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Affichage des articles dont le libellé est elites contre peuple. Afficher tous les articles
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20 janvier 2025

Vincent Verschoore

- 19/1/2025 - C'est rigolo de voir tous ces bourgeois bien-pensants, qui prônent la "diversité" depuis l'abri de leurs privilèges, quitter X en masse depuis qu'il s'est ouvert à la diversité des opinions, pour se réfugier dans des "safe spaces" de la monoculture et de l'entre-soi.
Cela illustre la trahison de cette "élite" de pacotille, corrompue et inepte, antidémocratique, ces Bolcheviks 2.0 qui applaudissent l'EuroSoviet, le pass sanitaire et autres ZFE. Il faudra bien, à un moment donné, qu'ils rendent des comptes.

4 janvier 2025

Vincent Verschoore

- 4/1/2025 - Comme on pouvait le lire hier dans le Figaro, les nouvelles normes soi-disant "écolos" à l'encontre des véhicules d'avant 2011 et les logements classés G visent spécifiquement les classes populaires et moyennes inférieures.
Les privilégiés qui roulent en Tesla ou grosses cylindrées récentes, bien plus catastrophiques pour l'environnement (si on prend tout en compte) que mon vieux Trafic de 2008, se marrent et lorgnent sur l'immobilier qu'ils vont pouvoir racheter à bas prix aux petits propriétaires, ceux qui eurent le malheur de croire qu'investir pouvait améliorer leurs petites retraites (narratif de l'époque Sarkozy).
Ce racket permanent par les serviteurs du grand capital, auquel les Gilets jaunes furent une réaction violemment contrée par les milices armées à la solde des mêmes, illustre la profonde corruption de tout un système, depuis sa tête à Bruxelles jusqu'aux mercenaires locaux adeptes de la Voie de la Gamelle.
Notre seule arme est la désobéissance permanente, et la dénonciation de l'idéologie totalitaire bien-pensante baignant dans l'hypocrisie, ce qu'on appelle aujourd'hui "progressisme".


9 décembre 2024

Les mondialistes perdent leur sang-froid

H16

H16 signe des chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de ses pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes, d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles.

- 9/12/2024 - Avec l’élection de Trump aux États-Unis, et, moins récemment, celle de Milei en Argentine et de Bukele au Salvador, les évidences socialistes qu’on nous ressassait jusqu’à présent se sont brutalement fanées et comme l’évoque un précédent billet, l’observateur attentif peut même commencer à déceler un « effet domino » : puisque ces politiciens montrent qu’une autre voie est possible, pourquoi ne pourrait-elle être appliquée ici, en Europe et en France ?

Petit à petit, les mentalités des populations européennes semblent changer, et se tiennent à présent des discours qu’on n’aurait jamais pu entendre auparavant dans de doctes assemblées démocratiques (ou s’en donnant l’air).

C’est ainsi qu’on entend une Sarah Knafo, parlementaire européenne, s’interroger ouvertement à une heure et sur une radio de grande écoute, sur la pertinence d’un établissement public comme France Travail qui dispose de 54.000 agents pour traiter les demandes d’emploi d’un pays comme la France, alors qu’un service privé comme LinkedIn ou LeBonCoin, effectivement gratuits pour le contribuable, n’emploient même pas le tiers de cet effectif et fournissent un service de même nature et de bien meilleure qualité pour de bien meilleures performances globales :


C’est ainsi qu’on peut voir quelques (encore trop rares) élus faire effectivement des coupes budgétaires dans les dépenses de l’administration dont ils ont la charge, récoltant au passage une nouvelle popularité qui semble les étonner : Christelle Morançais, la présidente de la région Pays-de-Loire, est ainsi parvenue à couper 100 millions d’euros sur le budget de 2 milliards dont dispose sa région. Ces cinq pour cent de coupes, pourtant fort modestes, lui ont permis de faire parler d’elle bien plus que toutes les autres gesticulations qu’elle a pourtant déployées depuis 7 ans dans son mandat.

Et c’est ainsi, avec les dernières remarques de la girouette-présidente du Rassemblement National qu’on peut même quantifier précisément à quel point le vent à changé de direction : pour Marine Le Pen, il faut véritablement une rupture avec les cinquante dernières années, mais le budget Barnier est purement socialiste.


Autrement dit, si même les vieilles lunes marxistes n’attirent plus les populistes, c’est que l’atmosphère n’est décidément plus à la dépense publique tous azimuts.

Malgré ce constat, force est de constater qu’au niveau des « élites », rien n’a changé et, plus inquiétant, la direction reste la même : comme le notait Le Pen, Barnier a effectivement présenté un budget rempli de dépenses et d’impôts à gogo, et malgré la censure sans bavure, l’extrême-centre ne veut pas changer son fusil d’épaule : les Socialistes, les Républicains et les Macronistes préfèrent se coaliser plutôt qu’envisager la moindre coupe un peu visible dans les dépenses.

Ils ne lâcheront rien, et partout en Europe, c’est le même entêtement : les dirigeants préfèrent doubler la mise et plutôt que laisser la transition s’opérer vers plus de responsabilité ainsi qu’un retour aux vraies aspirations populaires (État peu centralisé et contraintes minimales, sécurité de base, économie libre), les individus au pouvoir actuellement préfèrent tout casser, choisissant la ruine et la destruction complètes plutôt qu’admettre que leur modèle nous a conduit à une impasse.


L’économie allemande, bien qu’en plein désarroi, ne semble pas suffisamment mal en point pour imposer un changement de braquet de la part de Scholz et sa fine troupe. Leur « Energiewende » est une catastrophe, mais on continue sans rien changer sur l’utilisation du charbon dégueulasse et des moulins à vent débiles tout en refusant encore et toujours le nucléaire pourtant indispensable.

Même devant la déroute en matière d’intelligence artificielle, de facturation électronique, d’identité numérique voire de « diversité, d’égalité et d’inclusivité » avec le CSRD, l’Europe ne se laisse pas abattre et continue, vaille que vaille et surtout coûte que coûte pour le contribuable et les entreprises européennes.

Et sur le plan social ou politique, les dirigeants s’entêtent avec des « solutions » de plus en plus boiteuses, bancales voire délétères ou perverses : entre les manœuvres de plus en plus grossières destinées à empêcher de se présenter tel parti ou tel homme politique gênant pour la « démocratie officielle » (on peut penser à l’AfD en Allemagne, ou au récent coup d’État en Roumanie) ou les bassesses politiques destinées à ostraciser les partis et les politiciens populaires (le RN en France ou Orban en Hongrie, pour ne citer que ces exemples les plus saillants), tout est fait pour empêcher toute expression différente de la part du peuple. Ce dernier est jugé impropre à imposer le moindre changement.

Ce n’est du reste pas propre à l’Europe puisqu’on retrouve la même mentalité avec les Démocrates aux États-Unis qui redoublent d’effort pour faire passer, dans les quelques semaines qu’il leur reste au pouvoir, absolument toutes les dépenses les plus iniques, les nominations (de juges notamment) les plus controversés – voire carrément marxistes et toute une panoplie de lois contraignantes afin de garantir que l’administration Trump à venir devra se débattre dans un paquet de contraintes artificielles.

Tout se déroule comme si l’actuelle classe dirigeante avait compris que ses jours sont comptés, que son emprise sur les affaires du monde n’est plus aussi ferme et que l’avenir ne leur appartient plus. Tout comme Macron avec sa politique de gribouille qui détruit le peu de crédibilité et de confiance qu’on pouvait encore avoir dans la Ve République, déployant une sorte de mentalité de bête traquée d’autant plus féroce qu’elle sait ne pas pouvoir s’en sortir aisément, les dirigeants occidentaux actuels choisissent la pire des stratégies, celle de la terre brûlée.

Ils refusent de voir le réel, et les peuples qui n’acceptent plus leur morale biaisée, leur hypocrisie insolente, leur mépris affiché des classes moyennes et laborieuses. Ils s’enferment dans une mentalité suicidaire, un bunker mental dont il ne veulent plus s’extraire sans tout casser sur leur passage. À l’évidence, ils n’auraient pas cette attitude s’ils avaient un bon espoir de conserver le pouvoir et se sentaient en confiance pour l’avenir.

Quelque part, c’est une bonne nouvelle. Ce n’est pas encore une victoire contre cette engeance élitiste et méprisante, et elle n’a pas encore perdu la guerre, mais elle perd visiblement de plus en plus de batailles.


https://h16free.com/2024/12/09/79529-les-mondialistes-perdent-leur-sang-froid

12 novembre 2024

Anne-Sophie Chazaud

12/11/2024 – Lorsque le camp du Bien, du Fentanyl et du Chaos perdent, partout à travers l’Occident, ce n’est jamais en raison d’un choix lucide du peuple qui défend ses intérêts et reprend sagement la main sur sa souveraineté, non.
Lorsque ces gens perdent, souvenez-vous en 2005 avec le non au Traité Constitutionnel européen, ou avec le Brexit ou avec Trump ou avec tous les premiers tours patriotes français (liste non exhaustive), c’est parce qu’on leur a mal expliqué, aux gens.
Parce que, c’est désormais bien clair, le peuple est réputé débile aux yeux du camp «progressiste».
S’il perd, ce ne sera jamais de son fait ou de sa faute, au camp non pas éclairé mais illuminé, ce ne sera jamais parce qu’il a perdu depuis belle lurette le sens de l’intérêt général au profit de récupérations loufoques ou perverses ou corrompues, non, ce sera parce que le peuple, tel un gros débile, vote subitement contre son propre intérêt, c’est bien connu : et partout à travers la planète dis donc, c’est fou ça !
Si les Américains ont décidé massivement et sans ambiguïté de reprendre en main leur souveraineté contre des intérêts bellicistes, nuisibles, coûteux, destructeurs à l’intérieur comme à l’extérieur, et opaques, ce n’est pas parce qu’ils veulent également défendre les amendements de leur Constitution qui à peu près tous étaient menacés par l’équipage démocrate (liberté d’expression en ligne de mire directe, volonté de désarmer la population, viol abject de la propriété privée et de la vie privée -affaire symptomatique de l’écureuil Peanut, stopper des guerres absurdes et coûteuses, relancer l’économie etc.), non, si le peuple vote ainsi c’est parce qu’il n’est pas assez mûr pour élire une femme, pas assez mûr pour élire une personne noire.
La gangrène sécessionniste dans le cerveau des élites, cette sécession dont parle si bien Christopher Lasch, est omniprésente dans toutes les réactions à l’élection de Donald Trump : médias médiocres et pontifiants, spécialistes imbéciles, parcheminés d’un savoir qui ne leur sert de rien, incapables qu’ils sont de comprendre ce qu’on ne cesse sans relâche de leur mettre d’élections en élections, sous le nez. Incapables, surtout, d’appliquer la première des conditions d’exercice de l’esprit rationnel et critique à savoir de remettre en question ses propres a priori, schémas et biais idéologiques.
Si le peuple vote Trump c’est qu’il est désinformé et qu’il hait la science : comprenez bien, si le peuple vote Trump, pour ces gens, c’est qu’il soutient le média le plus informateur et riche du monde (X-Twitter, qui seul a permis de redresser les tonnes de propagandes déversées sur les peuples occidentaux depuis des années) et qu’il soutient un homme, Elon Musk, qui va le premier envoyer l’humanité sur Mars et balance à peu près quotidiennement des produits artefactuels de haut niveau dans l’Espace, c’est vous dire sa haine de la science et de la technologie…
Je pense qu’absolument jamais dans l’histoire du monde moderne il n’y a eu une telle distorsion cognitive dans le cerveau des «élites» entre leur petit univers imaginaire et le réel perçu, vécu et analysé par n’importe quel cerveau doté d’un entendement fonctionnel.
Le Cercle de la Raison est en réalité une roue libre, une roue libre de folie qui vaticine en stabulation dans un monde qui n’existe pas et dont les peuples sont las de payer les absurdes factures.
Il faut saluer cette victoire comme celle de tous les amoureux de la souveraineté des nations, et, en ce qui me concerne, je salue celle de l’Amérique que j’aime, celle que j’ai tant aimée, qui n’est pas celle du chaos ni des zombies au fentanyl.
L’Amérique des audacieux, des entrepreneurs de talent, des gens qui osent, des gens qui ne se laissent pas faire, l’Amérique de Faulkner, de Hemingway, des grands espaces, de la nature et de la liberté.
Nous sommes nombreux en Europe à avoir passé une si bonne nuit et une si belle journée. Il conviendrait de s’en souvenir à l’avenir : quand les citoyens ne se laissent pas faire, ils gagnent.

23 septembre 2024

France : des dirigeants en roue libre

H16

H16 signe des chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de ses pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes, d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles.

23/9/2024 - Ah, ça y est ! Grâce à Super Barnier, nous disposons à présent d’un fort beau gouvernement état neuf, très peu servi. Et vu les cadors qui le composent, on sait que le pays va sortir en chantant de l’ornière dans laquelle son président l’avait malencontreusement fourré : en effet, grâce à la pirouette de la dissolution, nous sommes passés d’une situation complexe où le chef de l’État semblait avoir perdu les coudées franches ainsi qu’une partie de sa légitimité, à une situation encore un peu plus complexe où il a perdu encore un peu plus de ses marges de manœuvre et le peu de légitimité qui lui restait.


Voilà assurément, un progrès pour Macron qui, une fois encore, vole de victoire en victoire.

Certes, les plus naïfs persistent à penser que Macron, fin stratège, aurait prévu toute la piteuse séquence qui nous a été infligée depuis les élections européennes, faisant ainsi mine de prendre la mouche après la déculottée de Cunégonde Hayer aux européennes, il aurait en réalité profité de cette déroute largement anticipée afin – via la dissolution – de rebattre habilement les cartes pour forcer le pays dans l’impasse dans laquelle il se trouve actuellement.

Les moins naïfs s’interrogeront sur l’intérêt de cette impasse, sur le bénéfice politique d’une assemblée bloquée et le gain obtenu de l’absence de gouvernement : le pays aurait plutôt besoin d’inspirer la confiance et la sérénité et absolument tout dans les séquences politiques qui se sont succédées depuis la dissolution montrent fébrilité, approximation et gesticulations.

Pire : avec le départ du nigaud de Bercy, on se rend compte que les finances françaises sont en pleine déconfiture et qu’il va falloir trouver 10, pardon 20 pardon 50 ou 60 milliards d’euros très très vite pour éviter de mauvaises surprises d’ici à la fin de l’année…

Heureusement, le calibre de ceux qui ont été placés par Barnier à l’Économie d’un côté et au Budget de l’autre laissent présager le meilleur : tous deux jeunes et inconnus au bataillon, l’un énarque – on en manque tant, en France ! – l’autre repêché de la BPI et autres émanations de l’État, tous deux macronistes de la première heure (et probablement de la dernière), il fallait au moins ce niveau d’inconscience pour se lancer dans ces ministères pas du tout minés.

Vraiment, la direction générale maintenant impulsée par le couple Barnier-Macron montre sans la moindre ambiguïté que le pouvoir a consciencieusement fait l’impasse sur le vote du peuple, ses préoccupations et qu’il n’a absolument rien à carrer de ce qui se passe effectivement dans le pays : alors que les Français ont très clairement indiqué par leurs votes qu’ils ne voulaient plus des bras cassés macronards, c’est dans ce vivier de semi-habiles terminés à la chaux que piochent allègrement le président et le blob mou qui lui sert de Premier ministre.


En réalité, ce gouvernement est la confirmation de ce que l’on pressentait déjà : on observe maintenant une partition complète entre la France provinciale, la France périphérique et la France de centre-ville.

Cette dernière est, sans même beaucoup caricaturer, cette France des petits bourgeois aux fins de mois sans souci, mondialistes et connectés au reste du monde, éco-conscients en diable et, parce qu’auto-définis comme “de bonnes personnes”, obstinément attachés aux discours lénifiants des médias de grand chemin, dans un extrême-centre sans compromis : ils ont signé pour le monde d’après, ils l’appellent de leurs vœux car croient farouchement qu’ils vont y gagner. Par nature, ils ne représentent en réalité plus qu’une frange assez minoritaire de la population totale mais comme ils sont à la tête des médias, des administrations, des grandes entreprises et des lieux de savoir et de pouvoir d’où l’on parle, on les voit tout le temps et on les croit donc nombreux.

Par opposition, la France périphérique, c’est cette masse nettement plus nombreuse de population qui voudrait bien accéder aux avantages et émoluments de la frange précédente notamment parce qu’elle est en contact quotidien avec elle, qu’elle en hume les fragrances enivrantes et qu’elle jalouse son pouvoir et ses introductions partout où il faut être. Là où la petite frange bobo vote bien sagement pour les macroneries, les républiconneries ou les autres horizonades ensemblistes, cette France périphérique estime trouver son compte auprès du Nouveau Front Populaire et des cas sociaux qui l’animent de façon colorée.

Enfin, par élimination, les principaux problèmes de la France provinciale n’étant abordés par aucun des blobs politiques précédents et ne semblant occuper un peu l’esprit que du Rassemblement National et de ces “divers droite” (rapidement fourrés à l’extrême-droite par la presse peu soucieuse de nuances), tout le reste de la population ou à peu près se retrouve donc là.

Le souci de cet état des lieux est que, par différents artifices démocratiques et politiques comme on l’a vu ces derniers mois, ce dernier groupe est sous-dimensionné par rapport à son assise populaire. Pire, les deux autres blocs n’ont pas du tout à subir les mêmes avanies que ce troisième. Le premier est à l’abri de l’insécurité et le second bénéficie largement des mannes de l’impôt, très essentiellement ponctionné sur le troisième.

En fait, la France est revenue à la situation d’Ancien Régime où le tiers-État paye toutes les factures (économiques, sécuritaires et sociétales).


Au passage, ce constat n’est d’ailleurs plus unique à la France : petit à petit, en Europe, on observe la même cristallisation avec des peuples, perclus d’impôts et de contraintes administratives de plus en plus ubuesques, admonestés sans arrêt par les Pères La Morale de l’élite mondialiste qui s’est progressivement arrangée pour conserver le pouvoir et en tenir éloigné ces peuples turbulents (populistes même !) dans un coup silencieux fort bien décrit ici : en France comme en Europe et de façon similaire aux États-Unis, les non-élus construisent une société parallèle, loin des pénibles contraintes introduites par les élections.

Quant à ces dernières, elles continuent avec plus ou moins de fraudes d’ailleurs mais n’aboutissent qu’à placer des factotums plus ou moins crédibles dans des institutions dont le pouvoir réel, mesurable, est rapidement devenu nul. L’Assemblée française en est un exemple, devenue chambre d’enregistrement quelque peu accessoire, le Parlement européen en est un autre.

Oh certes, l’opinion publique peut ainsi s’exprimer, des politiciens peuvent tout à fait être élus, mais finalement, les États et les administrations font exactement comme elles avaient prévu de faire depuis belle lurette, sans aucunement tenir compte des élections, des programmes et des promesses (de toute façon, qui les tient, hein). Ce n’est pas une vue de l’esprit, cela a même été quantifié (on pourra lire à profit ce récent billet).

Cependant, d’après vous, combien de temps peut tenir la supercherie ? Combien de temps peut tenir ce système alors que les élites ne s’imposent plus aucune limite et considèrent de plus en plus ouvertement que le peuple se trompe, qu’il est bête, inutile, ne sent pas bon et doit, à ce titre, disparaître ?

Les élites semblent persuadées pouvoir se passer du peuple. Mais à mesure que les tensions s’accumulent, il apparaît maintenant évident que le peuple n’est pas d’accord et qu’il entend de plus en plus le faire savoir.


https://h16free.com/2024/09/23/78720-france-des-dirigeants-en-roue-libre

20 mars 2023

Élites contre peuple

Yann Thibaud

Les élites occidentales sont aujourd'hui en guerre contre leurs peuples, puisqu'elles nomment populistes toutes celles et ceux qui souhaiteraient, précisément, faire entendre la voix de ces mêmes peuples, puisqu'elles taxent de complotisme, toutes celles et ceux qui voudraient révéler et dénoncer leurs agissements, passablement problématiques et contestables.
Les élites occidentales veulent le malheur de leurs peuples, qu'elles ont, sous de fallacieux prétextes, emprisonnés, obligés, en particulier pour leurs propres enfants, à porter un masque inutile, entravant leur respiration, et contraints, par le chantage, à ingérer des produits hautement aléatoires.
Les élites occidentales veulent la ruine de leurs peuples, en décrétant des sanctions absurdes à l'encontre de leur principal fournisseur énergétique, n'aboutissant qu'à détruire leurs propres économies, et en édictant des tarifs d'électricité exorbitants, contraignant à la fermeture de nombreux artisans.
Les élites occidentales veulent l'ignorance de leurs peuples, en recourant au mensonge et à la désinformation systématique, effectués par des médias et prétendus fact checkers, aux ordres et au service de la propagande du pouvoir.
Les élites occidentales sont aujourd'hui en guerre contre le monde entier, s'inventant des ennemis imaginaires, et s'efforçant d'entraîner leurs peuples dans leur agressivité et leur paranoïa.
Les élites occidentales n'ont ainsi, manifestement et indéniablement, cessé de trahir leurs propres principes, foulant au pied leurs propres idéaux, ceux des Lumières comme ceux du message du Christ.
De sorte que les élites occidentales sont aujourd'hui, totalement discréditées et délégitimées, aux yeux de leurs propres peuples, comme du reste du monde.
Jusqu'à quand ?
Et comment allons-nous sortir de l'impasse ?
Pour ma part, je ne crois aucunement aux vertus de la violence et de l'insurrection, l'histoire ayant abondamment montré que les révolutions accouchent de pires régimes encore, que ceux qui les ont précédés et suscités.
Mais je crois, en revanche, au réveil des peuples et aux forces de l'esprit qui, le moment venu, inspirent à ceux-ci, le désir d'un autre et nouveau futur.
Aussi, je rejoins André Malraux, en pensant que la révolution qui nous attend sera spirituelle, et engagera le peuple occidental vers une renaissance et un renouveau, redonnant à celui-ci son sens, sa direction et sa légitimité.