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Affichage des articles dont le libellé est Thibaud Yann. Afficher tous les articles
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7 mars 2025

Yann Thibaud

- 7/3/2025 - J'ai aujourd'hui l'impression de me trouver ramené cinq ans en arrière : le même matraquage d'un narratif mensonger, répété en boucle sur toutes les radios, destiné à nous tromper, nous manipuler, nous terrifier et nous asservir.
La même consternation lorsque j'entends les journalistes et responsables politiques se succéder à l'antenne ou sur les plateaux, pour répéter tous comme des benêts les mêmes éléments de langage et les mêmes absurdités, comme s'il s'agissait de certitudes incontestables.
Les mêmes déclarations ridicules et irresponsables de l'individu navrant et médiocre, censé nous représenter.
La même compassion pour les pauvres gens peu éduqués ou mal informés, qui goberont sans distance critique tous ces mensonges et toutes ces folies.
La même déception et le même sentiment de trahison, quand des intellectuels et des artistes tombent à leur tour, avec ardeur, ferveur et conviction, dans le panneau.
La même tristesse, quand je vois toutes les valeurs traditionnelles et historiques de notre pays, ainsi foulées au pied et traînées dans la boue.
Il y a cinq ans, lors de la précédente offensive, j'avais plutôt bien pris la situation, comme une sorte de grand jeu ludique, où il s'agissait de se montrer plus avisé et intelligent que les forces qui voudraient nous opprimer.
Mais là, je sens vraiment la moutarde me monter au nez.
Je suis pacifiste, je veux un monde de paix, un monde où l'idée même de guerre fait partie des souvenirs lointains d'un passé totalement révolu.
Un monde où il est hors de question de produire et acheter des armes, où les armées ont tout simplement disparu.
Un monde où toutes les nations dialoguent et se comprennent mutuellement, où l'amitié entre les peuples n'est pas un vain mot, mais une réalité concrète et vécue quotidiennement.
Les Russes sont ainsi, comme tous les autres peuples de la terre, nos frères et nos amis, avec qui il est indispensable de renouer le plus vite possible l'indispensable dialogue franco-russe (je conseille d'ailleurs vivement la chaîne Youtube du même nom).
Je sais pouvoir compter sur les rares responsables politiques compétents et sérieux de notre pays, pour rétablir la vérité. Citons-les : François Asselineau, Florian Philippot et Nicolas Dupont-Aignan, qui seraient bien avisés de coopérer et mutualiser leurs voix et leurs activités.
Je sais pouvoir également m'informer de façon valable auprès des médias alternatifs sur Internet. Citons-les également, à toute fin utile : Tocsin, Le monde moderne, Omerta, Paix et guerre, TV Libertés, Ligne droite, Putsch-media, la chaîne d'Idriss Aberkane et tant d'autres que j'oublie à cet instant.
À l'heure où la paix se profile enfin à l'horizon grâce, il faut le dire, aux nouveaux responsables aux États-Unis, ne nourrissons pas les eggrégores de haine, de peur et de folie guerrière, dans lesquels voudraient nous emporter les médias de ce système décadent et mortifère.

12 février 2025

Yann Thibaud

- 5/2/2025 - Depuis que les médias et les politiques nous enjoignent de détester les Russes et la Russie, irrésistiblement attiré par ce que l'on m'interdit, je me suis pris d'intérêt pour ce grand peuple et cette grande nation, plus grand territoire étatique de la terre, et chaque jour je découvre de nouvelles raisons d'aimer les Russes et la Russie.
Je me suis mis en particulier à visionner des vidéos de Français expatriés en Russie, soit à Moscou, soit encore dans un humble village de ce vaste territoire, et je réalise que ce que ces Français vivent est à peu près à l'opposé de ce que nous dépeignent nos médias, avec un art consommé du mensonge et de la propagande.
Au final, j'ai acquis la conviction que les Russes sont nos frères oubliés, calomniés, vilipendés et injustement rejetés et ostracisés.
Non seulement nous partageons des cultures et une disposition d'esprit extrêmement proches, qu'il s'agisse d'art, d'architecture, de littérature, de cinéma, de musique, de métaphysique ou de religion, non seulement nous avons besoin d'eux, ne serait-ce que pour nos approvisionnements énergétiques, mais ils ont également profondément et fondamentalement besoin de nous, de la sensibilité européenne, car ils sont eux-mêmes des européens orientaux.
Plus vite cessera cette absurde division, ces indignes dissensions, mieux cela voudra pour tous.
Depuis quand le rôle d'un État démocratique est-il de susciter la haine et la diabolisation d'un autre peuple ?
Cette attitude indigne ne nous rappelle-t-elle pas de terribles souvenirs ?
N'avons-nous pas autre chose à faire, que de nous complaire ainsi dans le mépris et le sentiment de supériorité ?
Notre situation est-elle donc si glorieuse et si brillante, que nous serions autorisés à faire la leçon et dicter sa conduite à un peuple qui se débrouille au final beaucoup mieux que nous ?
Nous sommes ainsi actuellement, par notre stupide et injustifiable russophobie, en train de violer tous nos principes et tout ce qui fait la grandeur de notre peuple.
Recréons la véritable Europe, comme le disait le grand Charles, qui incarnait lui-même la grandeur de la France, de l'Atlantique à l'Oural !

21 janvier 2025

Yann Thibaud

- 18/1/2025 - Un étrange narratif se fait entendre depuis quelque temps au sein des milieux médiatiques et politiques dominants, étonnant et stupéfiant narratif donc selon lequel la liberté d'expression serait aujourd'hui le principal obstacle au bon fonctionnement de la démocratie !
Faut-il donc rappeler que la démocratie ne se résume pas à des règles, procédures et institutions, mais est d'abord et avant tout un état d'esprit, fondé sur la liberté d'opinion et d'expression ainsi que sur ce qui en découle nécessairement, à savoir le libre débat, la confrontation courtoise et respectueuse des opinions, dans la droite ligne de la philosophie des Lumières, axe central et majeur de la pensée occidentale ?
Comment peut-on se prévaloir d'idéal ou de valeurs démocratiques, si l'on refuse de débattre avec ceux qui ne pensent pas comme soi, en les discréditant a priori et en les insultant en les qualifiant, au choix, de fascistes, d'extrémistes ou de complotistes ?
Est-il donc nécessaire de faire savoir aux bien-pensants qui nous gouvernent, que la démocratie n'est aucunement la dictature, la tyrannie ou le totalitarisme, fût-ce celui de la conformité à la doxa en vigueur ?

5 janvier 2025

Yann Thibaud

- 4/1/2025 - Diaboliser, déshonorer, discréditer et censurer toute personne ne pensant pas comme soi, en la traitant de fasciste, d'extrémiste ou encore, insulte suprême, de « complotiste » est à peu près aussi intelligent et pertinent que la même diabolisation, persécution et ostracisation qui eurent lieu de la part de l'Église, durant les siècles passés, à l'égard des prétendus hérétiques, sorcières, possédés, relapses ou apostats.
C'est pourtant la nouvelle mode qui s'est emparée de la scène politique depuis quelques années et qui conduit, au nom de la sinistre « cancel culture », à effacer littéralement quelqu'un en ruinant sa réputation et en le privant même parfois de ses moyens d'existence, en raison d'un simple désaccord idéologique qui devrait, en toute logique, donner lieu à débat raisonné et argumenté et non à un traitement aussi violent et déraisonnable que contraire à la morale et au bon sens les plus élémentaires.
Pour comprendre l'explication de cette folie furieuse d'intolérance et de condamnation a priori sans aucune forme de procès, de tout opposant à la doxa en vigueur, il est nécessaire, me semble-t-il, de remonter à l'origine religieuse de cette façon d'agir si extrême et si étrangère à la culture démocratique.
Si traiter quelqu'un de fasciste ou de nazi pour le disqualifier et l'empêcher de s'exprimer est une invention de Staline, c'est cependant aux États-Unis, pays de culture profondément puritaine, que s'est développée, dans les campus universitaires, la redoutable cancel culture, consistant à importer le pire de la religion, à savoir le fanatisme, l'irrationalité et l'intolérance, au sein même de milieux que l'on pourrait supposer privilégiés et particulièrement éduqués et évolués.
Il me semble que nous serions bien inspirés, nous autres Français, héritiers de Montaigne et Voltaire comme de Rimbaud et Hugo, de cesser pour une fois de singer stupidement tout ce qui nous vient d'outre-Atlantique, pour nous remémorer notre génie propre et régler nos différents et divergences par la discussion courtoise et respectueuse, plutôt que de vouer et jeter aux gémonies tous ceux qui ont l'audace et l'outrecuidance de penser différemment de nous-même.
En effet, si notre pays est aujourd'hui bloqué et ingouvernable, c'est essentiellement, et le navrant spectacle qui règne à l'Assemblée Nationale le démontre abondamment, à cause du climat de haine et de tensions inouï existant entre partis ou mouvances qui refusent absolument, obstinément et systématiquement de se parler et donc de s'entendre.
Il n'y aura pas de résolution de la crise gravissime que nous traversons par la victoire d'un camp sur l'autre camp, ni par l'effacement et la disparition d'une bonne moitié de la population jugée inapte et indigne, mais par le rétablissement du dialogue entre tous les membres de notre communauté nationale, par la cessation du combat fratricide et absurde que nous connaissons aujourd'hui, faisant terriblement penser à l'état d'esprit qui prévalait à l'époque de la Saint-Barthélémy.
Mais comment débattre ?
Il faudrait déjà pour cela en accepter le principe et cesser de rêver au grand soir qui nous débarrasserait, une bonne fois pour toutes, des prétendus ou supposés fascistes, considérés ontologiquement comme incapables de le faire.
Il faudrait également cesser de fonctionner émotionnellement et idéologiquement, pour être en mesure d'écouter véritablement l'autre et de prendre le temps de réfléchir pour parvenir à une vision commune et à une pensée neuve et fertile.
Autrement dit, c'est d'une nouvelle culture dont nous avons impérativement besoin aujourd'hui, ce que j'appelle pour ma part « écologie intérieure ».

2 janvier 2025

Yann Thibaud

- 28/12/2024 - Avez-vous remarqué que les responsables et partis politiques que les médias mainstream taxent d'extrémistes ou de fascistes sont précisément ceux qui souhaitent la paix ?
Et que ceux qui se targuent d'être de parfaits et exemplaires défenseurs de la démocratie sont en réalité des bellicistes furieux et fanatiques ?
Inversion accusatoire, bien-pensance et hypocrisie étant la marque des temps que nous vivons aujourd'hui.
Et le désir ardent de faire la guerre sans motif réel, tant vis-à-vis des autres peuples que de leur propre peuple, étant la caractéristique de la caste qui nous gouverne.
Cette manie d'entrer en guerre contre des pays qui ne nous menacent aucunement pouvant, à mon sens, être qualifiée non seulement d'impérialisme, mais également de néo-colonialisme.
Je crois cependant que nous n'aurons pas la guerre, simplement en application de la fameuse loi d'attraction, qui énonce que c'est la résultante des pensées des peuples qui créent la réalité qui en découlera finalement.
Ainsi, puisque dans son immense majorité, notre peuple veut la paix, il y a tout lieu de penser que nous échapperons à la guerre.
Nous nous trouvons dans une situation tout à fait différente de celle qui a prévalu lors des deux guerres mondiales.
À cette époque, la propagande était crue et admise pratiquement sans aucune réserve.
Aujourd'hui, il en va tout différemment, grâce à l'éveil de l'humanité qui amène celle-ci à penser de plus en plus par elle-même et à ne plus adhérer naïvement à ce qu'on lui répète et répète encore.
À cet égard, l'accumulation de mensonges et d'illusions que nous avons vécue ces dernières années, nous a paradoxalement amenés à effectuer des pas de géant dans le processus d'éveil collectif du peuple humain.
Penser et réfléchir véritablement et profondément, s'informer et développer son sens critique, telle est donc notre sauvegarde ainsi que notre raison d'être sur terre !

11 décembre 2024

Yann Thibaud

- 8/12/2024 - Les deux éternels frères ennemis, François Asselineau et Florian Philippot, qui ne cessent de se chamailler et de s'envoyer mutuellement des piques, par l'intermédiaire de leurs chaînes Youtube, ont pourtant clairement vocation à se réconcilier et à œuvrer ensemble, tant leurs idées sont rigoureusement identiques et tant leurs indéniables qualités et leurs tempéraments respectifs sont complémentaires et convergents.
François Asselineau, par son impressionnante érudition et son intelligence hors pair, est certainement le plus compétent, le plus brillant et le plus sage des responsables politiques français.
À tel point que les journalistes des médias mainstream évitent de l'inviter, car ils ne savent pas quoi répondre à ses arguments particulièrement dérangeants et subversifs.
Il ferait un excellent premier ministre, mais rêve pourtant d'être président, se comparant souvent implicitement à Charles de Gaulle.
Mais pour occuper la plus haute fonction, encore faut-il savoir faire montre de sens stratégique, dont il faut bien reconnaître qu'il est totalement dépourvu, puisqu'il refuse obstinément, malgré toutes les sollicitations qui lui sont exprimées de manière répétée, de faire enfin la paix avec son frère ennemi, comme de faire l'union avec l'ensemble des souverainistes, au motif qu'ils ne seraient pas tous explicitement partisans du Frexit.
Or de Gaulle, son modèle et son inspiration, a su, lui, faire l'union, à deux reprises, au-delà des partis politiques qu'il méprisait, entre toutes les bonnes volontés et forces vives du pays, quelles que soient leurs couleurs idéologiques.
C'est si vrai que Philippe Murer, avec deux de ses amis, a créé le Mouvement Politique Citoyen, dont le seul objectif affiché est de mettre fin à cette tragique et absurde division entre les différents partis souverainistes.
Sans vouloir fâcher ni humilier quiconque, il faut bien reconnaître que n'est pas de Gaulle qui veut ou voudrait le devenir.
Florian Philippot, quant à lui, est clairement un activiste, qui n'a pas son pareil pour organiser des manifestations, dont l'impact et l'utilité sont indéniables, intenter des actions en justice, susciter des conventions réunissant des intervenants passionnants, ou animer quotidiennement une chaîne Youtube.
Mais celle-ci, précisément, montre clairement ses limites, avec des titres racoleurs et son insupportable manie de réclamer de l'argent pour son parti au début et à la fin de chacune de ses vidéos, tel un représentant de commerce insistant et obsessionnel, ce qui en gâche considérablement l'intérêt et la crédibilité.
Il est parfaitement légitime et tout à fait indispensable qu'un parti politique indépendant sollicite le soutien financier de ses sympathisants, mais il faut savoir le faire avec tact et mesure, ce qu'il semble décidément incapable de comprendre.
Notre pays compte également quantité d'autres leaders souverainistes, tous estimables voire remarquables, dont la liste serait longue et certainement non exhaustive : Nicolas Dupont-Aignan, Georges Kusmanovic, Jean-Frédéric Poisson et tant d'autres.
Quand vont-ils enfin s'unir ou seulement se rassembler en une alliance, même temporaire ?
Car c'est la condition indispensable pour sortir de la séquence suicidaire dans laquelle nous nous trouvons, bien malgré nous, engagés depuis plusieurs décennies.
Je crains fort que, cette fois-ci, nous ne trouvions pas le sauveur providentiel tant attendu, et c'est peut-être heureux.
J'ai en effet le sentiment que le coq gaulois doit maintenant apprendre à cesser de combattre et à débattre et dialoguer courtoisement et sereinement avec ses semblables, cessant de les considérer rageusement comme des rivaux.
Il existe ainsi une double tradition française : la première est celle de la guerre et de la domination, incarnée de manière passablement grotesque par la figure despotique d'un Napoléon 1er, ayant entraîné inutilement à la mort des millions d'hommes, sans aucun bénéfice, sans aucune justification, et ayant ainsi trahi la philosophie des Lumières dont il se prétendait pourtant le continuateur, alors qu'il s'est fait stupidement et ridiculement couronner empereur.
Mais il est une autre tradition française, plus méritoire et plus glorieuse en vérité, qui est non plus celle du combat acharné contre de prétendus ou supposés ennemis afin de les soumettre et les dominer, mais celle du noble art de la conversation, celle de l'échange courtois et raisonné, du débat tout à la fois philosophique, politique et littéraire entre êtres humains de bonne compagnie, sachant laisser leur épée au vestiaire, pour goûter aux délices et au triomphe de l'esprit.
Faisons donc le choix de faire prévaloir l'art de l'esprit sur celui du combat, et nous créerons alors une nouvelle civilisation, en redonnant à la France ses lettres de noblesse, lui permettant enfin de rayonner de nouveau sur le monde, par l'art de la concorde et de la diplomatie.
Pour paraphraser, outre-Atlantique, le nouvel hôte de la Maison Blanche : « make France great again » !

5 décembre 2024

Yann Thibaud

- 4/12/2024 - Écoutant distraitement à la radio les différentes interventions de responsables politiques, qui se sont succédés hier soir à la tribune de l'Assemblée nationale au cours du vote de la motion de censure, j'ai été frappé par l'agressivité inouïe, la démagogie, l'hypocrisie, la mauvaise foi, les calculs multiples et l'insincérité, qui ressortaient constamment de leurs propos.
Ce que j'en ai retenu, pour le dire d'une formule lapidaire, c'est : « 50 nuances de haine » !
Navrant et indigne spectacle, de la part de ces représentants de la nation, au faîte du pouvoir, censés parler en notre nom !
Et je me suis dit que notre monde aura réellement changé, lorsque ce seront les plus sages, les plus évolués et les plus éminents d'entre nous, qui seront à la tête de notre nation, et non plus les plus faux, les plus arrivistes, les plus retors, les plus manipulateurs et les plus égotiques.
Ce qui implique, me semble-t-il, de passer d'une culture matérialiste, aujourd'hui omniprésente, arrogante, exclusive et obligatoire, à une nouvelle culture, une culture de l'éveil, une culture de l'être, une culture authentiquement spirituelle, prenant en compte et développant les plus nobles et les plus remarquables facultés de l'être humain.
J'ai eu le sentiment que tout ce que j'entendais ce soir-là, était ce qu'il ne fallait surtout plus faire désormais.
Et que tout ce système, d'une effarante et effroyable complexité, était devenu aujourd'hui clairement obsolète et dysfonctionnel.
Voilà, à mon avis, ce qui arrive lorsqu'une société toute entière ne se préoccupe plus que de chiffres, d'économie et de matérialité, et néglige totalement ce qui fait la réelle qualité de l'être humain.
Voilà ce qui arrive lorsque l'on tourne délibérément le dos au véritable but de l'existence humaine, qui n'est aucunement d'accumuler du capital, du pouvoir ou du prestige, mais d'exprimer notre plus brillant et somptueux potentiel.
Pourtant, notre nation n'est ni jeune, ni immature, et résulte d'une longue et sinueuse histoire.
Pourtant, le savoir druidique ancestral, l'enseignement du Christ, ainsi que les nobles idéaux de l'humanisme et de la philosophie des Lumières, se sont succédés sur notre sol et ont inspiré nos plus grands penseurs, ainsi que notre peuple tout entier.
Il faut croire que nous nous soyons passablement égarés en chemin, qu'à force de tout déconstruire, nous y ayons perdu notre âme, tout autant que notre esprit, et qu'il nous faille désormais retrouver et exprimer notre grandeur et notre génie.
Vaste et exigeant chantier, mais que pouvons-nous faire d'autre ?

28 novembre 2024

Yann Thibaud

- 28/11/2024 - Je ne me sens attiré ni par le totalitarisme de la gauche, ni par l'autoritarisme de la droite.
Je ne me sens partisan ni du matérialisme de la gauche, ni du religionisme de la droite.
Je ne me sens proche ni du progressisme délirant de la gauche, ni de la nostalgie de l'ancien régime de la droite.
C'est pourquoi j'ai le sentiment que seule l'écologie, qui n'est certainement pas de gauche (puisque celle-ci est progressiste), mais pas davantage de droite (puisqu'elle est industrialiste), peut nous apporter une solution viable et crédible aux multiples problèmes actuels.
Sortir du clivage droite/gauche semble donc indispensable, si nous voulons inventer un nouveau monde, répondant à nos véritables aspirations.
Aussi longtemps que la gauche continuera à phagocyter les milieux de l'alternative, ceux-ci ne pourront proposer une perspective réellement crédible.
Mais la droite, conservatrice et immobiliste, ne saurait davantage constituer un horizon réellement désirable.
Il nous faut donc impérativement inventer du neuf, sortir de ces ornières éternellement ressassées que sont la droite et la gauche, et réfléchir aux applications effectives d'une vision écologique du monde et de la vie.
La gauche voudrait nous faire croire qu'elle est le camp du bien, tandis que la droite voudrait nous faire penser... à peu près la même chose.
Dès lors, qui croire et à qui accorder confiance et crédit ?
La situation actuelle nous montre clairement quelles sont les forces qui veulent et souhaitent ardemment la guerre et donc la destruction du monde, et celles qui désirent tout aussi ardemment la paix et donc sa préservation.
Voilà pourquoi nous vivons le temps des révélations, révélation de la véritable nature des forces en présence.
Et l'on pourra constater qu'étonnement, ce sont les mouvances présentées comme extrémistes qui aspirent le plus à la paix, et celles présentées comme modérées, qui souhaitent à tout prix la guerre.
Paradoxe que l'on avait déjà pu observer, dans les positions prises durant la supposée ou prétendue crise sanitaire.
Conclusion : ne pas se fier aux apparences et ne pas croire les médias.
Sortir des multiples conditionnements idéologiques qui nous sont aujourd'hui proposés ou imposés, et penser de manière nouvelle, fertile et créative.
En définitive, il me semble que le clivage droite/gauche pourrait et devrait être remplacé par le clivage totalitarisme/démocratie authentique.
Le bellicisme actuel du bloc prétendument central démontrant clairement sa véritable nature, qui est totalitaire, tant vis-à-vis de l'étranger que de son propre peuple.
Sortir du clivage droite/gauche permettrait ainsi de créer une nouvelle mouvance, une sensibilité alternative, se réclamant de l'anti-totalitarisme, de la démocratie authentique, de la défense de la liberté d'expression, du pacifisme et de l'écologie.

28 juillet 2024

Yann Thibaud

Pourquoi être antisémite est-il, à juste titre, inconvenant et réprouvé, alors qu'être anti-russe est en revanche valorisé et encouragé ?
Une contradiction de plus de la bien-pensance officielle, qui considère la haine comme le suprême mal, alors qu'elle la promeut et en fait une quasi-obligation à l'égard de certains peuples.
Tout est ainsi dans la propagande de l'Occident : affirmer de nobles idéaux et organiser et mettre en place leur exact opposé.
Par exemple prétendre que les jeux olympiques seront la fierté de notre pays, et humilier celui-ci par une cérémonie d'ouverture inepte, obscène et parfaitement décadente.
Parler de faire barrage au fascisme et imposer un système totalitaire et orwellien, lors de la prétendue crise sanitaire et pour le déroulement de ces jeux notamment.
Prétendre que « l'Europe c'est la paix » et tout faire pour provoquer une troisième guerre mondiale.
Voilà pourquoi seuls les êtres qui ne réfléchissent pas peuvent encore valider et soutenir le système et l'idéologie aujourd'hui au pouvoir.
Et voilà pourquoi penser est ce qui nous permettra de nous sortir de la nasse, dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui enfermés.
Il est donc, plus que jamais, impératif de faire montre de lucidité et d'esprit critique.
L'heure n'est plus à la mièvrerie et à la crédulité.
Quittons donc la prison du « non mental, non jugement » et développons, tout au contraire, l'intelligence et le discernement.
Car l'esprit est notre souverain bien, celui qui nous permettra d'instaurer enfin des temps nouveaux, d'opérer la mutation vers une nouvelle civilisation, de déjouer les pièges et rebâtir le monde.

25 juillet 2024

Yann Thibaud

26/7/2024 07:19 - Je ne me suis jamais intéressé aux jeux olympiques, ni à leur fastueuse cérémonie d'ouverture, et ceux-ci pas davantage !
(...) Si un tel évènement a vocation à montrer et démontrer au monde l'image de la France, alors ce sera bien évidemment un pitoyable naufrage, dans l'étalage prévisible de bien-pensance woke, qui n'a strictement rien à voir avec la grandeur, le génie et l'indépendance de la France, valeurs et vertus depuis bien longtemps trahies, oubliées et enterrées.
Ce qu'il y a de fascinant avec les rituels sociaux, c'est que, bien que beaucoup réalisent et comprennent leur absurdité et leur totale inutilité, chacun se croit néanmoins tenu de s'en réjouir et d'y prendre part, comme si nous n'avions d'autre choix que de nous y soumettre, comme si l'être humain n'était qu'un rouage d'une gigantesque mécanique qui l'écrase et le dépasse, mais dont il est hors de question qu'il puisse de quelque manière se libérer et s'affranchir.
Comme s'il n'y avait pas d'autre urgence que de nous livrer, une fois de plus, à cette navrante, écœurante et sirupeuse mascarade.

22 juillet 2024

John et Robert Kennedy ont été assassinés, mais Donald Trump est toujours vivant !

Yann Thibaud

21/7/2024 - Il s'en est fallu de peu, de quelques centimètres, mais le fait est là : la tentative d'assassinat a échoué.
Et c'est une question extrêmement importante pour la paix du monde, puisque Donald Trump a fait savoir à plusieurs reprises qu'aussitôt élu, il mettra fin à cette guerre stupide et abominable, qui ravage l'Ukraine et plombe les économies européennes, du fait de la politique suicidaire de nos gouvernements.
Je ressens un peu la même chose que lorsqu'en mars 2022, l'oppression et la tyrannie sanitaires se sont enfin écroulées.
J'ai alors réalisé que la voie temporelle sombre et lugubre du totalitarisme n'était aucunement une fatalité et qu'elle pouvait se muter instantanément en une perspective d'espoir et de possible avènement d'un monde différent.
Aujourd'hui, j'éprouve le même sentiment : la perspective jusque-là fort possible d'une troisième guerre mondiale s'est volatilisée en quelques instants, du fait d'un changement de position, d'un mouvement de quelques centimètres de la tête de Donald Trump.
Bien que je ne sois aucunement un fan de ce personnage, dont je n'apprécie guère ni le style, ni les propos, je ne suis pourtant pas loin de penser à la possibilité d'une intervention divine, à ce moment précis et crucial de l'histoire de notre monde.
Qu'en conclure ?
Qu'assurément nous sommes guidés et épaulés de l'autre côté du voile, que s'il nous faut reprendre les rênes de l'histoire de notre humanité, nous ne sommes aucunement seuls, dans cette vaste et exaltante perspective.
Qu'enfin nous pouvons reprendre espoir, assurés que l'indigne spectacle de la médiocrité actuelle n'est qu'une phase temporaire, certainement nécessaire, prélude à la renaissance et à l'éveil d'une nouvelle humanité, plus sage, plus consciente, plus adulte et plus évoluée.

20 juillet 2024

Yann Thibaud

La transgression de la norme, tant vantée par les postmodernes, n'a de sens et d'intérêt que si cette norme est injuste, nocive ou oppressive.
Mais si cette norme est au contraire un fondement anthropologique, une loi naturelle, alors la transgression de la norme devient une aberration, voire une perversion.
Et c'est là le piège dans lequel se sont empressés de tomber les adeptes de la fameuse déconstruction : à force de vouloir tout transgresser, tout détruire et tout remettre en cause, ils n'ont abouti qu'au chaos et au néant, autrement dit ils sont les responsables de l'actuelle et si navrante décadence de la culture occidentale.
Mais vouloir tout conserver et faire du passé un idéal à regretter nostalgiquement, constitue l'erreur symétrique, celle commise cette fois par les différentes mouvances traditionalistes.
Car tout n'est pas bon dans l'ordre ancien, sinon il n'aurait jamais été ni contesté, ni renversé.
Vouloir tout conserver et vouloir tout détruire constituent ainsi les deux erreurs opposées, dans lesquelles s'entêtent et se combattent sans merci les différents courants idéologiques présents et actifs aujourd'hui sur terre.
Le point commun de ces deux positions est la paresse intellectuelle, qui conduit à globaliser et essentialiser chaque civilisation, en lui attribuant de manière simpliste et infantile une étiquette bien ou mal, justifiant de vouloir à tout prix la détruire ou la défendre.
Comme la réalité est évidemment, on s'en doute, largement plus complexe, nous ne sortirons des multiples conflits, haines et dissensions qui ravagent aujourd'hui notre planète et notre humanité, qu'en acceptant de réfléchir et de ressentir.
Autrement dit, il nous faut reconstruire le monde.
Et cette perspective, qui peut paraître écrasante de par son ampleur et son ambition, m'apparaît tout au contraire profondément stimulante et exaltante, car elle nous redonne pouvoir et responsabilité, et ne nous laisse d'autre choix que de faire appel à nos ressources cachées et latentes, qui ne demandent qu'à resurgir et servir enfin.

4 juillet 2024

Yann Thibaud

À longueur de journée, les médias nous commandent ou nous incitent à « faire barrage contre l'extrême droite, pour défendre les valeurs de la liberté ».
Liberté qui, comme chacun sait, a été brillamment défendue par le pouvoir en place, par sa répression hyper-violente des manifestations, par l'instauration du passe sanitaire, puis du passe vaccinal, par la vassalisation de l'ensemble de nos institutions, rendant inopérante la prétendue séparation des pouvoirs, par la censure systématique des réseaux sociaux, par la russophobie délirante de nos gouvernants, nous conduisant à une guerre absurde et suicidaire, par l'invisibilisation des leaders souverainistes etc.
En vérité, l'extrémisme est d'ores et déjà au pouvoir et c'est donc ce pouvoir, qui nous trompe et nous maltraite depuis sept années, qu'il nous faut impérativement balayer aujourd'hui.

1 juillet 2024

Yann Thibaud

Comment expliquer l'augmentation spectaculaire du score du RN aux dernières élections européennes ?
Les Français seraient-ils aujourd'hui devenus d'épouvantables et redoutables fascistes ?
Ou faudrait-il recourir à une autre explication ?
Il me semble qu'un facteur que l'on a grandement sous-estimé est le discours de plus en plus belliciste de notre cher président.
Or, dans son immense majorité, le peuple n'a aucune envie de faire la guerre aux Russes, en particulier les catégories les plus âgées et les plus conservatrices de la population, celles précisément qui soutenaient jusqu'à présent l'actuel président.
Et d'une manière générale, il me semble que ce si brillant dirigeant génère une telle répulsion, un agacement si généralisé, qu'il conduit une majorité de la population à se dire : tout sauf Macron.
Aussi, conscient de toutes les souffrances et injustices qu'il a endurées à cause de lui, le peuple n'éprouve aujourd'hui plus aucune confiance envers la figure du chef suprême.
J'y vois un réveil du peuple, une prise de conscience des multiples manipulations et conditionnements dont il fut l'objet jusqu'à présent et qui ne fonctionnent plus, comme en particulier la ridicule accusation de fascisme, dès lors que l'on ne partage pas le point de vue dominant.
Ne plus croire systématiquement, mécaniquement et servilement au message de l'autorité constitue, à mon sens, un pas de géant pour l'humanité.
Et il est en train d'être franchi aujourd'hui par le peuple français, si souvent en avance de par son côté frondeur et rebelle.
Mais il est certain que nous ne sommes pas pour autant sortis d'affaire, que nous n'avons pas si aisément échappé au totalitarisme rampant de ce monde.
Et il est également vrai que l'arrivée du RN au pouvoir ne constitue pas nécessairement une perspective très enthousiasmante, son programme ne répondant pas réellement à nos véritables aspirations.
Les dangers qui se présentent à nous sont donc considérables, mais je pense qu'il n'est jamais sage de vivre dans la peur et que nous devons toujours garder au cœur l'espérance de jours meilleurs, et tout faire pour qu'ils adviennent.
Ainsi ma conviction est que ce n'est pas par la voie politique que nous pourrons réellement changer ce monde, mais par une mutation philosophique et spirituelle d'envergure, un changement de comportement humain, un profond réveil de conscience, l'irruption du sentiment dans la gestion des affaires humaines.
Il nous faut donc nous demander : dans quel monde voulons nous vivre, et comment le faire avenir concrètement ? 2/7/2024

4 avril 2024

Yann Thibaud

3/4/2024 - La « Sainte Russie » terre éminemment et éternellement mystique, a tout pour s'entendre, se comprendre et s'apprécier mutuellement avec la France « fille aînée de l'Église », nation des abbayes et des cathédrales, des druides et des cathares.
Sauf aux yeux de notre élite nihiliste et décadente, parce que sinistrement matérialiste, dont la haine de la Russie n'est autre que la conséquence de sa haine et de son mépris pour toute forme de transcendance ou de spiritualité.
Ne nous laissons donc pas entraîner et manipuler par des médias et responsables politiques, aussi incultes qu'incompétents, dans la détestation du plus grand pays du monde, partie intégrante de l'Europe et dont la survie est intimement liée à la nôtre.
Ceci d'autant plus que l'âme de la France a pour mission et raison d'être de devenir ou redevenir un lieu d'équilibre, de dialogue, d'harmonie et de coopération avec tous les peuples de la Terre.
C'est cet universalisme et cet idéalisme qui font la grandeur de la France.
Ne l'oublions pas et ne renions pas nos véritables valeurs, aujourd'hui lamentablement et tragiquement trahies, oubliées et reléguées au rang de vagues souvenirs folkloriques.
La France n'est grande et ne sera grande que lorsqu'elle renouera avec sa vocation mystique éternelle.
La question spirituelle est donc au cœur de la question civilisationnelle, enjeu et défi de notre renouveau, en tant que peuple et en tant que nation.

24 février 2024

Yann Thibaud

24/2/2024 - Les propos systématiquement haineux et hostiles envers la Russie et son actuel dirigeant, sont aujourd'hui devenus la norme, qui nous est assénée quotidiennement de la part non seulement de la quasi-totalité de la classe politique et médiatique, mais également, de façon plus surprenante, des milieux artistiques et intellectuels.
Tout ceci prétendument au nom des valeurs de l'Occident.
Or cette détestation et cette condescendance envers la Russie constituent en réalité une négation et l'exact opposé de nos véritables valeurs.
Car l'Occident et sa culture se fondent sur une double filiation, celle de l'enseignement du Christ qui a prêché, si j'ai bonne mémoire, l'amour universel et la coexistence pacifique entre tous les êtres humains, et celle de la raison invoquée par les philosophes grecs et actualisée par la philosophie européenne des Lumières.
Or la russophobie effarante de notre supposée élite viole tout à la fois l'idéal christique de bonté et d'amour, bien évidemment, mais aussi la rationalité, puisque les sanctions occidentales n'ont pas fait s'écrouler l'économie russe, mais bel et bien notre propre économie, et puisque la diabolisation de la Russie se fonde sur des éléments factuellement erronés et une ignorance à peu près totale du contexte géopolitique, ainsi que l'ont montré les analyses des meilleurs connaisseurs de la question comme Jacques Baud ou Caroline Galacteros notamment.
De surcroît, les discours enflammés appelant, de manière hystérique et hyper-émotionnelle, à la guerre me semblent constituer une régression inacceptable et une trahison de tous nos principes et de toutes nos valeurs.
Aujourd'hui le rideau tombe et se révèlent l'hubris et l'hypocrisie inouïes de notre classe dirigeante, comme si l'expérience et les leçons des deux précédentes guerres mondiales n'avaient toujours pas été tirées.
Comment allons-nous donc retrouver enfin la raison et emprunter réellement le chemin de l'amour ?
À l'évidence, la haine de la Russie ne concerne aucunement le peuple, qui la considère avec un mélange de consternation et de désintérêt, mais exclusivement l'élite progressiste, qui n'accepte pas et ne supporte pas qu'un grand pays si proche géographiquement ne partage pas ses goûts et ses diktats.
En vérité, la guerre actuelle est donc bel et bien une guerre de civilisation, qui oppose une version décadente de l'Occident à une version traditionnelle de celui-ci.
Qui va donc l'emporter ?
Assurément personne, puisqu'il s'agit clairement d'une guerre fratricide.
Aussi est-il urgent de nous réconcilier avec nos frères et sœurs russes, dont le pays fait de toute évidence partie intégrante de l'Europe, et dont la culture constitue un pilier essentiel de l'héritage occidental.
Ainsi, confrontés à une élite incapable, incompétente et inconsistante, il nous appartient d'en constituer une nouvelle, celle qui émerge déjà précisément à travers les nouveaux médias alternatifs des réseaux sociaux.

19 février 2024

Yann Thibaud

On peut se demander quelles sont les véritables valeurs de l'Occident, à l'heure où tant de responsables européens tiennent un langage guerrier et agressif envers la Russie.
Avons-nous, nous autres européens, impulsé tant de mouvements et philosophies d'émancipation, pour nous retrouver aujourd'hui à tenir des discours aussi incroyablement brutaux et primaires ?
Cette navrante régression se fonde sur un mensonge évident.
Alors même que Vladimir Poutine a fait savoir, dans son entretien avec Tucker Carlson, que la Russie n'a aucune intention d'envahir les pays européens, alors même que l'opération militaire russe a seulement abouti à intégrer les contrées russophones du Donbass, médias et responsables politiques européens continuent, contre toute évidence, à prétendre qu'existe un danger russe imminent et à appeler ainsi à la guerre.
Nous laisserons-nous enfermer et entraîner dans la spirale absurde et indigne de la guerre ?
Pour ma part, je ne le pense pas, car personne ici, hormis quelques agités médiatiques, ne désire la guerre.
Nous avons bien d'autres soucis et d'autres préoccupations, que de nous focaliser et haïr un ennemi parfaitement imaginaire.
Les fous furieux va-t-en guerre sont ultra-minoritaires.
Nous avons survécu à la tyrannie pseudo-sanitaire et nous survivrons également à toutes ces rumeurs et toutes ces folies.
J'ai le sentiment que, comme le dit très justement Philippe Guillemant, toute cette agitation guerrière n'est que la manifestation d'un ancien futur, désormais périmé et obsolète.
Et que la paix prévaudra, tout simplement en application de la loi d'attraction, parce que personne ou presque, en vérité, ne désire la guerre.
Il importe donc que l'Occident retrouve et exprime ses vrais valeurs, qui sont celles de la paix, de l'abondance, de la prospérité et du bonheur des peuples.
Je suggère donc, plutôt que de haïr stupidement le peuple russe, qui ne nous a rien fait et qui possède une remarquable culture, de réfléchir au véritable monde que nous souhaitons voir advenir et d'imaginer une autre civilisation, sage, brillante et éclairée, renouant ainsi avec la longue histoire de l'Occident, qui va de nos ancêtres drudiques au mouvement hippie, en passant par l'enseignement christique et la philosophie des Lumières.
Pour n'avoir pas à rougir d'être occidentaux, affirmons ainsi nos véritables valeurs !

13 février 2024

Yann Thibaud

Après l'écroulement du mur de Berlin et la dislocation de l'empire soviétique, la Russie a traversé une terrible crise et a ainsi cessé de constituer une menace pour l'Occident.
L'OTAN, devenu sans objet, aurait alors dû se dissoudre.
Mais il faut croire que les décideurs Occidentaux avaient intérêt ou envie de continuer à se focaliser sur un ennemi.
Et cette paranoïa, cette incapacité de vivre dans la paix et la concorde avec les autres nations, constituent assurément le nœud du problème.
Au tournant du siècle, les Occidentaux ont ainsi raté une occasion de passer à un stade supérieur d'évolution planétaire, car la Russie a alors demandé à faire partie de l'OTAN, ce que les États-Unis ont refusé.
Et aujourd'hui encore, la propagande médiatique nous présente la Russie comme un dangereux agresseur pour l'Europe entière, alors même que Vladimir Poutine, dans sa récente interview avec Tucker Carlson, a répété, une fois de plus, qu'il n'en était aucunement question, ses intentions étant seulement de sécuriser son propre territoire.
Pour d'obscures raisons, les dirigeants occidentaux ont fait le choix de la guerre et désirent ardemment nous y entraîner, coûte que coûte.
Pourtant, cela n'arrivera pas car, contrairement à leur prétendue élite, les peuples occidentaux ne sont aucunement intéressés à la venue d'une troisième guerre mondiale, désirant fondamentalement vivre en paix, et étant de plus en plus dubitatifs à l'égard de la politique erratique de leurs gouvernements décadents.
Voilà pourquoi il est si important, et là réside l'éveil de l'humanité, que les peuples fassent montre d'esprit critique à l'égard de leurs dirigeants.
Car le totalitarisme et la guerre ne peuvent advenir qu'avec l'accord et l'adhésion des peuples, et cet accord, contrairement à ce qui s'est passé lors de l'arrivée au pouvoir des totalitarismes du 20e siècle (fascisme, nazisme, stalinisme, maoïsme), n'est plus du tout présent aujourd'hui.
Conclusion : c'est le développement de l'esprit et de la pensée critique qui sauveront le monde !

17 janvier 2024

Yann Thibaud

Oui, assurément, nous sommes entrés en décadence, depuis quelques décennies.
Il suffit de regarder le nouveau gouvernement, la corruption, l'inculture et la médiocrité inouïes de ses ministres, pour constater, avec effarement et consternation, la décadence indéniable du personnel politique français.
Il suffit d'observer le comportement de l'immense majorité des artistes, durant la période récente de tyrannie pseudo-sanitaire, leur soumission systématique à l'autorité, leur ignorance et leur conformisme, leurs insultes envers les héroïques résistants que nous fûmes pour beaucoup, pour réaliser la décadence navrante du milieu artistique, cœur battant de notre nation.
Il suffit de prendre acte des erreurs d'analyse et prises de position ultra-conventionnelles de nos intellectuels et prétendus philosophes, toujours du côté de la norme, complètement ignorants du vaste monde de l'alternative, pour réaliser, là encore, la décadence flagrante du milieu intellectuel français, qui s'est montré incapable de produire le moindre courant novateur depuis un demi-siècle. (...)

15 janvier 2024

Yann Thibaud

L'ordre ancien, religieux, hiérarchique, disciplinaire et dogmatique n'est plus ; il s'est effondré, a laissé la place, tout au moins en Occident.
Car ailleurs dans le monde, l'ordre ancien résiste et reprend même des couleurs.
En Afrique et au Moyen-Orient, l'islam est flamboyant et bien souvent hégémonique.
En Inde et en Extrême-Orient, hindouisme et bouddhisme continuent d'être pratiqués avec ferveur.
En Russie, l'orthodoxie a retrouvé toute sa place, après sept décennies de glacis communiste.
En Amérique latine et en Afrique notamment, les sectes évangéliques prolifèrent et gagnent chaque jour du terrain.
Et pendant ce temps, l'Occident, ayant soigneusement liquidé son héritage culturel, se vautre et se perd dans le nihilisme le plus glauque et le relativisme le plus chaotique, et finalement déprime et désespère, en proie aux cauchemars et démons de la décadence.
Faut-il donc revenir à l'ordre ancien, reprendre le chemin des temples et des autels, se réfugier dans le labyrinthe sécurisant et hypnotique des dogmes et des rituels, se prosterner de nouveau devant des statues et des pontifes ?
Beaucoup le croient ou l'imaginent, mais on ne renonce pas si facilement aux sirènes de la liberté et à l'appel de la sensualité.
La philosophie des Lumières et son idéal d'émancipation demeurent à jamais inscrits dans le cœur et l'esprit des occidentaux, car ils constituent leur mission sacrée et leur vocation profonde, même s'il furent bien souvent trahis et oubliés.
Certes, les religions, en posant des règles et des commandements, simples et aisément applicables, constituent des garde-fous appréciables à la folie humaine et au reniement de la loi naturelle.
Alors que l'individu post-moderne, livré à lui-même, sans repère ni cadre, ne sait plus quoi faire, quoi dire et quoi penser.
Il s'est affranchi et échappé de la prison des traditions mais, depuis, erre sans fin dans le dédale de son ignorance métaphysique et de ses pulsions incertaines.
Il s'invente parfois de nouvelles religions, approximatives et sans réelle consistance, comme le wokisme, le transhumanisme ou l'obsession climatique, ayant épuisé les délices du marxisme ou du trotskisme.
Jusqu'où ira donc sa course folle ?
Combien de temps mettra-t-il avant de trouver le chemin de la grâce, celui de la mystique éternelle, de la spiritualité évidente, fluide et naturelle, celle que connaissent les animaux, les enfants et les sages, celle du pouvoir et de la sagesse de l'esprit ?
La question de fond est ainsi la suivante : le mot d'ordre de l'aventure hippie comme de mai 68 était simple : être libre et laisser le vieux monde derrière soi, ce qui fut fait.
Mais après avoir détruit ou déconstruit l'ordre ancien, il nous faut maintenant rebâtir et reconstruire non pas un nouvel ordre, mais un nouveau savoir, une connaissance opérative, prélude et fondement d'un nouveau monde, d'une nouvelle civilisation.
Nous vivons aujourd'hui, c'est bien clair, les douleurs de l'enfantement de ce monde alternatif : tout ce qui doit être changé, transformé, abandonné nous éclate au visage, que ce soit la violence, le mensonge et l'hypocrisie des puissants, comme notre propre impuissance, immaturité ou désorganisation.
Mais les peuples s'éveillent irrésistiblement et cet éveil est glorieux, puissant, ludique et inarrêtable.