Translate

Affichage des articles dont le libellé est extrême gauche. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est extrême gauche. Afficher tous les articles

26 janvier 2025

LA FRANCE INSOUMISE DÉSHONORÉE UNE FOIS DE PLUS !

Jacques Cotta

- 24/1/2025 - Les députés LFI au Parlement européen se sont abstenus ou ont voté contre une résolution portant exclusivement sur la libération de Boualem Sansal retenu dans les geôles algériennes en vertu de l'article 87 bis du Code pénal, qui sanctionne "comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sûreté de l'État, l'intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions". En réalité, le pouvoir algérien ne supporte pas la critique portée par l’auteur du "Serment des barbares" et de "2084 : la fin du monde" et décide avec l’incarcération de l’écrivain de faire un exemple pour tout le peuple algérien. C’est la liberté, la démocratie élémentaire, la vie qui sont ainsi menacées.
La décision des députés LFI de ne pas voter une résolution pour sa libération est en soi une honte, une complicité coupable avec le régime algérien.
La décision de la direction de LFI de ne pas condamner cette position des députés européens de leur mouvement est tout autant honteuse, coupable de la même complicité avec le régime algérien.
S’agit-il d’une erreur passagère, d’un simple oubli ?
Il y a plus.
La députée Rima Hassan tente de se justifier et s’enfonce un peu plus.
Elle explique que "dans les faits, (Boualem Sansal) défend dangereusement des thèses identitaires d’extrême droite, reprend la rhétorique du grand remplacement ou encore stigmatise les personnes exilées." Elle dénonce une "instrumentalisation du cas de Sansal à des fins d'ingérence et d'escalade diplomatique avec un pays voisin de l'UE" et dit ne pas "s'opposer à la libération de Boualem Sansal."
Merci pour ne pas s’opposer à sa libération. Cela serait comique si la situation n’était catastrophique.
En réalité, la députée LFI s’en remet au régime algérien et pour cela utilise les arguments absurdes opposés à Sansal. Les députés européens LFI se rangent ainsi officiellement du côté de l’islamisme politique, de cette nouvelle forme de fascisme. Et leur direction ne dit mot. Tout un programme !

2 octobre 2024

Une France qui se droitise ?

H16

2/10/2024 - À la suite de l’abominable viol puis meurtre de Philippine Le Noir de Carlan, les réseaux sociaux ont été utilisés pour organiser, dans plusieurs endroits en France, des minutes de silence en hommage à la jeune femme.

Ils ont aussi été utilisés par certains militants d’extrême-gauche pour se coordonner afin d’aller directement perturber ces hommages : après tout, il semble évident qu’observer une minute de silence est un acte d’extrême-droite, comme à Vienne où un groupuscule d’excités a cru intelligent d’intervenir, en braillant quelques slogans antifascistes en italiens. En effet, dans le dogme actuel des gauchistes, rendre hommage à une victime serait fasciste, et ce d’autant plus lorsqu’on souhaite faire appliquer la loi et respecter les ordres d’expulsions de criminels étrangers.


Par la suite, ce sont aussi les mêmes réseaux sociaux qui ont largement rendue visible les perturbations de ces militants et ainsi exposé l’implacable logique de leurs arguments (“vouloir que la loi soit enfin appliquée est fasciste”). Dans la foulée, ces mêmes réseaux sociaux ont participé à découvrir l’intéressant pédigrée des militants brailleurs. La surprise est modérée : tous actifs dans les franges les plus à gauche de la politique (PCF et LFI essentiellement), ils émargent tous au service de l’État d’une façon ou d’une autre (enseignants, fonctionnaires, politiciens).

Le déroulement de cette intéressante séquence permet d’illustrer une réalité qui semble échapper assez largement aux médias de grand chemin, ainsi qu’aux politiciens du pays : tout indique que la France s’est “droitisée” de façon claire.

Oh, bien sûr, certains seront prompts (à raison) à pointer les résultats des dernières élections où le Rassemblement national a obtenu un gain évident de suffrages. Mais cela va au-delà de ces aspects politiques bien visibles : les événements qui s’accumulent depuis quelques années et la façon dont l’opinion publique réagit montrent une perméabilité de plus en plus forte à certaines idées traditionnellement portées par la droite (fermeté des institutions dans l’application de la loi, importance de l’ordre).

Ainsi, au contraire de ce que le temps d’antenne consacré aux associations gauchistes et autres militants LFI ou apparentés pourrait faire croire, une très grande majorité de Français est favorable à l’emprisonnement systématique et sans limite des étrangers frappés d’OQTF, et, plus intéressant encore, 64% des électeurs qui se disent de gauche partagent la même opinion.


De la même façon, même lorsque les reportages larmoyants sur les migrants se multiplient dans la plupart des médias officiels, le discours qui prêche un frein ou un arrêt de l’immigration marque clairement des points (en 2023, 64% des Français indiquaient être favorable à l’arrêt de l’immigration extra-européenne et il est assez probable que la proportion n’a pas du tout diminué depuis).

Quant aux idées mondialistes et la volonté d’un retour à une vision plus locale ou nationale des intérêts citoyens, elles semblent marquer des points et pas seulement en France : c’est une tendance générale dans le monde occidental ; à mesure que la vision interventionniste occidentale perd du terrain, la vision patriotique semble clairement en gagner.

On pourra prendre exemple sur les suffrages exprimés il y a quelques années en Hongrie, en Pologne, et plus récemment en Italie (avec l’arrivée de Meloni), les gains électoraux de l’AfD en Allemagne ainsi que ceux du Parti Populaire et du Parti de la Liberté en Autriche.

On observe les mêmes tendances au Canada et la façon dont se déroule la campagne de Trump aux États-Unis illustre là encore le même gain d’une vision résolument moins interventionniste, aux frontières fermées, tournée d’abord vers les proches plutôt que l’extérieur ; en somme, la politique occidentale est en train de basculer de la vision progressiste vers la vision conservatrice.


Ce phénomène n’est pas un hasard et provient en bonne partie d’une conséquence de la crise pandémique que nous avons traversée il y a quatre ans : cette dernière a en effet montré le pire de ce que produit cette vision “globo-mondialiste” à savoir un suivisme aveugle. Dans ce contexte, les peuples ont senti le besoin de marquer leurs différences, et le décalage croissant entre la classe politique encore en poste et ce besoin populaire n’en est que plus marqué.

Plus spécifiquement, les jeunes qui ont été les plus touchés par cette crise et en ont le plus souffert sont actuellement ceux qui se rebiffent le plus : comme le notait un récent article de Politico, la tendance est palpable et ne touche pas seulement les générations X ou plus anciennes, mais bien les plus jeunes aussi.

En effet, la gauche ne parvient plus à s’en faire entendre : dans la plupart des pays, elle a perdu ou elle perd actuellement les soutiens de la classe populaire qu’elle n’arrive plus à représenter, en choisissant de se concentrer sur certaines communautés spécifiques très visibles (d’où la sur-représentation dans leurs rangs des minorités wokes, des musulmans ou des migrants notamment). Dans ce contexte, les “écolos” sont l’exemple de ces formations politiques qui capitalisaient jadis sur les jeunes mais qui peinent à trouver la même audience à présent.

Cependant, en réalité, tout ceci n’est pas vraiment une “droitisation”.


Il suffit d’éplucher les programmes politiques (notamment économiques) des partis concernés pour comprendre qu’on est loin de la mise en avant volontariste de l’entrepreneuriat, ou d’une recherche de minimalisme dans l’intervention de l’État. En fait, il s’agit simplement d’un déplacement tellement marqué vers les côtés les plus extrêmes de la gauche dans les médias et les politiciens que tout le spectre politique s’en trouve décalé.

Les prochains mois seront donc particulièrement déterminants avec la réalisation – possiblement trop tard – par les dirigeants occidentaux, Français y compris, que non seulement ils n’ont plus l’assentiment du peuple ni même d’une courte majorité de celui-ci, mais que ce dernier leur est de plus en plus ouvertement hostile.

Alors que ceci va s’ajouter à une situation économique catastrophique en France, il n’est pas invraisemblable d’imaginer que ce véritable gouffre entre les dirigeants et le peuple se traduise par un peu plus que quelques manifestations dans les rues.


https://h16free.com/2024/10/02/78811-une-france-qui-se-droitise

31 juillet 2024

Petits sabotages entre amis d’extrême gauche

H16

31/7/2024 - Même si l’effervescence olympique aura fait passer les petites nouvelles locales franco-françaises en arrière-plan, il semble difficile d’oublier complètement les événements de vendredi dernier qui ont vu une bonne partie du trafic ferroviaire grande vitesse largement interrompu à la suite d’un sabotage d’ampleur.

C’est ainsi que tôt vendredi matin, suite à des incendies volontaires sur ses équipements, la SNCF a été obligée d’interrompre les départs de train depuis la gare Montparnasse à Paris, puis de faire de même sur la ligne Est et Nord alors que d’autres incendies étaient signalés. En tout, quatre sabotages ont été tentés et un déjoué par des agents de la SNCF qui ont aperçu une camionnette en fuite.


Le trafic interrompu a rapidement conduit à la congestion des gares parisiennes. À la mi-journée et alors qu’un grand nombre de Français et de touristes tentaient de rejoindre la capitale, et pendant que les équipes sur le terrain faisaient le maximum pour réparer les installations détruites, les responsables politiques montaient au créneau pour lever des boucliers et tirer la sonnette d’alarme devant ce qui apparaît alors comme une exaction lamentable sans revendication.

C’est ainsi que la Miss Marple de la politique française, Valérie Pécresse, la présidente de la Région Ile-de-France, exprimera une certitude au micro de BFMTV ; pour elle, c’est certain, ce sabotage à quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques n’est « pas une coïncidence ».


C’est aussi à l’occasion du même événement qu’Oudéa-Castéra, l’actuelle ministricule en charge du Sport, nous gratifiera d’une bordée de petites phrases au contenu ultra-concentré en niaiseries communicationnelles pour aboutir au leitmotiv gouvernemental n°18, poids et taille standard, livré par palettes en hall A entrée 7, à savoir “je condamne fermement” – ce qui permet de récupérer la moyenne auprès du jury – tout en tentant une figure improvisée additionnelle – pour les points du public, je présume – avec un “jouer contre les jeux c’est jouer contre la France, c’est jouer contre son camp, contre son pays” au lyrisme délicat d’abribus RATP. Le mélo d’Amélie contraste avec la bonne humeur joviale avec laquelle elle avait minimisé les incidents lors du match Maroc-Argentine : là, saboter le matériel SNCF, c’est nettement moins “bon enfant”.

Du côté de l’Exécutif, l’exercice est connu, les messages rodés et la force de l’habitude permet d’aller assez vite : Macron condamne sans ambiguïté, Attal promet de traquer et de punir fermement les auteurs, Darmanin évoque d’aller sur place ou quelque chose comme ça et tout le monde est sur le pont pour communiquer.

Décidément, pour des Jeux qui devaient permettre à la France de rayonner et de montrer sa capacité d’accueil chaleureux, c’est quelque peu raté.

Rapidement, les accusations fusent.

Pour les uns, c’est forcément Israël l’Iran qui serait derrière cette attaque contre l’entreprise ferroviaire nationale.

Pour d’autres, il ne saurait s’agir d’un autre responsable que Poutine qui est aux manettes. On remarquera tout de même qu’il s’agit ici d’actes physiques directement sur du matériel ferroviaire, et non des cyberattaques dont la Russie serait plus friande. Le doute s’installe fortement.

Pour ceux qui n’ont pas perdu toute lucidité, le plus logique reste cependant la piste de l’extrême gauche ou la piste interne à la SNCF (ce qui revient au même, tant on peut douter que l’action interne à la SNCF soit le fruit d’un groupe d’extrême droite infiltré dans cette entreprise).

Cela ne peut (feindre de) surprendre que l’extrême gauche elle-même, qui pourtant abreuvait les réseaux sociaux de messages en ce sens depuis des semaines, montrant une volonté assez claire d’emmerder les Français, tant avec des grèves et préavis qui s’enchaînent depuis des mois qu’avec des actions ciblées sur le refrain “Pas de gouvernement de gauche, pas de JO”


En outre, il apparaît que ces actes de sabotages, particulièrement ciblés et précis dans leur exécution et dans l’impact important qu’ils auront eu, démontrent une nécessaire connaissance de l’opérationnel du réseau ferroviaire SNCF.

Enfin, le passé récent (et moins récent) montre que ce mode opératoire a déjà été utilisé par l’extrême gauche. Ainsi, en juin 2021, des câbles de signalisation avaient été incendiés dans la Drôme sur la ligne à grande vitesse Méditerranée provoquant d’importants retards. En janvier 2023, un incendie volontaire avait touché en pleine nuit un poste d’aiguillage, paralysant le trafic à la Gare de l’Est à Paris pendant deux jours, le tout en pleine période de contestation contre la réforme des retraites. Dans ces deux cas, les enquêtes furent couronnées d’un échec mou et discret.

Plus récemment encore, une antenne-relais a été incendiée par un groupuscule anarchiste pas franchement macroniste.

Le week-end fut d’ailleurs l’occasion de confirmer cette piste avec une revendication typique de ce genre d’actions : l’extrême gauche a, une fois encore, réussi à fusiller les déplacements (et les vacances) de centaines de milliers de Français et mettre un bazar mémorable dans une organisation qui n’en avait pas besoin de beaucoup plus.

Du reste, même si la presse fera, on peut raisonnablement l’imaginer, ce qu’il faut pour minimiser l’importance de l’implication de la gauche dans ces actes de sabotage, ces incidents démontrent une nouvelle fois l’ampleur du danger que constitue cette mentalité dans le paysage politique et social français.


Or, actuellement, il est évident que la classe jacassante (des médias et des politiciens) non seulement ne fait rien pour tempérer les ardeurs des groupuscules de gauche dans leurs velléités à foutre un maximum de bordel, mais en plus elle fait – au moins pour une partie d’entre elle – absolument tout pour l’exciter encore un peu plus et garantir que ces types d’exactions gauchistes prospéreront encore.

Pire, cette classe nous abreuve d’articles, de tribunes et de discours nous expliquant sans rire que les fascistes de l’hyperdroâte au ventre fécond rôdent partout en France, qu’on entend sans arrêt le bruit de leurs bottes, et qu’ils sont prêts à en découdre avec les rares migrants apeurés passés au travers des mailles du filet sécuritaire hyper-serré que tisse le régime autoritaire de Macron, ou que sais-je encore comme baliverne du même acabit.

Ces médias et ces politiciens ne semblent pas comprendre que, ce faisant, ils se tirent une balle dans le pied, l’aboutissement de ces comportements délétères ne pouvant être que des mouvements violents, voire révolutionnaires, qui les passeront le moment venu par pertes & profits avec le reste, eux les premiers.

En tout cas, peu importe les résultats de l’enquête : si l’extrême gauche ne peut pas être clairement identifiée (entre une magistrature toute acquise aux idéaux marxistes et le fort piteux précédent de Tarnac, cela n’a rien d’impossible), Poutine prendra le blâme et les investigations s’arrêteront dans un petit pschitt faible. Dans le cas contraire, Macron et ses affidés feront absolument tout ce qui leur sera possible pour en tirer un profit politique maximal.

Et dans tous les cas, on peut raisonnablement parier que ces mésaventures ferroviaires ouvriront la voie à de nouvelles lois coercitives et invasives pour tous les citoyens, surtout ceux qui n’ont rien à se reprocher.

La France n’est pas (encore, tout à fait) une dictature communiste, mais on peut parier que ces derniers incidents vont lui faire avancer de plusieurs cases dans la mauvaise direction.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2024/07/31/78240-petits-sabotages-entre-amis-dextreme gauche

13 mai 2024

Progressisme à l’Université : le voile (islamiste) tombe

H16

13/5/2024 - Le chaos semble donc s’être définitivement installé dans certaines université en France et dans le monde occidental.

Pour les Français, maintenant largement habitués à voir ces mouvements faussement spontanés éclore avec une régularité d’horloge normande au rythme des agendas politiques franchouilles ou internationaux, la surprise n’est que partielle : après tout, ce n’est qu’une année supplémentaire de couinements plus ou moins vifs et il semble acquis qu’un certain nombre d’établissements français s’organisent pour continuer, malgré tout, à distribuer un vague enseignement dont la qualité médiocre ne surprendra plus personne. Notons au passage que les facultés où l’on enseigne les disciplines “STEM” sont assez peu concernées par ces prurits réguliers : peut-être que la perspective de retourner des hamburgers au McDo du coin après quelques années de glandouille lutte étudiante n’attire pas ces étudiants là, allez savoir…

Cependant, même si l’habitude (et la lassitude) s’installe dans le pays, certains persistaient à croire, un peu niaisement, que les meilleurs établissements s’en sortiraient mieux. L”Institut d’Études Politiques” de Paris devait, apparemment, faire partie de ceux-là mais, de petits poings levés en manifestations colorées, l’établissement parisien continue de supporter les interruptions de cours, les blocages et les troubles étudiants sans que personne ne soit apparemment capable de mettre un peu d’ordre dans les mouvements des agitateurs sur place.

Ces manifestations seraient là pour durer, d’autant plus qu’elles sont maintenant mondiales.

On pourrait s’étonner de ce réveil relativement synchrone, admirablement cadencé, de ces slogans tous remarquablement similaires, de ces accoutrements uniformes qu’on voit apparaître (qui ne permettent aucune appropriation culturelle, heureusement !), tous, en même temps, de ces drapeaux, de ces panneaux produits de façon véritablement professionnelle.

On se contentera de noter qu’on retrouve toujours les mêmes individus, à ces manifestations comme aux précédentes (dont les motivations affichées étaient pourtant différentes, depuis l’opposition aux réformes des retraites ou du cursus étudiant en passant par le réchauffement climatique, l’une ou l’autre loi de contrôle des frontières, et j’en passe…) : outre les quelques étudiants dont les bobines et les noms finissent par s’ancrer confortablement dans la vie politique française – quelques uns de nos parasites ministériels ayant fait leurs classes dans des mouvements étudiants passés – ces manifestations sont l’occasion de représenter l’habituel “étudiant” dont l’Université aura du mal à retrouver l’inscription mais qui se fait bruyamment voir, accompagné de l’éternel “étudiant” de 35 ans dont on se doute qu’il sera encore “étudiant” l’année prochaine puis l’année suivante.

La caractéristique essentielle de tous ces individus, parfois jeunes, parfois étudiants, c’est qu’ils sont, d’une façon systématique, toujours violemment à gauche de la gauche sur le spectre politique et qu’ils semblent toujours beaucoup plus aptes à développer leur capacité de manifester qu’à simplement apprendre à lire ou à écrire (certains écrivant fièrement “Free PALAstine”), sans compter ceux qui, idiots utiles de mouvements qu’ils ne comprennent pas, se contentent d’accompagner le troupeau dans un grégarisme idiot.


En pratique, peu importe la cause réelle, qu’elle soit le peuple palestinien, le réchauffement climatique, le souci d’une retraite par répartition à l’aube d’une carrière encore lointaine ou l’absence de frites au resto-U, les méthodes employées sont toujours les mêmes et consistent pour cette minorité bruyante à emmerder un maximum de monde tout en poussant un agenda qui, à la fin, est toujours celui de collectivistes qui n’a aucun rapport avec les revendications initiales.

Il suffit pour s’en convaincre de noter la présence de Greta Thunberg dans ce genre de manifestations pour bien prendre la mesure du côté éminemment artificiel, piloté et parfaitement organisée de ces manifestations : il n’y a aucune spontanéité. L’écrasante majorité des gamins qui se retrouvent dans ces mouvements sont les marionnettes d’organisations internationales bien huilées, bien financées dont les buts réels n’ont absolument rien à voir avec les buts affichés qui changent d’ailleurs au gré de l’actualité.

C’est une des raisons pour lesquelles on ne peut pas ignorer la concomitance de ces éruptions estudiantines occidentales alors que les élections américaines approchent.

Là où l’année 2020 fut émaillée de protestations aussi spontanées que des chorégraphies nord-coréennes, dont les participants braillaient “Black Lives Matter” avec une unanimité autoritaire calculée, il semble que ce soient les Palestiniens qui bénéficieront du coup de projecteur pour l’année 2024 avec des protestations, des émeutes, des caillassages et des dégradations “globalement pacifiques”.


Ces agitations ont cependant un effet de bord intéressant.

En effet, un nombre croissant d’individus, à commencer par les étudiants légitimes des universités concernées et leurs parents qui paient (parfois fort cher) pour les formations qui y sont dispensées, commence à trouver ces procédés quelque peu cavaliers. Non seulement, cela met en péril le bon déroulement des cours et des épreuves diplômantes, mais cela amoindrit aussi l’image de marque des universités concernées et, comme un précédent billet le montrait, finit par porter un grave préjudice aux institutions elles-mêmes.

De plus, l’actuel mouvement cache assez mal derrière l’antisionisme d’affichage un antisémitisme virulent qui provoque une douloureuse prise de conscience tant chez certains élèves et leurs parents que chez les politiciens, dans les médias et dans la population en général. Le politiquement correct, sur lequel se sont arc-boutés nombre de ces universités et de ces écoles, se retrouve fortement bousculé au point de choquer les entreprises et les personnes qui les financent ou participent à leur financement et dont les vues sont diamétralement opposées ou qui ne souhaitent simplement pas être éliminés “de la rivière à la mer”.

Concrètement, les manifestations actuelles poussent les donateurs de bourses et les professeurs à se rendre compte qu’ils financent ou participent à des institutions dont certaines organisations étudiantes en leur sein militent activement pour leur disparition pure et simple, dans des termes assez peu ambigus.

Or cela, c’est, du point de vue politique, une très mauvaise affaire.

En France par exemple, cela achève de bien dévoiler, pour ceux qui en doutaient encore, le caractère pro-islamiste de l’extrême-gauche, notamment les mélenchonistes. C’est un calcul électoral froidement choisi par Mélenchon et sa troupe mais il n’est pas dit qu’il se traduise par des victoires fracassantes, et cela peut même jouer contre eux, l’équilibrisme devenant particulièrement complexe entre leurs positions affichées dans certains domaines (anti-racisme, féminisme, lutte contre l’homophobie) et les positions clairement exprimées par les islamistes (voire les actions menées par l’actuelle autorité palestinienne).


Quant aux États-Unis, cela finit par embarrasser l’actuelle campagne présidentielle de Joe Biden, coincé entre un soutien délicat à Israël, l’allié historique, et la nécessité de ménager la base étudiante dans laquelle les Démocrates espéraient puiser au moins jusqu’à récemment pour engranger des votes aux prochaines élections.

La façon dont le mouvement se développe laisse même supposer que les réunions de campagnes démocrates devront composer avec des foules d’étudiants franchement hostiles à l’actuelle politique de Biden, ce qui s’ajoutera au bilan désastreux de l’actuel occupant de la Maison Blanche.

Au final, à mesure que les militants “étudiants” se radicalisent et tombent dans tous les travers gauchistes (violences, blocages, destructions, coercition), la publicité donnée à leurs revendications ouvre les yeux d’un nombre croissant d’individus qui observent, médusés, que les avocats les plus virulents de l’antifascisme se comportent… comme des petits fascistes.


https://h16free.com/2024/05/13/77618-progressisme-a-luniversite-le-voile-islamiste-tombe