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3 octobre 2024

Anna Rocca

3/10/2024 - « Macron, c’est un garçon très instable » : Emmanuel Todd appelle le Parlement à se réveiller face au risque de guerre thermonucléaire.
« Le moment est venu d'un débat au Parlement », a lancé l’anthropologue, une des rares voix à saisir le danger imminent que fait courir au pays la politique du gouvernement à l'égard de l'Ukraine.
« Si on aide les Ukrainiens techniquement à tirer sur le territoire russe, c'est une déclaration de guerre à la Russie. »
« Peut-être que les gens veulent faire la guerre à la Russie, mais il faut qu'on en soit conscient. »
Tout juste catapulté ministre de l’Europe, l’agent américain Benjamin Haddad vient de partir en Allemagne pour tenter de convaincre Berlin d'autoriser les frappes en profondeur du territoire russe.
Un lobbying intensif pour le déclenchement de la 3e Guerre mondiale qui se fait dans un silence médiatique total, favorisé par la pusillanimité des oppositions sur la question.
« Êtes-vous devenus complètement fous ? » : à l’aube d’une escalade majeure du conflit, Poutine fait passer des messages aux Occidentaux.

26 septembre 2024

Moreau / Asselineau

"Les USA utilisent Israël pour faire oublier leur défaite en Ukraine !"

Guerre mondiale : la bascule imminente ?

• Avec Xavier Moreau Saint-Cyrien et analyste politico-stratégique installé à Moscou depuis 16 ans, directeur de Stratpol. Auteur de “Ukraine : pourquoi la Russie a gagné”, éditions Stratpol

• Avec François Asselineau Président de l’Union Populaire et Républicaine

Cliquer sur l'image (vidéo de 53 min 55 s) ↴

25 septembre 2024

Radu Portocala

25/9/2024 - Le Parlement européen a adopté le 19 septembre dernier une résolution dont le nom peut faire frémir : « Pérennité du soutien financier et militaire apporté à l’Ukraine par les États membres de l’Union ».
Le Larousse définit ainsi la pérennité : « Caractère, état de ce qui dure toujours. » Il faut donc comprendre que, si le Parlement européen connaît le sens des mots, le « soutien financier et militaire apporté à l’Ukraine » ne cessera jamais. La ruine définitive de l’Europe est assurée.
Au point 8 de ce texte, le Parlement européen « exhorte les États membres à lever immédiatement les restrictions sur l’utilisation des systèmes d’armes occidentales livrés à l’Ukraine contre des cibles militaires légitimes sur le territoire russe, car celles-ci entravent la capacité de l’Ukraine à exercer pleinement son droit à la légitime défense en vertu du droit public international et exposent la population et les infrastructures de l’Ukraine aux attaques ».
Autrement dit, les députés tiennent à créer les conditions de déclenchement d’une guerre mondiale. Car ce sont les services occidentaux de renseignement qui doivent définir et localiser les cibles ; ce sont les capitales occidentales qui doivent autoriser les frappes ; enfin, ce sont des techniciens militaires occidentaux présents sur le sol ukrainien qui doivent programmer les missiles et les lancer. Ce qui signifierait logiquement une participation directe de l’Occident à la guerre. La Russie verrait dans cette situation la justification de l’envoi de ses missiles vers des cibles occidentales.
En totale contradiction avec ce qui précède, le point 11 « invite la Commission à déployer une communication stratégique dans les États membres afin d’expliquer l’importance de la défense de l’Ukraine pour la stabilité de l’Europe au sens large et de veiller à ce que les citoyens de l’Union soient bien informés de l’importance de cette aide, tant pour la souveraineté de l’Ukraine que pour la paix et la sécurité dans l’ensemble de l’Union ». Ce qui voudrait dire qu’autoriser des bombardements sur le territoire russe signifie la paix en Europe.
Ce texte qui met en danger notre survie a été voté par tous les députés européens appartenant aux partis Renaissance (Macron), MODEM, PS et Place publique (Gluksman), ainsi que par 4 des 6 députés LR et 4 sur les 5 élus sur la liste Reconquête (Eric Zemmour), dont Marion Maréchal. Tous ces gens ont-ils vraiment exprimé la volonté de leurs électeurs ? Sont-il certains que ceux qui ont voté pour eux veulent la guerre avec la Russie, c’est-à-dire la guerre mondiale ? À ce point une partie de l’électorat français serait-elle inconsciente ? Difficile à croire. Mais nous savons qu’un élu ne représente que ses propres intérêts et ceux de son parti, mais nullement ceux de ses électeurs.

8 septembre 2024

Régis de Castelnau

rubrique : restrictions

8/9/2024 - Tout le monde a oublié les rodomontades du kéké de l’Élysée au début de cette année. Comment qu’il était pas trop martial, il voulait déclarer la guerre à la Russie et envoyer une poignée de bidasses « sur le terrain » en Ukraine ! Les patrons de la « Grande Muette » s’arrachaient les cheveux en silence, si ce n’est le chef d’état-major qui nous gratifiait de quelques coups de menton, histoire de faire plaisir au psychopathe qui l’a nommé.
Sur le plan international, et dans le silence des médias français, le pauvre Macron s’est fait déchiqueter. Maintenant s’ajoute la séquence politique grotesque, qu’il vient d’infliger au pays avec sa dissolution. Il est définitivement considéré partout comme un guignol narcissique.
Mais chassez le naturel, il revient au galop. Le pitre élyséen, histoire d’agrémenter le bordel, vient à nouveau de se déguiser en militaire et de déclarer la guerre à la Russie. Seule avec l’État factieux britannique, la France a décidé de lever les restrictions pour l’utilisation de missiles à longue portée par Kiev dans la profondeur stratégique plus.
Ben quoi, c’est normal vous psalmodient les imbéciles de plateau. Les Ukrainiens sont attaqués, il faut qu’ils puissent riposter et frapper Moscou et Saint-Pétersbourg. Avec des missiles dont les Russes ne sauront pas s’ils sont porteurs d’armes nucléaires, lorsqu’ils apparaîtront sur leurs radars.
Le problème c’est que ces armes sont occidentales, et ne peuvent être utilisées qu’avec l’assistance des moyens de l’OTAN. Ce qui veut dire que la profondeur stratégique de l’Ukraine, elle se trouve en Pologne, en Allemagne, en Italie… et en France. Donc si Zelinsky bombarde la Russie dans la profondeur avec des armes occidentales guidées par les systèmes de l’OTAN, la riposte russe concernera évidemment ces pays. Les Russes ont rappelé cette évidence.
Bien évidemment, selon sa bonne habitude, Macron déclare la guerre à une puissance nucléaire sans en toucher un mot au Parlement.
Comme « manquement » justifiant l’application de l’article 68 de la Constitution et sa destitution, il pèserait d’un autre poids que le refus de nommer Castets à Matignon.

6 septembre 2024

Vincent Verschoore

6/9/2024 - On n'entend plus trop les euro-atlantistes, un signe que ça va mal, et en effet, ça va mal pour l'armée ukrainienne, comme le décrit ce récent article de Responsible Statecraft :
"L'armée russe progresse rapidement vers Pokrovsk, centre logistique clé de l'Ukraine. Selon l'un des défenseurs ukrainiens, « Pendant longtemps, la situation dans le Donbass a été décrite comme "difficile mais contrôlée". Aujourd'hui, elle est devenue incontrôlable. Actuellement, il semble que notre front au Donbass se soit effondré. »
Si Pokrovsk tombe, la Russie contrôlera la quasi-totalité du sud du Donbass et pourra frapper soit au nord, contre les positions ukrainiennes restantes dans le nord de la province de Donetsk, soit à l'est, en vue de couvrir l'ensemble du front sud de l'Ukraine.
Il n'y a désormais aucune chance que l'Ukraine, même avec les fournitures militaires occidentales, puisse infliger une défaite écrasante à la Russie et récupérer par la force les territoires qu'elle a perdus. L'Ukraine risque de s'effondrer militairement, ce qui pourrait conduire l'Occident à exercer des pressions en faveur d'une intervention directe. C'est l'une des éventualités que le changement signalé par le gouvernement russe dans sa doctrine nucléaire vise à dissuader.
La population ukrainienne, sous le joug d'un régime désormais illégitime, violent et corrompu mais sanctifié par l'Occident, se tait et se terre ou migre comme elle peut. Elle sait que l'hiver sera terrible.


Blog et photos sur rhubarbe.net
Chroniques sur X: @Rhubarbare

24 août 2024

Vincent Verschoore

24/8/2024 - Les euro-atlantistes applaudissent évidemment l'incursion ukrainienne dans la région de Koursk, mais les militaires occidentaux ne semblent pas certains que l'offensive mène à autre chose que l'élimination des quelque 10 000 soldats ukrainiens et leurs matériels, sur les mêmes terres qui furent témoins de la débâcle allemande face aux soviétiques à l'été 1943. Symbole offert par Zelensky sur un plateau au régime russe, que ce dernier ne manque pas d'agiter.
La justification ukrainienne est de détourner l'effort militaire russe de son avancée dans le Donbass, où elle menace désormais directement le centre stratégique de Pokrovsk.
Néanmoins, à en croire un article très détaillé du très euro-atlantiste The Economist, il n'en est rien :
"Notre système de suivi n'a pas encore trouvé de signes clairs d'une diminution des attaques sur les positions ukrainiennes. Nos données suggèrent une activité relativement stable sur les lignes de front à Kharkiv et Kherson, et une augmentation à Zaporizhia et Donetsk. En effet, la Russie continue d'avancer dans l'est de l'Ukraine depuis le 6 août et se rapproche de Pokrovsk.
Entre-temps, nos données satellitaires sur Koursk suggèrent que l'activité continue d'augmenter, passant d'une moyenne de cinq incendies par jour en juillet à plus de 150 depuis le 19 août. Notre modèle ne peut pas déterminer si ces incendies sont liés ou non à la guerre, comme c'est le cas pour les incendies en Ukraine. Mais leur localisation et l'augmentation significative depuis le début de l'incursion suggèrent que la majorité d'entre eux sont liés aux combats. Cela pourrait représenter à la fois les avancées de l'Ukraine dans la région et les contre-attaques de la Russie."
Bien sûr, pour l'Occident bien-pensant il s'agit toujours de se battre "jusqu'au dernier Ukrainien" et nourrir le complexe militaro-industriel US, et puis ça permet de ne pas trop parler de Nordstream et encore moins des avancées russes, mais quand même, à quoi jouent Zelensky et ses donneurs d'ordres ?
L'Ukraine est devenue une simple dictature militaire au service des intérêts US et d'une certaine "élite" européenne. Elle est régie par un mix de services secrets et de mafias qui profitent de la guerre, et en ce sens sont en phase avec la culture politique et technocratique européenne ancrée dans la trahison et la corruption.
Le peuple grogne et se terre, mais l'Occident bien-pensant s'en fiche : l'Ukrainien, comme le Palestinien, relève avant tout du consommable.
Il y aura des élections importantes en Allemagne en septembre, et majeures aux US en novembre, soit un possible point d'inflexion de la politique Otan à l'entrée de l'hiver, saison favorable à l'armée russe...

22 août 2024

Nicole Gout

Les Ukrainiens ont-ils déjà soumis les 140 millions de Russes ?

L'invasion du Koursk par l'Ukraine met également en lumière la résilience des dirigeants russes face à la propagande occidentale.
Beaucoup s'attendaient à ce que la Russie fasse tout ce qui est en son pouvoir pour pousser l'Ukraine hors de la région de K. Cette attente était exactement ce que l'Ukraine espérait : le détournement des forces russes du front du Donbass pour soulager la pression là-bas en les attirant dans la région de Koursk.
Cependant, cela n'a pas été le cas. Au lieu de cela, la Russie continue de mener sa guerre d'usure contre l'Ukraine, aujourd'hui dans la région de Koursk, tout en maintenant sa domination dans le Donbass.
Ainsi, la tentative de forcer la Russie à réagir a échoué.
Malgré toutes les critiques, y compris sur des plateformes comme X, le gouvernement russe semble totalement indifférent à la façon dont les médias occidentaux le perçoivent ou le jugent.
En conclusion, la capacité de la Russie à résister aux pressions extérieures et à adhérer à ses objectifs stratégiques souligne un certain degré d'indépendance stratégique et de résilience qui complique la situation pour l'Ukraine et ses alliés.

21 août 2024

Nordstream : les complotistes avaient encore une fois raison

H16

21/8/2024 - Il était pourtant clair que la Russie était dirigée d’une main de fer par un fou assoiffé de puissance et que ce dernier, faisant fi de toute rationalité et alors que le conflit avec l’Ukraine s’éternisait, avait fait sauter le pipeline sous-marin Nordstream, plongeant les Allemands dans le désarroi.

Abominable Vladimir Poutine, incapable de contrôler ses pulsions destructrices ! Au lieu de simplement fermer le robinet de ses gazoducs, il avait en septembre 2022 – c’était certain, la presse n’en doutait guère – fait sauter ses tuyaux pour pouvoir ensuite accuser les Occidentaux de la forfaiture.


Depuis lors, les enquêtes menées notamment par l’Allemagne semblaient patiner et la discrétion était de mise. Petit à petit, la thèse officiellement acceptée sur les plateaux télés n’était plus vraiment débattue et ce d’autant plus que des éléments de doutes s’accumulaient. La fourberie du dirigeant russe étant sans limite, il était certain que de nombreuses couches de mensonges avaient été construites pour présenter de faux coupables (des Ukrainiens soi-disant cornaqués par les Britanniques et avec l’aval de Washington).

Las.

Presque deux ans après les explosions des gazoducs, voilà que Berlin émet un mandat d’arrêt contre un Ukrainien. Probablement un agent russe infiltré, me direz-vous. Eh bien apparemment non, au plus grand dam de tous les experts de plateau qui, une fois encore, se retrouvent à danser sur leur monocycle, seul cycle permettant un rétropédalage à vitesse soutenue.

Il apparaît en effet que, selon la presse lancée à pleine contre-vitesse dans ce nouveau narratif, qu’il s’agirait d’une opération menée par une poignée d’Ukrainiens ayant reçu l’aval de Zelensky lui-même. Actuellement, la situation – présentée comme embarrassante mais qui pourrait bien être fort commode pour un maximum de monde côté occidental – est que le poseur de bombes a disparu. Zut alors.


Petit à petit se dessine donc une opération qui aurait été, comme le décrit le Wall Street Journal dans un article qui fera certainement date dans son côté loufoque et à la crédibilité de plus en plus fine, organisée par une bande de joyeux drilles ukrainiens quelque peu alcoolisés qui se seraient donc lancés dans le défi d’aller faire sauter les tuyaux sous-marins ; un masque, un tuba, un pain de plastic et – plouf – l’affaire est réglée en quelques plongées sportives.

Si, bien évidemment, l’historiette fournie par le Wall Street Journal n’est pas impossible (l’Histoire connaît bien quelques uns de ces coups de force d’une poignée d’hommes déterminés), l’évacuation conséquente de toute implication des Britanniques, des Américains ou même des Norvégiens, des Danois ou des Polonais est si pratique avec cette version qu’elle frise la gourmandise.

Quoi qu’il en soit, on se retrouve potentiellement dans la situation où il pourrait être prouvé qu’un pays tiers (et ici, pas la Russie donc) aurait donc attaqué une infrastructure stratégique russo-allemande afin de faire du tort à l’Allemagne. On est en droit de se demander si les clauses d’assistance mutuelle de l’OTAN ne devraient pas entrer en application. Il serait… disons intéressant de voir l’Alliance Atlantique commencer à demander des comptes à Zelensky, pendant que le peuple allemand pourrait commencer à comprendre qu’ils se sont fait cocufier par leurs alliés occidentaux, américains notamment.

Il faut dire qu’en parallèle à ces découvertes croustillantes concernant Nordstream, les Américains continuent tranquillement leurs affaires tant avec les Européens (en leur facturant copieusement le gaz liquéfié qu’ils leur font parvenir par bateaux) qu’avec… les Russes. Car s’il était semble-t-il admis que continuer à commercer avec eux était, pour les Européens, une faute difficilement pardonnable – à tel point que des entreprises européennes et notamment françaises furent instamment priées de quitter la Russie – il en va autrement pour les entreprises américaines qui, elles, ont toute latitude pour y continuer leurs affaires, notamment dans le domaine pourtant sensible du pétrole comme en témoigne l’expansion récente d’un groupe américain sur place.


Autrement dit, si la presse, égale à elle-même c’est-à-dire enfilant pignouferies sur pignouferies, recherche encore ingénument qui pourrait bien avoir eu un réel intérêt à la destruction de Nordstream, les gens normaux, eux, commencent à comprendre et à admettre qu’au final, le premier bénéficiaire de ce sabotage n’est nul autre que l’Oncle Sam… Comme, du reste, ce qu’annonçaient les pires complotistes et ce dès septembre 2022, ou quelques mois plus tard comme le faisait aussi Seymour Hersh (même si les détails du scénario qu’il propose sont encore largement sujet à controverse).

Oui, il semble qu’encore une fois, les vapeurs délirantes qui s’étaient infiltrées dans les cerveaux torturés des complotistes leur avaient fait voir une bonne partie de la réalité que la presse, malgré l’intervention plus ou moins subtile d’experts en expertise professionnelle, n’aura pas su discerner au long des 24 mois qui suivirent. Il apparaît encore une fois que les discours officiels et ceux qui furent autorisés sur les plateaux télé et dans les colonnes des médias subventionnés sont exposés pour ce qu’ils sont : du baratin.

Logiquement, il apparaît qu’on doivent à présent se poser la question de savoir combien de temps la nouvelle histoire – le nouveau narratif, comme on dit maintenant – va tenir face à la réalité. Combien de temps ces organes pourront-ils camoufler toute participation des Britanniques et de la CIA américaine.  Combien d’explications loufoques les médias de grand chemin vont-ils à nouveau imaginer pour expliquer de nouvelles informations explosives qui ne manqueront pas de sortir, quel narratif invraisemblable de la complosphère débridée va encore se révéler exact, dans les prochaines semaines, les prochains mois ?

Combien de temps peut encore continuer l’enfumage actuel qui vise à vassaliser toujours un peu plus l’Union européenne aux Américains ? Et surtout, quel nouveau bobard grossier vont trouver les médias et les politiciens pour camoufler la déroute ukrainienne et le bilan catastrophique de cette guerre qui était au demeurant aussi inutile qu’évitable ?


https://h16free.com/2024/08/21/78517-nordstream-les-complotistes-avaient-encore-une-fois-raison

17 août 2024

Caroline Galactéros

L’Ukraine entre en Russie ou l’énergie du désespoir
(Mondoscopie 31)

1/ L' aventure de l’armée ukrainienne à Koursk : Pourquoi ? Comment ? Et à quoi bon ?
2/ « L'option Samson » de Kiev : la Biélorussie comme déclencheur ?
3/ Iran/Israël : Washington dialogue avec Téhéran

Chapitres :
00:00 Introduction
01:28 L'incursion ukrainienne à Koursk
40:31 La Biélorussie comme déclencheur de « l'option Samson » ?
45:21 Iran/Israel : Washington dialogue avec Téhéran
56:09 Conclusion

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16 août 2024

Veille Stratégique Web TV, bulletin n°41

Nord Stream, Ukraine

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15 août 2024

"Révélations" sur la destruction de Nord Stream le 22 septembre 2022

Kuzmanovic Georges

Selon "l'enquête officielle" allemande, ce serait un sabotage des Ukrainiens.
Mais attention, c'était de la volonté de Valeri Zaloujny, Volodymyr Zelensky s'y serait opposé finalement.
Zaloujny, alors commandant en chef des forces armées ukrainiennes (et maintenant ambassadeur d'Ukraine au Royaume-Uni), aurait agi de son propre chef...
Voilà pour le récit officiel.
Ça permet de rendre responsable un (gros) lampiste, Zaloujny, qui va passer de héros absolu de deux années de résistance à la Russie à terroriste désobéissant à Saint-Zelensky.
Évidemment, on est là dans un récit orwelien caricatural.
Nord Stream a été détruit par les États-Unis pour toute une série de raisons objectives et de moyens de mise en œuvre.
Mais passons, l'important c'est le narratif.
La thèse officielle, aussi loufoque soit-elle, va devenir vérité d'évangile pour les médias de masse.
Mais dès lors... on va expliquer aux Européens, et aux Français en particulier que... l'Ukraine a commis un acte de guerre contre nous (surtout l'Allemagne et la France), contribuant à saborder nos économies et les plonger dans la récession avec des milliers de faillites d'entreprises et les licenciements qui vont avec, TOUT EN CONTINUANT à faire transiter du gaz russe par son territoire vers l'UE en percevant des taxes de transit.
Et que malgré cet acte de guerre, on va continuer à financer et armer l'Ukraine de Zelensky...
Ça va être dur de faire avaler ça aux Français, surtout en pleine crise de la dette et du budget que nous allons connaître cet automne.

4 août 2024

Vincent Verschoore

3/8/2024 - Ukraine : malgré quelques pertes territoriales, et hors les pertes en personnel militaire ukrainien dont tout le monde se fout, le plan euro-atlantiste se déroule comme prévu. L'Ukraine est désormais en phase de défaut de paiement, ce qui l'affaiblit encore plus face aux prédateurs du grand capital qui s'en approprient les ressources à bon prix, et qui comptent transformer ce qu'il reste de sa population productive en esclaves de fait :
"L’Ukraine n’a pas pu rembourser une partie de sa dette à long terme, le 1er août, ce qui a conduit l’agence S&P à dégrader sa note, à un cran désormais du défaut de paiement. La guerre menée par la Russie pèse lourdement. La destruction des infrastructures énergétiques ralentit la production des usines et pousse une partie de la main-d’œuvre au départ."
Il faut suivre ce qu'il se passe vraiment en Ukraine, loin de la propagande euro-atlantiste, pour comprendre pourquoi les pays derrière l'Ukraine (Hongrie, Géorgie...) se révoltent contre leurs maîtres (Usa, Otan, UE), ayant bien compris ce qui les attend.


18 juillet 2024

Gilles Casanova

Un bon point !

Ce n’est pas tous les jours qu’un homme politique européen vote pour arrêter la tuerie qui ensanglante chaque jour l’Ukraine et la Russie, pour le plus grand bonheur des marchands d’armes.

10 juillet 2024

Pascal BONIFACE : « Plus personne ne croit à une victoire militaire de l'Ukraine. »

(vidéo) cliquer sur l'image ↴

29 juin 2024

Changement de ton à Kiev

Vincent Verschoore

"Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré vendredi qu'il élaborait un "plan global" sur la manière dont Kiev estime que la guerre avec la Russie doit prendre fin.
"Il est très important pour nous de montrer un plan pour mettre fin à la guerre qui sera soutenu par la majorité du monde", a déclaré M. Zelensky vendredi.
"C'est la voie diplomatique sur laquelle nous travaillons", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Kiev, aux côtés de la présidente slovène Natasa Pirc Musar."
Et ce, a contrario de tout ce qu'il a dit jusqu'ici : pas de négociation avec Poutine, ni avant le retrait total des Russes du Donbass et de la Crimée.
Pas bon pour les euro-atlantistes, et je doute que le prochain SG de l'Otan, le néerlandais Marc Rutte, soit moins à la solde des seuls intérêts US que l'actuel.
Il semble que la Chine soit derrière ce retournement, elle qui avait décliné l'invitation à la pseudo conférence de paix suisse car la Russie, élément central s'il en est, n'était pas invitée.
La Chine, en effet, a aussi des vues sur l'Ukraine (comme tout le monde), et elle aimerait présider à une solution politique avant la probable prise de pouvoir de Trump. Ce dernier, ayant promis une résolution rapide du conflit (sans retrait majeur russe), pourrait en effet faire de l'ombre au parrain chinois de Poutine.
Il faut sans doute s'attendre à toutes sortes de manœuvres des euro-atlantistes pour saboter toute possibilité de paix, car il reste encore des Ukrainiens à tuer.

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4 juin 2024

Tiephaine Soter

La tradition républicaine empêche le président de la République française d'aller s'exprimer à l'Assemblée nationale, mais vendredi, le dictateur ukrainien qui n'a plus de mandat de président et se maintient au pouvoir en privant son peuple d'élections va venir déblatérer ses appels à la guerre devant nos députés sans que personne ne sourcille.
Qui dirige la France ?

29 mai 2024

Pierre Duriot

La France condamne l’entrée des soldats russes dans le Donbass, mais elle n’a pas condamné les bombardements des populations du Donbass pendant des années, par ses propres dirigeants. La France, ou plutôt Macron, décide de donner des armes à l’Ukraine, nos canons Caesar, des véhicules blindés, des munitions. Mais elle n’est pas cobelligérante, du moins, c’est elle qui le dit. Puis elle donne de l’argent, dont une partie conséquente est détournée, en toute connaissance de cause, mais la France continue à donner de l’argent, encore plus même. Mais elle n’est pas cobelligérante, du moins, c’est elle qui le dit…
Des soldats français sont allés en Ukraine, certes, pas sous les couleurs françaises, mais tout de même. Mais elle n’est toujours pas cobelligérante, du moins, c’est elle qui le dit… Aujourd’hui, il faut passer à la vitesse supérieure et Gluksmann, candidat aux européennes, explique qu’il faut livrer à l’Ukraine des armes françaises capables de frapper des objectifs sur le territoire russe, sans penser que si des armes françaises frappent la Russie, des armes russes pourraient frapper la France. Et des instructeurs français devraient se rendre en Ukraine, aux dernières nouvelles c’est fait. La France sera-t-elle cobelligérante cette fois ? Mais non bien sûr, puisque c’est elle qui décide. Personne n’a l’air de penser que c’est Poutine le tsar, qui pourrait décider du moment auquel la France lui apparaîtra comme cobelligérante. Il faut se souvenir qu’avant la guerre avec la Russie, la France n’avait strictement aucune relation diplomatique avec Kiev et des relations commerciales minimalistes.

25 avril 2024

Vincent Verschoore

L'Otan poursuit actuellement l'un des plus grands exercices de son histoire post guerre froide, l'exercice Steadfast Defender 24, simulant une attaque russe vers les pays Baltes. 90 000 soldats de plusieurs nations jouent ainsi à la guerre, consommant des quantités astronomiques de carburant afin d'estimer leur vitesse et capacité de réponse.
Moi-même soldat en 1986, j'avais participé à ce genre d'exercice dans le Nord de ce qui était alors l'Allemagne de l'Ouest, en réponse à une imaginaire attaque soviétique. Débauche de matériels, interactions entre unités militaires aux cultures très différentes, et propagande permanente prévenant d'une possible attaque des Soviets.
On sait, depuis lors, que lesdits Soviets n'avaient ni les moyens ni l'intention d'envahir l'Europe de l'Ouest, et que leur propre propagande prévenait d'une attaque imminente par l'Otan.
Ce qui se jouait alors se rejoue exactement aujourd'hui, mais avec une technologie militaire nettement plus sophistiquée, notamment les drones. La propagande au service du complexe militaro-industriel et d'une gouvernance militarisée, avec le méchant Russe d'un côté et le saint Occidental de l'autre, utilise les mêmes ficelles et pue de la même hypocrisie.
La triste réalité est que le Russe a plus de raisons d'avoir peur de l'Otan, dont la nature et la justification sont de lui faire la guerre, que l'inverse. Les dix ans de manipulation US en Ukraine, depuis 2014, le démontre clairement : la guerre est enfin là, et les milliards pleuvent dans les coffres du complexe militaro-industriel.
Ceci ne veut pas dire que le Russe est une victime, la Russie joue son rôle de grande puissance et ce n'est pas toujours joli, mais elle n'est en rien l'ennemi ontologique inventé par l'Otan et les psychopathes aujourd'hui au pouvoir en Occident. De Gaulle l'avait d'ailleurs parfaitement compris.
Au bout du compte, les euro-atlantistes s'amusent, beaucoup s'enrichissent, pendant que des centaines de milliers de braves types meurent pour eux. Jusqu'au dernier Ukrainien, ils ont dit. 25/4/2024

20 mars 2024