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6 février 2025

Jonathan Sturel

La grande erreur, volontaire, des «fact-checkers» sauce Mendès France, Rudy Reichstadt, Julien Pain et compagnie, c'est de penser qu'une information n'est vraie que s'ils en ont eux-mêmes connaissance, c'est-à-dire, méthodologiquement, s'ils ont pu en vérifier l'existence dans un document officiel, une note officielle, un communiqué ministériel par exemple.
Tant qu'une chose n'apparaît pas dans ce circuit-ci, ils considèrent que l'information n'est pas exacte.
Ce qui explique que depuis des années, les «fact-checkers» servent à ce point la soupe aux autorités en place puisque leur véritable métier et seul rôle dans la Cité consiste à lire et à approuver automatiquement la communication de ces autorités, avant de leur donner l'onction journalistique destinée à faire passer une décision politique par définition discutable en réalité factuelle par définition indiscutable.
Le fact-checking, qui signifie «la vérification des faits» est donc forcément autre chose que ce que font les «fact-checkers» cités plus haut. Eux ne font que de la lecture de communiqués officiels, sans vouloir savoir si le contenu de ces communiqués est conforme à la réalité ou non.
Cette façon de faire les conduit inévitablement à passer à coté de tout ce que les autorités en place pourraient être susceptibles de masquer, de cacher, d'oblitérer par intérêts politiques ou pour des raisons stratégiques. Le vrai métier d'un vérificateur devrait être d'éplucher chaque mot, chaque décision d'un pouvoir en place pour aller chercher, dans l'interligne, tout ce que ce pouvoir a dissimulé par intérêts politiques.
Au lieu de cela, non seulement nos célèbres «fact-checkers» ne font pas ce travail mais, plus grave encore, ils accusent quiconque le fait à leur place d'être complotiste, ce qui en quelque sorte boucle la boucle et les installe définitivement dans la sphère d'influence non de la vérité mais des pouvoirs politiques.
Or contrairement à ce que veulent faire croire ces gens : oui les politiques mentent, oui ils dissimulent, oui ils interprètent et oui ils peuvent prendre des décisions en fonction d'inquiétudes tactiques, personnelles, carriéristes ou judiciaires.
Le crime des «fact-checkers» est d'être en partie parvenu à installer une réalité alternative dans laquelle les pouvoirs politiques sont automatiquement disculpés, où ils sont par avance et quoi qu'ils fassent des «diseurs de vérités» dont on ne peut pas douter de la parole, sauf à sombrer dans le complotisme.

15 janvier 2025

Médias : un rapide déplacement de la fenêtre d’Overton

H16

- 15/1/2025 - L’année 2025 n’est pas vieille mais elle donne déjà des gages de changements rapides dans différents domaines, et pas des moindres. En l’espace de quelques jours, les médias grands publics semblent pris d’une danse de Saint-Guy, alternant entre leurs sujets de prédilection traités avec leur habituelle médiocrité et leur obligation d’aborder certains sujets nouveaux, résolument hors du champ du politiquement correct…


Certes, on pourrait arguer à raison que ce mouvement ne date pas tout à fait des premiers jours de janvier : certains noteront que la tendance devenait claire depuis l’élection officielle de Trump à la Maison-Blanche, en novembre dernier. Néanmoins, l’accélération du déplacement de la fenêtre d’Overton semble visible pour un nombre croissant d’observateurs.

Pour rappel, la fenêtre d’Overton est ce concept qui permet de désigner les idées, opinions ou pratiques considérées comme acceptables par une société. Un déplacement de cette fenêtre revient à dire que quelque chose qui était préalablement du domaine de l’impensable passe doucement au radical, puis éventuellement à acceptable, raisonnable voire suffisamment populaire pour devenir appliqué effectivement.


En autorisant ou non certaines opinions dans la sphère publique, en ouvrant le débat sur certains sujets, on peut parvenir à déplacer cette fenêtre et ce pour n’importe quel sujet, à condition que les étapes ne soient pas brûlées et que l’opinion publique soit correctement « travaillée » par les événements, les informations disponibles.

Ce mécanisme n’est ni bon ni mauvais en lui-même, mais il participe de la formation des tendances sociétales et, une fois compris, est évidemment utilisé par les « faiseurs d’opinions », influenceurs et autres politiciens plus ou moins habiles avec leurs discours. En théorie, bien mené, un déplacement de cette fenêtre d’Overton permettrait par exemple de faire accepter le cannibalisme

Ces dernières semaines, on a ainsi pu observer un intéressant glissement de cette fenêtre (et pas vers le cannibalisme, hein, suivez un peu !) : le politiquement correct semble ne plus répondre à la même définition en ce début d’année 2025 que jusqu’à présent.

Ainsi, il apparaît que louanger le formidable travail des « fact checkeurs » et autres « décodeurs » de l’information ne soit plus tout à fait à la mode.


Il faut dire qu’au fur et à mesure que les complots et les théories labellisées « bidon » par ces derniers se révélaient exacts, leur superbe en avait pris un coup ces dernières années. Cependant, avec l’abandon récent et officiel de ces derniers sur les réseaux de Zuckerberg (Meta à savoir Facebook et Instagram essentiellement), la panique est palpable et visible chez nos « pourfendeurs de l’intox ». Leur essentialité et leur pertinence étant ici clairement ramenée à zéro (ils vont être remplacés par des notes de communauté et, assez probablement, par l’un ou l’autre moteur d’intelligence artificielle), les voilà qui s’agitent fébrilement dans les médias traditionnels pour tenter d’expliquer à quel point leur disparition signifie essentiellement une nouvelle apocalypse et la fin de la civilisation.

L’attaque de Zuckerberg sur le politiquement correct ne s’arrête pas là, ce qui donne une bonne mesure du changement sociétal qui s’opère outre-Atlantique avec l’arrivée prochaine de la seconde administration Trump : dans une annonce récente, le patron de Meta a ainsi expliqué laisser tomber les critères « DEI » (diversité, équité et inclusion) pour la gestion des ressources humaines de ses entreprises, rejoignant en cela de nombreuses autres compagnies – aussi bien américaines qu’européennes, du reste – qui avaient fait les frais de ces méthodes catastrophiques de gestion des ressources humaines avec notamment une baisse de niveau assez dramatique dans certains secteurs (l’aéronautique en étant un exemple particulièrement saignant).


La mue de Zuckerberg, qui doit bien plus à un minimum d’auto-préservation personnelle qu’un changement fondamental de vision du monde, ne s’arrête pas là puisque lors d’un entretien accordé il y a quelques jours à Joe Rogan, il a clairement admis avoir été forcé de saboter la liberté d’expression sur Facebook au profit de l’administration Biden, en parfaite violation du Premier amendement à la Constitution américaine, ce qui pourrait d’ailleurs lui valoir de féroces poursuites de l’administration suivante.

Peut-être sa pratique du MMA lui aura déclenché un salvateur retour de testostérone dans son flux sanguin ?

En tout cas, il marque ici un brusque déplacement de la fenêtre d’Overton puisqu’il permet de déplacer favorablement le curseur sur les sujets de DEI, de censure et de liberté d’expression.

Parallèlement, en Europe, les récents échanges entre Thierry Breton (qui n’est plus qu’un citoyen lambda) et Elon Musk (qui devient prochainement chargé d’un ministère au sein de l’administration Trump) illustrent une fois encore un déplacement palpable de la fenêtre d’Overton sur la quantité de bobards que les citoyens sont capables d’encaisser : il apparaît en effet de plus en plus clair que Breton outrepasse largement ses attributions (il n’en a plus aucune) et ses opinions, loin de renforcer l’état de droit en Europe, minent durablement la confiance des citoyens européens dans la capacité de leurs institutions à rester neutre et offrir un espace réellement démocratique.


Il suffira, pour se convaincre de ce dernier point, de lire les commentaires – tant sous les publications médiatiques relatives aux sorties de Breton – que sur le réseau de Musk pour comprendre que l’ex-commissaire européen enchaîne les âneries et les faux-pas très contre-productifs : s’il y a quelques mois, on pouvait encore croire naïvement à la relative neutralité des institutions européennes en matière d’ingérences politiques étrangères, il n’en va plus du tout de même ces derniers jours et ce changement doit en grande partie aux saillies de Breton.

Ce déplacement de la fenêtre d’Overton n’est même pas limité à ces espaces de débats et ces sujets.

Plus proche de nous, en France, on peut ainsi constater que le débat sur la façon dont sont gérées les retraites, les fonds qui y sont alloués, les éventuels privilèges des retraités, bref, ces différents paramètres déboulent effectivement dans la sphère publique où ils avaient été tenus soigneusement à l’écart.

Là encore, un petit exemple illustre bien la tendance : s’interroger sur la pertinence de l’abattement fiscal de 10% dont bénéficient les retraités sur leurs impôts au motif de « frais professionnels » est maintenant possible. Le discours médiatique ne refuse plus d’imaginer que remettre en cause cet abattement n’est pas exactement synonyme du pire des fascisme : on est passé d’impensable à sinon acceptable, au moins radical.

De la même façon, le récent aplatissement diplomatique devant l’Algérie (qui refuse de reprendre ses ressortissants toxiques et dont le discours vis-à-vis de la France ne laisse qu’assez peu de marge d’interprétation sur son aspect peu amène) fut si humiliant que certains s’en sont suffisamment ému pour que quelques politiciens en vue s’emparent enfin du sujet, Attal et Retailleau notamment. Bien évidemment, vu le calibre de ces tromblons, on peut très raisonnablement douter que ces gesticulations se traduiront d’une quelconque façon, mais là encore, on note le passage d’un discours général de fermeté d’impensable à radical.

Non vraiment, la fenêtre d’Overton se déplace assez clairement et, à l’analyse, on se rend compte que ce déplacement doit essentiellement à la disparition rapide des barrières de la censure (voire de l’auto-censure), la perte complète de crédibilité (puis de financement) des fact-checkeurs, la chute manifeste des audiences et des fréquentations des médias traditionnels et la possibilité grandissante d’exprimer les opinions alternatives sur les réseaux sociaux.

Il apparaît à la suite de ces éléments qu’en réalité, l’hégémonie de la gauche dans le discours public tenait surtout à leur mainmise des médias et des réseaux sociaux. Une fois cette emprise même légèrement moins forte, la gauche actuelle apparaît pour ce qu’elle est : complètement déconnectée et fondamentalement vicieuse.

L’année 2025 est jeune, mais si elle continue sur cette tendance, elle promet d’être fructueuse.


https://h16free.com/2025/01/15/79791-medias-un-rapide-deplacement-de-la-fenetre-doverton

9 janvier 2025

Zuckerberg fait du Musk en mettant fin à son programme de fact-checking

Avec Idriss Aberkane, essayiste

Cliquer sur l'image (vidéo de 18 min) ↴

5 septembre 2024

Jean-Dominique Michel

Ce jeudi 5 septembre s'ouvrait devant le Tribunal correctionnel de Paris le procès en diffamation contre l'AFP et son directeur Fabrice Fries, suite à la plainte déposée par Pierre Barnérias ainsi que les sociétés T-Prod et Tomawak au sujet du film Hold-Up.
L'AFP, agence véreuse au service du globalo-fascisme et de l'État profond US, a multiplié les turpitudes et les inconduites au cours des quatre années écoulées.
Production et blanchiment de fausses nouvelles, "fact-checking" frauduleux, harcèlement et destruction de réputation, cette affaire nous plonge au cœur du système de désinformation, de propagande et de censure au service des crimes d'État contre la démocratie en cours à travers l'Occident.
Émission du 5 septembre 2024.

[vidéo] cliquer sur l'image ↴

24 novembre 2022

Momotchi

Certains pensent que c'est anodin que Musk parle de restaurer les comptes suspendus. Pour moi c'est capital.
Cela fait plus de 2 ans que j'écris sur le Covid, qu'on a montré les incohérences, les études foireuses et les chiffres pipeautés des médias. Plus de 2 ans que je parle aussi de la monnaie numérique, de son lien avec l'identité numérique, et de leur cheval de Troie des passeports Covid – (d'ailleurs c'est marrant parce que certains viennent m'expliquer en mode « mais tu ne sais pas que »).
Honnêtement, au niveau de l'info, on n'a plus vraiment à apprendre grand-chose de « nouveau ». On sait maintenant le principal, que les vaccins ont des effets secondaires, chaque jour des études montrent leurs problèmes, on sait que les fact-checkers sont des vendus, que les vaccins n'empêchent pas la transmission, que l'HCQ/azi ou ivermectine marchent, etc. On sait qu'il y aura une suite, mais on a compris comment les médias fonctionnent. Leur jouet est cassé.
On est dans une phase où il faut simplement répéter le message jusqu'à ce que ça se sache, tout comme les médias répètent pour endormir.
Beaucoup qui faisaient le même boulot que moi sont tombés. Soit par fatigue, soit dénoncés en masse par des fermes à bots/trolls/censeurs. On a perdu beaucoup de forces.
Mais c'est précisément le moment où il faut appuyer, insister sur tous les mensonges et crimes du Covid.
Si on a un retour en masse des comptes suspendus, petits et gros comptes, alors que les fact-checkers reculent, je ne sais pas pour vous, mais ça me redonnerait une énergie phénoménale.
Et c'est exactement ce que les fact-checkers, covidistes, globalistes et autres potes du WorldEconomicForum craignent.
Ceci est une guerre d'information avant tout.