Translate

Affichage des articles dont le libellé est bureaucratie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est bureaucratie. Afficher tous les articles

12 février 2025

L’État toujours plus fort, plus loin, plus profond, jusque dans vos poubelles

H16

- 12/2/2025 - Les couloirs feutrés de la République bruissent d’une rumeur tapageuse : il semblerait que la bureaucratie soit un peu trop présente dans la vie des Français et que ceux-ci commenceraient à en prendre ombrage…

Pourtant, on s’en souvient, tout a été fait dès l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, pour enfin nettoyer l’énorme paquet de législations, de normes et de règlements qui encombrent la vie quotidienne des Français : Ed l’Épicier Edouard Philippe avait ainsi courageusement pris le taureau par les cornes dès 2017 pour annoncer ce nettoyage et mettre enfin un terme à l’obésité réglementaire qui touchait toutes les strates de l’État, depuis les communes jusqu’à l’étage européen en passant par le national…

Le premier ministre d’alors s’était jeté à corps perdu dans cette simplification si bien qu’en 2019, il avait à nouveau expliqué qu’il allait, c’était promis juré craché, s’y mettre encore plus mieux davantage.

Bon. Cela ne s’est pas tout à fait traduit par des choses très concrètes et, depuis et grâce aux efforts cumulé d’Ed et de ses successeurs, … l’État a encore grossi.


Eh oui : malgré les efforts – qu’on supposera charitablement d’héroïques, à n’en pas douter – des ministres et des politiciens en charge d’alléger le magma gluant de lois, règlements, circulaires et décrets dans lequel baignent les Français, force est de constater que tous les jours, de nouvelles petites noisettes contraignantes sont jetées dans les rouages de moins en moins huilés du pays par toute une caste de bureaucrates dont on peut raisonnablement penser qu’ils ont complètement perdu les pédales.

Ainsi, au niveau local et si l’on se contente des quelques derniers jours, on découvre par exemple dans cette communauté d’agglomération du Sud-Est toulousain que les personnes qui n’utilisent pas suffisamment le service déchets vont devoir payer une taxe supplémentaire (d’un peu plus de 75€ à 115€ en fonction de leur situation), au motif d’une égale répartition des coûts. Eh oui : ceux qui n’utilisent pas un service collectif doivent le payer quand même.

La magie du socialisme s’accompagne très souvent d’une grande décontraction de la ponction.


Et puisqu’on est dans les poubelles, comment ne pas mentionner la récente initiative de la Picardie ou de certains départements d’Île-de-France de lancer une « police des poubelles » dont la mission consiste à, très littéralement, fouiller les poubelles pour en vérifier le contenu et surtout s’assurer que le tri y a été correctement mené : mélanger des plastiques, des cartons et des ordures ménagères est un motif suffisant pour un refus ferme de toute collecte, Verboten !



Cette « police des poubelles » vient s’ajouter à l’actuel projet de véritablement « pucer » les poubelles pour déterminer exactement les usages des services de collecte de chacun des assujettis. Bien évidemment, comme à chaque fois qu’il s’agit de mettre en place une mesure aussi inique que générale et liberticide, le projet a été fermement démenti par les autorités habituelles, précisant qu’il n’y aurait aucune généralisation à l’ensemble du territoire de cette nouvelle idée géniale.

Au moins sait-on maintenant exactement avec quel sérieux prendre cette annonce officielle, tant les précédents démentis, tous aussi officiels, ont été suivi de leur exact contraire jusqu’à présent, celui sur le Pass Sanitaire constituant sans doute le plus bel exemple de foutage de gueule républicain, en responsabilité, par une bande de crevures sans paroles et sans honneurs.


Du reste, même lorsqu’on s’écarte des poubelles, de plus en plus traquées, pistées, analysées et suivies par différents services de l’État qui semble n’avoir rien d’autre à faire, on se rend compte que les opérations de pistage et de traque précise du cheptel citoyen et de ses habitudes de vie continue bien au-delà des trivialités poubellistiques et montent jusqu’au niveau national.

Ainsi, le recensement qui doit actuellement toucher 9 millions de personnes de 8000 communes a rapidement déclenché quelques froncements de sourcils de la part de ce cheptel qui sent comme un parfum de « contrôle fiscal » dans la batterie de questions très intrusives lancées par les enquêteurs de l’INSEE pour collecter ses données.

Entre les questions sur les ascendants, l’histoire familiale des sondés, les péripéties maritales et les fréquences de visite des parents ou beaux-parents, les sondés s’interrogent sur le but réel de cette collecte et se demandent même si tout ceci est bien en règle avec la conservation et protection des données personnelles…

Bien sûr, ces intrusions, ce pistage et ces déluges normatifs ne s’arrêtent pas au niveau national : le niveau européen n’est pas en reste.

Tant pis s’il y a quelques semaines, les dirigeants européens faisaient mine de se rendre compte que l’avalanche législative enterrait l’Europe productive au point d’envisager de ralentir la cadence, l’heure n’est plus maintenant à redescendre sur la terre ferme mais bien à recommencer les vols intersidérants vers toujours plus de bureaucratie.


Bien sûr, on pourrait revenir sur l’ensemble de la législation délirante (et touffue) qui a présidé à la mise en place des bouchons attachés au goulot des bouteilles plastiques, péniblerie aussi inutile qu’absolument demandée par personne mais qui fut mise en place pour de strictes raisons de lobbying (la lutte contre la pollution des plastiques n’étant ici qu’un prétexte que seuls quelques gogos continuent de gober goulûment, la peur de découvrir qu’ils se font fourrer de tous les côtés par les politiciens les empêchant toute analyse critique).

En pratique, il suffira cependant de regarder l’idée lumineuse pondue la semaine dernière pour comprendre que, comme aux étages inférieurs, municipaux et nationaux, absolument rien n’a changé : on va continuer de lutter contre la réalité et les enquiquinants changements de paradigmes mondiaux en pliant le réel à force de lois, de règlements et de taxes. Dernièrement, notant l’importance du nombre de petits paquets en provenance de Chine et qui ont une procédure allégée en douane, la Commission a décidé – rétorsion commerciale ou masochisme mal assumé ? – de leur imposer des frais et des procédures de traitements supplémentaires ce qui aura le mérite (évidemment réclamé par tout le monde) de surenchérir instantanément les colis étrangers pour les Européens.

L’État européen, poulet sans tête qui n’a qu’un marteau comme outil ne voit dans les problèmes européens que des clous sur lesquels taper, ce qu’il fait de plus en plus maladroitement à mesure que son absence de tête se fait cruellement sentir. Quant à l’État français, poulet sans tête et sans marteau, il ajoute simplement à l’hystérie ambiante.

Mais à chaque fois, retenez que l’État veut votre bien. Oui, tout votre bien, en passant sur votre corps froid s’il le faut.


17 janvier 2025

La caste jacassante et la bureaucratie tuent

H16

- 17/1/2025 - Ce n’est pas évident pour tout le monde alors ce doit être écrit clairement : non seulement la caste jacassante est pénible, mais elle est aussi véritablement dangereuse.

La caste jacassante, c’est ce blob bruyant composé de journalistes, de gens de médias, de politiciens et des influenceurs sociaux grenouillant de plateau télé en studio radio. Ce sont toujours les mêmes gens qu’on voit toujours aux mêmes endroits, dire toujours les mêmes choses.

Dans ces choses, un thème semble dominer partout en Occident : il semble acquis pour la caste jacassante qu’il faut absolument beaucoup plus intervenir dans le débat public, beaucoup plus règlementer, et produire beaucoup plus de lois. Pour cette caste, c’est sûr : en légiférant comme il faut, en intervenant comme ci ou encore mieux, comme ça (insérer ici un pénible débat sur le niveau et la nature d’intervention), ou mieux encore, en taxant ici ou plutôt là (insérer ici un autre débat encore plus pénible sur la profondeur de la ponction à appliquer), c’est garanti, on va parvenir à une société plus juste / équilibrée / libre / fraîche / douce / sobre / carbone neutre ou pétillante.

Or, chaque nouvelle loi, chaque nouvelle taxe, chaque nouvelle intervention produit de façon mécanique une bureaucratie supplémentaire pour appliquer et suivre cette loi, collecter cette taxe, mesurer, vérifier et affiner cette intervention.

Sans le dire et sans même parfois le comprendre vraiment, la caste jacassante aime tendrement la bureaucratie.


Ce n’est pas vraiment un hasard : une part non négligeable des plus jacassants de la caste sont issus de cette bureaucratie.

Petits ronds-de-cuir studieux qui ont passé les bons concours, ont décroché les bons diplômes en ayant coché les bonnes cases tout au long d’une ennuyeuse scolarité où ils auront fréquenté les bonnes personnes et noué les bonnes relations, ceux-là ont réussi, en plus de décrocher un confortable néant ouaté payé par les autres, à accéder à des postes suffisamment intéressants pour pouvoir jacasser plus fort encore.

Dès lors, lorsqu’ils jacassent, c’est pour réclamer une bureaucratie solide, étendue, profonde et omniprésente. Le problème, c’est qu’à force de réclamer plus de bureaucratie, c’est exactement ce qu’ils obtiennent.

Et avec le temps, la bureaucratie passe assez rapidement d’encombrante à meurtrière.

Pour son aspect encombrant voire pénible, il n’y a pas besoin de chercher très longtemps, les exemples abondent dans l’actualité.

Dernièrement, c’est par exemple un agriculteur qui s’est retrouvé poursuivi par une de ces nombreuses bureaucraties – devenue folle – pour avoir nettoyé un cours d’eau des branchages poussés là par un castor besogneux dont le barrage allait mener à une inondation notable. L’Office Français de la Biodiversité (vous ne saviez pas que ça existe, mais vous payez quand même), énième pustule administrative en lien avec les gesticulations ministérielles sur l’environnement, l’écologie, le climat et les autres sujets destinés à décarboner le Français par la misère, a en effet décidé de porter plainte contre l’éleveur qui avait bousculé le castor. Le castor est en effet indispensable à la survie démocratique du pays et personne ne doit badiner avec.


Ceci s’est donc terminé par un procès (et c’est encore vous qui payez ce genre d’âneries) dont l’éleveur s’est finalement bien sorti, si l’on oublie le tracas, le temps et l’argent mobilisés pour ces sottises.

Si la bureaucratie et la caste jacassante se contentaient de ce genre de mesquineries, elles seraient toutes deux sinon excusables au moins supportables. Cependant, cela va plus loin.

On pourrait prendre pour exemple le cas symptomatique des sanctions européennes contre la Russie : décrétées par une caste jacassante particulièrement vive à vouloir faire affichage de son courroux, mais ne tenant absolument compte d’aucune réalité géopolitique, économique ou simplement physique, ces sanctions sont au final en train de nuire directement aux citoyens que la caste prétend défendre, et d’enrichir assez clairement l’adversaire. Le cas des engrais russe est typique : produits à partir du gaz russe, ils sont très bon marché et inondent l’Europe pendant que les engrais produits localement deviennent hors de prix.


En jouant les Karens du droit international, la caste et la bureaucratie européennes se sont tiré une balle dans le pied, en plus d’une dans le dos des Ukrainiens, les Russes alimentant directement leur effort de guerre avec les bénéfices ainsi engrangés. Cela rejoint du reste le constat mené jusqu’à présent que les sanctions ne marchent pas et se retournent contre les Européens.

En fait, la bureaucratie, poussée par la caste jacassante, peut aller très loin et ne s’arrête jamais devant les faits, n’obtempère jamais devant la réalité. Les contingences de la physique, l’urgence du moment ne sont absolument rien face aux impératifs fixés par cette bureaucratie cornaquée par la caste jacassante.

Dès lors, personne ne devra s’étonner qu’en plein incendie, les autorités californiennes aient jugé nécessaire de faire tester le niveau d’émission de CO2 des camions de pompier que l’État d’Oregon leur avait envoyé pour aider à la lutte contre les flammes.

Certes, des maisons brûlent, ce qui est gênant bien sûr, mais de façon plus importante : qui remplira les cerfas ?

En fait, le passé a amplement prouvé que si la caste jacassante doit pousser la bureaucratie à broyer des millions d’humains pour obtenir les « bons résultats » (ceux qu’elle s’est arbitrairement fixés), la première poussera, et la seconde broiera sans sourciller.


https://h16free.com/2025/01/17/79816-la-caste-jacassante-et-la-bureaucratie-tuent

15 novembre 2024

France Afuera : plus de liberté, moins de cerfa !

H16

15/11/2024 – Magie du succès, depuis que Musk les enchaîne (avec SpaceX, Starlink, la fréquentation en hausse constante de X.com et dernièrement, son habile soutien à Trump), tout le monde – ou presque – se réclame volontiers de ses idées ou de sa paternité… Notamment en ce qui concerne la mise en place du DOGE.


Le DOGE ? Diable, s’agirait-il de cette cryptomonnaie au logo rigolo à base de Shiba, qui génère régulièrement des vagues de mèmes colorés sur les intertubes ? En fait, non, il s’agit du « Department Of Government Efficiency » qui entend « démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les régulations excessives, couper dans les dépenses inutiles, et restructurer les agences fédérales », comme l’a déclaré le futur président Trump dans un récent communiqué.

C’était assez couru d’avance qu’un ministère américain, nouvellement créé, destiné à sabrer dans les dépenses inutiles et faire force coupes claires dans les administrations surnuméraires allait faire parler de lui, et d’autant plus si sa tête se retrouve occupée par Elon Musk, le plus fantasque des milliardaires actuels.

De façon tout aussi prévisible, cette initiative d’optimisation musclée du gouvernement américain attire à lui toute une nuée d’individus qui veulent profiter de la lumière ainsi portée sur cette nouvelle tendance au dégraissage public, lancée avec un certain succès et un enthousiasme indubitable par Javier Milei à son accession à la présidence argentine en décembre dernier.

En France, cela se traduit par exemple avec une intervention sucrée de Valérie Pécresse qui vient frétiller sur X en laissant croire que cette idée de coupes franches dans les dépenses l’aurait un jour taraudée, durant les 30 années qu’elle a occupé des postes politiques divers et variés (et surtout lors de sa dernière campagne présidentielle où les coupes ne furent probablement pas suffisante pour lui permettre d’équilibrer son budget)…


Gageons que l’exemple de Musk lui permettra d’obtenir plus de succès qu’elle n’en a eu pour le moment et que le courage du patron de SpaceX et Tesla lui donnera un élan décisif à la continuation des économies substantielles pour la Région Île-de-France dont elle a la charge et dont – reconnaissons-le – elle a effectivement réduit les dépenses, l’État lui coupant les finances avec un bel entrain qu’on aimerait voir reproduit un peu partout ailleurs.

Dans le même temps et pour ne surtout pas laisser Pécresse seule sur le terrain de la coupe budgétaire, signalons Guillaume Kasbarian, actuel ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique. À l’écouter, Guillaume est un peu notre mini-DOGE à nous, les Français : il veut, lui aussi, réduire drastiquement la dépense étatique et a déjà lancé quelques vagues pistes sur les nombreux plateaux médiatiques qu’il fréquente actuellement avec assiduité.

Au passage, il apparaît maintenant clair que comme Milei en Argentine ou Bukele au Salvador, Musk au « DOGE » va devenir une énorme épine dans le fondement de toute la troupe de clowns parasites qui s’occupent actuellement de dépenser sans compter, tant aux deux Chambres républicaines que dans les ministères et les administrations attachées.

En effet, Milei, Bukele et bientôt Musk prouvent, jour après jour, que les recettes de bon sens fonctionnent : Bukele montre que mettre effectivement les criminels en prison réduit la criminalité beaucoup plus que les bons sentiments, Milei montre que couper franchement dans les dépenses permet de retrouver un gouvernement efficace, et on espère que Musk démontrera bientôt que centrer l’action de l’État sur le régalien permet de résoudre les problèmes d’abus de pouvoir, de corruption, de diminution des libertés, de tensions dans la société.

Assez prévisiblement, leurs réussites seront diminuées, cachées ou carrément falsifiées par les médias de grand chemin : il ne faudrait pas que des solutions efficaces voient le jour, tant elles pourraient servir de contre-exemple à la nullité crasse, voire aux sabotages pervers et aux propositions débiles de nos propres gouvernants.

Nonobstant, et puisque Guillaume Kasbarian fait bruyamment frétiller son imposante moustache sur différents médias afin de bien faire comprendre que, promis juré, il allait faire des économies dans les ministères et les administrations obèses, pourquoi ne pas le prendre enfin au mot et proposer quelques mesures rapides, simples, et qui permettront de faire de solides économies ?


Ceux qui suivent ces colonnes ont probablement déjà de nombreuses idées d’autant que de précédents billets en offrent pour qui veut les lire. Depuis les associations lucratives sans but jusqu’aux aides aspergés avec force sur un étranger pas toujours reconnaissant (mais gourmand), en passant par le financement d’études en géographie de genre, j’en passe et de meilleures, force est de constater qu’on ne manquera pas d’idées pour couper dans le gras public.

Mais tant qu’on y est, on pourra s’attarder sur un très récent exemple avec ce qui entoure l’idée – finalement pas très lumineuse – du « pass culture », dont tout indique à présent qu’elle finit par coûter une fortune en pitreries périphériques et mérite donc largement de se faire supprimer, purement et simplement, pour n’être remplacée par rien du tout, aussi vite que possible.

Il y a quelques semaines, un tweet assez discret de DestinationCiné nous apprenait ainsi que ce « Pass culture » coûte 267 millions d’euros aux contribuables, dont plus de 30 millions partent dans les frais de fonctionnement de la société privée (mais pas de fonds, apparemment) qui emploie 166 personnes et crèche près des Champs-Élysées.

Des questions se bousculent immédiatement : pourquoi s’installer dans la ville la plus chère de France ? Pourquoi dans l’un de ses quartiers les plus coûteux ? Comment peut-on justifier l’emploi de 166 personnes pour quelque chose qui pourrait être intégralement géré par une application sur téléphone mobile et n’employer qu’une demi-douzaine de personnes ?

Depuis, rassurez-vous, l’Informé a mené une enquête dans laquelle on découvre que… c’est exactement comme on s’y attendait : une gabegie de la plus belle espèce, dont le budget augmente (maintenant 282 millions, sachons vivre), mais les résultats tangibles en matière d’accès des jeunes à la culture sont inexistants puisque surtout pas évalués.


Il est facile à comprendre que cet exemple n’en est qu’un parmi des trouzaines d’autres : les bidules créés ex nihilo pour caser les petits copains, les fromages républicains et les Comités Théodules sont trop nombreux pour les lister ici ; à ceux-ci s’ajoutent les toujours plus vastes dépenses des administrations installées depuis des lustres et qui entendent faire valoir leur ancienneté pour continuer à grossir paisiblement.

En cent ans, on a donc multiplié le nombre de fonctionnaires de l’État par plus de 7 (on pourra relire le précédent billet à ce sujet) sans pour autant profiter d’une amélioration des services ou des temps de traitements mesurables, au contraire.

Pas de doute : il est grand temps de faire un grand nettoyage dans les écuries d’Augias que sont devenues les administrations françaises et leurs nodules métastasiques multiples.

L’odeur de la faillite et les remugles d’un FMI qui se rapproche devraient avoir déjà mobilisé l’intégralité des actuels ministres et des législateurs à cette tâche indispensable. Manque de pot, à part le pauvre Kasbarian qui frétille de plateaux en plateaux, on ne voit pour le moment que taxes et impôts qui poudroient en volutes de plus en plus épaisses, et dépenses qui verdoient comme jamais dans le budget 2025.

Décidément, personne ne semble avoir compris.

« France Afuera », ce n’est vraiment pas pour tout suite et dès lors, ce pays est foutu.


https://h16free.com/2024/11/15/79262-france-afuera-plus-de-liberte-moins-de-cerfa