sein même des soutiens de Bayrou, on est très loin d’une majorité assurée. Dans le meilleur des cas il serait à une voix de la censure et c’est le scénario le plus favorable. On se demande bien ce qui anime les esprits de ces gens-là, pour systématiquement penser que sans majorité ils peuvent gouverner et surtout en affichant aussi peu d’originalité dans le choix des futurs ministres. Prendre ceux qui sont à l’origine de la débâcle financière et les remettre aux commandes, c’est faire preuve d’une cécité dramatique, ou se moquer des Français. Ou encore, cela peut être une stratégie de Macron : griller les premiers ministres les uns derrière les autres pour gagner du temps. On ne voit pas trop où ça le mène mais on sait que son profil particulier le prédispose à des stratégies qui échappent au commun et à la logique.

La méthode même de Bayrou dévoile l’échec futur qu’il pousse devant lui. Ses premiers pas dans la fonction sont déjà émaillés d’erreurs, de fautes comportementales et dans la foulée, il s’apprêterait à nommer des personnalités détestées des Français. Seulement 36% sont satisfaits de sa prise de fonction, soit environ quinze points de moins que son prédécesseur… et malgré cela, il s’obstine. En réalité il n’y a pas lieu de s’étonner. Macron l’a choisi, peut-être un peu forcé, mais aussi parce que les deux hommes cultivent la même tendance au déni de réalité. Il n’a pas gagné les élections mais pense qu’il peut gouverner, tout comme Macron. Par trois fois son camp a subi une sévère défaite, à peine tempérée par quelques arrangements de dernière minute, notamment avec les LFI, mais il ne frémit pas. Il n’a pas de majorité et fait comme si ce n’était pas le cas. Il a perdu, mais pour lui, dans son monde parallèle ce n’est pas possible. Bayrou est de la même trempe. Il pense pouvoir sans sourciller rallier à sa cause les socialistes, en recherche d’une nouvelle virginité, la droite dite classique, qui ne sait plus où elle se situe, se dit dans l’opposition, mais sans vouloir s’opposer, tout en criant au loup de temps en temps.

En pleine déroute intellectuelle, sans ligne de conduite si ce n’est l’éculée front républicain, qui serait défini par certaines lignes rouges dont eux seuls en déterminent les positions au gré des événements, quitte à sombrer un peu plus et à perdre le peu d’électeurs qui leur reste. Englués dans leurs contradictions, ils n’ont d’autre recours que de faire comme Macron, vendre la peur d’un chaos si jamais ils ne sont plus au pouvoir, même en rampant, même estropiés, mais l’important c’est qu’ils y soient. Lamentable, tout comme les dernières révélations sur l’ambiance de fin de règne qui s’est installée dans ce qu’on appelle maintenant « la cage aux folles », peuplée donc d’incapables dévoyés qui ne se cachent même plus puisque toute la presse, même subventionnée, en parle… mais laissons les couler. Cette constance de n’écouter ni les résultats des urnes, ni de tirer une conclusion de la censure, dénote un vrai problème psychologique de la part du personnel politique de notre pays. Les plus impertinents nous dirons, mais alors c’est quoi la solution ? Économiquement, le RPF a proposé une ligne d’économies budgétaires et un changement de paradigme pour les finances publiques. L’autre option est que Macron quitte ses fonctions, et ce n’est pas la première fois que nous l’écrivons. Qu’une élection présidentielle anticipée ait lieu, et, que dans la foulée, le scrutin des législatives soit modifié, non pas avec une proportionnelle qui ne résoudra rien, mais en adoptant celui des Britanniques, uninominal, majoritaire, à un seul tour. L’avantage de ce dernier, c’est que les arrangements se font avant, et non entre les deux tours, pour réajuster les tendances, voire masquer la volonté des électeurs. On ne peut pas continuer sur cette lancée. Si les hommes du passé, responsables de la gabegie que nous connaissons, sont inaptes à trouver des solutions pour régler les problèmes qu’ils ont créés, il en va de même de nos institutions. Elles ne fonctionnent plus en l’état, et ne seront plus performantes dans le futur, Macron les a détricotées, rendues stériles. Il faut en changer, et commencer par le mode d’élection des députés. En attendant, il nous faut supporter le numéro de clown de Bayrou et son gouvernement attendu pour ce week-end… on craint le pire.

7 décembre 2024

Faire tomber Barnier et tous les autres…

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


- 6/12/2024 - C’est pas moi, c’est pas ma faute, d’ailleurs j’étais même pas là… Voilà en résumé l’allocution de notre cher Président. Du Macron dans toute son immaturité et son déni de la réalité. Sa faculté à s’exonérer de toute responsabilité est devenue sa signature, sa marque de fabrique. Il n’est jamais responsable de rien, fait toujours retomber la faute sur les autres, alors qu’il n’écoute personne et qu’il décide de tout, tout seul. Et c’est cet homme qui selon Bardella devrait rester en place, puisqu’il s’est précipité pour annoncer qu’il n’exigeait pas sa démission. Incompréhensible. Le RN fait tomber son gouvernement et dans la foulée devrait suivre l’avis de 60% des Français qui souhaitent sa démission. Au lieu de cela, Bardella lui fait une presque déclaration d’amour. On se demande s’il ne regrette pas le mauvais tour qu’il vient de lui jouer en censurant Barnier. Macron s’est montré une fois de plus agressif et méprisant, inversant systématiquement les accusations, calomniant même les oppositions puisqu’il s’est permis d’affirmer que ce vote revenait à un acte anti-républicain. On croit rêver, il considère la possibilité offerte par notre constitution de virer un Premier ministre comme non républicaine.

Il faudrait, selon son délire, se prosterner face à sa prétendue grandeur et c’est cet homme que Bardella n’entend pas pousser vers la sortie ? Ne pas demander son départ est au vu de sa prestation d’hier soir une faute politique, quand on voit avec quelles audace et arrogance il a rejeté la responsabilité de l’échec de Barnier et donc la sienne sur cette opposition devenue subitement anti-républicaine, alors qu’il a lui-même organisé les désistements en juin pour grappiller quelques sièges avec ce NFP honni aujourd’hui. Rappelons accessoirement que ce NFP qui se croit majoritaire ne l’est pas. Le système électoral alambiqué a fait que le premier parti, en nombre de suffrages, le RN, se retrouve troisième en nombre de sièges.

Il y a de quoi se poser de sérieuses questions sur la stratégie et la volonté du RN de vouloir conquérir le pouvoir. Avoir eu l’aplomb de renverser Barnier et immédiatement après se vautrer aux pieds de Macron en l’assurant qu’il est légitime qu’il reste président est une erreur, à moins que ses propos n’aient dépassé sa pensée. Dans ce cas un peu plus de rigueur dans ses déclarations serait bienvenue, pour éviter de semer le trouble dans l’esprit des électeurs. L’idée était-elle vraiment celle-ci ? On se souvient qu’après les élections européennes, il avait demandé la dissolution, il aurait dû, dans un contexte similaire, en faire autant avec la démission de Macron. Il s’est fourvoyé. Pour une fois Mélenchon a raison d’affirmer que ce sont les événements qui le forceront à partir. Bardella en se rangeant dans le camp des soumis, s’est de facto déconsidéré et placé en retrait. La pugnacité du leader d’extrême gauche fait défaut à droite et au RN en particulier, on a l’impression que Bardella est venu s’excuser d’avoir déplu au prince-président en faisant tomber son poulain. Ce n’est ni le discours, ni la posture que l’on attend d’un parti qui prétend présider aux destinées de notre pays. Comment rattraper une telle bévue, une nouvelle a-t-on envie de dire, tant ce genre de sortie est devenu une habitude au RN. L’attitude que le RN réservera au nouveau gouvernement et au budget qui sera présenté devra remettre les pendules à l’heure, mais un peu plus de cohérence au sein de ce parti, notamment dans la communication est toujours d’actualité et visiblement le problème n’est pas réglé. Tout le crédit qu’ils avaient capitalisé en censurant Barnier s’est écroulé avec cette simple déclaration.

L’immaturité du Président et son discours pervers ont rejailli sur certains membres de l’opposition, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’en tenant de tels propos Bardella s’est positionné à contre-courant de l’opinion publique. Le mieux serait que des consignes claires soient formulées au sein du mouvement pour éviter, autant que faire se peut, de telles sorties. Tous devraient avoir compris que ce président est incapable du moindre compromis. Il promet de lâcher du lest pour s’assurer des collaborations et quand c’est fait, il ne tient pas ses promesses. Les LR se sont faits rouler dans la farine à tous les coups et les socialistes aussi et à chaque fois, ils replongent, pensant que cette fois-ci, le président tiendra ses promesses. Que leur faut-il pour qu’ils comprennent ?

Oui Macron doit partir, oui Mélenchon a raison d’insister et de vouloir précipiter les événements pour le faire tomber, cette évidence n’a donc pas frappé l’esprit des ténors du RN, c’est dramatique. Un pas en avant et deux en arrière, il va vraiment falloir qu’une ligne claire soit définie chez eux et qu’ils s’y tiennent. Ça devient lassant, jouer les girouettes n’est plus de saison. Lorsque le problème est identifié, ne pas le nommer c’est ne pas désirer le régler. Macron doit démissionner et le RN doit y travailler comme tous ceux qui prétendent le combattre. Il va falloir faire tomber les hommes de paille de Macron, les uns derrière les autres, jusqu’à ce que plus personne n’y aille, jusqu’à ce que Macron n’ait plus personne à nommer, jusqu’à ce que le roi soit nu et qu’il n’ait d’autres solutions que partir. Ou alors, comme nous le préconisons au RPF, qu’une procédure de destitution soit menée à son terme. Ce président est la goupille qui bloque désormais toute possibilité d’avancer, il doit sauter. [...]

5 décembre 2024

Après Barnier, sortir de la doxa européenne…

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


Par 331 voix, la motion de censure a été votée, Barnier est tombé. L’événement prend un caractère historique tant il est rare dans notre constitution, même s’il était prévisible dès sa nomination. Si les précédents budgets avaient connu semblable infortune, nous n’en serions pas là, mais il était de bon ton de privilégier une stabilité apparente au détriment de la logique et de la sincérité. Nous avons bien eu durant les jours qui ont précédé ce vote, toute la classe de privilégiés, cette gauche bourgeoise boursouflée de suffisance et de mépris, qui s’est acharnée à vouloir nous faire croire que ce n’était moralement pas acceptable que Barnier soit censuré, surtout avec l’hypocrite association des voix de l’ensemble des oppositions. Ils ne se sont même pas rendu compte de l’incongruité de leurs propos, toujours dans l’inversion accusatoire, le dédain et le dénigrement. Aux autres le devoir d’exemplarité, à eux l’exonération. Pour eux, continuer la gabegie administrative, l’immigration de masse, la guerre aux Russes, la destruction de nos industries, c’est la « stabilité » et la « raison » ?

Les mêmes qui se sont empressés en juin dernier, de se désister ou d’aller voter pour ceux de l’extrême gauche, au prétexte de barrage républicain, les déclarent infréquentables aujourd’hui. Le front républicain est bon quand il sert à conserver le pouvoir, mais représente la honte et le déshonneur quand il concourt à le leur faire perdre. Habitués à se considérer comme des intouchables, ils contestent le verdict des urnes et s’accrochent au pouvoir. C’est là la caractéristique principale de cette engeance, refuser la réalité et se conduire comme s’ils avaient toujours la légitimité, pour rester aux commandes alors que les scrutins prouvent l’inverse. Il n’y a pas de chaos, simplement l’obligation pour Macron de tenir compte de ce qui s’est passé en juin dernier et de voir un gouvernement accepter de rompre avec les vieilles recettes qui ne fonctionnent plus. S’attaquer aux dépenses inutiles, sans toucher aux impôts et taxes c’est largement possible, nous l’avons déjà présenté au RPF mais cela sous-entend que l’on tourne le dos au système de copinage et de financement de ce népotisme qui entretient une caste obéissante.

Mais que va faire Macron, ce peureux, qui une fois de plus était à l’étranger quand la situation réclamait sa présence auprès de son Premier ministre ? C’est dire la considération qu’il lui portait. Sans empathie, sans l’ombre d’une reconnaissance envers ceux qu’il utilise, il doit nommer un nouveau Premier ministre. S’il reste dans sa logique, il choisira une vieille gloire issue du même camp, celui que les Français ont rejeté massivement et son sort sera identique. Il n’a pas de majorité mais en enfant capricieux, prétend imposer son homme et exige que tous les autres se plient à ce choix de droit divin. Il n’a ni la stature d’un président de la République, ni celle d’un chef d’État démocratique, mais se comporte comme un petit dictateur imbu de lui-même qui devra soit démissionner, soit être destitué pour que l'on retrouve stabilité et cohérence dans la conduite des affaires de la France. La crise politique qui est devant nous est surtout une crise des egos qui utilisent et détournent nos institutions qui en sont devenues incapables d’éviter ces blocages ou ces passages en force, à coup de 49.3. La France mérite mieux que cette pseudo démocratie et surtout que ces petits hommes politiques qui se prennent pour des génies, alors qu’ils sont incultes, arrogants, et dépourvus de sens de l’État, inféodés à Bruxelles ou aux États-Unis, tout juste capables d’obéir en montrant les dents, mais heureusement bien trop lâches pour mordre.

La démission de Macron sera forcément le prochain sujet à débattre, car LE problème c’est bien lui et lui seul. Les oppositions ont fait la première partie du travail, débarquer Barnier l’européiste qui grâce à sa suffisance, vient de terminer sa carrière politique sur cette note historique. Nous nous réjouissons que les oppositions aient enfin compris que voter pour un même but ce n’était pas s’allier mais protéger les intérêts des Français. La suite devrait être tout aussi passionnante, surtout de voir les perdants paniquer sans se remettre de la journée d’hier et contraints de considérer que le problème est ailleurs, incarné par Macron, le président le plus détesté de la Vème République. Vous aurez noté au passage que c’est le NFP qui dépose une motion, mais que le coupable est le RN qui la vote, selon les éditorialistes de bon ton.

Il ne faut pas se leurrer, quel que soit le choix de Macron, la feuille de route restera la même : immigration arabo-africaine, fable carbone, serrage de ceinture, aide à l’Ukraine, lutte contre l’extrême droite. Nous sommes déjà le pays le plus imposé au monde, ou presque, la hausse continue des prélèvements obligatoires n’est pas une issue viable, sauf à envisager une gouvernance soviétique ou cubaine, ce qui semble bien être un objectif inavoué de la caste autoproclamée « camp du bien ». Il faudra dorénavant si on veut avoir le plus petit espoir de redresser ce pays, affronter directement la doxa européenne, donc von der Leyen et sa clique de mentors.

25 novembre 2024

Le jeune Barrot… artiste surréaliste…

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


Depuis plusieurs années on se désole de la piètre qualité de nos dirigeants politiques. Le jeunisme qui a prévalu jusque-là devait assurer un renouvellement salutaire et nous conduire à découvrir de nouveaux génies, qui devaient nous emmener vers une ère de prospérité jamais rencontrée. On allait même se délecter de leurs analyses et façons de penser… le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on a vu le changement, ça c’est indéniable. On nous a fait croire que l’énergie de la jeunesse pourrait remplacer l’expérience et en fait, ils n’ont ni expérience, ni énergie. L’originalité qui devait nous séduire n’a pas supporté le mur du réel. Dernier haut fait d’un de ces représentants, l’interview de notre ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, sur Cnews. Interrogé sur la situation en Ukraine et la Russie, le ministre des Affaires étrangères qui semblent lui être effectivement très étrangères, adopte un regard d’acier et se perd dans son propre néant. Il s’est livré à une analyse des plus romanesques, pour rester courtois. Selon lui, La Russie est exsangue, un déficit abyssal conduirait le pays au bord de la faillite, la pénurie de main-d’œuvre le prouve et Poutine est obligé de demander l’aide aux Coréens pour soutenir le front. Il n’est quand même pas allé jusqu’à nous dire que les Ukrainiens volaient de succès en succès, mais on en n’était pas loin.

Une telle dissonance avec la réalité est effrayante. Il balaye d’un revers de main le classement récent du FMI qui place la Russie au 4ème rang devant le Japon et l’Allemagne, avec une croissance à plus de 3%. Poutine serait isolé, ce n’est pas l’image que le monde entier a pu avoir, suite au sommet des BRICS, mais Barrot ne veut pas en entendre parler, ou plutôt, il répète la leçon bien apprise. Pour ce qui concerne sa pénurie de main-d’œuvre elle est due au fait que son industrie tourne à plein régime et pas uniquement dans un effort de guerre. La Russie connaît le plein emploi, notion devenue ubuesque en Occident et en France en particulier, et c’est pour cette raison que ce pays manque de main d’œuvre. Le fameux déficit catastrophique, a été en réalité estimé à 1,7% du PIB. Se plairait-il à le comparer avec le nôtre, celui laissé par ses amis ?! Quant aux soldats coréens qui seraient nécessaires pour contenir un front visiblement en perdition, selon la pensée à peine voilée de notre ministre, non seulement aucune preuve ne vient étayer cette information, mais elle est ridicule. Plus de 300 000 volontaires ont été formés et attendent de rejoindre les quelque 400 000 soldats levés lors de la mobilisation partielle. Mais tous ces éléments notre ministre ne les connaît pas, ou ne veut pas en entendre parler et reste focalisé sur une vision grotesque des choses.

Et le voilà qui renchérit en n’excluant ni l’envoi de troupes françaises au sol, ni le ciblage de la Russie par des missiles français. Il a l’air d’ignorer que nous disposons d’à peu près deux jours de munitions en cas de guerre de haute intensité et que la Tsar-Bomba de Poutine pourrait liquider la France en un seul tir que nous n’avons pas vraiment les moyens d’intercepter. On se demande s’il est en roue libre ou s'il est télécommandé et par qui ? On ne saurait trop lui conseiller, à ce jeune quadragénaire de faire comme de Gaulle, d’être au devant de ses troupes, sur le terrain, il a encore l’âge d’un soldat. Ce fils de son père, Jacques Barrot, ministre, qui a usé ses fonds de pantalons sur les bancs du très sélect lycée Henri IV, avant de faire HEC, n’a pas dû rencontrer le réel trop souvent. Les plaines ukrainiennes boueuses sous le feu russe lui feraient une solide expérience du haut de laquelle il pourrait parler de guerre avec plus de justesse.

L’immaturité de l’analyse pose question et on imagine bien que ce n’est pas le seul domaine dans lequel cette perception sévit ; en économie, en matière budgétaire, monétaire, sociétale, partout nous sommes soumis à ce type de délires ou mensonges en forme d’idéologie préfabriquée et obligatoire. Est-il mauvais, mal conseillé, ou est-ce sciemment qu’il tient ce discours ? Notre pays est dirigé par un enfant capricieux, qui s’est entouré d’adolescents immatures. Les assertions de Barrot sur la fragilité de l’économie russe qui serait la conséquence des sanctions prises rappellent un certain Le Maire quand il comparait le PIB de l’Espagne à celui de la Russie, pour affirmer que son asphyxie était inévitable. On a tous pu constater le résultat, tous, sauf Barrot. Nous sommes donc contraints de supporter les décisions de ces « sardanapales » auto suffisants, arrogants et totalement déconnectés d’une réalité qu’ils refusent, même quand elle leur revient dans la figure.

L’inversion des valeurs est leur sport favori. Nous l’écrivions il y a quelques jours dans nos colonnes. Leurs propos sont en permanence coupés du réel, pour la bonne et simple raison que ce réel ne correspond pas à ce qu’ils voudraient qu’il soit. Ils flottent dans un monde qui n’existe que dans leur esprit perturbé, et malheureusement c’est la qualité essentielle qui est recherchée par Macron pour les choisir et leur donner des postes à responsabilités. Il est donc évident que ce cirque pathétique continuera tant que Macron sera à la tête de l’État. Le pire c’est que les journalistes n’osent même pas les reprendre sur des déclarations aussi farfelues et erronées que celles-ci. La peur d’offenser est devenue plus forte que l’outrage fait à l’intelligence du peuple, et à la vérité des faits. Nous ne parviendrons pas à inverser cette psychose qui a envahi les plateaux, tant que le bon sens sera écarté car jugé injuriant, dès lors qu’il sert à remettre la vérité à sa place. Mais est-ce possible dans un pays ou 90% de la presse est contrôlée par quelques milliardaires proches du pouvoir et qui en plus reçoivent de l’argent public pour diffuser la propagande et endormir la majorité de la population ? La réponse est non, et nous allons devoir supporter encore quelques temps des sorties aussi décalées que celle de ce ministre, sauf si ce gouvernement était renversé, mais là encore, rien n’est moins sûr.

20 novembre 2024

Cette Europe qui joue toujours contre nous

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


- 19/11/2024 - Le Mercosur sera signé, il n’y a que les crédules pour imaginer le contraire. Les gesticulations bien tardives de nos politicards n’y changeront rien, ils ont l’offense théâtrale mais tout sonne creux, faux, à l’image de ce qu’ils sont. Mais il leur faut donner le change, la désespérance est une source d’électeurs, il faut donc les séduire, les endormir, faire croire que l’on est avec eux, mais se garder de faire ce qu’il convient pour le prouver ! Ah si, pardon, nous avons Marion Maréchal qui lance une pétition contre le traité ! Cela vaut autant que les marches blanches et les ours en peluche déposés au coin d’un immeuble après un attentat. Nous avons aussi les déclarations fracassantes, comme le clou du cercueil de l’agriculture française. Pour autant, le monde agricole se retrouve seul, une fois de plus, une fois de trop. Les syndicats devraient se mobiliser pour entraîner le reste des salariés derrière nos paysans. Ils ne feront rien, ils sont inféodés au système qui les nourrit et eux se servent de la détresse des uns et des autres pour exister, montrer qu’ils s’occupent des délaissés, au lieu d’agir en amont pour éviter d’en arriver là.

Et que l’on ne vienne pas nous expliquer que sans l’Europe ce serait le déclin de l’agriculture Française. Nous étions la seconde puissance agricole mondiale en 1992, nous arrivons péniblement à la 6ème place aujourd’hui. Comme pour tout ce qui nous concerne, l’adhésion à l’Europe n’a fait que nous déclasser dans tous les domaines, où est donc l’avantage de rester dans une structure qui nous ruine ?! On a aussi Bardella qui menace Barnier de peut-être, éventuellement, si jamais il va trop loin, de... le censurer… Le Premier ministre doit en trembler c’est certain. Le pauvre Bardella, en réalité, est incapable de mordre, et pourtant l’occasion de prouver que le RN est aux côtés de ceux qui souffrent est unique, mais ses dirigeants sont tellement obnubilés par le besoin de plaire au système qu’ils s’écartent jusqu’à se confondre avec les autres pour s’éloigner du peuple, de risquer la cassure avec sa base. Le RN ne devrait pas menacer, c’est toujours une perte de temps, mais renverser ce gouvernement et même tous ceux qui se présenteraient à sa suite, jusqu’à obtenir le départ de Macron. Mais rien ne sera résolu pour autant puisqu’il n’y a pas de majorité à l’Assemblée nationale. L’argument ne manque pas d’intérêt, mais il pourrait être largement compensé par un programme ambitieux construit autour d’une idée principale : refonder nos institutions, modifier les modes de scrutins, les fonctionnements et compositions du Conseil Constitutionnel, Conseil d’État, la durée des mandats, introduire le RIC, et toute une série de mesures que nous avons déjà listées dans nos colonnes.

Mais nous n’avons rien de tout cela, parce que parler de changer notre constitution est perçu et vendu par ceux qui sont aux commandes comme anti constitutionnel, un comble non ? L’élection de TRUMP devrait servir d’enseignement à cette nouvelle classe politique, plaire au peuple avant de séduire les médias a été suffisant Outre-Atlantique ! Mais non, ils sont jeunes, mais raisonnent comme leurs aînés. Certains, que c’est en étant adoubés par les médias qu’ils accéderont au pouvoir, sans comprendre qu’en restant sur cette posture, ils se décrédibilisent et creusent un peu plus le fossé qui existe déjà entre eux et les électeurs. Comme si de Gaulle avait cherché à plaire aux médias, à son époque.

À refuser de tirer les conclusions qui s’imposent, ils en deviennent inaudibles, la confiance se perd. Qu’entendons-nous depuis des semaines ? Nous avons la brillante Sarah Knafo qui, point par point, démontre les incohérences des décisions de l’Europe ainsi que les méfaits qu’elles engendrent sur notre économie, mettant systématiquement à mal nos intérêts. Nous avons un Thierry Mariani qui dénonce à juste titre les aides colossales distribuées à l’Ukraine pendant qu’en France on rabote les budgets et on continue à demander des efforts aux contribuables, tandis que les médias, timidement commencent à parler de la dictature de Zelensky, ou que le principal média autrichien évoque la manipulation du climat. Bien, très bien, les constats sont accablants, factuels, oui et alors, que se passe-t-il concrètement ? Rien, pour la bonne et simple raison que ces analystes n’osent pas trancher, conclure. Cette Europe, non seulement n’apporte ni la prospérité ni la paix, mais en plus elle joue contre nos intérêts et ne changera pas sa trajectoire. Il n’y a plus qu’une seule option, partir ! Quitter cette machine à fabriquer des normes. Mais cette synthèse est encore interdite, crime de lèse-majesté, il est reconnu, par les maîtres au pouvoir, servi par les médias aux ordres, qu’il faut nous vendre une Europe indispensable pour notre survie. Tous défendent la souveraineté, au moins dans le discours, mais aucun ne se donne les moyens de l’assurer. Il ne suffit pas de l’évoquer pour la soutenir, l’attester. En réalité tous sont devenus incapables de penser « France » sans y accoler tout de suite ou plus justement l’englober dans l’espace européen.

Or depuis des semaines, les exemples que cette Europe ne fonctionne pas sont légion et pourtant nous n’avons pas encore entendu un seul responsable, au moins se poser la question de savoir s’il ne serait pas nécessaire de partir de cette organisation, puisqu’elle refuse de se réformer elle-même. Elle joue contre nous, mais ce n’est pas grave, c’est sans doute parce que nous n’avons pas assez d’Europe, c’est bien connu ! Cette antienne est devenue insupportable et les Français le voient de plus en plus, mais pas nos politicards qui tremblent à l’idée d’en parler. En attendant, nous sommes invités à signer des pétitions, protester contre un système tout en s’y accrochant, le comble de l’absurdité, mais il fait vivre tellement de monde. La situation est désespérante puisque nous avons identifié les sources du problème mais nous n’avons personne pour incarner le pouvoir, c’est-à-dire quelqu’un capable de décider en fonction des seuls intérêts de la France. Beaucoup en parlent mais toujours après avoir mis en avant cette Europe qui joue contre nous ! Frexit, n’est ni une insulte ni une insanité, mais peut être le début de la solution, quitte à reconstruire après une autre Europe, respectueuse des Nations.

22 octobre 2024

Les Moldaves, européens à l’insu de leur plein gré

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


22/10/2024 – Les démocraties occidentales sont en train de devenir des endroits saints, où des miracles se produisent, laissant statisticiens et mathématiciens pensifs. Ce week-end avait lieu en Moldavie un référendum pour ou contre une future intégration dans l’Union européenne. Intégration appelée de leurs vœux par Ursula von der Leyen et Macron bien entendu. Le but étant de se rapprocher de plus en plus de cette méchante Russie que les armes magiques de l’OTAN et les géniales sanctions économiques n’ont pas réussi à mettre à genoux.

Après avoir dépouillé 90% des bulletins, le Non était largement en tête, avec 54% des suffrages. La cause semblait donc être entendue, puisqu’avec un échantillon aussi large, habituellement, le score ne varie que très peu. Mais ça c’était avant que l’UE ne vienne s’en mêler et en seulement quelques heures, avec les 10% restants à dépouiller, le résultat s’est totalement inversé pour donner au oui 50,4%. Pourtant quand on y regarde de plus près on trouve une chose curieuse. Selon les chiffres que nous avons pu obtenir et sous réserve qu’ils soient justes, il y a eu 1 562 705 votants. 90% représentent 1 406 435 voix. À cet instant-là, il est rapporté que 54% s’étaient exprimés pour le non soit 759 475 et 646 960 en faveur du oui. Il restait à comptabiliser 155 835 suffrages. Dans ces bulletins, il y a eu, paraît-il, 77% de oui, ce qui en soi est déjà étonnant. Ce qui donne pour cette dernière tranche 119 995 oui pour 35 840 non. Au terme de cette élection nous aurions donc dû avoir 766 955 voix pour le oui et 795 315 pour le non, soit 50,9% pour le Non et 49,09 pour le oui, soit quasiment l’inverse de ce qui a été officiellement annoncé : les Moldaves devenant européens à l’insu de leur plein gré comme on le dit avec humour.

Mais est-ce bien étonnant quand Julien Odoul nous enseigne que l’UE a aidé la Moldavie dans ce référendum à hauteur de 1,8 milliard. Le tout favorisé sans doute par la nouvelle présidente, très pro-européenne. On se demande bien à quoi a pu servir cette somme colossale pour un pays qui n’est pas membre de l’Union, et surtout à quel titre cette somme a été engagée dans une élection soi-disant libre et transparente, si ce n’est pour falsifier les résultats ? Ce pays a par le passé organisé des élections sans la contribution financière de l’UE, donc pourquoi aurait-il eu soudainement besoin de notre argent pour ces élections-là ? Mais le camp du Bien n’en démord pas, c’était pour contrer les malveillances russes, et c’est sans doute dans le même état d’esprit qu’on apprend des US que dans l’État de Géorgie, les bureaux de vote fonctionnent à huis clos, le public n’est pas autorisé à observer le processus. Mais enfin, c’est normal voyons, on vous le répète, c’est le camp du Bien.

Aux États-Unis, les derniers sondages donnent Trump en tête à un peu plus de 60%, mais comme un miracle n’arrive jamais seul, après celui de la Moldavie obtenu en quelques heures et avec une poignée de bulletins, nous aurons peut-être bien celui des US, dans lequel la brave démocrate va remonter 20 points d’écart en deux semaines pour passer devant son concurrent ? La bande de Davos fait des miracles et surtout, les prépare avec minutie. Mais tout ceci n’est que complotisme n’est-ce pas, comme lorsqu’à la dernière présidentielle française on observe le résultat des machines à voter qui systématiquement ont porté l’avantage à Macron avec plus de 70% des voix. Le RPF avait analysé le vote des villes électroniques, et y avait mis en évidence cette étonnante prédominance macroniste. Par exemple, dans la Nièvre, département qui vote majoritairement RN, aux dernières législatives, à Nevers, la préfecture où il y a des machines, l’ex-macroniste Goulet, devenue Modem, est passée très largement en tête. Là où dans l’autre circonscription, un presque inconnu RN est passé haut la main. Étrange tout de même que la tendance du département soit à ce point réfutée dans une seule ville, et, pas de chance, celle où il y a des machines à voter. Ce serait très simple de prouver qu’il n’y a aucune magouille. À la prochaine élection, mettre de côté les machines et constater les résultats. S’ils sont identiques à ceux obtenus avec les machines c’est qu’il n’y a pas de triche, si ce n’est pas le cas, il faut les retirer et vite. Mais pour cela, encore faudrait-il que nos oppositions, qui se crêpent le chignon sur des amendements pour l’abrogation de la loi retraites, où sur le budget qui risque de passer avec un 49.3, se saisissent de ce problème et exigent, puisqu’elles sont majoritaires, le retrait de ces machines. Elles ne le font pas, c’est donc qu’elles sont complices et acceptent cette possible triche, espérant peut-être un jour en bénéficier. C’est dire l’état de notre démocratie et de son personnel politique. Faut-il encore croire que la solution viendra des urnes, lorsque l’on voit toutes les curiosités qui découlent des scrutins organisés ou supervisés par la bande à Davos ?

21 octobre 2024

Darmanin ressort les mauvaises recettes

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


19/10/2024 – Quand on affirme que ce n’est pas avec ceux qui ont creusé l’ornière dans laquelle nous sommes que nous pourrons en sortir, ce n’est pas une vaine déclaration. Pour preuve les solutions avancées par la clique usée qui se maintient artificiellement au pouvoir. En tête, Darmanin. Pour faire des économies il envisage, dans une grande originalité, une chose jamais faite, vendre les dernières actions d’Orange et de la Française des Jeux. Quelle brillantissime idée, récolter quelques millions et se priver sur des années de la rentabilité de ces deux entreprises. En gros jeter de la poudre aux yeux dans une opération financière dont le bénéfice sera oublié au prochain budget et distribuer les dividendes de ces fleurons à des copains actionnaires… Vendre les actifs de l’État pour ne conserver que le passif, ça c’est de la gestion ! Si M. Darmanin veut vraiment faire des économies, qu’il commence par renoncer à ses privilèges d’ancien ministre, sa retraite à vie, et les 12 gardes du corps qui sont payés avec notre argent pour veiller sur sa petite personne. Mais non, le voilà nous ressortant la case privatisation comme le miracle des miracles, alors que l’on sait de longue date que moins un État a d’actifs, plus il se fragilise. Du reste Orange doit être considéré comme une entreprise stratégique et à ce titre elle doit rester dans le giron du pouvoir, on ne sait jamais nous pourrions un jour en avoir besoin.

Ceux qui nous diront le contraire, sont sans doute les mêmes qui ont tout fait pour que l’industrie pharmaceutique soit libéralisée à outrance, à tel point que lors de l’épisode COVID nous avons été incapables de fournir les services hospitaliers et la population en masques et produits désinfectants, et de geindre sur cette pénurie dont la principale cause était qu’on ne produisait plus rien en France, car non seulement tout avait été délocalisé, mais en plus l’État n’avait plus une seule entreprise dans laquelle il était actionnaire majoritaire pour pallier cette défaillance. On continue puisque Doliprane va filer aux US. Visiblement la leçon n’a pas été retenue. Elle ne l’est pas non plus en matière militaire et d’armement où nous dépendons de l’étranger pour les munitions. Darmanin n’a pas de solutions et ce qu’il avance a déjà échoué par le passé. L’échec n’est pas le seul paramètre à prendre en compte, il faut y voir, au-delà du gain financier dérisoire et éphémère qu’apporterait une telle opération, les conséquences que peut engendrer le désengagement de la puissance publique dans des entreprises stratégiques.

Mais il ne peut pas voir cet aspect des choses, puisque la souveraineté n’est pas une notion qu’il accepte et qu’il défend. Nous le répétons au RPF, s’ils veulent faire preuve d’originalité qu’ils commencent par remettre en question les privilèges qui sont les leurs. Premiers ministres, anciens présidents, ministres, qu’ils renoncent à leurs retraites dorées, aux voitures de fonctions et aux gardes du corps. Est-il normal qu’Attal à 35 ans jouisse à vie d’une limousine et d’une protection payée avec les deniers publics ? Cette vision des finances publiques n’est plus envisageable. Autre grande idée, taxer d’une plus-value la vente de sa résidence principale. C’est déjà un scandale qu’une résidence secondaire le soit mais là on touche le fond. En quoi est-ce répréhensible de faire une bonne affaire et donc de gagner de l’argent en vendant un bien immobilier plus cher qu’il n’a été acheté ? Le message envoyé est clair, vous ne devez pas profiter de circonstances avantageuses pour votre intérêt personnel. C’est quasiment un délit. Dans ce cas il faut étendre cette punition à l’ensemble de la sphère commerciale. Il n’y a pas de raison que la vente d’un bien immobilier soit regardée différemment d’une autre transaction marchande. Toute marge commerciale doit donc être soumise à taxation au titre de la plus-value, car faire des affaires c’est mal ! Nous marchons sur la tête, et ces mesures ne s’adressent qu’au bas peuple. Les grands groupes ont déjà des armées de fiscalistes pour contourner ces législations soigneusement entachées de failles pour qui saura les exploiter, pour se domicilier à l’étranger et éviter de payer des impôts en France. Toutes ces ruses, légales ne sont destinées qu’à permettre aux amis de cette clique de continuer à s’enrichir, mais pas question que les manants puissent jouir une fois dans leur vie d’un tel privilège !

Écœurant, tout autant que les taxes sur les successions où certaines entreprises ou domaines disparaissent faute pour les héritiers de pouvoir poursuivre l’activité de leurs parents. Le travail n’est pas récompensé, et on s’attarde toujours à ponctionner la richesse créée au lieu de la favoriser. Nous le voyons à travers leurs propositions, il n’y a aucune nouveauté, aucune originalité à attendre de ces gens-là, soit parce qu’ils sont totalement inféodés à un système qui les fait vivre en siphonnant tout ce qui est produit autour d’eux, soit parce qu’ils travaillent pour des mandataires et nullement pour notre bien. Il est temps qu’ils écoutent le peuple et qu’ils appliquent les solutions qu’il avance. Réduire d’abord le train de vie des dirigeants, les pays nordiques le font bien. Cela fait des années qu’avec arrogance et mépris le peuple se voit imposer des caprices, une incurie, des décisions totalement irresponsables… À présent ce n’est plus tenable. Le peuple tente de faire passer des idées et il a de meilleures suggestions que celles des cabinets de conseil privés. L’heure n’est plus à l’attente, il y a une urgence et une colère dans l’air. Nous avons déjà listé les points où faire des économies, inutile de vendre des participations, de taxer les chiens, ou tout autre animal de compagnie. Faudra-t-il que la rue les pousse à changer de logiciel ?

13 octobre 2024

Finances : c’est plus grave que prévu…

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


13/10/2024 - Les révélations se succèdent concernant la fraude budgétaire qui nous est imposée depuis des années. On apprend que des notes alarmantes ont régulièrement été émises par Bercy et ignorées sur ordre de l’Élysée. Bruno Le Maire lui-même, en fait état. Pourquoi sa conscience et son honnêteté ne l’ont pas poussé à se manifester avant ? À dénoncer ces injonctions et même à démissionner pour ne pas se faire le complice du plus grand vol commis contre les Français ? Il s’est contenté de continuer à mentir et à nous enliser dans une dette insupportable, propice à déclencher des réactions de plus en plus violentes de la part de ceux qui en ont ras-le-bol de cette gabegie et de l’impunité assurée pour leurs auteurs. Car si tout cela est avéré, il s’agit bien d’une volonté délibérée de nous enfoncer dans la ruine. À qui profite le crime ? Les Français ont le droit de savoir, pour cela, encore faut-il que les coupables soient traduits en justice. Qui pour s’atteler à cette tâche ? Nos parlementaires ? Eux qui ont refusé de discuter de la destitution de Macron ? Le sujet n’était pas assez sérieux paraît-il. S’il est avéré que l’Élysée est bien à l’origine de ces dérives successives et désirées, peut-on espérer que cette fois ils osent débattre du bien-fondé de garder un président qui orchestre la ruine des finances publiques pour détourner l’épargne des Français au profit d’intérêts privés, où n’est-ce à leurs yeux pas suffisamment grave ?

Que dire d’ailleurs de ces députés qui ont laissé ces budgets passer, sans jamais censurer les gouvernements de Macron ? Ignoraient-ils les dérapages ? C’est peu probable tout de même, mais ils peuvent toujours prétendre le contraire, il n’y a plus personne pour les croire. Macron et ses gouvernements ont été sauvés par les LR, c’est à présent au RN de prendre le relais. Il s’est excusé en affirmant attendre des actes, eh bien le voilà l’acte… le budget. Mais au fait qu’espéraient-ils d’extraordinaire de la part de l’homme qui est à l’origine du traité de Lisbonne, de celui qui depuis 50 ans, est l’artisan de la perte de la souveraineté nationale ? Le budget proposé n’est pas destiné à revenir à 3% du PIB mais à 5%, ce qui veut dire que l’an prochain il faudra remettre ça ! Mais jusqu’où veulent-ils aller ? Il n’y a plus de richesses à ponctionner et le pire c’est qu’on ne sait parler que de taxes, d’impôts, de coupes budgétaires, jamais une mesure pour créer de la valeur. On ne trouve de solution que dans la ponction de la richesse créée. En laissant Barnier aux commandes, on s’apprête à cautionner une fois de plus l’absurdité d’un système qui ne se maintient que grâce au pillage systématique de l’économie et du peu de production qui est encore réalisé en France. Il n’y a plus rien à prendre, si ce n’est l’épargne des Français : l’ultime but.

Il est trop facile pour Barnier d’affirmer que c’est de la responsabilité des citoyens de renflouer les caisses de l’État, que nos politiciens se sont évertués à vider sans que le peuple n’ait son mot à dire. Macron fait des chèques à tout le monde, personne ne lui donne l’autorisation. Ursula von der Leyen distribue des milliards à l’Ukraine, mais c’est dans notre poche qu’il va falloir fouiller pour les trouver. Pendant que Barnier réclame des sacrifices, que fait Macron ? Il augmente le budget de l’Élysée de trois millions. Que fait le Premier ministre, il augmente l’AME de 9%. Peut-on moins se moquer du monde que ça ? Non. Trop c’est trop, il est impossible de continuer à demander des efforts au peuple et de voir nos maîtres se vautrer dans le luxe et les dépenses somptuaires ou totalement absurdes et inutiles. Il n’y a plus à attendre des faits, il faut le virer, ah mais c’est vrai, il y a Retailleau. Lui tient le discours qui plaît. Il a été placé là pour cette mission. Ce n’est qu’un écran de fumée. Pendant ce temps Barnier fait du Macron puissance 10 et le RN se tait, obnubilé par le sujet de l’immigration, pendant que la ruine de la France entame son ultime tournant. Ce gouvernement doit tomber, Macron doit être forcé à démissionner et jugé pour cette forfaiture programmée. Il n’y a plus à attendre. Les signaux sont suffisamment forts pour nous montrer qu’il faut les stopper dès maintenant. Nous n’avons plus de marge de manœuvre. Il faut un audit des finances, et supprimer tout ce qui ne sert à rien, ou travaille contre l’intérêt de la nation.