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27 janvier 2025

Gilles Casanova

Je vous pose la question : pourquoi est-ce qu’elle devrait se gêner ? Elle peut continuer, personne ne va l’ennuyer, elle se déclarera malade chaque fois que la justice voudra vérifier qu’elle a bien volé…

7 janvier 2025

Kuzmanovic Georges
7/1/2025

Le 7 janvier 2010, il y a 15 ans, nous quittait Philippe Séguin.
Il était de droite, on pouvait ne pas être d'accord avec certaines de ses positions, mais c'était un véritable homme d'État, visionnaire et lui, n'était pas un traître à la Nation.
Il s'était, entre autres, illustré lors du référendum sur le funeste traité de Maastricht qu'il avait combattu avec courage, ténacité et surtout une immense aptitude visionnaire.
On pense à son discours prophétique du 5 mai 1992 à l'Assemblée nationale.
Il avait tout compris de ce qui se passait et surtout de l'abandon de la souveraineté de la France.
Extraits :
« La construction européenne se fait sans les peuples, elle se fait en catimini, dans le secret des cabinets, dans la pénombre des commissions, dans le clair-obscur des cours de justice.
« Voilà 35 ans que toute une oligarchie d'experts, de juges, de fonctionnaires, de gouvernants prend, au nom des peuples, sans en avoir reçu mandat, des décisions dont une formidable conspiration du silence dissimule les enjeux et minimise les conséquences.
« À la décharge des absents, je reconnais bien volontiers que le conformisme ambiant, pour ne pas dire le véritable terro­risme intellectuel qui règne aujourd'hui, disqualifie par avance quiconque n'adhère pas à la nouvelle croyance, et l'expose littéralement à l'invec­tive.
« Qui veut se démarquer du culte fédéral est aussitôt tenu par les faiseurs d'opinion (...) au mieux pour un contempteur de la modernité, un nostalgique ou un primaire, au pire pour un nationaliste for­cené tout prêt à renvoyer l'Europe aux vieux démons qui ont si souvent fait son malheur.
« Mais, constatons-le, ce débat ne s'engage pas vraiment.
On se contente de faire dans l'incantation : « c'est beau, c'est grand, c'est généreux, Maastricht ! Ou dans la menace à peine voilée - Maastricht ou le chaos ! Si vous ne votez pas Maastricht, vous ne serez jamais ministre !
« Tout se passe en réalité comme si personne n'avait vraiment envie de débat.
« De renoncement en renoncement, nous avons nous-­mêmes contribué à détourner le peuple de la chose publique et à ruiner le sens civique.
« II est temps de dire que bâtir l'Europe des Douze sur la peur obsessionnelle de la puissance de l'Allemagne est tout de même une bien étrange démarche, proche de la paranoïa.
« D'autant qu'à force de vouloir faire cette intégration à tout prix, on va finir par faire l'Europe allemande plutôt que de ne pas faire l'Europe du tout, ce qui serait un comble.
« Il ne servira à rien de tenter de ficeler l'Allemagne. Car l'Allemagne , et c'est bien naturel dans sa position et avec les moyens dont elle dispose, ne renoncera à sa souveraineté que si elle domine l'ensemble, certainement pas si elle lui est subordonnée.
« Et comment peut-on imaginer que l'Allemagne va renoncer à jouer son jeu en Europe centrale ?
N'a-t-elle pas d'ailleurs clairement annoncé la couleur quand elle a reconnu unilatéralement la Croatie, sans se soucier des engagements communautaires qu'elle avait pris quelques semaines auparavant ?
« Une fois de plus, il nous faut considérer le monde tel qu'il est et non tel qu'on voudrait qu'il soit.
« Et dans ce monde-là, ce que la France peut apporter de plus précieux à l'Europe, c'est de trouver en elle-même assez d'énergie et de volonté pour devenir un contrepoids, pour équilibrer les forces en présence, pour peser lourd face à l'Allemagne, sinon pour faire jeu égal avec elle. »

Le discours intégral de Philippe Seguin du 5 mai 1992

2 janvier 2025

Imaginons une autre Europe… sans eux

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


- 2/1/2025 - Entre l’épisode électoral roumain, la guerre en Ukraine, le scandale des vaccins et de la gestion Covid, la conscience d’une Europe qui n’est pas celle espérée par les peuples européens, fait son chemin. Elle n’est pas non plus celle espérée par les entreprises qui entrevoyaient des marchés et des échanges et qui se retrouvent avec des normes et des contraintes environnementales abracadabrantes. Cette Europe-là est celle des grands groupes transnationaux, particulièrement des groupes américains qui tirent le mieux leur épingle du jeu, on le voit sur le matériel militaire ou les vaccins. Pour autant, l’esprit européen des peuples est bien là et la question est de savoir si on peut changer l’Europe actuelle de l’intérieur, ou s’il faut en imaginer une autre. Et le moins qu’on puisse dire est que la volonté manque face aux scandales à répétition qui touchent l’entourage de von der Leyen et on se demande ce qu’il faudrait pour que les députés se réveillent enfin et se mettent à demander des comptes. On se souvient que pour les SMS de négociation avec les fabricants de vaccins, c’est niet. La communication des contrats passés avec Pfizer, c’est niet, il sont noircis aux trois quarts. Pour l’utilisation réelle de l’aide à l’Ukraine, c’est niet encore. On vient de comprendre qu’une station de ski de luxe avait été bâtie avec des aides européennes pour la guerre. Que faut-il, pour que les députés travaillent ? Hormis quelques-uns et surtout, quelques-unes, très peu audibles, finalement, tout le monde roupille et avalise les pires infamies.

On attend avec impatience l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche et on sait que cela aura un impact, puisqu’il a déjà commencé, mais on aurait tort de penser que cela va tout résoudre et encore plus tort de penser que Trump fera grand cas de l’Europe en cas de guerre commerciale, le "make America great again" se fera sur le dos de l’Europe qui sera confrontée à une OPA inamicale des entreprises américaines et au déferlement des produits asiatiques bon marché, le tout sur un vieux continent très désindustrialisé, avec une pyramide des âges peu favorable et des systèmes éducatifs en perdition. Pour autant, tout n’est pas perdu, l’état de santé de la population américaine est pire que le nôtre et la Chine aussi, vieillit, sans parler du Japon. [...].

Et donc, on voit fleurir des propositions qui consisteraient en un recentrage sur les pays à l’origine de l’Europe, avec des niveaux de vie similaires : France, Allemagne, Pays-Bas, Espagne, Italie, Belgique, Luxembourg, Autriche. Avec comme objectif le rapatriement de nombreuses usines qui ont migré vers les pays les moins disant fiscalement et avec les plus bas salaires européens. Et une autre Europe, concentrique, avec les pays n’ayant pas encore le niveau des premiers. Mais il faut aussi sortir de pas mal d’autres choses, tant on se demande si elles ne sont pas spécialement pilotées depuis d’étranger pour affaiblir l’Europe. En premier lieu, la commission européenne qui a bien plus de pouvoir qu’on l’aurait imaginé, ou du moins, le pouvoir que veulent bien lui laisser les députés, par paresse et par suivisme.

Sortir également d’un certain nombre d’instance qui par nature, nuisent en permanence aux intérêts européens : la cour de justice européenne et la cour européenne des droits de l’homme, qui n’ont de cesse de sanctionner les États au bénéfice de migrants arabo-afro-musulmans, sans arrêt bénéficiaires de « droits » exorbitants, au détriment des peuples européens systématiquement condamnés à leur verser des aides sociales, à les loger, quand bien même ils seraient délinquants. Sortir également du pacte de Marrakech, signé par un vague émissaire de Macron et qui se résume, comme les deux organismes précédemment cités, à des instances de promotion de l’islam. Sortir enfin de l’OMS, machin manipulé par des intérêts privés, qui n’a de cesse de soumettre les États à des politiques de santé dictées par les géants pharmaceutiques.

L’idée force serait celle d’un collaboration entre États souverains, telle qu’imaginée par le Général de Gaulle, dans laquelle chaque pays retrouverait sa souveraineté en matière d’immigration, de maintien de l’ordre, d’industrialisation, de formation, de défense, tout en passant des accords de coopérations militaires, industriels, de reconnaissance de qualifications, au sein d’une assemblée collégiale et pas sous la coupe d’une commission européenne toute puissante, qui comme actuellement, fait la promotion de l’achat américain. Sortir de l’interdiction des véhicules thermiques en 2035, sortir de la fable du carbone et de la transition énergétique, qui ont été prétextes à des transferts d’argent public massifs vers des intérêts privés. Enfin, il faudra retrouver des indépendances, alimentaire, énergétique, militaire, informatique, spatiale… dans un paysage où presque tout est en panne.

Mais les dirigeants ne sont pas les bons, faibles, peu charismatiques, tous en difficulté dans leur gouvernance respective. Pointent bien Meloni, Orban et peut-être quelques autres, mais le compte n’y est pas. Et les perspectives de basculement sont minces tant tout est verrouillé : presse, systèmes électoraux, instances supranationales, influences étrangères, ONG… sont tous acquis à la ligne européiste et immigrationniste. Tout cela va se jouer dans les trois ou quatre prochaines années, soit l’Europe est capable du sursaut salvateur, soit nous terminerons pauvres, islamisés, libanisés...


Le groupe Telegram du RPF :

18 décembre 2024

H16

Et à présent, une petite directive européenne sur l’USB-C

- 18/12/2024 - La fin de l’année est proche, et petit à petit, les peuples se préparent à cette période de retrouvailles, de fêtes et d’instants précieux en famille. La trépidante actualité semble ralentir et les administrations s’assoupir. Toutes les administrations ? Heureusement non : l’Union européenne est toujours sur le qui-vive et – youpi – ces derniers jours de décembre seront l’occasion d’introduire une nouvelle directive !


Certes, la production législative de l’Union européenne n’a pas exactement été au point mort ces dernières années, et notamment ces derniers mois.

On se rappelle qu’il y a quelques années, l’introduction du RGPD destiné à donner de vraies garanties de vie privée et de protection de l’internaute avait rapidement tourné à la réussite flamboyante, imposant plus d’un demi-milliard d’heures de clicodrome fou (un peu plus de 65.000 ans) aux Européens devant leurs navigateurs internet.

Le Digital Markets Act, voté puis entré en force dans la foulée, avait permis de durablement saboter la présence en ligne de certaines entreprises européennes (malin !) et d’alourdir encore les règles (et donc les coûts de fonctionnement) des sociétés basées en Europe et devant notamment faire du commerce en ligne.

Plus récemment, on a pu bénéficier des efforts de nos commissaires européens, au premier rang desquels l’inénarrable Thierry Breton qui s’était fait remarquer par son indomptable frétillance lorsqu’il s’est agi de corseter le continent dans un dégueulis de contraintes législatives absurdes notamment au sujet de l’intelligence artificielle. Grâce à une vigueur renouvelée dans la règlementation tous azimuts, l’Union européenne avait, une nouvelle fois, choisi le tampon, le Cerfa et les emmerdements paperassiers plutôt que la recherche, le développement, l’innovation et la liberté d’entreprendre.

Avec la facturation numérique, les technocrates de Bruxelles avaient fait plus subtil : la loi européenne, votée depuis plusieurs années, imposa rapidement un plan d’implémentation un peu plus réaliste que l’initial qui propulsait les entreprises de toute l’Union dans un casse-tête informatique plus ou moins inextricable. Grâce aux diligents ministères concernés chez les États membres, les dates butoirs furent quelque peu repoussées afin que la catastrophe, toujours aussi inéluctable, soit rejetée dans les pattes des prochains paquets de politiciens élus. En France, cela se traduit par une facturation des factures (c’est beau, c’est français !) qui en réjouira plus d’un.


On pourrait mentionner ici le règlement CSRD (ou CS3D) qui impose aux entreprises européennes et – plus malin encore – aux entreprises partenaires donc étrangères (puis finalement tout le monde) de tenir compte d’impératifs niaiseux sur l’égalité, la diversité et l’environnement et dont l’impact, qui sera en pleine force en 2027, ne fera que s’amplifier progressivement d’ici là.

Bref, cette année, on n’a pas manqué de lois, de décrets, de règlements et de directives.

Toutes ont un point commun : à partir d’une intention pas toujours excellente mais – heureusement ? – jamais officiellement diabolique, l’Union a empilé des normes, des contraintes et des restrictions pour, à chaque fois, aboutir à un résultat qui se traduit systématiquement par une perte de libertés, un alourdissement des coûts de toutes sortes, une baisse de compétitivité du marché européen face à l’étranger et à une baisse de richesse produite pour le citoyen européen.

Mais l’année n’est pas finie et il reste donc encore du temps pour introduire une nouvelle pincée de loufoque avec la mise en application d’une nouvelle directive, dite « USB-C ».

Cette directive (UE) 2022/2380 impose les ports USB-C sur tous les appareils électroniques à partir du 28 décembre 2024 et, comme tout enfer pavé de bonnes intentions, vise à réduire les déchets électroniques en standardisant les ports de chargement.

À l’heure où ces ports s’uniformisent de toute façon assez généralement – notamment parce que le consommateur, donc le marché, le réclame de plus en plus fermement – avait-on vraiment besoin d’une loi pour l’imposer ? Et graver dans cette loi une norme spécifique (USB de type C en l’occurrence) est-il vraiment judicieux dans un domaine où les avancées technologiques sont nombreuses, rapides et difficiles à prévoir, et rendent assez vite obsolètes les précédentes normes ?

Evidemment non et c’est donc pourquoi ce fut fait, et… fait de travers. Car au-delà de ces considérations, qui seraient déjà suffisantes pour refroidir les ardeurs de gens normaux, les effets de bords de cette nouvelle directives se font déjà sentir, notamment sur le marché de la seconde main.


Car oui, manque de pot, la seconde-main, l’occasion et le reconditionné ne sont pas affranchis de cette directive (oh, zut alors).

Selon le cabinet d’études IDC, le marché européen du reconditionné est en pleine croissance actuellement, à mesure qu’avancent la paupérisation et le désir, parfois économique, parfois écologique de faire durer les objets en Europe. Ce marché devrait atteindre 22,6 milliards d’euros en 2024, ce qui n’est plus du tout anecdotique, et croît de 15% par an.

Or, les iPhones et autres matériels de seconde main ou un peu âgés n’ont pas tous, loin s’en faut, de port USB-C : par exemple, sur 22 modèles d’iPhones qui peuvent actuellement encore fonctionner correctement, seuls 4 seront autorisés à la vente ou revente sur le marché européen passé ce 28 décembre.

Et pour le secteur du reconditionnement en France, c’est un défi puisqu’actuellement, environ 60% des smartphones et tablettes reconditionnés vendus sur le marché hexagonal sont importés de l’étranger (principalement des États-Unis et de la Chine).

Avec l’entrée en vigueur de cette directive, ces appareils non conformes ne peuvent plus être vendus, pas plus qu’importés. Les entreprises (généralement petites et locales) qui misaient sur ce genre de commerce pour donner une seconde vie à ces matériels en seront pour leurs frais… Ou devront mettre la clé sous la porte. Bien évidemment, les vendeurs étrangers à l’Union ne sont pas concernés, et la vente au particulier bien plus complexe à vérifier lors du passage en douane. La concurrence risque donc d’être rude pour les vendeurs européens (et français) face à ces plateformes et vendeurs étrangers.

Les conséquences sont aussi logiques que prévisibles pour le consommateur européen, et français en particulier : l’offre directe va nettement diminuer, renchérissant le prix des appareils disponibles en seconde main. Or, si l’écart entre le prix du neuf et le prix d’un produit reconditionné n’est pas suffisant (il faudrait à minima 15 % de différentiel selon les professionnels), les consommateurs continueront d’acheter du neuf. Ce qui, concrètement, pourrait tuer durablement l’attrait que ces objets pouvaient avoir. On peut donc tabler sur des fermetures d’entreprises, et une augmentation, au moins temporaire, des flux des appareils non conformes vers les déchetteries.

Même s’il est temporaire (et même ça, c’est débattable), c’est encore une fois un ratage économique et écologique.

Pendant ce temps, aux États-Unis…


https://h16free.com/2024/12/18/79601-et-a-present-une-petite-directive-europeenne-sur-lusb-c

11 décembre 2024

Le déclin de l’Europe est-il inéluctable ?

H16

- 11/12/2024 - Officiellement, l’Union Européenne, « c’est la paix et la prospérité », et c’était peut-être vrai pendant la Guerre Froide. C’était aussi, dans une certaine mesure, probablement exact tant que cette Union se contentait de réduire les différences de normes entre pays européens, et d’abaisser les frontières. Autrement dit, c’était probablement vrai tant qu’il s’agissait de faire du commerce.

Le marché unique, en ce sens et par la disparition des douanes intérieures (et donc de la paperasserie et des taxes inhérentes à ces douanes) a certainement permis la prospérité européenne… jusqu’au traité de Maastricht où cette Union s’est alors piquée de faire aussi de la politique… Et à partir de là, les choses ont commencé à se dégrader nettement : alors qu’en 1960, l’Union Européenne représentait 36% du PIB total du monde, en 2008 les États-Unis surpassent l’Union, et représentent à présent 50% en PIB de plus qu’elle. Lorsqu’on regarde le PIB rapporté par habitant (et alors que l’Union européenne comprend 34% d’habitants en plus qu’aux États-Unis), on obtient le petit graphique suivant, fort éclairant :


Le décrochage économique est très visible, et il l’est d’autant plus lorsqu’on regarde les performances boursières des entreprises des deux côtés de l’Atlantique : la comparaison incluant l’Asie est presque humiliante pour le vieux continent (cliquez sur l’image pour l’agrandir) :


Bien sûr, les États-Unis concentrant les principales entreprises technologiques, la comparaison est assez défavorable à l’Europe et explique la différence marquée de taille des ensembles considérés. Cependant, même lorsqu’on fait abstraction de ces entreprises technologiques, on retrouve malgré tout un décalage énorme (près de trois fois plus de valorisation américaine par rapport à l’européenne) :


Cette comparaison navrante entraîne, assez logiquement et très concrètement, une fuite des cerveaux européens vers des pays plus accueillants, États-Unis en premier, comme en témoignent les chiffres suivants (issus d’un intéressant fil sur X.com) sur l’immigration qui montrent les flux ultra-favorables aux Américains par rapport aux Européens :


Ceci n’est guère étonnant. Pour fixer les idées, voici quelques salaires pour un ingénieur logiciel senior, et comme on peut le constater, l’écart est dramatique pour l’Europe :

– Silicon Valley : 210 000 $ – 320 000 $ et plus
– Londres : 95 000 $ – 140 000
– Berlin : 70 000 $ – 110 000
– Paris : 65 000 $ – 100 000

Et c’est d’autant plus vrai que, après impôts, les employés européens se retrouvent avec un salaire encore amputé : en France ou en Allemagne, il faut s’attendre à un taux effectif de prélèvements autour de 45 à 50% là où les Américains se contentent d’un taux autour de 37%.


La carte ci-dessous (cliquez dessus pour l’agrandir) donne une bonne idée des écarts de salaire en question, écart qui, on l’a vu, ne cesse de croître :


Ce drain de cerveaux entraîne en surcroît des problèmes qui s’additionnent les uns aux autres, dans une sorte de cercle vicieux : le départ des ingénieurs et des chercheurs et, avec eux, des entreprises en pleine croissance provoque une baisse des recettes fiscales et affaiblit les centres d’innovations et de recherche, ce qui rend l’implantation de startup plus difficile, et amoindrit le transfert de connaissances entre chercheurs et ingénieurs…

Dans ce contexte les remarques de Mario Draghi continuent de résonner comme des exhortations à déréguler et libérer les énergies créatrices de l’Europe, exhortations qui semblent trouver fort peu d’oreilles attentives tant dans les instances européennes (qui continuent d’empiler des régulations, directives et contraintes diverses comme jamais) que dans les États membres, notamment les plus gros d’entre eux : si l’Italie semble aller dans la bonne direction (le développement de startup et de licornes dans la Botte semblent déboucher sur d’intéressantes opportunités), il en va différemment en France ou en Allemagne où « l’élite » en place semble résolue à étouffer tout le monde sous des taxes, des contraintes, des régulations et des décisions politiques parfaitement débiles.

Un récent fil sur X.com illustre d’ailleurs bien l’ampleur du problème ; il y est décrit l’histoire des OGM en Europe et comment, alors qu’en 1990 les OGM commençaient à gagner du terrain dans le monde entier, l’Europe a choisi de – surprise totale – fortement les réglementer.

Se basant sur les slogans de militants politiques qui ont agité la menace de dangereuses dérives biologiques sans aucune base scientifique crédible, l’Union européenne a décidé de lourdement limiter l’usage des OGM, pendant que les Américains, moins endoctrinés et plus pragmatiques, les introduisaient dans leur agriculture ce qui leur a permis d’améliorer leurs rendements et d’abaisser les coûts de production (par une baisse de l’usage des pesticides).

À présent, l’Union européenne importe de grandes quantités de maïs et de soja OGM du Brésil et des États-Unis pour nourrir son bétail : la même technologie qui est jugée « dangereuse » chez nous permet pourtant de nourrir discrètement les vaches, les poulets et les porcs d’Europe depuis plusieurs décennies sans effets secondaires. En outre, cette réticence européenne vis-à-vis des OGM conduit à utiliser une plus grande surface de terres et augmente donc mécaniquement les émissions de CO2, les rendements plus faibles nécessitant davantage de terres agricoles, plus d’usage de machines agricoles (et leurs carburants) et plus d’engrais.


Pourtant, l’Académie nationale des sciences française a publié en 2016 un rapport complet confirmant que les OGM sont sans danger pour la consommation humaine et l’environnement sans qu’aucun changement politique ne soit acté : l’Europe continue à s’accrocher à des peurs dépassées, ignorant des décennies de preuves.

La conclusion est sans appel et rejoint celle qu’on peut dresser pour les autres technologies et les autres occasions que l’Europe semble manquer avec application depuis plusieurs décennies : le rejet de ces innovations n’est pas seulement non scientifique, il s’agit de sabotage. Tout comme pour l’agriculture, l’intelligence artificielle, l’informatique, les fusées ou tous les autres domaines de l’industrie ou du service, l’avenir réside dans l’innovation et non dans la peur, mais les institutions semblent prendre un malin plaisir à choisir systématiquement les options les plus passéistes et qui entraînent le plus de retard pour les Européens ensuite.

L’Union européenne dispose de l’expertise et des ressources nécessaires pour jouer un rôle de premier plan dans tous les domaines d’innovation actuels, mais pas avec ce niveau de normes et d’ingérence des administrations. Le rapport Draghi a montré que ce constat était compris même des plus hautes institutions, chez les dirigeants de la sphère publique comme de la sphère privée.

Dès lors, chaque jour qui passe sans que soit faite la moindre correction s’apparente plus qu’à un renoncement, mais bien à une volonté d’échec voire à de la malveillance.


https://h16free.com/2024/12/11/79526-le-declin-de-leurope

7 décembre 2024

Von der Leyen en grande prêtresse

Pierre Duriot

- 7/12/2024 - Il se trouvait encore des « spécialistes » pour expliquer que non, Ursula von der Leyen, ne faisait pas que ce qu’elle voulait, qu’elle n’était pas élue, donc encadrée et maîtrisée. On a eu l’épisode Covid, ses vaccins et ses messages tenus secrets. Puis l’interdiction des véhicules thermiques, puis l’Ukraine, avec ses accolades appuyées à Zelinsky, puis le Mercosur… pour ceux qui n’étaient pas encore convaincus que si, justement, elle menait la barque et mettait en permanence tout le monde devant les faits accomplis. Elle fonctionne avec des commissaires triés sur le volet pour ne pas lui faire d’opposition et un système médiatique acquis à sa cause. Ce n’est que depuis quelques mois que l’on commence à entendre des voix qui expliquent que cela a assez duré. Il y a peu pourtant, les LR européens, Bellamy en tête, votaient encore pour elle sur la base de promesses fumeuses. On se demande ce qu’il faudrait qu’elle invente encore pour qu’on lui demande enfin des comptes…

Kuzmanovic Georges

- 7/12/2024 - Étonnant, ce Président qui pleure sur ce qu'il a voulu : sa "souveraineté européenne".
Il l'a ! Il l'a construite !
Elle est contre les intérêts de la France.
Il fait semblant de le découvrir.
Tartuffe !
On n'oublie pas qu'en novembre 2023, tant au Parlement européen, qu'à l'Assemblée nationale, les macronistes, les LR, le PS, les centristes, les Verts ont voté pour une extension des pouvoirs de la Commission européenne en en faisant un véritable gouvernement exécutif de l'UE et pour la fin de l'unanimité au Conseil européen.
Vous avez ce que vous désiriez ardemment depuis 2017, @EmmanuelMacron !
Ne versez pas de larmes de crocodile. Ne faites pas semblant de le découvrir !
Ceux qui veulent la continuation de cette Union européenne ne sont que des traîtres à la Patrie !

6 décembre 2024

Coup d'État de von der Leyen !

Dupont-Aignan Nicolas

- 6/12/2024 - Soit La France fait la politique de la chaise vide comme de Gaulle en 1966, soit notre agriculture crève.
Aucun compromis n'est plus possible avec cette Union européenne qui nous tue.
Retrouvons notre indépendance !

Cliquer sur l'image ↴

23 novembre 2024

Samuël Tomei

L'esprit critique de Pierre Mendès France sur la construction européenne

Cliquer ↴

20 novembre 2024

Cette Europe qui joue toujours contre nous

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


- 19/11/2024 - Le Mercosur sera signé, il n’y a que les crédules pour imaginer le contraire. Les gesticulations bien tardives de nos politicards n’y changeront rien, ils ont l’offense théâtrale mais tout sonne creux, faux, à l’image de ce qu’ils sont. Mais il leur faut donner le change, la désespérance est une source d’électeurs, il faut donc les séduire, les endormir, faire croire que l’on est avec eux, mais se garder de faire ce qu’il convient pour le prouver ! Ah si, pardon, nous avons Marion Maréchal qui lance une pétition contre le traité ! Cela vaut autant que les marches blanches et les ours en peluche déposés au coin d’un immeuble après un attentat. Nous avons aussi les déclarations fracassantes, comme le clou du cercueil de l’agriculture française. Pour autant, le monde agricole se retrouve seul, une fois de plus, une fois de trop. Les syndicats devraient se mobiliser pour entraîner le reste des salariés derrière nos paysans. Ils ne feront rien, ils sont inféodés au système qui les nourrit et eux se servent de la détresse des uns et des autres pour exister, montrer qu’ils s’occupent des délaissés, au lieu d’agir en amont pour éviter d’en arriver là.

Et que l’on ne vienne pas nous expliquer que sans l’Europe ce serait le déclin de l’agriculture Française. Nous étions la seconde puissance agricole mondiale en 1992, nous arrivons péniblement à la 6ème place aujourd’hui. Comme pour tout ce qui nous concerne, l’adhésion à l’Europe n’a fait que nous déclasser dans tous les domaines, où est donc l’avantage de rester dans une structure qui nous ruine ?! On a aussi Bardella qui menace Barnier de peut-être, éventuellement, si jamais il va trop loin, de... le censurer… Le Premier ministre doit en trembler c’est certain. Le pauvre Bardella, en réalité, est incapable de mordre, et pourtant l’occasion de prouver que le RN est aux côtés de ceux qui souffrent est unique, mais ses dirigeants sont tellement obnubilés par le besoin de plaire au système qu’ils s’écartent jusqu’à se confondre avec les autres pour s’éloigner du peuple, de risquer la cassure avec sa base. Le RN ne devrait pas menacer, c’est toujours une perte de temps, mais renverser ce gouvernement et même tous ceux qui se présenteraient à sa suite, jusqu’à obtenir le départ de Macron. Mais rien ne sera résolu pour autant puisqu’il n’y a pas de majorité à l’Assemblée nationale. L’argument ne manque pas d’intérêt, mais il pourrait être largement compensé par un programme ambitieux construit autour d’une idée principale : refonder nos institutions, modifier les modes de scrutins, les fonctionnements et compositions du Conseil Constitutionnel, Conseil d’État, la durée des mandats, introduire le RIC, et toute une série de mesures que nous avons déjà listées dans nos colonnes.

Mais nous n’avons rien de tout cela, parce que parler de changer notre constitution est perçu et vendu par ceux qui sont aux commandes comme anti constitutionnel, un comble non ? L’élection de TRUMP devrait servir d’enseignement à cette nouvelle classe politique, plaire au peuple avant de séduire les médias a été suffisant Outre-Atlantique ! Mais non, ils sont jeunes, mais raisonnent comme leurs aînés. Certains, que c’est en étant adoubés par les médias qu’ils accéderont au pouvoir, sans comprendre qu’en restant sur cette posture, ils se décrédibilisent et creusent un peu plus le fossé qui existe déjà entre eux et les électeurs. Comme si de Gaulle avait cherché à plaire aux médias, à son époque.

À refuser de tirer les conclusions qui s’imposent, ils en deviennent inaudibles, la confiance se perd. Qu’entendons-nous depuis des semaines ? Nous avons la brillante Sarah Knafo qui, point par point, démontre les incohérences des décisions de l’Europe ainsi que les méfaits qu’elles engendrent sur notre économie, mettant systématiquement à mal nos intérêts. Nous avons un Thierry Mariani qui dénonce à juste titre les aides colossales distribuées à l’Ukraine pendant qu’en France on rabote les budgets et on continue à demander des efforts aux contribuables, tandis que les médias, timidement commencent à parler de la dictature de Zelensky, ou que le principal média autrichien évoque la manipulation du climat. Bien, très bien, les constats sont accablants, factuels, oui et alors, que se passe-t-il concrètement ? Rien, pour la bonne et simple raison que ces analystes n’osent pas trancher, conclure. Cette Europe, non seulement n’apporte ni la prospérité ni la paix, mais en plus elle joue contre nos intérêts et ne changera pas sa trajectoire. Il n’y a plus qu’une seule option, partir ! Quitter cette machine à fabriquer des normes. Mais cette synthèse est encore interdite, crime de lèse-majesté, il est reconnu, par les maîtres au pouvoir, servi par les médias aux ordres, qu’il faut nous vendre une Europe indispensable pour notre survie. Tous défendent la souveraineté, au moins dans le discours, mais aucun ne se donne les moyens de l’assurer. Il ne suffit pas de l’évoquer pour la soutenir, l’attester. En réalité tous sont devenus incapables de penser « France » sans y accoler tout de suite ou plus justement l’englober dans l’espace européen.

Or depuis des semaines, les exemples que cette Europe ne fonctionne pas sont légion et pourtant nous n’avons pas encore entendu un seul responsable, au moins se poser la question de savoir s’il ne serait pas nécessaire de partir de cette organisation, puisqu’elle refuse de se réformer elle-même. Elle joue contre nous, mais ce n’est pas grave, c’est sans doute parce que nous n’avons pas assez d’Europe, c’est bien connu ! Cette antienne est devenue insupportable et les Français le voient de plus en plus, mais pas nos politicards qui tremblent à l’idée d’en parler. En attendant, nous sommes invités à signer des pétitions, protester contre un système tout en s’y accrochant, le comble de l’absurdité, mais il fait vivre tellement de monde. La situation est désespérante puisque nous avons identifié les sources du problème mais nous n’avons personne pour incarner le pouvoir, c’est-à-dire quelqu’un capable de décider en fonction des seuls intérêts de la France. Beaucoup en parlent mais toujours après avoir mis en avant cette Europe qui joue contre nous ! Frexit, n’est ni une insulte ni une insanité, mais peut être le début de la solution, quitte à reconstruire après une autre Europe, respectueuse des Nations.

7 novembre 2024

Kuzmanovic Georges

« On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l'ont engendré. »
Einstein

L'élection de #DonaldTrump semble avoir ouvert les yeux d'Emmanuel Macron : il semble se rendre compte que l'Union européenne a délégué sa géopolitique aux États-Unis d'Amérique et son économie à la Chine...
« Nous (l'UE) ne nous assumons pas en tant que puissance pleinement indépendante ... nous devons reprendre le contrôle. »
Quelle lucidité ! C'est fou ce que Macron aurait pu faire s'il avait été Président pour pallier cette situation...
Trêve de plaisanteries ! Le ridicule de la déclaration de Macron n'a d'égal que sa stupidité, ou sa mauvaise foi.
L'Union européenne A ÉTÉ BÂTIE en tant qu'objet géopolitique TOTALEMENT inféodé à l'OTAN et aux États-Unis.
Son économie est néolibérale, favorise la rente et les multinationales financières au détriment de l'industrie qu'elle pousse aux délocalisations avec des traités de libre-échange.
L'Union européenne empêche très exactement toute indépendance géostratégique ou économique pour elle-même comme pour ses États membres.
La logique même de sa construction l'empêche d'avoir un quelconque contrôle, sauf sur les aspirations démocratiques des peuples qui la composent.
Et on voit mal ce que Trump vient faire là-dedans. Tout cela était parfaitement vrai sous Joe Biden, Obama, Bush ou Clinton.
Non, la réalité, c'est que sous couvert de réaction, tous les Emmanuel Macron d'Europe veulent nous préparer à leur objectif ultime : la fédéralisation de l'Europe, au détriment des États-Nations et au profit de l'oligarchie. Une Europe pauvre toujours aussi vassale de l'Amérique.
L'évolution accéléré de la géopolitique mondiale et la tempête économique que nous traversons nous imposent surtout de détruire ou de sortir de cette Union européenne pour reconquérir notre indépendance et le contrôle sur notre destinée. C'est valable pour la France, comme pour l'Europe, mais une autres Europe, celle des États-Nations souverains.

17 octobre 2024

À propos de l’Union européenne

Vladimir Bukovsky

11/10/2024 – J'ai vécu votre avenir et cela n'a pas fonctionné.

Il me semble incompréhensible que, après l'enterrement d'un monstre, l'Union Soviétique, un autre monstre tout aussi remarquable, l'Union Européenne, soit en train de se construire. Qu'est-ce que l'Union Européenne exactement ?

Peut-être qu'en examinant la Russie Soviétique, nous pourrions obtenir une réponse. L'Union Soviétique était gouvernée par 15 hommes non élus, qui se désignaient mutuellement et ne rendaient compte à personne. L'Union Européenne est gouvernée par 20 hommes qui se nomment eux-mêmes, se rencontrent en secret et ne répondent à personne, et que nous ne pouvons pas destituer.

On pourrait dire que l'UE a un parlement élu. Eh bien, l'Union Soviétique avait aussi son parlement, le Soviet Suprême. La même étiquette s'applique au Soviet Suprême, et le temps de parole est limité, chaque eurodéputé ayant environ une minute.

Dans l'UE, il y a des centaines de milliers de bureaucrates avec des salaires énormes, ainsi que de nombreux serviteurs, des primes et des privilèges, une immunité à vie contre toute forme de persécution, étant simplement déplacés d'un poste à un autre, peu importe ce qu'ils ont fait ou n'ont pas réussi à faire. N'est-ce pas exactement ce que faisait le régime soviétique ?

L'Union Soviétique a été créée par la force et souvent par occupation militaire. L'Union Européenne n'a pas été créée par la force militaire, mais certainement par la force et les abus économiques. Pour continuer à exister, l'Union Soviétique s'est constamment étendue. Au moment où elle a cessé de s'étendre, elle a commencé à s'effondrer. Et je soupçonne que cela est également vrai pour l'Union Européenne. On nous a dit que le but de l'Union Soviétique était de créer une nouvelle entité historique, le peuple soviétique, et que nous devions oublier notre nationalité, nos traditions ethniques, nos coutumes. Les mêmes choses semblent être vraies pour l'Union Européenne. Ils ne veulent pas que vous soyez britanniques ou français, ils veulent que vous soyez tous une nouvelle entité historique, des Européens, que vous réprimiez tous vos sentiments nationaux et que vous viviez comme une communauté multinationale. Après 73 ans, le même système dans l'Union Soviétique a abouti à plus de conflits ethniques que n'importe où ailleurs dans le monde.

Dans l'Union Soviétique, l'un des principaux objectifs était la destruction de l'État-nation. Et c'est exactement ce que nous observons dans l'Union Européenne aujourd'hui. Bruxelles veut absorber les États-nations afin que ces nations cessent d'exister.

La corruption était omniprésente dans le système soviétique, du sommet à la base, et c'est aussi le cas dans l'UE. La même activité de corruption endémique qui imprégnait l'ensemble de l'Union Soviétique existe dans l'UE. Ceux qui s'y opposent ou qui la dénoncent sont réduits au silence ou punis. Cela n'a pas changé. Dans l'Union Soviétique, nous avions le Goulag. Je crois que nous avons un Goulag dans l'Union Européenne aussi. Un Goulag intellectuel connu sous le nom de correction politique. Lorsque quelqu'un essaie de dire ce qu'il pense, sur des questions de race ou de sexe, ou si ses idées diffèrent de celles approuvées, il sera ostracisé.

C'est le début du Goulag, le début de la perte de votre liberté !

Dans l'Union Soviétique, on nous disait que nous avions besoin d'un État fédéral pour éviter la guerre. 

Dans l'Union Européenne, on vous dit exactement la même chose. En résumé, la même idéologie, l'UE est l'ancien modèle soviétique présenté sous un habit occidental.

25 septembre 2024

Radu Portocala

25/9/2024 - Le Parlement européen a adopté le 19 septembre dernier une résolution dont le nom peut faire frémir : « Pérennité du soutien financier et militaire apporté à l’Ukraine par les États membres de l’Union ».
Le Larousse définit ainsi la pérennité : « Caractère, état de ce qui dure toujours. » Il faut donc comprendre que, si le Parlement européen connaît le sens des mots, le « soutien financier et militaire apporté à l’Ukraine » ne cessera jamais. La ruine définitive de l’Europe est assurée.
Au point 8 de ce texte, le Parlement européen « exhorte les États membres à lever immédiatement les restrictions sur l’utilisation des systèmes d’armes occidentales livrés à l’Ukraine contre des cibles militaires légitimes sur le territoire russe, car celles-ci entravent la capacité de l’Ukraine à exercer pleinement son droit à la légitime défense en vertu du droit public international et exposent la population et les infrastructures de l’Ukraine aux attaques ».
Autrement dit, les députés tiennent à créer les conditions de déclenchement d’une guerre mondiale. Car ce sont les services occidentaux de renseignement qui doivent définir et localiser les cibles ; ce sont les capitales occidentales qui doivent autoriser les frappes ; enfin, ce sont des techniciens militaires occidentaux présents sur le sol ukrainien qui doivent programmer les missiles et les lancer. Ce qui signifierait logiquement une participation directe de l’Occident à la guerre. La Russie verrait dans cette situation la justification de l’envoi de ses missiles vers des cibles occidentales.
En totale contradiction avec ce qui précède, le point 11 « invite la Commission à déployer une communication stratégique dans les États membres afin d’expliquer l’importance de la défense de l’Ukraine pour la stabilité de l’Europe au sens large et de veiller à ce que les citoyens de l’Union soient bien informés de l’importance de cette aide, tant pour la souveraineté de l’Ukraine que pour la paix et la sécurité dans l’ensemble de l’Union ». Ce qui voudrait dire qu’autoriser des bombardements sur le territoire russe signifie la paix en Europe.
Ce texte qui met en danger notre survie a été voté par tous les députés européens appartenant aux partis Renaissance (Macron), MODEM, PS et Place publique (Gluksman), ainsi que par 4 des 6 députés LR et 4 sur les 5 élus sur la liste Reconquête (Eric Zemmour), dont Marion Maréchal. Tous ces gens ont-ils vraiment exprimé la volonté de leurs électeurs ? Sont-il certains que ceux qui ont voté pour eux veulent la guerre avec la Russie, c’est-à-dire la guerre mondiale ? À ce point une partie de l’électorat français serait-elle inconsciente ? Difficile à croire. Mais nous savons qu’un élu ne représente que ses propres intérêts et ceux de son parti, mais nullement ceux de ses électeurs.

23 septembre 2024

Sébastien Beaurepaire

L'hypocrisie de l'UE mise en évidence dans cette petite vidéo. Un eurodéputé se fait censurer, puis il reçoit une leçon de morale sur la liberté d'expression... On dirait une blague... mais ce n'en est pas une.

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18 septembre 2024

Pierre Duriot

La ruine, c’est moi toute seule...

18/9/2024 - Une femme, à la tête de l’Europe, toute seule ou presque, décrète la fin des voitures thermiques et impose à leur place un mauvais produit dont les gens ne veulent pas. Cela ruine l’industrie automobile européenne, la meilleure du monde, qui rouspète en vain. Les Chinois font mieux que nous sur le créneau des voitures électriques, ce qui achève notre industrie. L’Europe met donc en place des taxes sur les voitures électriques chinoises. Par mesure de rétorsion bien compréhensible, les Chinois mettent des taxes sur nos autres produits qui pouvaient éventuellement palier la déconfiture automobile. Et pour finir, en plus de l’automobile, les autres filières seront également ruinées. En définitive, cette Europe permet, contre presque tout le monde, qu’une femme quasiment seule mette à bas tout un continent. Dans quelle entreprise une telle gestion est possible sans qu’on arrête l’intéressée ?

13 septembre 2024

Rapport Draghi : le constat d’échec cuisant des réglementations européennes

H16

13/9/2024 - L’Union européenne, c’est vraiment une réussite : non seulement, elle nous permet de faire l’expérience sur le sol européen d’une guerre essentiellement paisible, mais en plus, elle nous garantit une économie en croissance maîtrisée, bien à l’abri des tonitruantes innovations qui menacent régulièrement les citoyens européens de leurs bienfaits un peu trop positifs.


Ouf ! Sans les subtils efforts du Commissaire Breton et de toute la Commission européenne derrière lui, les citoyens européens auraient été confrontés à l’arrivée de l’iPhone 16 et de quelques unes des innovations technologiques qu’il propose, notamment en matière d’intelligence artificielle. Il apparaît en effet qu’Apple, confronté aux contraintes imposées par le Digital Market Act européen, a renoncé aux fonctionnalités avancées de son dernier iPhone 16 sur le territoire européen.

Cette décision d’Apple pourrait peut-être sembler déraisonnable : après tout, il ne s’agit que d’une petite conformité à quelques aspects légaux auxquels les législateurs européens tiennent fermement, voilà tout.

Peut-être. Ou peut-être pas, si l’on en croit les conclusions du rapport que Mario Draghi vient de publier, lui qui s’était vu confier la tâche d’évaluer le futur de la compétitivité européenne par l’actuelle présidente de la Commission européenne.

Présenté en conférence de presse il y a de cela quelques jours (et lisible en détail ici), ce rapport brosse un tableau intéressant de l’Europe et ne laisse guère de doutes sur les petits soucis qui se sont développés ces dernières années.

Pour mémoire, Mario Draghi, c’est un peu ce plombier miraculeux non pas issu d’un jeu vidéo, mais plutôt de la bureaucratie financière italienne puis européenne. Il s’agit d’un des artisans de l’entrée de l’Italie dans l’euro, grâce à l’appui de la société JP Morgan qui, juste avant l’avènement de la monnaie unique, achètera pour 35 milliards d’euros de swaps en deux ans et permettra ainsi de faire passer le déficit budgétaire de la botte italienne de 7.5% à 2.5% du PIB… Après ce “succès”, de banquier central italien en 2006, il passera à la Banque centrale européenne en 2011. Et c’est à l’occasion de la crise de l’Euro à cette période qu’il exprimera tout son talent en s’asseyant avec décontraction sur l’interdiction de la BCE, pourtant inscrite dans les traités la fondant, d’acheter des obligations de pays mal gérés.


Bref, Mario est un homme de Davos et tout à fait dans la ligne du Forum économique mondial. Dès lors, si son constat semble correct concernant la dérive technocratique et bureaucratique du Léviathan européen, on devra donc faire extrêmement attention à ses recommandations, ses précédents exploits illustrant fort bien ce qu’on ne doit surtout pas faire.

Dans les constats, on retrouve – avec une surprise modérée – ceux déjà faits par d’autres avant lui que la croissance européenne a nettement décroché par rapport à la croissance d’autres zones, à commencer par l’américaine et la chinoise ; dans un monde où les autres avancent, se contenter de faire du sur-place revient à prendre du retard : ainsi, en 50 ans, aucune entreprise de 100 milliards de dollars de valorisation n’a vu le jour en Europe alors que, dans le même temps, les États-Unis sont parvenus à en créer 6 dont la valorisation dépasse maintenant les 1000 milliards de dollars.


Pour l’ex-banquier central, l’une des principales raisons de l’écart de performance est résumé par une poignée de graphiques, et notamment ceux montrant la différence des prix de l’énergie entre la Chine, les États-Unis et l’Europe. Le constat est globalement catastrophique : alors que l’Europe supportait des prix industriels du gaz entre les prix américains (plus bas) et les prix chinois (plus élevés), la guerre en Ukraine les a fait durablement exploser bien au-dessus de tous avec une augmentation de 345% (!)…


Le rapport note au passage que l’Union européenne est devenue le premier importateur de gaz liquéfié au monde mais que négociant de manière dispersée, n’arrive pas à tirer le moindre bénéfice de sa taille, à la différence de la Corée et du Japon. Quant à cette nouvelle place de premier importateur, elle provient directement de l’application des lumineuses idées de sanction qui ont été mises en place en 2022 et ont vraisemblablement transformé la situation européenne de sur-place précédemment observée en véritable dégringolade à partir de 2022.

Mais de façon encore plus importante que ces aspects spécifiques à l’énergie (qui reste la base même de l’économie et qui entraîne absolument tout le reste dans son sillage), c’est l’autre constat qui explique le sur-place en premier lieu : l’analyse détaillée des contraintes qui pèsent sur les entreprises européennes montre sans ambiguïté que c’est bel et bien le régulateur européen le premier responsable des très médiocres performances européennes.



“Le problème n’est pas que l’Europe manque d’idées ou d’ambition. Nous avons de nombreux chercheurs et entrepreneurs talentueux qui déposent des brevets. Mais l’innovation est bloquée à l’étape suivante : nous ne parvenons pas à traduire l’innovation en commercialisation, et les entreprises innovantes qui souhaitent se développer en Europe sont entravées à chaque étape par des réglementations incohérentes et restrictives.”

Lors de la conférence de presse, Draghi a ainsi assez clairement exprimé ceci avec une formule lapidaire mais que beaucoup de libéraux, beaucoup de chefs d’entreprises, beaucoup d’économistes lucides et beaucoup de citoyens confrontés à cette réalité quotidienne ne pourront qu’approuver : l’Europe est en train de tuer ses entreprises à coup de législation. Par exemple, on estime que la règlementation sur la protection des utilisateurs (RGPD) – qui se traduit par une avalanche de fenêtres désagréables à chaque site web européen visité – « réduit les bénéfices des petites entreprises technologiques de 15% », ce qui constitue un échec catastrophique (prévisible et prévu, du reste) qui profite en fin de compte aux grandes entreprises technologiques ainsi qu’aux petites étrangères.


Au passage, cette catastrophe n’est pas une figure de style puisqu’une évaluation du coût des contraintes légales qui empêtrent les entreprises européennes a même été réalisé et corrobore le rapport Draghi, et cette étude évalue ainsi à près de 4% du PIB sont ainsi perdus en France rien qu’à cause de ces aspects.


En fait, toutes les constatations de Draghi dans son rapport sont un véritable désaveu cinglant des politiques européennes mises en place sur les vingt dernières années au moins et en particulier sur celles qui ont porté sur le numérique dans lequel l’Europe se fait assez violemment distancer non seulement par les États-Unis, déjà leader depuis longtemps, mais aussi par la Chine qui, en vingt ans, a non seulement rattrapé l’Union mais la laisse dans la poussière de l’Histoire.

Ce rapport commandé par von der Leyen est une véritable gifle à la présidente de la Commission, ainsi qu’à son commissaire attaché au Marché Intérieur, Thierry Breton qui incarne si parfaitement la sur-règlementation, l’arrogance bureaucratique et l’échec institutionnalisé notamment dans sa ridicule guéguerre contre Musk qui n’a d’ailleurs pas manqué de relever la pertinence des constats de Draghi.

Ces constats posés, les recommandations de l’ex-banquier feront cependant frémir tous ceux qui ont compris la racine du mal, à savoir l’hubris démesuré des législateurs sans freins : avec une (très) longue litanie d’interventions des États (et du bras législatif et exécutif européen) dans tous les domaines où l’Europe s’enfonce, on sait déjà qu’une application, même modeste, de ces recommandations aboutira à accélérer l’enfoncement.

De tout cela, seuls quelques gauchistes niais trouveront leur compte dans ce qui s’apparente à un suicide désorganisé, inconscient mais obstiné de l’Europe : finalement, la décroissance, on est en plein dedans.


https://h16free.com/2024/09/13/78633-rapport-draghi-le-constat-dechec-cuisant-des-reglementations-europeennes

25 août 2024

Dictature sanitaire : « Personne ne doit être discriminé pour ne pas s’être fait vacciner. »
(Conseil de l’Europe)


⬦ Cette résolution n'a pas été respectée !
Nous avons là la preuve flagrante d'une violation du droit européen et d'une crise institutionnelle majeure avec une Commission européenne, dont il convient de le rappeler, la Présidente non élue est Ursula von der Leyen, qui ne respecte pas les résolutions du Conseil !
Ce dysfonctionnement gravissime des institutions européennes mériterait à lui seul la destitution de celle qui a été reconduite dans ses fonctions en dépit d'une condamnation pour faits caractérisés de corruption.
Véronique Faucheux

⬦ Les États doivent « s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n'est pas obligatoire », rappelait en janvier 2021 le Conseil de l’Europe, institution distincte de l’UE, dont fait partie la Russie.
Et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner.
Comme un passe sanitaire et un apartheid social, par exemple ?
Anna Rocca

22 août 2024

Gastel Etzwane

Ce n’est pas l’Europe, c’est l’Union européenne, cette technostructure d’essence totalitaire qui travaille systématiquement contre l’intérêt de ses membres. Dommage qu’aucun grand parti politique français ne veuille en sortir.