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1 mars 2025

Romain Vignest

Il n'est pas indifférent...

- 1/3/2025 - (...) Non, il n’est pas indifférent que l’argent de l’USAID ne finance plus les médias, ONG et projets de l’oligarchie davosienne, et accessoirement les Talibans ; il n’est pas indifférent que cessent les injections homicides et que le cartel des empoisonneurs soit démantelé ; il n’est pas indifférent que soient arrêtés les projets de monnaie numérique, interdits les laissez-passer et les confinements, sanitaires ou climatiques, compromis le Race to zero, l’Agenda 2030, le Traité sur les pandémies et autres joyeusetés du totalitarisme stato-capitaliste en marche ; il n’est pas indifférent qu’on ne meure plus en Ukraine et qu’on cesse de vendre des enfants à la frontière mexicaine ; il n’est pas indifférent que la censure des réseaux et la surveillance des communications soient levées ; il n’est même pas indifférent à la mémoire des morts que la vérité soit dite et les criminels jugés. Il était au contraire nécessaire et vital, quoi que soit demain, qu’aujourd’hui cela se fît ; et si Donald Trump n’avait pas été élu, cela ne se ferait pas. (...)

27 février 2025

Romain Vignest

- 27/2/2025 - Deux questions s’entremêlent, qui s’aggravent l’une l’autre et auxquelles ne répond aujourd’hui qu’un double déni assourdissant.
Comment les Français, et d’autres, ont-ils pu consentir, et sans le moindre débat, comme allant de soi, préférant, contre toute l’histoire morale occidentale, la servitude au danger, certains prenant même leur abaissement pour du civisme, à rien moins qu’une privation maximale de liberté, de plus psychiquement, physiquement et économiquement délétère ?
Comment, alors que ces mesures auraient dû attiser leur méfiance, ont-ils pu croire un instant au prétexte, à la nouvelle peste, qu’on alléguait, sans s’interroger un instant sur les chiffres à proprement dire ineptes qu’on leur livrait chaque jour ?
Ce confinement, à la justification manifestement frauduleuse (je rappelle ci-dessous les données) et de toute manière injustifiable, m’apparaissait sur le moment même comme un test d’obéissance, dont nous avons découvert depuis qu’il préfigurait les modalités diverses (ville d’un quart d’heure, ZFE...), auxquelles, sous des prétextes sanitaires et climatiques, le WEF nous préparait et nous voulait accoutumer. J’écrivais alors que, Molière nous ayant montré à quelle dégradation la peur de la mort peut amener l’homme, Knock était évidemment le préambule idoine à 1984.
En 2020, le covid a représenté :
- 2% des hospitalisations (3,7% au plus fort des crises) ;
- 2,2% des séjours en Île-de-France (la région la plus impactée) ;
- 3,6% des journées d’hospitalisation ;
- 5% des patients admis en soins critiques ( = soins continus + soins intensifs + réanimation) ;
- 11% des patients et 19% des journées en réanimation (sachant qu’on a «curieusement» et pour cette seule année intégré les soins continus au chiffre des réanimations ; sachant aussi que, de manière ahurissante, il était impossible de consulter et que la consigne était d’attendre d’étouffer pour appeler le samu) ;
- un taux de létalité de 0,6% chez les plus de 80 ans.
En France comme dans tous les autres pays européens, la mortalité de l'année 2020 standardisée (c'est-à-dire étudiée par tranches d'âges et non pas en données brutes) est au niveau de celle de l'année 2015 soit la septième année la moins mortelle de toute l'histoire de France. Quant à la mortalité de l'année 2021, elle au niveau de celle de 2018, la troisième la moins mortelle de toute l'histoire de France.
Il n’y a jamais eu de crise sanitaire.

16 février 2025

Romain Vignest

- 16/2/2025 - Il suffit d’un vent d’Est pour que notre air s’enrichisse de particules concoctées dans les centrales à charbon de nos voisins allemands.
La ségrégation par les ZFE n’a évidemment pas davantage de finalité écologique que la ségrégation par le pass n’avait de finalité sanitaire. Et quand bien même, aucune épithète ne saurait rendre la ségrégation tolérable.
(Capture d’écran du 4 février.)

25 décembre 2024

Romain Vignest

Quelques magouilles de Météo France

- La température a augmenté de 2,2% par rapport à la période 1850-1900 : curieuse référence, car ce sont les années parmi les plus froides depuis 2000 ans, la fin du petit âge glaciaire.
- Les glaciers reculent, certes, mais pas depuis 2015, depuis deux cents ans.
- On ignore à quoi correspond l’indice baptisé « conditions propices aux feux de forêts », ce qu’on sait en revanche c’est que les surfaces effectivement brûlées ont, elles, été divisées par 3 entre les années 1980/90 et 2015/24 et que, selon l’IGN, les forêts couvraient en 2020 31% du territoire métropolitain, soit 17 millions d’hectares, contre 14,1 en 1985 et environ 9 millions seulement en 1831 :
Maintenant, demandez-vous à quelle fin ces manipulations. Un indice : allez voir du côté de l’Agenda 2030 et du Race to zero...
22/12/2024





3 novembre 2024

Romain Vignest

1/11/2024 – Le rapport de la Chambre des Représentants sur le programme fédéral anti-covid établit officiellement tout ce que nous n’avons cessé de dénoncer : exagération délibérée des risques, coercition gratuite, inutilité des masques et de la distanciation sociale, mensonge sur les injections, censure systématique des opinions médicales dissidentes. Quand les parlementaires français auront-ils ce courage ?

1 novembre 2024

Romain Vignest

1/11/2024 – Sortir du «carcan européen» (A. Lacroix-Riz), ce n’est pas seulement sortir du néo-libéralisme et recouvrer notre territoire, nos institutions, nos ressources, c’est aussi reprendre le cap interrompu d’une aventure à la fois anthropologique (égalitaire) et géopolitique (universelle). Au moment où l’avancée technologique rend caduque la maîtrise militaire, aujourd’hui US, des mers, il faut à la France, par-delà un siècle et demi d’aliénation anglo-germano-américaine, renouer son fil gallo-romain, se tourner à nouveau vers la Méditerranée et au-delà d’elle vers le monde francophone africain, illustrer son Outre-Mer et cultiver son immense domaine maritime, pour rejoindre les BRICS+ la tête haute - et revenir dans l’histoire.

24 octobre 2024

Romain Vignest

« Il y a des collègues qui renoncent à étudier le subjonctif pour ne pas « faire baisser » la moyenne de leurs élèves. »

Dans cette interview coup de poing, l’approche par compétences et la gestion managériale de l’éducation sont sévèrement critiquées. Romain Vignest, président de l’association des professeurs de lettres, professeur de collège, dénonce une école transformée en machine à formater, où l’élève, réduit à exécuter des tâches, est privé d’émancipation intellectuelle.
La “prolétarisation” des professeurs et l’aliénation des élèves sont les conséquences directes de cette gouvernance par objectifs, qui privilégie l’utilitarisme au détriment du savoir et de la réflexion. Entre obsession des notes et abandon des contenus éducatifs, l’école devient, selon l’auteur, une usine à diplômes où la performance remplace la culture.

Vous critiquez fortement l’approche par compétences, associée à une gestion managériale de l’éducation. Quels effets concrets et mesurables observez-vous sur les élèves et les enseignants dans ce système ?

L’approche par compétences, promue à l’origine par l’European Round Table et l’OCDE, puis prescrite par l’UE aux États membres, consiste à former l’élève à et par l’exécution de tâches. Dans cette optique, les connaissance sont acquises à l’occasion de ces tâches et dans la mesure où elles en permettent l’exécution. Par exemple, en français, pour « analyser le fonctionnement de la phrase simple et de la phrase complexe », il faudra sans doute passer par l’étude des propositions subordonnées conjonctives ; au lieu d’étudier la littérature de tel ou tel siècle, on acquerra la compétence « lire une œuvre littéraire », ce à quoi peut certes servir d’en avoir étudié et d’avoir quelque idée de l’histoire littéraire. Mais, on le voit, par rapport à l’enseignement traditionnel, cette approche opère un renversement de perspective, elle installe l’enseignement dans une logique utilitariste, où le savoir est un moyen et qui, par définition, est à l’opposé d’un enseignement de transmission, mais aussi d’un enseignement d’émancipation.
La gestion managériale du système éducatif, officialisée par les lois dites « d’orientation » (loi Jospin de 1989, loi Fillon de 2005), consiste à fixer au système scolaire des objectifs chiffrés notamment pour l’orientation des élèves et les résultats aux examens. Elle conforte jusqu’à l’absurde l’utilitarisme dont nous venons de parler : l’élève doit savoir exécuter des tâches pour se maintenir dans ce qu’il perçoit comme le circuit « normal ». L’évaluation des compétences est en outre plus souple et s’ajuste mieux aux résultats qu’on veut avoir obtenus : les établissements, certes minoritaires, qui l’ont généralisée ont remplacé la notation chiffrée par des niveaux de « maîtrise » (« insuffisante », « fragile », « satisfaisante »), niveaux matérialisés par un code couleur allant du rouge au vert, comme des feux de signalisation…

Vous évoquez la prolétarisation du professeur et l’aliénation de l’élève. Pouvez-vous expliquer en quoi la gouvernance par objectifs contribue à ces phénomènes et comment cela se manifeste au quotidien dans les établissements scolaires ?

Pour entraîner à l’exécution d’une tâche ou pour prêcher un catéchisme (les «compétences sociales »), et puisque de toute manière la politique éducative n’est plus affaire de contenus mais de gestion des flux, point n’est besoin d’être savant. Il ne vaut mieux pas d’ailleurs : vous pourriez remettre votre propre tâche en question. C’est d’ailleurs à mes yeux le sens profond (pas seulement en matière d’enseignement) de la substitution des noms de métiers par des participes présents : le «professeur» est l’auteur de son cours, son savoir fait autorité, tandis que l’«enseignant» est un exécutant, qui met en œuvre les activités et méthodes prescrites par les INSPÉs ou répète le discours des manuels. Et de fait, après avoir progressivement décroché de l’agrégation dès 2010, quand furent instaurés les masters professionnels, le Capes, depuis 2022, n’évalue presque plus du tout le niveau disciplinaire du candidat, mais sa conformité « didactique » et idéologique.
Au quotidien, dans maints établissements, on presse l’enseignant de préférer les « activités » aux cours, on sait financer l’atelier d’expression corporelle, mais on doit fermer la classe de grec ancien. Évidemment, il doit noter large et ne pas se rendre coupable d’exigences « élitistes ». Quant à l’élève, c’est bien pis. Il ne travaille que pour les notes, dont il guette, même le dimanche, et ses parents avec lui, la tombée sur l’application Pronote de son téléphone, surveillant continûment ce qu’il appelle sa « moyenne », comme une courbe de température. Elle est le critère qui lui fera choisir ou abandonner une option, et il reprochera à son professeur de l’avoir « fait baisser » à cause de ce qu’il estime une mauvaise note, et qui peut être un 16. Car j’y insiste, il ne s’agit que de chiffres : l’élève ne cherche pas à compter parmi les meilleurs, mais parmi les mieux notés, la très bonne note n’est plus recherchée en tant qu’elle traduirait l’excellence d’un niveau, mais pour elle-même. Cette obsession est donc d’autant plus délétère qu’elle est absurde, purement systémique, ne correspondant à aucune exigence intellectuelle, à aucun projet d’étude ou professionnel : il s’agit pour l’élève de passer au vert et rester dans le circuit « normal », celui de la troisième, puis du lycée général et technique, dans la continuité du collège unique, ce malgré les conseils de ses professeurs, et n’importe ses propres talents et ses propres goûts. C’est pourquoi, oui, je crois qu’on peut proprement parler d’aliénation, source d’agressivité, d’angoisse, de mépris de soi, cause d’affluence chez les psychologues, cause aussi à mon sens d’une agitation qui, vue sous ce jour, paraîtrait presque saine.

Selon vous, en quoi le concept de “liberté pédagogique”, tel que défini dans la loi Fillon, est-il une perversion qui bride plutôt qu’il n’émancipe les enseignants ? Quels exemples concrets pouvez-vous donner de cette contradiction ?

Je pourrai d’abord vous répondre que la question risque de ne bientôt plus se poser, puisque précisément la formation des enseignants dans les INSPÉs est uniquement didactique et se réduit à une pédagogie officielle. Mais il y a une perversion de la liberté pédagogique par ce que j’appelle le « management scolaire » qu’il importe en effet d’élucider. En tant que professeur de lettres, ma liberté pédagogique consiste, d’une part, à choisir, pour son importance patrimoniale, sa beauté, sa profondeur, le texte que je compte expliquer et, d’autre part, à déterminer, en fonction du texte choisi, de mon auditoire, de mes propres connaissances, l’approche la mieux à même de l’expliquer c’est-à-dire précisément d’en manifester l’importance, la beauté, la profondeur. Dans une logique de management, ce qui commandera mon choix, tant celui du texte que celui de l’approche, ce sera l’objectif qui m’est fixé : que les élèves obtiennent, à l’occasion d’évaluations dont cette explication sera l’occasion, et par exemple de l’oral du bac, la meilleure note possible. J’aurai donc intérêt à choisir un texte simple et à en faire une lecture superficielle ; ce n’est plus la matière qui me guide, mais la performance à laquelle on m’a assignée. Il y a ainsi des collègues qui renoncent à étudier le subjonctif pour ne pas « faire baisser » la moyenne de leurs élèves. Mais allons plus loin dans la perversion. En lettres, la liberté pédagogique est organiquement liée à la diversité et à la profondeur insondable des grands textes. Ainsi, l’explication d’une tirade de Phèdre ne saurait être exhaustive et elle peut procéder de différentes approches également pertinentes, de sorte que mon explication diffèrera nécessairement de celle qu’en fera tel collègue. Si ma mission n’est plus de puiser dans sa «substantifique moelle» et d’en nourrir mes élèves, mais de me servir de cette tirade comme support, stylistique ou thématique, d’une méthode type pour savoir étudier les textes tragiques, voire dans la perspective d’une éducation aux compétences sociales (« gérer ses émotions », « respecter l’autre », « coopérer et réaliser des projets »…), vous comprendrez que ma liberté pédagogique en sera pour le moins réduite et dévoyée, qu’elle ne sera plus guère à vrai dire qu’une liberté d’instrumentaliser Racine.

Vous associez l’approche par compétences à une forme de “taylorisme éducatif”. Pensez-vous qu’il existe une alternative pédagogique viable et réaliste qui permettrait de replacer le savoir au centre de l’enseignement sans sacrifier la diversité des élèves ?

Je parle en effet de taylorisme éducatif parce que l’approche par compétences, contrairement à ce que l’on prétend, ne rend pas l’élève autonome. Elle l’enferme dans des processus, là où l’acquisition méthodique et explicite des connaissances, accompagné de l’exercice au raisonnement (analyse grammaticale et analyse logique, rédaction, puis commentaire et dissertation), lui fournit des briques qu’il pourra convoquer et agencer par lui-même. Mais en vérité votre question soulève un autre problème, aussi important, celui de l’atermoiement pédagogique, du déport systématique des apprentissages de l’école primaire vers le collège opéré depuis les années 90. Pourquoi avoir alors, quand on sait l’intelligence et la mémoire des enfants éminemment ductiles, rejeté au-delà du primaire ce qui jusque là y était exigé ? Y répondre est aussi impossible que de justifier qu’après cinq années d’enseignement du français le niveau soit si calamiteux…
Ces apprentissages deviennent évidemment beaucoup plus ardus quand les mauvaises habitudes sont prises, quand les influences familiales et sociales les ont imprégnées, quand les identifications grégaires ou l’esprit de rébellion inhérents à l’adolescence favorisent le rejet, par exemple, du langage dont on n’a pas coutume. Le système éducatif actuel opère à contretemps : il prétend enseigner ce qu’il est essentiel que tous les élèves sachent au moment où les personnalités s’affirment et exigeraient que les parcours se différencient. Non seulement la mise en place précoce d’un corpus de connaissances copieux se ferait infiniment plus efficacement, mais il autoriserait sans les léser intellectuellement que les élèves s’orientent plus tôt au lieu d’être tous et si tard astreints à un même cursus. Le collège unique, «puisqu’il faut l’appeler par son nom», est une machine à frustrer les désirs, à gâcher les talents, à broyer les personnalités au moment même où ils éclosent. Pour en finir avec lui, il faut non seulement qu’une instruction solide soit dispensée à l’école primaire, mais qu’elle soit entretenue et approfondie par un enseignement général de qualité tout au long de la formation professionnelle. C’est pourquoi il faut absolument préserver et renforcer le modèle français de formation professionnelle, celui du Lycée Professionnel, qui ne sacrifie pas la personne et le citoyen, et dont on sait que ceux qui en sortent sont plus capables d’initiative et plus susceptibles d’évolution de carrière que les apprentis allemands.

Vous évoquez une “barbarie” du management appliqué à l’éducation. Quelles conséquences à long terme craignez-vous pour la société si cette logique managériale continue de s’imposer dans le système éducatif ?

Ce qui, dans la logique managériale, diffère des modèles passés de domination, c’est qu’elle englobe la classe supérieure, de sorte que celle-ci ne s’y réserve plus la jouissance des arts et des lettres : elle n’en a cure, n’y connaît rien, professant même une inculture qui me semble sans précédent dans l’histoire. C’est donc une barbarie totale et inexorable qu’il faut redouter. Et la barbarie, c’est d’abord la perte du rapport au passé, la perte du sens de la beauté et de la gratuité, de l’étude et de la réflexion ; c’est ici l’habitude prise qu’il faut que tout serve à quelque chose, y compris l’humain, y compris soi-même, c’est un certain goût pour la servitude conforté tant par l’ignorance que par la négation de soi. Un monde finalement pas très éloigné de celui qu’a imaginé Huxley, et où le soma pallierait la frustration. Mais honnêtement, quand je vois les élèves, de tous milieux, se passionner pour les guerres puniques, admirer Rodrigue ou pleurer Arria Marcella, je ne crois pas que ce monde puisse vraiment advenir.
[putsch.media]

11 octobre 2024

Méthode pour détruire un pays

Romain Vignest

Étape 1 : rendre la situation financière du pays catastrophique par tous les moyens et autant que possible au profit des maîtres et amis (obligations indexées sur l’inflation, «quoi qu’il en coûte», sommes astronomiques offertes à l’Ukraine, aides versées par milliards aux entreprises et à la presse des oligarques etc.).
Étape 2 : créer une situation parlementaire précaire empêchant l’émergence d’un pouvoir fort (avec la participation enthousiaste des castors de gauche et de droite et des politiciens vénaux) et confier la primature à un eurocrate, ancien membre du groupe d’Amato et de la Commission, pour que le pays soit gouverné de l’extérieur.
Étape 3 : prétexter de cette situation catastrophique pour mettre en œuvre sous son contrôle la politique néo-fasciste exigée par l’UE au profit des détenteurs de la dette (et éprouvée en Grèce) : austérité drastique et annulation des droits sociaux associées à la surveillance étroite des masses et des personnes, dilapidation du patrimoine national au profit des détenteurs de la dette (si les ministères sont déplacés en province, soyez sûr que leurs sièges parisiens trouveront preneurs à vil prix).
Remarque : il va de soi qu’aucune autre politique n’est possible, que le libéralisme c’est la liberté et que la France ne serait rien sans l’UE.

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26 septembre 2024

Romain Vignest

23/9/2024 – La conférence prononcée à Arras par Idriss Aberkane ne se contente pas de décrire et déplorer le hold-up en bande organisée dont le peuple français est la victime depuis sept ans. C’est au contraire un programme économique dont il trace les grands traits pour les années qui viennent si nous sortions de l’UE. Aberkane montre en effet les ressources sans égales dont recèlent notre territoire et notre population, mais dont la félonie de nos dirigeants et la mainmise de l’UE interdisent la mise en valeur. Ceux qui répètent à l’envi, comme on le leur a appris, que la France est trop petite pour sortir de l’UE sont à l’opposé du vrai. L’UE est un carcan qui empêche (à dessein) la France de déployer ses exceptionnels atouts. Disons même que c’est parce que la France serait trop grande hors de l’UE que l’oligarchie veut l’y maintenir, embastillée, et l’y faire disparaître au secret.

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27 août 2024

Romain Vignest

Instagram est [notoirement] confronté à un problème majeur d'exploitation des enfants, mais aucune arrestation n'a été prononcée pour Zuck, car il censure la liberté d'expression et donne aux gouvernements un accès détourné aux données des utilisateurs», note Elon Musk sur X. De fait, l’arrestation de Pavel Durov est en vérité une prise d’otage (l’expression est d’Edward Snowden) en vue d’accéder aux connections et aux communications privées et la lutte contre ceci ou cela n’est que l’habillage de la censure.

17 août 2024

Romain Vignest

La crise de nerf démocratique à laquelle continuent de donner lieu l’éventualité d’un nouveau gouvernement et plus largement l’avenir de la présente législature ressortit de plus en plus à un tel déni de réalité européenne qu’on ne peut s’empêcher de penser qu’elle est entretenue aussi pour donner aux Français, du moins à quelques uns d’entre eux, l’illusion d’un enjeu, l’illusion rassurante qu’existerait encore, et autrement que théâtralement, cette vie politique pour laquelle ils avaient l’habitude de se passionner.
Il ne manque le plus souvent à ces multiples et subtiles analyses et spéculations franco-françaises que l’essentiel, à savoir que les finances du pays sont officiellement placées sous tutelle de l’UE et que le «gouvernement» quel qu’il soit n’aura que la liberté d’obéir à ses oukases, voire à ceux du FMI. Et loin de ne pas assumer les conséquences d’une dissolution que d’aucuns ont la simplicité de tenir pour impulsive, le président les a selon toute vraisemblance excellemment pensées : il a fait plus que dissoudre l’Assemblée, il l’a neutralisée, mise à même de n’être que la chambre d’enregistrement qui convient à un gouvernement technique - et où LFI et le RN joueront en toute tranquillité les opposants d’opérette et l’alibi démocratique du régime, n’ayant jamais à assumer ne pas vouloir recouvrer la possibilité d’une politique : notre souveraineté.
Est-ce à dire que nous serions condamnés à subir ? Et quand bien même, vaudrait-il mieux se nourrir d’illusions et repeindre les murs de la prison faute d’en sortir ? Ne pas subir, c’est déjà, et d’abord, refuser mentalement le jeu dans lequel on veut nous enfermer. Mais outre qu’on ne se bat pas dans l’espoir du succès, rappelons qu’en 1790 personne ne savait la République imminente, qu’en 1420 le Dauphin était bien seul et bien seul le Général en 1940. Or nous n’en sommes pas là : on peut estimer à plus d’un tiers les Français prêts à sortir de l’UE, lors même que ce parti n’a pas voix au chapitre dans les médias. N’y a-t-il pas là de quoi donner du cœur au combat ?

10 août 2024

Romain Vignest

10/8/2024 - Aux États-Unis, on observe en 2021 une nette augmentation de la mortalité des 0-14 ans très exactement concomitante à la campagne d’injection. Mais il ne peut évidemment s’agir que d’une coïncidence…
(La courbe en pointillé correspond à la mortalité attendue, la zone rose à l’écart acceptable par rapport à la mortalité attendue et la ligne pleine à la mortalité réelle.)

27 juillet 2024

Romain Vignest

27/7/2024 - L’inculture et le caractère pavlovien de certaines réactions, a fortiori de la part de gens d’ordinaire plus avisés, ne laissent pas d’affliger et gêner. Certes, on a le droit de n’avoir fait ni latin ni grec, d’être une quiche en histoire de l’art, de ne jamais mettre le pied dans un musée, de ne connaître ni Silène ni la tradition grotesque, de croire singulier ce qui relève de la tradition… mais alors il faut être humble et se taire.
Il conviendrait en outre de ne pas confondre la représentation avec la chose et un tableau de Léonard, pourtant maintes et maintes fois pastiché, avec la Cène elle-même, de comprendre qu’on peut pasticher l’un sans insulter à l’autre, a fortiori si le pastiche ne reprend aucun symbole chrétien.
À cet égard, je signale à ces gens que le motif de la Cène païenne n’est pas nouveau et que l’assimilation de Dionysos, fils de Zeus, et du Christ comme figures est-méditerranéennes du sacrifice et de la résurrection remonte au moins à Clément d’Alexandrie.

23 juillet 2024

Romain Vignest

[COVID] Évidemment ignorée par les médias mainstream, la décision des prud'hommes de Nancy est historique : les soignants suspendus avaient le droit de refuser l'inoculation expérimentale.

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15 juillet 2024

Romain Vignest

Après le FMI en mai, la Commission européenne prépare la France à la mise sous tutelle prochaine de ses finances. Il suffira d’une attaque sur la dette cet été pour que tout soit plié.
Le mandat de Macron était d’offrir la République française en sacrifice à l’UE, d’accélérer la mise en place d’une Europe fédérale en démantelant et dilapidant l’État-nation français, qui constituait, par sa puissance diplomatique et militaire, par son histoire et par sa nature même, le principal obstacle à l’empire.
S’il était une véritable opposition, elle se serait alliée, n’importe ses désaccords, pour, in extremis, faire échouer ces traîtres desseins. Elle les a au contraire facilités : comme l’avait voulu et prévu le président, la situation parlementaire, en privant le pays d’un gouvernement fort, justifiera qu’il soit gouverné de l’extérieur.
Depuis sept ans, le RN et LFI, Armagnacs et Bourguignons de notre nouveau désastre, ont joué le rôle d’alibi démocratique. En s’opposant entre eux sur des questions secondaires, ils ont divisé les Français, détourné leur attention des vrais enjeux, contribué enfin à dissoudre l’État. Ils sont au premier chef les complices de notre asservissement.
Nous sommes en 1420.

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