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Affichage des articles dont le libellé est Macron. Afficher tous les articles
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20 décembre 2024

Régis de Castelnau

Rubrique : honte

- 20/12/2024 - Ce type n’est pas un Président de la République française. Il ne l’a jamais été.
Chef d’un État depuis longtemps complètement défaillant à Mayotte, il devrait faire preuve de DIGNITÉ et de sollicitude, face à une population dévastée. Comme d’habitude, il préfère se mettre en bras de chemise, et faire le kéké devant les malheureux qui ont tout perdu. Espérant recevoir les vivats pour nourrir son narcissisme infantile.
Et comme d’habitude toujours, la moindre contrariété le fait basculer dans la grossièreté.
Sept ans et demi que ce gugusse nous fout la honte.

5 décembre 2024

Kuzmanovic Georges

- 5/12/2024 - Macron, gonflé de sa superbe, parle pour nous promettre... 30 mois de Macron et dire que c'est la faute des autres.
Et toujours avec ce ton de curé satisfait de lui-même.
Creux, pompeux, cynique, de mauvaise foi, se lavant les mains de toute responsabilité.
Le néant.

Gilles Casanova

- 5/12/2024 - Le soutien des milliardaires s'effrite : hier il était encore le merveilleux jeune Prince et maintenant…

2 décembre 2024

Kuzmanovic Georges
2/12/2024

Tout se met en place pour la prise de pouvoir absolu de Jupiter1er et la réalisation de son "œuvre" : la souveraineté européenne, c'est-à-dire la fédéralisation de l'UE

• 49.3
• Motion de censure
• La Commission européenne a lancé le 26 juillet une procédures de déficit excessif contre la France.
• Une fois le gouvernement destitué, Macron aura deux raisons pour déclencher l'article 16 et faire comme bon lui semble ensuite :

⇨ Un budget décidé par ordonnance,
⇨ Mettre en place un gouvernement irrévocable,
⇨ Avancer vers la fédéralisation de l'UE,
⇨ Gouverner par la peur (de la Russie, de la FI, du RN, du chaos, etc.)

Et avec un Conseil constitutionnel à sa botte et trouillard, ça peut durer longtemps.
Et Macron a l'hubris pour faire ça.

22 novembre 2024

Christian Dubuis Santini

Quand les performances du Mozart de la phynance se doublent de l’excellence dans l’art de la diplomatie, la France des Lumières brille de mille feux au sein d’un monde certes moribond mais illuminé, apaisé et reconnaissant. 21/11/2024

9 novembre 2024

Radu Portocala

8/11/2024 – Emmanuel Macron s’est adressé au Sommet de la Communauté politique européenne – un « machin » qui s’étend jusqu’au Caucase et qui, peut-être, englobera demain la moitié du monde, rappelant le fait banal que plus ces organismes sont grands, moins ils sont efficaces. D’ailleurs, cette Communauté n’a jamais eu aucune utilité à part celle de fournir des prétextes pour déblatérer stérilement.
Je laisse de côté la longueur du discours et l’inutile répétition de nombre d’affirmations. Je laisse de côté la manie d’Emmanuel Macron d’appeler ses homologues par leur prénom et de les tutoyer – ce qui rappelle fâcheusement le protocole auquel se soumettaient les discussions entre les dirigeants des partis communistes d’inspiration soviétique. Je laisse de côté la pléthore de « je » (27 fois) et de « moi » (11 fois). Je laisse enfin de côté les contorsions syntactiques qui glissent parfois vers le charabia.
Je retiens, en revanche, ce passage : « La paix, Volodymyr vient de le dire, c'est aider l'Ukraine à résister face à la guerre d'agression russe. Il peut y avoir des différences de sensibilité autour de cette table. Mais moi, j'ai une conviction profonde, notre intérêt est le même. Notre intérêt, c'est que la Russie ne gagne pas cette guerre et quel que soit, encore une fois, ce que pensent les uns et les autres ici ou les peuples. »
Ainsi, il faut continuer – selon le principe orwelien « la paix, c’est la guerre » – d’aider l’Ukraine, même si les États-Unis de Donald Trump arrêtent de se ruiner dans cette affaire. Il faut que l’Europe se ruine à leur place. Il faut, par tous les moyens, titiller la Russie.
Il est de notre intérêt, proclame le président-géostratège, que la Russie ne gagne pas une guerre qu’elle a déjà pratiquement gagnée. Mais ne sait-il vraiment pas ce qu’il se passe sur le front ? Ne voit-il pas qu’il est de l’intérêt de la Russie que l’Europe s’épuise stupidement en alimentant un combat perdu ?
Enfin ce grammaticalement incorrect et politiquement inacceptable « quel que soit (!) ce que pensent les uns et les autres ici ou les peuples. » C’est ma volonté, dit-il en fait, d’enfreindre la Russie, et l’opinion des peuples importe peu. Dans la bouche d’un homme qui répète à satiété le mot « démocratie », c’est là un propos de dictateur, résumé d’une brève carrière politique faite de caprices autoritaires.

4 octobre 2024

Vincent Verschoore

4/10/1024 - Berlin : Macron fait du Macron. Il reconnaît que l'Europe, pour les Américains, passe après les US et la Chine dans l'ordre prioritaire (bravo !), mais que leur domination sur l'Europe via l'Otan n'est pas discutable (ah, pourquoi ?), mais qu'en même temps l'Europe doit revoir sa stratégie sécuritaire. Ce qui veut dire quoi, si ce n'est de se dégager du joug US / Otan ?
Pour lui et sa bande de psychopathes, cela veut dire faire croire aux Français / Européens que la Russie se prépare à nous attaquer, qu'elle est notre première menace. Manipulation grossière et anxiogène, comme toujours. Pourquoi, comme le relève Emmanuel Todd, n'y a-t-il pas de débat parlementaire sur cette question ? Qu'au moins, si Macron veut la guerre nucléaire avec les Russes, tout le monde en saisisse les conséquences...


30 septembre 2024

Pierre Duriot

On le plaint...

Pauvre petit chou traverserait une phase de « décompression ». Sans rire. Il a raté sa dissolution, raté ses élections, est en train de rater son nouveau gouvernement, se retrouve assis face à Retailleau, qui le considère comme un accident de l'histoire, se fait huer au Canada, siffler à chaque déplacement en France, à chaque match, est inaudible sur la scène internationale, ne pèse plus rien en Ukraine, plus rien en Israël, voit ses finances pointées du doigt, se fait faire la dictée par von der Leyen, aurait même dit en privé, de guerre lasse, à propos de Barnier et de ses sbires : « Qu'ils se démerdent entre eux ! ». Le pauvre jouit d’une impopularité record avec 75 % de Français mécontents de son action, selon une enquête Odoxa-Mascaret, qui doit avoir limité le chiffre pour ne pas achever Jupiter, qui nous trouve trop ingrats en regard de ses 10 à 12 heures de travail quotidien. Il pourra à nouveau dissoudre dans moins d’un an : pour quoi faire ? Si Barnier tombe, il pourra nommer un nouveau Premier ministre : pour quoi faire ? À moins… à moins… qu’il n’arrive à comprendre, dans un éclair de lucidité, qu’il est le caillou dans la chaussure de Marianne qui sans lui, ne s’en porterait que mieux et qu’il prenne la meilleure de ses décisions : partir. 30/9/2024

20 septembre 2024

Radu Portocala

21/9/2024 - Ça se dit l’alter ego de Jupiter… Et ça se veut chef de guerre… Ça décide qu’il faudra « envoyer des mecs » se faire tuer en Ukraine… Ça prétend que sa place est en tête de la table des grands… Ça donne des leçons à tout le monde…
… Ce monde aux yeux duquel il a fini par rendre ridicule le pays qu’autrefois tous admiraient et voulaient imiter.
Le soir de sa première élection, lors de cette mascarade qu’il a organisée dans la cour du Louvre, ses admirateurs extatiques ont passé de longs moments en sautillant bêtement, victimes d’une joie inconsciente. Le voilà maintenant, incontrôlable, toute dignité abandonnée, sautillant lui aussi, grotesquement, puérilement, animé par les ressorts d’un enthousiasme presque pathologique.

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Lors de la parade des champions le samedi 14 septembre, Emmanuel Macron a été filmé en train de sautiller à côté d'athlète paralympiques en fauteuils roulants... Une scène qui n'a pas manqué de faire réagir les internautes.

8 septembre 2024

Notre-Dame : qui pour l’arrêter ?

Pierre Duriot


7/9/2024 - Les vitraux historiques de Notre-Dame ont, pour partie, échappé du terrible incendie de 2019, mais le président de la République a tout de même décrété, de manière quasiment unilatérale, dès décembre 2023, la volonté du prince, de les faire remplacer par des versions modernes. Et pourquoi donc, lui seul le sait ? Tout de même, ce président habitué du caprice personnel et surtout chantre de l’effacement systématique d’une culture française qui « n’existe pas », a rencontré l’opposition unanime de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture.

Peu importe, pour ce président, même un chef-d’œuvre de l’architecture médiévale, à dimension historique internationale, doit de passer à la moulinette woke et voilà Macron, tel les talibans faisant sauter les bouddhas géants, se mettre à vouloir rayer du paysage parisien des œuvres chargées de l’histoire du pays et savamment restaurées de manière conforme à l’origine, sous la conduite de Viollet-le-Duc au XIXe siècle. Il n’y a pas « une culture française, il y a une culture en France », expliquait-il et cela semble légitimer chez lui, la nécessité d’un effacement de cette culture « française », ou « en France », on ne voit pas trop comment et pourquoi.

Il voulait aussi changer la flèche de Notre-Dame, il n’a pas réussi. Il essaie donc avec les vitraux. Il encaisse un rejet immédiat et général des instances patrimoniales et comme à son habitude, il efface l’opposition d’un revers de main. « On fera quand même comme je dis », dit-il implicitement aux équipes de restaurateurs. L’homme a de la suite dans les idées : vous ne voulez pas de mes vitraux, je vous les impose. Vous ne voulez pas de ma gouvernance, je vous nomme un type qui va continuer, sur la même lancée et peut-être même avec les gens, dont justement, vous ne voulez plus, semble-t-il marteler. En juillet, la commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA) avait voté contre le projet de création de vitraux contemporains à Notre-Dame de Paris, le ministère de la Culture a fait savoir mercredi 4 septembre que le projet était, contre toute attente, toujours d’actualité. Pour preuve, huit binômes artistes-vitraillistes ont été présélectionnés parmi les 83 candidats, pour créer les vitraux contemporains de la cathédrale, avec des projets devant être rendus en novembre.

Il explique donc vouloir mettre en avant le travail de nos artisans verriers. Qu’il les envoie sur d’autres chantiers historiques, qui ne manquent pas en France et qu’il laisse Notre-Dame, rester Notre-Dame. Le voilà devenu le spécialiste de la maltraitance, sociale, financière et maintenant patrimoniale, est-ce bien le rôle d’un président ? L’historien tchèque Milan Hübl expliquait que : "pour liquider les peuples, on commence par leur enlever leur mémoire. On détruit leurs livres, leur culture, leur histoire. Puis quelqu’un d’autre écrit d’autres livres, leur donne une autre culture, leur invente une autre histoire. Ensuite, le peuple commence lentement à oublier ce qu’il est, ce qu’il était. Et le monde autour de lui l’oublie encore plus vite".

Reste à savoir si les vitraux seront montés avec des compagnies de CRS pour forcer les opposants à reculer, si on va faire emprisonner les gens du CNPA qui ont eu l’outrecuidance de s’opposer, ou si enfin il va y avoir une méthode pour arrêter un type tout seul, sans plus aucune légitimité, qui arrive à faire plier tout le monde à ses caprices ?

2 juillet 2024

Jean-Dominique Michel

Il importe de connaître son ennemi...

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24 juin 2024

LA DISSOLUTION DE MACRON EST DÉJÀ UN QUASI-COUP D'ÉTAT ! (vidéo)

Emmanuel Todd

- 24/6/2024 - Emmanuel Todd est anthropologue, démographe et historien. Il revient à nouveau sur Élucid pour proposer son analyse inédite des récents événements : pourquoi Emmanuel Macron a-t-il pris cette décision de dissoudre l'Assemblée ? Sommes-nous face à un Machiavel ou un Néron ? En réalité, le nihilisme des élites (dont Macron est une forme d'incarnation) se poursuit, et conduit le pays vers un chaos dont personne ne peut anticiper la nature...

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Sommaire :

00:00:00 - Zapping
00:01:41 - La dissolution de Macron
00:07:15 - La crise de la démocratie
00:22:13 - L'état de la France
00:32:51 - Les causes économiques de la crise
00:40:56 - Le rôle de la religion
00:54:00 - La réalité du vote RN
01:09:34 - Le Macronisme et la stratégie présidentielle
01:18:43 - Le macro-lepenisme
01:23:35 - Le Nouveau Front Populaire
01:27:15 - L'instrumentalisation de l'antisémitisme
01:38:10 - Programmes économiques et Union Européenne
01:44:05 - Les hypothèses pour l'avenir
01:54:06 - Question finale

17 juin 2024

NÉRON

Gabriel Nerciat

Ce moment impromptu et savoureux entre tous où Jupiter découvre qu'il était seulement Néron.
Surprise : sa foudre ne peut consumer que lui.
Paris toutefois brûle plus lentement que Rome, peut-être parce que l'incendie y commence par la Bourse, et je gage que les nationaux-populistes se montreront plus habiles que les premiers chrétiens de l'Empire.
En tout cas, comme j'aime ce printemps panique, pluvieux et funeste aux élites progressistes.
Cela vaut bien les nuits chaudes d'Alger il y a plus de soixante ans ("Heureusement que Monsieur Herriot n'est plus là pour voir ça", répétait à mon père tous les matins sa voisine radicale-socialiste, après avoir entendu les discours de Jacques Soustelle ou de Michel Debré à la radio).

15 juin 2024

Macron : pas de piège ni de stratégie…

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


On entend, depuis les dernières élections européennes, des analystes parler de « plan » et de « piège » de Macron : il n’y en a pas. L’homme ne se relèvera pas d’un désaveu aussi violent de sa politique. A peine 15% de 50% de votants, ça fait 7% d’opinions positives de sa politique et encore, ces 7% comprennent Renaissance, le Modem, Horizon… c’est-à-dire que le parti Renaissance de Macron ne pèse plus rien. Pire, Macron cristallise les opinions négatives, le rejet, voire la violence à son égard et chaque fois qu’il ouvre la bouche, il perd des points et en fait perdre à ses partenaires et ses candidats. Il n’y a ni piège ni plan pour pouvoir revenir en grâce parce que ce n’est plus possible. En cela il est parfaitement dans les clous de ce qui pourrait être le profil psychopathologique que lui décrit un psychiatre italien dont l’analyse fait florès sur les réseaux sociaux : fascination, doute, détestation. Il a fasciné, avec l’aide certes, d’une presse subventionnée acquise à sa cause, puis le doute s’est installé et il n’a dû sa seconde élection qu’au barrage contre l’extrême droite et on en est à la troisième phase : la détestation, cheminement habituel des dictateurs, ou apprentis dictateurs qui s’imaginent être toujours dans le vrai, avoir toujours raison et n’en font qu’à leur tête.

Et comme tous ceux dans son cas, sentant que les choses lui échappent, il choisit toujours la même solution, celle du chaos, selon sa formule habituelle : quel qu’en soit le prix et qui sied parfaitement au profil psychologique qu’on lui prête. Vous ne m’aimez plus, donc je vous déteste. Il sacrifie la paix sociale, en laissant les gauchistes violents s’en donner à cœur joie. Sacrifie ses alliés LR, avec un baiser de la mort, dont ne se relèveront pas ceux qui n’ont pas compris qu’il fallait prendre ses distances d’avec lui. Sacrifie les Jeux Olympiques, qui seront difficiles à assurer pour le nouveau gouvernement qui sortira des législatives. La « Grande presse » ne le dit pas, mais les perspectives sont sombres pour cet événement et il faut lire la presse étrangère pour le savoir. Les capitales étrangères suivent de très près ce qui se passe en France et n’ont pas une bonne opinion de la manière dont Macron gère la France. Les réservations ne décollent pas, les menaces d’attentats sont bien réelles, les Américains en font état et les délais de préparation des installations sont extrêmement tendus. Un plan B a même commencé à voir le jour pour la cérémonie d’ouverture.

Il sacrifie ses propres troupes, les licencie sans préavis, sans consultation, un dimanche soir entre l’isoloir et le dépouillement, alors que les résultats définitifs ne sont pas encore bouclés. Ni Braun-Pivet, ni Larcher n’ont été consultés, ce qui peut apparaître comme une faute constitutionnelle, une de plus. Pas mal de députés Renaissance qui ont tout abandonné pour le suivre, vont se retrouver sur le carreau, avec des chances de réélection très minces, le prix à payer pour avoir voté des lois scélérates jusqu’au milieu de la nuit. On ne va pas les plaindre. Sacrifie l’image de la France à l’international, offrant aux yeux du monde, le spectacle de finances à la dérive, d’une méthode autocratique dont on voit le bout et d’une délinquance devenue galopante, à base de coups de couteaux, de refus d’obtempérer, de viols, meurtres quotidiens, assortis d’une ambiance délétère dans les transports en commun et de nombreux quartiers, où les forces de l’ordre sont à la peine et où tout bascule avec des tirs inopinés par des agents à bout, toujours sur le qui vive et sur lesquels les voyous foncent désormais sans ménagement. Sans compter les empoignades régulières avec les casseurs d’extrême gauche, qui ont désormais les coudées franches pour installer eux aussi leur chaos, au prétexte d’une peur savamment programmée de « l’extrême droite ». Macron est devenu gênant pour tout le monde, y compris sans doute pour ses commanditaires, qui peuvent lui reprocher de n’avoir pas su faire entrer la France dans les processus de mondialisation et du fédéralisme européen, assez adroitement, c’est-à-dire, sans générer le chaos actuel.

Mais s’il n’avait pas dissout, il aurait aussi été critiqué, vont dire les autres. La sagesse aurait commandé de surseoir à toute réforme de fond, de laisser passer les JO et de se concentrer sur la tenue de cet événement qui va faire de la France le lieu de tous les regards cet été. Puis de dissoudre à la rentrée, après consultation. Mais le peuple a mal voté, le peuple ne m’aime plus, je vais le punir, comme je vais punir ce pays, qui doit disparaître dans l’utopie du mondialisme heureux, apanage seulement de quelques idéologues milliardaires.

Ça ne marchera pas. Les fonctionnaires, à la fois force et faiblesse de la France, vont tenir les boulons, les administrations vont faire le job, peut-être même que forces de l’ordre et armée se passeront d’ordre à un moment, si la nécessité impérieuse pour le pays s’en fait sentir. En réalité, ce pays peut se passer momentanément de gouvernement et surtout, de président. Il faudra garder un œil sur les banlieues, que l’extrême gauche est en train d’essayer de pousser à la guerre civile et un autre sur les casseurs de la même gauche, qui sont prêts à tout pour imposer un stalinisme dont ils ont décidé que c’était la solution idéale, quand bien même elle n’a jamais marché nulle part. Le peuple a voté RN, si tant est que ce parti soit celui du peuple et du changement de paradigme, mais en tout état de cause, le peuple doit être écouté et on verra si fin juin, le peuple réitère sa volonté de virer une clique qui se donne la France en héritage depuis quarante ans ans pour l’amener de la 11ème place en 1990, à la 24ème place mondiale, en termes de PIB par habitant, c’est-à-dire, bien moins de part du gâteau par habitant. Soit aussi, une dégringolade continue, au nom de la « bonne pensée », assortie de discours lénifiants qui ne consistent jamais qu’en une négation permanente des réalités.


4 juin 2024

BOULEVARD DU CRÉPUSCULE NORMAND

Gabriel Nerciat

4/6/2024 - Jeudi soir, le Banquier Président va sans doute venir une fois de plus au journal de 20H nous expliquer que hier c'est aujourd'hui et aujourd'hui demain, et qu'un nouvel Hitler (slave, cette fois) s'apprête à lancer ses armées et ses missiles sur l'Europe, en s'appuyant sur un réseau de partis nationaux-populistes ou chrétiens-conservateurs qui menacent d'entrer en force au parlement croupion de Strasbourg.
Munich, encore et toujours, mais Munich cette fois conjuré par la cohésion de l'OTAN et l'ardeur belliciste d'Emmanuel Macron, le sauveur de la construction européenne et des rentes de nos retraités "en même temps" (enfin, de moins en moins, vu l'ampleur de la dette publique et du déficit budgétaire).
Macron, un débarquement en Normandie à lui tout seul.
Auquel il manque seulement des bateaux pour voguer vers le large, et des amiraux pour les diriger.
"SVP, fournissez-les-moi avant qu'il ne soit trop tard", va-t-il plaider.
Les oppositions crient au scandale, mais moi je trouve ce numéro de comique troupier plutôt plaisant et opportun, même si très rebattu, à trois jours du scrutin.
Je suis même persuadé qu'il amusera beaucoup le locataire du Kremlin, et permettra à la liste Bardella de franchir la barre des 35%.
Quand on passe de "L'Europe c'est la paix" à "L'Europe c'est la guerre", c'est un peu comme quand une vieille star du muet essaie de se maintenir coûte que coûte, ainsi que le montre le film de Billy Wilder, en tête du palmarès à l'époque du cinéma parlant.
Bide colossal assuré.
Ceux qui ont vu le film savent qu'il finit assez mal.

3 juin 2024

Macron : Une guerre pour cacher la déroute ?

H16

3/6/2024 - Les sondages sont assez clairs : c’est la déroute pour le camp macronien.

Ainsi, non seulement Mélusine Hayer ne parvient pas à décoller dans les intentions de vote au point qu’elle chatouille à nouveau ses plus bas niveaux depuis qu’elle est entrée en lice, mais en plus réussit-elle la performance de propulser Bardella, le concombre endimanché du Rassemblement national, à un niveau record que ses seules prestations, nulles, n’auraient jamais permis.

Certes, ce qui pousse la droite traditionnelle (que les journaux, la bave aux lèvres et la subvention en parachute, appellent courageusement “extrême”) à des niveaux rarement atteints jusqu’à présent n’est pas cantonné à la France puisqu’un peu partout en Europe, on retrouve cette même tendance.


Néanmoins, il ne fait guère de doute qu’Emmanuel Macron se prépare visiblement à une branlée de magnitude 9 sur l’échelle électorale, qu’il aura bien du mal a faire oublier politiquement, d’autant qu’elle s’ajoute à la catastrophe économique en cours (dont la dégradation de notation récente n’est qu’un symptôme d’ailleurs minimisé par le Bruno de Bercy avec l’aplomb culotté d’un cuistre vibrionnant). Le petit marquis de l’Élysée, assez furibard à l’idée que le peuple refuse de voir en lui autre chose que le petit emmerdeur qu’il a souhaité lui-même être ouvertement, doit donc en venir aux extrémités maintenant habituelles pour camoufler sa déroute.

On se souvient en effet qu’alors que montait la grogne des agriculteurs, et qu’il avait dû se rendre au Salon de l’agriculture sous les huées et avait donc ressenti les affres de l’humiliation en direct et sur les ondes, le président de la République s’était, quelques heures à peine plus tard, fendu de déclarations particulièrement va-t-en-guerre, précisant par exemple (c’était en mars) que la France ne devait pas renoncer à l’idée d’envoyer des troupes au sol afin sans doute que la déroute ukrainienne puisse être partagée par l’armée française.

Ici, le schéma semble furieusement le même : la véritable débâcle de son parti aux prochaines élections européennes n’est pas encore confirmée que, déjà, voilà notre généralissime prêt à autoriser l’usage d’armes remises par la France à l’Ukraine afin d’aller bombarder directement la Russie. Pour le moment, il camoufle l’envie d’en découdre directement avec les Russes dans une phrase alambiquée heureusement interprétable de différentes manières, souhaitant simplement que les Ukrainiens dégomment les batteries de missiles longue portée qui se trouvent en Russie.

Oui, il semble bien évident que Macron, fidèle à son En-Même-Temps qui a, en sept ans, mis le pays dans un embarras de plus en plus délétère, entend provoquer toujours plus les Russes et, en même temps, leur garantir notre pacifisme. L’actuel locataire de l’Élysée semble miser sur la perte de sang-froid de Poutine ou de ses généraux qui pourraient décider – enfin ! – d’attaquer directement un pays de l’OTAN, la France pourquoi pas, donnant – enfin ! – une opportunité de riposter sans plus barguigner ou tourner autour du pot.

L’idée, dans la tête de Macron, n’est probablement même pas d’un conflit ouvert, chaud et direct avec la Russie, qui comporte tout de même quelques risques pour ses propres miches (Macron a amplement démontré, jusqu’à présent, son manque total de courage physique), mais plutôt de galvaniser les Français derrière lui plutôt que contre lui, ce qui lui ferait un vrai changement depuis les Gilets Jaunes, période à laquelle il a définitivement compris qu’une frange du peuple en voulait à sa peau (il lui reste encore à comprendre que cette frange est maintenant majoritaire).


Malheureusement pour notre stratège en carton, il apparaît – au moins jusqu’à présent – que les dirigeants russes sont un peu plus malins que ce que les élites occidentales semblent croire (dans une auto-intoxication d’ailleurs visible avec l’histoire lamentable des sanctions contre la Russie) et Poutine n’entend pas trop suivre la voie que Macron veut lui tracer et joue plutôt sur un temps long dont Macron ne dispose pas.

Et alors que les provocations plus ou moins fines se multiplient donc, les dissensions entre Macron et, notamment, l’Oncle Sam se font chaque jour plus présentes : pour les Américains dont les prochaines élections approchent de plus en plus vite, les choses ne semblent pas suffisamment bien engagées pour abonder dans le sens général choisi par Macron et quelques autres marionnettes européennes : Biden, qui n’a jamais été aussi bas dans les sondages, ne peut plus trop utiliser le sujet ukrainien pour tenter de camoufler les effets désastreux de sa politique intérieure, et doit donc jouer sur du velours pour tenter de se démêler de ce conflit européen. Alors que Macron autorise des frappes hypothétiques avec les missiles français livrés à Kiev, les États-Unis, eux, l’interdisent formellement.


Autrement dit, Macron n’apparaît pas vraiment supporté par ses alliés américains, et les autres États membres de l’Union européenne semblent beaucoup moins pressés de se lancer dans de nouvelles aventures plus ou moins bien préparées, et ce alors que d’autres troubles s’accumulent un peu partout en leur sein : la question migratoire revient ainsi avec une insistance croissante pour les exécutifs européens, et les vagues de réfugiés – à la très faible proportion de femmes et d’enfants – ressemblent de plus en plus à une invasion, d’autant plus qu’avec les tensions croissantes au Proche et Moyen-Orient, les réactions des groupuscules islamistes pro-hamas un peu partout en Europe laissent perplexe : s’il semble logique et louable de réclamer un retour de la paix en Palestine, la façon de plus en plus hystérique avec laquelle les manifestants s’y prennent ressemble maintenant à de l’intimidation et de la violence psychologique (bientôt physique ?) qu’à un sain débat d’idées.

En somme, Macron continue de gesticuler en utilisant la politique internationale, qu’il ne maîtrise plus du tout et dans laquelle il passe à présent pour un dangereux bouffon, pour camoufler l’embarrassante catastrophe fumante de sa politique intérieure : en effet, personne ne peut croire à sa maîtrise de la première alors qu’il peine franchement à assurer un semblant d’ordre dans son propre pays.

On voit mal comment ça pourrait bien se terminer.


https://h16free.com/2024/06/03/77805-macron-une-guerre-pour-cacher-la-deroute

30 mai 2024

Emmanuelle Mignon


« S’il est un reproche qu’on ne peut faire à Emmanuel Macron, c’est de manquer de confiance en lui. Alors que l’immigration atteint des sommets, que le niveau de violence est sans précédent, que la dette publique a augmenté de 1 000 milliards d’euros en sept ans – dont 250 seulement à cause du Covid – que partout les services publics se dégradent, que notre influence diplomatique est en repli et que le Rassemblement national risque de faire un score jamais égalé aux élections du 9 juin prochain, il faut somme toute un certain culot pour s’afficher fièrement à la Une de L’Express avec cette formule péremptoire : « Notre stratégie est la bonne ». « Tout va très bien, Madame la Marquise », aurait sans doute été plus approprié. »
L'Express - 29/5/2024

28 mai 2024

Macron : la bourde et l’affolement

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


28/5/2024 - Macron dans son affolement, n’en finit plus de proposer un débat à Marine Le Pen, pendant la période électorale des Européennes. Il pense sans doute que, comme il a eu le dessus sur elle au cours de deux débats de second tour des présidentielles, il pourra faire descendre le RN dans les intentions de vote. Il oublie plusieurs choses, à fonctionner comme d’habitude, dans l’instant, comme un gamin capricieux qui voit ses affaires mal s’emmancher. Il oublie que pour une raison inexplicable, mais l’intéressée nous le dira peut-être un jour, Marine Le Pen aurait pu tranquillement le déstabiliser, les dossiers ennuyeux ne manquaient pas, entre l’affaire Alstom, le bilan financier, l’état des services publics, les mises en examen des ministres et ainsi de suite. Curieusement, elle a ménagé le président en 2022. On se souvient également que le total des voix de la candidate RN avait dégringolé en direct sur France-2, sans que ne soit donnée la moindre explication rationnelle, pour arriver au rapport de 58/42%, un écart très significatif qui n’était pas vraiment prévu par les sondages.

Il oublie aussi qu’il n’est pas candidat aux Européennes, mais président de tous les Français. Il sort ainsi de sa fonction, il en a l’habitude, entre les cuites en Afrique, les étreintes avec de jeunes étalons couleur d’ébène, les poses avec des musiciens danseurs déjantés, ou avec des comiques youtubeurs, sans compter les noms d’oiseaux permanents à l’adresse des Français. On imagine mal le Général de Gaulle dans de telles postures. Mais Attal, le premier ministre, avait été dépêché lui aussi, alors qu’il n’est pas non plus candidat, pour tenter d’enrayer la descente aux enfers de Valérie Hayer. La presse a expliqué en long, en large et en travers que Bardella avait été battu à plate couture, mais quelques jours après, les sondages montrent le contraire. Le président trépigne donc, il lui faut son débat pour ridiculiser, ou tenter de le faire, la députée RN qui n’est pas non plus candidate. Pathétique. Et tout le monde espère que Marine n’ira pas se fourvoyer dans ce piège grossier, avec des pseudo-journalistes en service commandé pour le pouvoir… comme toujours.

Mais ce faisant, Macron n’est plus président, virtuellement, il n’est plus qu’un candidat affolé, à la remorque de sondages qui ne lui sont pas favorables. Pire, il donne au RN, une véritable stature de parti de gouvernement, en le désignant comme susceptible de prendre le pouvoir, ce après quoi court le RN depuis des lustres : apparaître comme un parti de gouvernement parfaitement dédiabolisé : c’est chose faite, par la grâce de Macron. On ne peut pas crier « hou-hou, attention au parti des méchants de l’extrême droite » et en faire un interlocuteur privilégié « en même temps ». Et ses arguments, déployés en Allemagne sont pour le moins surprenants. « Nous avons besoin de plus d’Europe ». Allons donc et pourquoi ? Pour aller faire la guerre en Ukraine, se faire submerger par des normes de plus en plus débiles, ou pour accueillir de plus en plus de ces migrants cités chaque jour dans les faits divers ?

Et de se plaindre, avec la cohorte de journalistes subventionnés, que les Français ont le tort, c’est bien connu, les Français ont tous les torts, de « nationaliser » le scrutin. Les finauds éditorialistes expliquant que les Français confondent tout : « Ce n’est pas un scrutin national ». Ah bon ? Parce que les Français ne souffriraient pas chez eux des conséquences des décisions européennes, qui vident leurs bas de laine, rendent leur présence risquée dans les lieux publics et les obligent à des dépenses sans cesse plus élevées pour maintenir leurs maisons et leurs voitures aux fameuses « normes » ? Oui, c’est bien aussi un scrutin national, parce que les décisions iniques de cette Europe impactent quotidiennement, ici, nos existences devenues précaires. Et donc, les Français auraient raison de ne pas voter pour la clique du président, le plus zélé à appliquer les directives européennes et le plus zélé pour perdre avec délice, une à une, les prérogatives souveraines de la France. Le voilà en passe de donner notre porte-avion, notre dissuasion, notre siège à l’ONU : ce ne serait pas de la « haute-trahison », par hasard ? La loi de 2007, par l’article 67, précise le principe de l’irresponsabilité du chef de l’État. Aucune action ne peut être engagée contre lui pour des actes accomplis en sa qualité de Président, même après la fin de son mandat. Cette immunité est valable à la fois dans le domaine pénal, civil et administratif. Elle vise à protéger la fonction présidentielle et non son titulaire. Mais l’article 68 prévoit la possibilité de destituer le Président, en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat : le meurtre ou autre crime grave, les comportements contraires à la dignité de la fonction, l’utilisation manifestement abusive des pouvoirs présidentiels aboutissant au blocage des institutions, refus de promulguer les lois, de convoquer le Conseil des ministres, de signer les décrets et les traités. Ou par exemple, donner à une instance supra-nationale, l’Europe, les leviers de la souveraineté nationale, ou décider seul de la participation à une guerre qui ne nous regarde pas ? Il semble qu’on soit aux prises avec un peu tout cela ?

L’exercice de la démocratie, c’est le pouvoir par le peuple sur les affaires de son pays. Si le peuple est soumis, par des dirigeants indignes, à une instance supra-nationale non élue, comme la Commission Européenne, qui fait la pluie et le beau temps dans le quotidien des Français, nous ne sommes plus, de facto, en mesure d’avoir un quelconque pouvoir sur les affaires de notre pays et donc, nous ne sommes plus en démocratie. Nous ne le sommes déjà plus vraiment, on avait bien compris cela, mais en ne virant pas les amis de Macron le 9 juin prochain, les prochaines élections, si elles ont lieu, risquent de n’être qu’un genre de folklore que l’on oubliera vite. Par son entrée en campagne, le président ne commet jamais qu’une bourde de plus, montre ostensiblement son affolement et confirme que nous sommes bien en dictature.

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