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Affichage des articles dont le libellé est X (Twitter). Afficher tous les articles
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20 janvier 2025

Alexis Poulin, court extrait de vidéo à propos de "X"
René Chiche

Je n'ai pas l'intention de quitter X où, contrairement à Facebook, j'ai le sentiment d'être lu par "le public" et non pas seulement mes "amis" (pour le meilleur et pour le pire soit dit en passant), mais, par curiosité, je suis tout de même allé sur le machin bleu dont on parle tant depuis que certains députés ont fait bruyamment savoir qu'ils y migraient en se prenant pour des demandeurs d'asile démocratique.
Ma première impression est que, sous couvert de promouvoir civilité et bonnes manières, ce réseau est pris d'assaut par des gens qui bannissent la contradiction et la discussion au profit de l'entre-soi et de l'autocélébration.
Ainsi, paradoxalement, une certaine manière de défendre la démocratie et la tolérance engendre le refus des opinions considérées comme divergentes et une vraie intolérance.
Nihil novi sub sole.
Le réseau X a sans doute bien des défauts, et je dirais même par nature, comme tous les réseaux en réalité asociaux tant les échanges par écran et clavier interposés sont peu propices au dialogue véritable qui est la forme la plus élevée de l'activité humaine.
Néanmoins, en comparaison avec le réseau Bluesky, il reste un espace où, à côté de la vulgarité, de la grossièreté et des passions tristes qui s'y donnent libre cours, règne une saine diversité qui fait cruellement défaut sur le truc bleu.
Je suis cependant prêt à réviser cette opinion si l'expérience l'infirme.

HelloQuitteX, les ingérences des uns et la panique des autres

H16

- 20/1/2025 - Nous sommes le 20 janvier et le moment tant attendu est arrivé : non, je ne veux pas parler de l’investiture de Donald Trump comme 47e président américain, ce qui est – on le reconnaîtra aisément – complètement anecdotique mais bien du départ officiel de Sandrine Rousseau du réseau X, qui devrait provoquer une onde de choc majeur sur tous les intertubes numériques du globe.


Eh oui, pendant que la géopolitique mondiale est en train de changer fondamentalement, il semble que certains politiciens français préfèrent s’agiter sur X afin de mobiliser leurs congénères à quitter le réseau social d’Elon Musk.

C’est aussi grotesque que microscopique et l’importance que prend cette affaire, propulsée par Sandrine Rousseau quelques jours à peine après son audition comme suspecte dans l’enquête sur les soupçons d’inscription frauduleuse de sa part sur les listes électorales à Paris, en dit long sur la panique qui s’empare de la caste jacassante. La députée EELV de Paris semble en effet décidée à quitter le réseau de Musk en le faisant savoir le plus bruyamment possible afin d’inciter autant de monde que possible à faire pareil.

L’hémorragie du camp du bien

En réalité, toute une partie de la caste politique ne peut pas rester sur X : exposée à différentes affaires dont la publicité n’est plus minorée par des médias complaisants, elle se retrouve confrontée à une contradiction argumentée sur les réseaux sociaux sans plus aucun filtre jadis imposés par les fact-checkers et les systèmes internes de contrôle orwellien, et surtout le risque de se voir directement impliquée, prise à partie et désignée par une masse croissante d’individus qui leur sont de plus en plus hostiles.

Il faut en effet comprendre que le groupe des gens qui soutiennent les politiciens actuels, les fact-checkers, les médias traditionnels, ce groupe ne fait que perdre des membres au profit du groupe opposé, celui des gens qui n’en peuvent plus des hypocrites et de leurs barils de moraline, qui les ont manipulé pendant des années pour leur faire avaler un nombre invraisemblable de couleuvres, depuis le vivrensemble jusqu’aux vertus des injections miracles en passant par la minimisation des trous budgétaires pourtant abyssaux et le gaslighting permanent sur à peu près tous les sujets de sociétés qualifiés de complotistes.

Autrement dit, le premier groupe, dans lequel se love évidemment Sandrine Rousseau et sa clique ainsi que l’écrasante majorité des politiciens, ne fait que perdre des membres pendant que l’autre ne fait qu’en gagner (le passage en sens inverse n’existant pas). On comprend la panique qui s’empare des perdants à ce petit jeu de dupes.


La trouble ingérence du CNRS

Avec l’annonce de ce départ, il n’a pas fallu longtemps pour que des petits malins tentent d’en tirer parti. On pourra s’étonner cependant de constater que c’est le CNRS qui s’y colle (notamment l’ISCPIF, Institut des Systèmes Complexes), puisqu’il semble avoir participé au travers de quelques uns de ses chercheurs, ces derniers ayant mis en place une application pour aider la migration des utilisateurs de X vers d’autres plateformes jugées plus faciles à censurer. HelloQuitteX a sobrement été discuté et relayé sur tous les médias de grand chemin, ce qui a permis de constater la présence du logo CNRS, au moins dans les premières versions.


Eh oui, le contribuable semble encore une fois avoir été mis à contribution d’un truc qu’il n’avait pas demandé. Cela ressemble assez fort à un détournement de biens publics dont les responsables n’auront probablement jamais à se soucier. Ainsi va la France et ses déficits.

Au sein du « mouvement » (sans existence légale) qui pousse cette application, on ne s’étonnera pas de trouver quelques habitués de l’agitation politique d’extrême-gauche, pas plus qu’on ne devra sourciller de la provenance des fonds de ces ONG qui aiment tendrement le financement de l’Open Society du sulfureux Soros…

À ingérence, ingérence et demie (ennemie ?)

Et à propos d’ingérence, rappelons que l’ensemble de la démarche de Sandrine Rousseau et de ses coreligionnaires vocaux prend essentiellement sa source dans leur outrage devant l’ingérence (largement fantasmée) de Musk dans la vie politique de certains pays. On notera que cette ingérence n’a été pour le moment en France qu’assez discrète, mais que les quelques joutes entre le multimilliardaire et certains politiciens (britanniques notamment) ont suffi à déclencher une telle panique chez les politiciens français qu’on se doute que ces derniers sont nombreux à avoir, eux aussi, des choses à se reprocher.

C’est probablement l’annonce de l’abandon du fact-checking par Facebook puis plus récemment encore par Google qui a largement amplifié cette panique morale chez les politiciens et militants français : la caste jacassante sait qu’elle a ici perdu la bataille de l’information, et le repli hors de X signe surtout l’impérieuse nécessité d’ignorer tout ce qui viendra des sphères alternatives, estampillées complotistes et d’extrême-droite.

Ceci sera utile si des révélations aussi crédibles que bouleversantes pouvaient y prendre place, l’indifférence et le déni étant alors plus simples à feindre.


Mais sur le fond, on se devra de noter que, comme bien souvent, les moralisateurs accusent Musk de turpitudes dont ils sont eux-mêmes largement coupables : l’ingérence est évidemment partagée par tous les camps, et celui des politiciens en place la pratique depuis si longtemps et avec si peu de vergogne qu’elle en devient une seconde nature dont ils ne se rendent même plus compte.

Ainsi, Nathalie Loiseau, elle aussi fort vocale dans son opposition à Musk, ou Amélie de Montchalin sont par exemple membres du conseil de l’European Council on Foreign Relations (ECFR), une officine au service de l’influence de George Soros dans l’Union Européenne. Loiseau l’admet elle même en appelant think-tank ce qui est enregistré sans ambiguïté comme lobby auprès des institutions européennes.

Ainsi, l’influence de l’Open Society sur Pierre Haski n’a pas d’importance. Circulez.

Autrement dit, il y a d’un côté les bons milliardaires qui, quand ils voient un réseau social ou une institution, tirent leur carnet de chèque, et de l’autre, les mauvais milliardaires qui voient un réseau social ou une institution et tirent leur carnet de chèque mais ils sont mauvais.

Les gags s’écrivent tout seul.


Quant à la nouvelle occupation de Thierry Breton, grand ennemi de Musk devant les institutions (européennes et autres), au board de Bank of America comme conseiller, ce qui lui permettra de monnayer son carnet d’adresse, là encore, il ne s’agit pas d’ingérence, mais d’un simple petit hobby pour valoriser une retraite active, je présume.

Au passage, décrocher ce genre de sinécure dans une entreprise américaine, c’est souvent une récompense du Department of State américain pour services rendus. Rapprocher cet élément des destructions laissées dans le chemin de Breton est probablement hardi. Oubliez.

Je Quitte X ou … Sauve qui Peut ?

Pendant ces gesticulations de Sandrine et ses copains, notons tout de même que la France continue de s’enfoncer dans ses 3400 milliards d’euros de dette et qu’elle semble fort mal se préparer à des changements géopolitiques majeurs. Hélas, le débat public français semble occupé par l’ingérence de Musk et le « Je quitte X » qui s’en est suivi, réaction d’enfants gâtés dont le jouet vient d’arrêter de fonctionner comme prévu.

Le délitement démocratique, politique, économique est complet. L’incurie des dirigeants et des représentants du peuple est totale. Le « Je Quitte X » ressemble de plus en plus à un « Sauve Qui Peut » d’élites dégénérées.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2025/01/20/79871-helloquittex-les-ingerences-des-uns-et-la-panique-des-autres

18 janvier 2025

Petite clarification au sujet d'Elon Musk

Alexis Haupt

Je n'ai pas une confiance aveugle en lui. Ni confiance tout court d'ailleurs. Je sais que le pouvoir et la richesse égarent les âmes, même les belles âmes. Seulement, voilà :
1. Sans lui mon compte n'existerait plus et ma modeste contribution dans cette guerre du récit (création de concepts : "complosophisme", "médiavers", etc. etc.) aurait été quasi stérile sur internet.
2. Il est entré en guerre frontale avec nos pires ennemis : il dénonce sans filtre la tyrannie qui sévit en Europe, rend la liberté d’expression, dénonce les idéologies mortifères et toxiques pour les enfants, la pédocriminalité, la censure, les médias menteurs, diffuse de gigantesques scandales que la presse qualifie de complotistes depuis des années...
3. C'est l'homme le plus riche de la planète.
4. Peut-être est-il même en train de devenir l'homme le plus influent du monde.
5. Je ne suis pas naïf. À vrai dire, je suis pour la démocrate directe : je me méfie donc de tout homme de pouvoir ou de fortune. De tout culte de la personnalité.
6. Néanmoins, force est de constater que pour l'instant, et je dis bien pour l'instant, tout ce qui advient grâce à lui dans cette guerre de l'information et dans la guerre tout court que nos "élites" nous livrent, nous est favorable.
7. Je comprends les lanceurs d'alerte qui sont dubitatifs à son égard. Voire même qui pensent qu'il deviendra dangereux tôt ou tard (transhumanisme, hégémonie, nouveau dominant...). Néanmoins, ces lanceurs d'alerte ne se rendent pas compte que sans Musk, ils seraient réduits à leur petit site internet ou une page Facebook shadowbanée pour diffuser leurs messages d’alerte.
8. Partant de là, continuons à dénoncer, ne tombons pas dans le culte du sauveur et observons. Bref, saisissons-nous pleinement de l'outil que nous offre Elon Musk pour faire cela : la plus grande agora de l'histoire humaine, ce simple réseau social qui est en train de faire s'effondrer le médiavers : X.

25 novembre 2024

Hamon et la liberté d’expression

Pierre Duriot

- 24/11/2024 - Les gens de gauche quittent Twitter, tel ce Benoît Hamon, le socialiste, qui dans son dernier message, explique que la plateforme est devenue un espace de « désinformation » et de « déshumanisation ». Pour la désinformation, il faut comprendre qu’il y a de la place pour ceux qui ne pensent pas comme la gauche, ce qu’il confirme en ajoutant la mention « hors de contrôle », ce qui fait qu’il se contredit. La liberté d’expression c’est donc quand il y a du contrôle ? Et d’ajouter que sur Twitter on enrichit les « ennemis de la démocratie ». Et donc, ce doit être lui qui décide de qui est ou pas un « ennemi de la démocratie », c’est assez démocratique comme posture, non ? Et donc « partir, c’est se libérer de la férule de Musk ». Par contre, pour ce qui est de se libérer de la doxa de gauche, ça n’a pas l’air d’être nécessaire. Bref, quand on lit Hamon dans le texte, on comprend que la liberté d’expression c’est quand la gauche a l’exclusivité des idées, des écrits et du contrôle...

14 août 2024

Bruxelles désavoue Thierry Breton et ses menaces contre Twitter

Patrice Gibertie


Le Commissaire candidat pour une seconde mandature, Thierry Breton, soutenu par ses quelques groupies macronistes, se fait rabrouer par la Commission : Bruxelles a accusé son commissaire au marché intérieur de se faire voyou en envoyant une lettre à Elon Musk menaçant de punir si le contenu publié sur le site de médias sociaux X était jugé exposer les citoyens de l'UE au risque de "dommages graves". La censure ou la propagande du camp dit du bien, doit arrêter de se cacher derrière le règlement #DSAhttps://ft.com/content/09cf4713-7199-4e47-a373-ed5de61c2afa
13/8/2024

https://pgibertie.com/2024/08/13/bruxelles-desavoue-thierry-breton-et-ses-menaces-contre-twitter/

25 octobre 2023

Alexis Haupt

Le 27 octobre, des complosophistes professionnels proposent de faire la grève contre Twitter, lequel est un réel contre-pouvoir face au médiavers.
Je propose pour ma part autre chose : que chacun publie ce jour-là un de leurs mensonges ou un de leurs plus beaux complosophismes.

19 août 2023

De Twitter à X, liberté ou prison dorée ?

Axel Messaire
pour FranceSoir - 14 août 2023

Elon Musk lors du salon VivaTech à Paris, le vendredi 16 juin 2023
F. Froger / Z9, pour France-Soir

TRIBUNE/BIG TECH – L’année dernière, Elon Musk a racheté Twitter en portant fièrement l’étendard d’une liberté d’expression absolue. Quelques mois plus tard, après avoir changé l’oiseau bleu en X, il ajoute à cela la possibilité d’y faire de l’argent. C’est à la fois alléchant, inquiétant et loin d’être terminé…

"Twitter", ça veut dire gazouillis en anglais. Gazouiller, c’est le langage des oiseaux, ou celui des bébés.

Avant qu’Elon Musk en fasse son jouet, le réseau était déjà réputé pour son rapport direct à l’actualité, ses débats enflammés et ses experts autoproclamés. Maintenant que l’oiseau bleu est devenu X et que les barreaux de sa cage ont disparu, c’est encore plus vrai. À tort ou à raison, mais toujours à fond, tout le monde s’y exprime et prend position. Sur des sujets souvent brûlants, les idées se forgent en deux temps trois mouvements et ces certitudes nouvelles donnent lieu à des conflits verbaux acharnés, la plupart du temps démesurés. Le décor est posé.

Que peut-on y gagner ?

Qu’est-ce qui fait plus d’audience que le conflit ? Et, qu’est-ce qui fait plus d’argent que l’audience ? Pour compléter le triptyque, il manquait l’ingrédient "argent". C’est bien ce qu’Elon Musk a ajouté sur X, grâce aux abonnements payants d’une part et à la rémunération des créateurs de contenu populaires d’autre part.

D’abord, pour 11 euros par mois ou 115 euros par an, l’abonnement "Twitter Blue" permet d’obtenir le petit macaron bleu à côté de son pseudo. En tant que compte "certifié", vous débloquez ainsi des fonctionnalités telles que l’édition des tweets ou l’image de profil NFT. Surtout, vous augmentez automatiquement votre visibilité et rendez possible la "monétisation". À partir de là, il vous suffit de comptabiliser cinq millions de vues par mois pendant les trois derniers mois, soit 15 millions au total, pour recevoir une rémunération de la part de l’entreprise. Cette dernière est alors calculée en fonction du nombre de publicités que les autres utilisateurs auront vues dans l’espace commentaires de vos tweets. Elle oscille entre une dizaine et quelques milliers d’euros.

Autrement dit, pour espérer faire ne serait-ce qu’un peu d’argent avec X, il faut :

• Payer tous les mois pour être "certifié" ;
• Avoir suffisamment d’audience pour générer cinq millions de vues par mois (ce n’est pas si évident) ;
• Être sûr que vos tweets génèrent des commentaires en plus d’être vus, car c’est en naviguant dans ces derniers que les internautes verront les publicités.

C’est à la fois atteignable et difficilement rentable.

Du pain et des jeux

L’important, c'est d’espérer, et de participer. Alors que les créateurs de contenu pour qui ça fonctionne commencent à rendre publique leur rémunération, que ce soit pour rigoler ou pour se vanter, d’autres les envient et se mettent à y croire.

Tout un chacun veut avoir sa chance, et cela donne naissance à une multitude de comptes sans autre objectif que de faire de l’audience et créer des débats. Divertissement, politique, actualités ou encore photos érotiques, tout est bon à essayer.

Si Twitter n’était déjà pas reconnu pour la finesse des analyses qu’on pouvait y trouver, mais plutôt pour ses débats endiablés, X sera probablement encore plus chaotique et addictif. Chacun voudra son bout de viande et publiera ce qu’il faut pour l’obtenir.

C’est bien connu, quand un peuple n’a plus de réelle préoccupation, il n’a besoin que de pain et de jeux pour survivre. En fournissant à qui veut des conflits illimités et permanents, ainsi qu’un espoir de gagner un peu d’argent, X pourrait bien devenir l’empereur des réseaux sociaux.

D’autant que le projet d’Elon Musk ne fait que commencer, puisque cette application est pensée pour dévorer toutes les autres.

L’inconnu et imprévisible X

Comme l’a fait WeChat en Chine, X a pour objectif de devenir une "super application", une "everything app" qui permettrait de se divertir, de réaliser des paiements en ligne, de prendre rendez-vous avec tel ou tel professionnel… "Il n’y a pas d’équivalent WeChat en dehors de la Chine. Vous vivez essentiellement sur WeChat en Chine. Si nous pouvons recréer cela avec Twitter, ce sera un grand succès", assurait Musk en juin 2022.

Si c’est encore un peu flou, X a déjà commencé à grignoter ses concurrents dans le domaine des communications et réseaux sociaux : en améliorant son système de messagerie directe, il fait de l’ombre à WhatsApp ; avec ses abonnements, il s’attaque aux plateformes de création de contenu payantes telles qu’OnlyFans ; avec les "lives" vidéos, il concurrence Twitch et YouTube…

À l’avenir, il y a fort à parier que Twitter aura son système de "stories" ou de "shorts" pour aller chercher les utilisateurs de TikTok, Instagram et consorts.

Puis, l’application passera un tout autre niveau en intégrant directement son système de paiement et de transactions financières. "X est l'état futur de l'interactivité illimitée - centrée sur l'audio, la vidéo, la messagerie, les paiements/la banque - créant un marché mondial pour les idées, les biens, les services et les opportunités", expliquait Linda Yaccarino, la nouvelle PDG de l’entreprise.

Alors que l’oiseau bleu est déjà un lointain souvenir, X est-elle vraiment une promesse de liberté, ou au contraire une future prison dorée ?

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/de-twitter-x-liberte-ou-prison-doree

2 juin 2023

L’Europe aimerait tant censurer Twitter

H16

Mais quelle mouche le pique ? Dilaté comme jamais, un ministricule du gouvernement dont personne ne connaissait l’existence jusqu’à présent exprime tout soudain le désir de bannir Twitter de l’internet sinon européen, au moins français.

L’information, rapportée avec ferveur par l’habituelle presse de révérence et gluante d’obséquiosité, laisse peu de place au doute : un certain Jean-Noël Barrot qui, selon ce média, serait le ministre français délégué au numérique, se serait déclaré en faveur de bannir Twitter de l’Union européenne si ce réseau social devait refuser de se conformer aux règles que cette dernière entend lui imposer.

Pour le ministricule, c’est très simple : tout manquement aux règles édictées dans l’Union provoquera des sanctions sévères, comprenant des amendes pouvant aller jusqu’à 6% du chiffre d’affaire mondial de la société concernée voire le bannissement pur et simple de la plateforme d’Elon Musk.

Cette réaction du commis de la République tout excité s’explique par la très récente décision du milliardaire, patron de Twitter, de sortir officiellement sa plateforme du code de bonnes pratiques de l’Union européenne contre la désinformation en ligne. Cette espèce de charte lancée en 2018 contient une quarantaine d’engagements visant à gonfler l’importance de fact-checkers plus ou moins officiels et à ralentir, voire priver de diffusion, les sites ou les internautes diffusant ce qui est alors commodément qualifié de désinformation ou “d’infox” selon la terminologie actuellement à la mode.


Jusqu’au rachat par Musk de la plateforme, l’équipe en place n’avait eu guère de difficultés à suivre ces engagements puisqu’il s’agissait essentiellement de faire taire tout discours dissident, aussi argumenté soit-il, dès lors qu’il sortait des canons officiels autorisés. On a d’ailleurs compté nombre de scientifiques, journalistes et autres chroniqueurs de renom bannis de la plateforme pendant ces dernières années au prétexte qu’ils violaient les règles d’utilisation de Twitter, règles qui s’inscrivaient confortablement dans ces engagements européens.

Depuis, l’arrivée de Musk à la tête de Twitter a prodigieusement agacé l’ensemble des dirigeants de l’Union européenne ainsi que de différents gouvernements, français en tête : il est en effet rapidement apparu que la nouvelle direction prise par le réseau social consistait à favoriser d’abord la liberté d’expression et la recherche de la vérité (avec tous les problèmes et toutes les difficultés que cela peut comporter) avant de considérer la communication officielle des politiciens et de leurs affidés, fact-checkeurs en premier.

Cette libération de Twitter – vis-à-vis de l’étroit carcan dans lequel ces chartes, codes et autres lois limitant la liberté d’expression enfermait la plateforme – fut d’ailleurs l’occasion de publier plusieurs intéressants dossiers (les Twitter Files dont ces colonnes ont relaté quelques aspects) qui eurent le bon goût d’exposer le niveau assez stupéfiant de corruption des élites mondiales, la tendance incroyable des fact-checkers à devenir des fake-makers, la connivence galopante entre les grosses industries et les politiciens, et l’abandon de tout effort démocratique afin de puissamment cornaquer voire carrément manipuler les foules dans les directions décidées unilatéralement par des entités internationales dénuées de toute base démocratique et parfaitement imperméables aux aspirations réelles des peuples sous leur férule.

Il va sans dire que ceci n’a pas du tout plu : sentant qu’il allait devenir singulièrement plus compliqué d’ourdir discrètement des mesures liberticides si une ou plusieurs plateformes d’importance venaient à servir de porte-voix pour une dissidence et une opposition de plus en plus audibles, l’élite autoproclamée tente donc de reprendre la main.

Dans ce contexte, la récente déclaration d’un Thierry Breton, commissaire européen élu par personne, donne une bonne idée de l’infatuation dans laquelle nos dirigeants se vautrent avec plaisir : dès la prise de pouvoir de Musk sur Twitter, ce dernier n’avait pu s’empêcher de rappeler qu’il entendait limiter les libertés de la plateforme. Avec ce récent abandon du code contre la “désinformation”, le même commissaire met le turbo et déclare sans sourciller qu' ”Elon peut courir mais pas se cacher”, autre façon de dire que lui, ses petites pulsions de censure et son appareil législatif entendent bien le poursuivre jusque dans les chiottes à la moindre infraction.


Or, alors qu’une vague de lois liberticides sans précédent s’installe dans les pays membres de l’Union, à partir du 25 août prochain, le nouveau paquet législatif dit “Digital Service Act” rentre en application et Breton compte bien tout faire pour bouter Twitter hors d’Europe ou, au moins, le faire rentrer dans le rang.

D’une certaine façon, le frétillant Kommissaire Politique Breton joue sur du velours : il sait que Musk ne dispose pas d’autant de latitude qu’il pourrait en souhaiter, tant le choix se réduit en matière de diffusion d’information sur sa plateforme entre un bannissement complet sur des pans entiers de territoire ou accepter les (souvent nombreuses) demandes de suppression de contenu, la France se situant d’ailleurs et sans surprise en tête dans les États les plus répressifs en la matière.

Cependant, les commissaires autocratiques européens et les petits ministricules français auraient tort de se réjouir trop vite : si Musk se doit effectivement de composer, au jour le jour, avec leurs pulsions de censure, la menace d’un bannissement de l’Europe toute entière pourrait jouer contre eux.

D’une part, le patron de Twitter pourrait choisir d’appliquer très scrupuleusement la nouvelle loi mise en place. Il va sans dire qu’au vu des performances historiques en matière de faits pour la plupart des comptes Twitter de membres du gouvernement ou de journalistes, la plupart seraient assez rapidement bannis : à ce petit jeu, la première désinformation provient sans conteste des menteurs pathologiques gouvernementaux comme Véran ou Macron ou des corrompus journalistiques, les fact-checkeurs n’étant jamais en retard d’une infox (quand ils ne détournent pas les fonds de Marianne).

D’autre part, il n’échappera à personne qu’une censure massive, au niveau de toute l’Union, pourrait avoir de nombreux effets de bords que les technocrates du calibre de Breton semblent incapables d’envisager : non seulement, on doit se demander si ce genre de tentatives de censurer Twitter ne va pas se transformer en guerre de tranchées juridique dans chacun des États membres, mais en plus doit-on noter qu’un bannissement total de cette plateforme risque d’agacer quelques dizaine de millions d’internautes européens d’un seul coup, parmi lesquels des entreprises, des associations aux militants pas toujours calmes, des journalistes et toute un grosse partie de cette classe jacassante qui a toujours su se faire entendre…

Le retour de bâton pourrait être croquignolesque à observer.


Enfin, il sera difficile d’oublier que la plupart des mesures techniques visant à censurer des plateformes déjà largement implantées au sein des populations se sont jusqu’à présent toutes soldées par des échecs cuisants : le peer-to-peer et le piratage n’ont aucun souci à se faire, Rumble – bien qu’interdit en France – reste très facile d’accès au travers de contournements techniques triviaux à mettre en place, etc. Il y a fort à parier que si bannissement il y a, il sera très partiel, très contourné et puisse transformer l’ensemble de l’exercice en une coûteuse futilité supplémentaire.

Autrement dit, le bras de fer qui pourrait se mettre en place pourrait révéler et coûter beaucoup plus que ce que les politiciens imaginent à présent.


30 mai 2023

Yann Bizien

L'extrême centre est "en marche" en France. Tout ce qu'il ne peut pas maîtriser et qui ne lui ressemble pas doit être systématiquement éliminé. Cela n'indigne personne ? Étonnant. Il nous interdit pourtant d'être nous-mêmes. Il nous impose son politiquement correct, sa pensée unique, ses seules idées, ses mensonges, ses méthodes et sa lâcheté. Il nous prive aussi du référendum et de notre souveraineté, celle du peuple. Et il cherche à présent à nous empêcher de communiquer sur Tweeter. Honteux, et soviétique, ce contrôle total, non ?

22 avril 2023

La fin de leur monde

Jonathan Sturel

Avant l'arrivée de Musk, la petite coche bleue à côté du nom n'était délivrée qu'après demande et acceptation des équipes Twitter dont nous connaissions la direction politique. Plusieurs fois cette certification a été refusée à des gens de nos milieux, de façon arbitraire et discriminatoire car ils répondaient à tous les critères.
Cette petite coche bleue permettait donc à Twitter, écosystème contrôlé par la gauche woke, de créer une aristocratie, une sorte de caste qui jouissait seule du prestige d'être "singularisée" au milieu de la foule. Cela rendait leur parole plus visible, plus acceptable, plus officielle, plus institutionnelle, c'est-à-dire que cela rendait leurs idées politiques de gauche plus officielles, plus institutionnelles, etc.
En abolissant ce système, Musk a défait cette aristocratie gauchiste arrogante. Nous voyons aujourd'hui ses membres déchus se plaindre d'être ramenés à la condition d'un simple utilisateur, ce qui revient à se plaindre d'avoir été délogés du piédestal sur lequel l'ancienne administration de Twitter les mettait artificiellement et arbitrairement, sur des critères essentiellement de conformité idéologique avec l'époque.
La petite révolution muskienne sur Twitter est encourageante pour l'avenir car elle nous démontre que le camp d'en face n'est plus rien dès lors qu'on lui retire les apparats et les artifices qui lui servent à consolider une position dominante qui, sans ça, s'écroule comme un château de cartes. La grande leçon qu'il faut en tirer est qu'ils ne sont rien et qu'il ne faut surtout pas se laisser impressionner par eux.

14 décembre 2022

LES "TWITTERS FILES" : UNE (SALE) AFFAIRE D’ÉTAT

Marc Amblard

Twitter, scène de crime, c’est l’expression consacrée qui circule depuis deux semaines aux USA.
J’en parle parce que je ne suis pas sûr que l’information soit correctement diffusée par les médias européens.
En effet, chaque jour apporte son lot de révélations depuis que le nouveau propriétaire de Twitter dévoile des documents internes extrêmement compromettants.
On y apprend, par exemple, comment des agences d’État (à commencer par le FBI) et le parti démocrate se servaient du réseau social pour faire taire les opposants et promouvoir une certaine forme de discours.
Les voix conservatrices étaient déclassées (shadow banning), parfois exclues alors que les publications progressistes étaient systématiquement surclassées pour gagner en visibilité.
On apprend également qu’à la demande du FBI, Twitter a supprimé toutes les informations relatives au laptop de Hunter B. en octobre 2020, juste avant les élections présidentielles. Très peu d’électeurs ont donc été informés des frasques sexuelles et narcotiques du fiston et des dossiers de grande corruption impliquant le père, alors candidat démocrate.
Ainsi, par le truchement des réseaux sociaux et grâce à la technologie, le gouvernement instrumentalise les algorithmes et la censure pour faire avancer sa vision politique du monde, tout en muselant virtuellement la dissidence. C'est l'une des nombreuses façons de vicier un processus électoral en contrôlant étroitement l’information durant les campagnes.
Autre révélation, on vient de découvrir que c’est une délégation conduite par Michelle Obama qui a demandé à la direction de Twitter de supprimer le compte de Donald Trump début janvier 2020.
Il faut tout de même prendre la mesure de cette mesure démente : le compte du président des États-Unis en exercice, fermé sans préavis, alors même que des milliers de pédophiles, de Talibans et autres ordures patentées étaient autorisés à conserver leurs facultés d’expression sur Twitter !
Profitons-en pour signaler que des milliers de comptes en lien avec des activités pédo-pornographiques ont été fermés ces jours-ci sur ordre d’Elon Musk.
L'extravagant milliardaire est en train de faire un ménage de salubrité publique en exposant la corruption comme trop peu l’ont fait avant lui. C’est à se demander s’il n’a pas fait l’acquisition de l’oiseau bleu à cette seule fin !
Nous lui en savons gré car il n’est point de vraie démocratie sans une totale liberté d’expression.

6 décembre 2022

La collusion de l’État, des médias et de BigTech a un nom. Serait-ce “fascisme” ?

H16

Si l’on regarde la presse de grand chemin, la semaine écoulée fut parcourue des mêmes atermoiements énergétiques que d’habitude, des sempiternelles pleurnicheries politiques et sociales que la France connaît depuis trop longtemps et qui l’engluent dans un surplace maintenant problématique. En revanche, du point de vue des réseaux sociaux, la même semaine fut au contraire riche d’enseignements…

Si l’on suit un peu l’actualité balayée par un Twitter décidément très différent de ce qu’il fut il y a encore un mois, difficile de voir un lien avec les niaiseries assommantes et les sujets volontairement distractifs que la presse de grand chemin continue de traiter. L’écart entre le réseau social de Musk et la presse étatique subventionnée est très troublant.

Comment ne pas voir la gourmandise presque obscène avec laquelle cette presse grand public s’est jetée sur les discours délirants d’une starlette hollywoodienne dont les saillies antisémites laissent perplexe, et l’absence totale, résolue et franchement inquiétante de tout traitement des révélations contenues dans les e-mails du Dr Fauci ?

Pour rappel, Anthony Fauci est le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses aux États-Unis et fut le responsable de la réponse gouvernementale américaine à la récente pandémie, de février 2020 jusqu’à décembre 2022, mois où il prend (commodément) sa retraite. Or, le Fauci en question accumule ce qui ressemble à des mensonges sur sa façon de gérer la crise en question, les protocoles en place, et surtout l’origine du virus. Les e-mails qui viennent d’être publiés montrent maintenant sans l’ombre d’un doute que le virus sort bien du laboratoire de Wuhan et qu’il est le résultat de manipulations génétiques (gains de fonction) en partie financés par l’institut de Fauci lui-même.


Dans ce cadre, les déclarations lunaires de Kanye West tombent à pic. Elles agitent la sphère politique, jettent de l’huile sur le feu de tensions raciales toujours présentes aux US, et font rapidement oublier le désastre de l’administration de la Santé au sujet du coronavirus. Bonus additionnel : plus personne ne semble vouloir parler de l’affaire Balenciaga, éventée sur Twitter encore, qui révélait pourtant l’appétit étrange de la marque pour la pédophilie, maintenant présenté comme une malencontreuse erreur de casting photographique. Et même si, d’habitude, absolument rien dans ce genre de photos publicitaires haut de gamme n’est laissé au hasard, même si l’accord final pour la publication des clichés n’est jamais le fruit d’une personne unique, tout le monde dans la presse de grand chemin semble vouloir croire à des choix infortunés.

Pratique.

On devra s’interroger sur le fait que ces révélations majeures (e-mails de Fauci, pédophilie dans une grande marque de mode) ont été complètement minimisée par toute la presse occidentale. On pourra s’interroger aussi, encore plus fermement, sur l’absence de tout traitement des révélations contenues dans les “Twitter Files” qu’Elon Musk a fait paraître vendredi dernier.



Ces “Twitter Files” – dont on pourra apprécier une partie du contenu en français ici – établissent sans l’ombre d’un doute que la plateforme maintenant possession d’Elon Musk, a utilisé tout son poids pour influencer la campagne électorale et l’élection présidentielle américaine en 2020. Pire : recevant des demandes de certains membres (démocrates) du Congrès et du Parti Démocrate, et ayant été démarchée par le FBI quelques semaines auparavant pour s’assurer qu’aucune “désinformation” ne serait diffusée, la plateforme s’est empressée de censurer et faire disparaître certaines informations compromettantes pour la campagne de Joe Biden, à commencer par ce qui concernait l’ordinateur portable de son fils Hunter dont le contenu, relaté par le New-York Post, fut rapidement (mais faussement) attribué à de la propagande russe et donc banni de toute discussion sur Twitter puis l’ensemble des réseaux sociaux occidentaux.


Depuis, on sait que l’ordinateur appartenait bien à Hunter, qu’il n’y avait pas plus de désinformation russe que de beurre en broche, et les preuves s’accumulent à présent montrant que le fils de Joe Biden a largement profité de la position de son père sous l’administration Obama pour des gains personnels, du trafic et du recel de trafic d’influence, des détournements de fonds et plus encore comme en témoigne l’impressionnant dossier Marco Polo dont ces lignes avaient déjà parlé précédemment.

Comme il se doit, la presse grand public n’évoque quasiment pas le sujet : tout ce qui pourrait nuire à Biden ne mérite même pas un entrefilet et surtout si cela revient à montrer sa totale collusion avec l’appareil d’État. La façon dont elle réagit actuellement en dit long sur ce qui la préoccupe ; les célébrités, les politiciens et les journalistes qui s’agitent autour de la liberté d’expression revenue sur Twitter en disent beaucoup plus long sur eux-mêmes que sur Twitter. Aucun d’entre eux n’est plus dans le camp de la raison, de la paix et de la liberté d’expression, mais tous se situent bien plus clairement dans celui de l’émotion brute, du conflit et de la censure.

La réaction récente de l’Union Européenne vis-à-vis de Musk et de Twitter illustre fort bien ce dernier point : en réclamant un retour d’une modération ferme établie selon les règles arbitraires de la Commission, les autorités européennes montrent assez bien où elles se situent dans le théâtre actuel et ce n’est vraiment pas du bon côté de l’Histoire.

À présent qu’est clairement établi, sans le moindre doute, que Twitter, tout en prétendant jouer de neutralité, faisait en réalité de la censure de contenu sur ordre d’un parti politique, on ne peut qu’imaginer ce qui se passait, au même moment, sur Facebook ou d’autres réseaux, et au sein d’autres entreprises comme Google ou Apple. Il sera impossible, à présent, de croire qu’il n’y avait pas de collusion globale de ces BigTech avec l’establishment de gauche américaine, et plus largement occidentale tant on retrouve les mêmes problématiques des deux côtés de l’Atlantique.

Avec ces Twitter Files, il est maintenant prouvé que l’État et les BigTech ont clairement agi de concert, se sont coordonnés pour étouffer tout discours différent de l’officiel, pour écraser et effacer toute opinion dissidente dans plusieurs grands sujets politiques, depuis l’élection 2020 aux États-Unis jusqu’à l’origine du virus du covid, en passant par l’efficacité et l’innocuité de plus en plus évasives des vaccins.

On pourra se demander s’il existe un mot pour une forme de gouvernement dans laquelle l’État fait plier les intérêts des entreprises privées vers les siens. Ah mais, sapristi, oui, bien sûr ! Il s’agit de fascisme !