Translate

Affichage des articles dont le libellé est Royaume-Uni. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Royaume-Uni. Afficher tous les articles

9 avril 2025

United Kingdom has fallen

H16

-9/4/2025- Dans un récent tweet, Matt Goodwin, un journaliste et politologue britannique volontiers classé à droite, fait un petit bilan de quelques faits survenus en l’espace de quelques jours au Royaume-Uni et pour lui, pas de doute : la situation est catastrophique.

Il commence ainsi avec un exemple du côté politique : un groupe de députés, dont beaucoup élus dans des quartiers défavorisés en Grande-Bretagne, a décidé de faire pression en faveur d’un aéroport… au Pakistan, pour plaire à leurs électeurs musulmans pakistanais. C’est très bien pour ces derniers, mais c’est un détournement complet de la fonction de représentant du peuple britannique dont le but officiel est de travailler pour le Royaume, et non pour la République pakistanaise. C’est un cas parmi de nombreux, comme ces candidats à des élections locales qui font campagne non pas sur des questions centrales pour la Grande-Bretagne mais sur la Palestine.

Ce faisant, on se dirige lentement mais sûrement vers un modèle de politique communautariste qui ressemble plus au Liban qu’à la Grande-Bretagne. Toute ressemblance à ce qui se passe en France serait bien évidemment fortuite.


Du côté juridique, un récent exemple est celui du "Conseil des peines" ("Sentencing Council") assez déconnecté des réalités, non élu et certainement irresponsable, a refusé la demande de ministres – élus ceux-là – de modifier les lignes directrices qui vont pourtant graver dans le marbre un système juridique à deux vitesses, dans lequel les personnes appartenant à des minorités raciales, sexuelles et de genre devraient être traitées plus favorablement que les autres lors de l’application des peines de prison, violant ainsi le principe de l’égalité de traitement de tous les citoyens de ce pays devant la loi.

Pour le côté judiciaire, la police a récemment décidé d’arrêter deux parents dont le seul "délit" était de se plaindre de leur école locale dans un groupe WhatsApp, les autorités de l’école, véritablement orwelliennes, et la police privilégiant toutes deux la "sécurité émotionnelle" de quelques enseignants fragiles par rapport à la nécessité de défendre la liberté d’expression et la liberté individuelle au Royaume-Uni.

Du côté de l’immigration, on apprend entre-temps que 6000 migrants illégaux sont maintenant arrivés sur les côtes britanniques via des petits bateaux au cours des trois premiers mois de cette année, soit 40% de plus que l’année dernière, avec des traversées quasi quotidiennes dernièrement, ce qui porte le total depuis 2018 à 157 000 migrants illégaux qui coûtent aux contribuables britanniques, pourtant déjà en difficulté, plus de 7 milliards de livres sterling par an.


Il ne s’agit pas seulement de montrer ici la violation des lois britanniques en vigueur, mais aussi de mettre en lumière l’incompétence totale et l’incapacité des politiciens et, ici, de l’État britannique à contrôler ses frontières et assurer la sécurité de ses citoyens. Là encore, toute ressemblance avec ce qui se passe en France est fortuite. De surcroît, le Royaume-Uni n’a même plus la (faible) excuse française des accords de Schengen pour expliquer le constat formulé.

Enfin, dans le domaine économique, on apprend que les politiciens de Westminster sont désormais plus intéressés par l’aide aux ressortissants étrangers et aux migrants illégaux que par l’aide à leur propre peuple, avec le « discours de printemps » du ministre de l’économie britannique confirmant qu’ils sont plus enclins à réduire les aides sociales et le soutien aux retraités, aux travailleurs et aux agriculteurs britanniques, qui sont originaires de ces îles et dont les ancêtres y ont contribué pendant des siècles, qu’à réduire les millions que ces mêmes contribuables britanniques sont aujourd’hui contraints de dépenser quotidiennement pour subventionner les étrangers, les migrants illégaux, les criminels étrangers, le système d’asile défaillant et cette aide étrangère qui continue d’être utilisée dans des fermes de crevettes au Bengladesh, des voitures électriques pour les prisons albanaises, des programmes sur l’égalité des genres au Kenya ou des ateliers de poésie dans les prisons colombiennes.

Ici aussi, toute ressemblance avec ce qu’on a récemment découvert concernant l’Aide française au développement est purement fortuite, c’est de la coïncidence et du padbol industriel sur palettes.


Ces éléments ne sont qu’une simple collection de quelques points saillants dans une actualité en réalité débordante concernant ce pays. C’est justement ce qui est alarmant, et le fait que les points de comparaison sont si nombreux avec la France – et d’autres pays européens, d’ailleurs – ne fait que renforcer l’inquiétude qu’on peut avoir dans la direction prise par les élites au pouvoir, partout en Europe, et qui sont maintenant complètement détachées des contingences populaires.

Les protestations du peuple ne semblent plus ni les concerner, ni même les atteindre : la conjonction de plusieurs virus mentaux (le wokisme, le collectivisme ou l’étatisme, un progressisme absolument délirant et un "humanisme" complètement dévoyé) leur garantit une protection étanche à toute auto-critique. D’autre part, leur caste a déjà pris les mesures de ségrégation sociale et médiatique indispensable à leur équilibre psychologique quotidien.

Il semble évident qu’une partie des dirigeants poursuit simplement sur une lancée impulsée il y a maintenant plusieurs décennies : ils sont incapables de la moindre remise en question, leur inertie intellectuelle ne leur permettant pas de se retourner et s’analyser sans se casser quelque chose.

Il semble aussi évident qu’une autre partie est, elle, parfaitement consciente de la direction prise, et s’y prépare presque avec gourmandise : ces politiciens savent que le Royaume-Uni, comme la France, l’Allemagne et l’Europe en général, courent à la catastrophe avec ces politiques de plus en plus déconnectées de la réalité et véritablement mortifères tant pour l’économie européenne que pour la civilisation qu’elle nourrit.

Mais que ce soit Macron, Merz, Starmer, tous préparent, nourrissent et attendent le chaos dont ils feront leur miel : ils imaginent déjà les foules, apeurées et perdues, qui réclameront un retour de l’ordre, sans regarder la facture, qui sera d’autant plus salée que ces dirigeants savent qu’ils sont détestés par ce peuple qu’ils détestent au moins autant en retour.

Comme la France, il apparaît de plus en plus que le Royaume-Uni est foutu.


https://h16free.com/2025/04/09/80620-united-kingdom-has-fallen