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26 septembre 2024

La lutte contre le sentiment d’insécurité bat son plein

H16

H16 signe des chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de ses pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes, d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles.

25/9/2024 - On y est, pas de doute : avec le nouveau gouvernement Barnier, les priorités ont été clairement définies et, parmi elles, l’insécurité est devenue un sujet qui a immédiatement été pris à bras le corps par nos nouveaux ministres. Avec Retaillaud d’un côté et Migaud de l’autre, le succès des prochaines politiques en la matière est garanti.


D’ailleurs, c’est une tendance maintenant générale dans le pays. En effet, s’il y a encore une paire d’années, le discours officiel était que l’insécurité n’était qu’une impression, un sentiment et que la France ne pouvait pas, ne devait pas être vue comme un coupe-gorge (merci à Eric Dupond-Moretti de nous l’avoir gentiment rappelé), à présent l’opinion publique des politiciens est en train de changer : petit-à-petit, l’insécurité n’est plus un fantasme d’extrême-droite, mais une réalité un peu gênante…

… avec laquelle il va falloir apprendre à vivre, manifestement.

Car oui, vous l’avez bien compris : il ne s’agit surtout pas de combattre l’insécurité – ce qui serait une politique d’extrême droite, et le fascisme ne passera pas par nous, enfin voyons – mais plutôt d’adapter nos modes de vies et nos habitudes à cette nouvelle réalité, tout en revoyant à la baisse nos attentes en matière de vivre-ensemble, histoire de faire correspondre des buts modestes à des situations changeantes. Évidemment, l’étape suivante consistera à constater que, certes, l’insécurité explose, mais que c’est une très bonne chose et charge aux politiciens et aux médias de trouver ensuite pourquoi. Gageons qu’ils pondront une délicieuse explication.

Dès lors, outillés de ce déni de réalité cette méthodologie simple, il devient beaucoup plus aisé de comprendre les mesures prises par les autorités pour gérer les petits soucis de sécurité du quotidien.


Prenez un fait divers consternant comme, par exemple, l’agression en août dernier par un clandestin nigérian d’une trentenaire qui avait été victime d’un viol alors qu’elle se trouvait dans un parking de la ville de Metz : dans un pays où l’insécurité serait un vrai problème et pas seulement un sentiment d’extrême droite, les autorités auraient cherché à accroître la surveillance de ce genre de lieux (par exemple avec un gardiennage, une présence policière accrue), à y réduire les sources potentielles de criminalité (depuis les points de deal de drogue en passant par un suivi des OQTF, au hasard).

Rassurez-vous, il n’est pas question de ceci en France et nous échapperons donc à toute droitisation de l’action de l’État : le maire de Metz a donc courageusement choisi de peindre des places de parking en jaune, signifiant ainsi qu’elles sont réservées aux femmes, cette couleur devant probablement faire fuir les violeurs ou quelque chose comme ça.

Et voilà, problème résolu puisque les autorités se sont occupées de l’insécurité et ont même posé quelques actes précis.

Ce qui s’est passé à Metz n’est pas un cas isolé : partout, la République prend conscience qu’il faut agir et la voilà donc qui agit fermement.

Et donc dans la même veine, on retrouve la récente décision de coller une amende de cinquième catégorie (à 500 euros) pour toute détention d’un couteau : les autorités ont effectivement noté que les agressions au couteau se multipliaient, depuis les feuilles de boucher jusqu’aux machettes en passant par les couteaux de chasse ou de survie, il était donc temps qu’enfin soient sanctionnés… les porteurs de Laguiole ou d’Opinel.

Certes, en pratique et de façon discrète, il s’agit en réalité pour les autorités de modifier le traitement général de ce port d’arme : jusqu’à présent, se faire attraper avec un couteau sans motif légitime revenait à devoir potentiellement passer au tribunal. Outre la paperasserie évidente que ceci engendre pour une police qui nage déjà dedans, le moindre zèle à ce sujet pouvait entraîner un fort encombrement des tribunaux ; malin, le législateur a jugé plus efficace – et, ô divine surprise – plus rentable de remplacer la procédure par une jolie amende.

Bien évidemment, il est fort commode de taper ainsi sur des personnes solvables qui auront le malheur d’avoir un couteau sur elles. Les autres, les racailles à lame et autres OQTF déséquilibrés ne sont qu’assez rarement fouillées a priori, et lorsqu’une telle fouille révèle un port d’arme illégal, l’amende n’est pas émise devant l’insolvabilité (officielle) de ces individus.

Autrement dit, l’efficacité de la mesure est tout à fait comparable avec les parkings repeints en jaune de Metz : grâce à l’action déterminante de nos politiciens et de nos administrations, des choses ont été faites en rapport vague avec l’insécurité et pouf, immédiatement, le sentiment de cette dernière diminue. Ou quelque chose comme ça.


Vous l’avez compris : concrètement, lorsqu’il s’agit de lutter contre l’insécurité, les citoyens et les forces de l’ordre, tous confrontés à la réalité de terrain, ont des idées assez précises et efficaces sur ce qu’il conviendrait de faire.

Depuis l’application réelle de peines d’incarcération avec enfermement effectif – ne vous faites pas avoir par les statistiques bidons qui mélangent mises sous écrous et port de bracelets ou autres aménagements – jusqu’à la construction de nouvelles prisons en passant par une reprise en main de la Justice dont les clefs ont été laissées aux syndicats marxistes, il y a fort à faire mais rien d’insurmontable pour qui voudrait vraiment.

Et bien évidemment, rien de tout cela ne sera envisagé.

Retaillaud, nouveau ministre en charge de l’Intérieur, et Migaud, en charge de la Justice, n’ont ni l’étoffe ni la volonté de seulement envisager ces solutions ; seconds ou troisièmes couteaux sans panache choisis faute de mieux, ils vont servir de bouche-trou en attendant l’une ou l’autre dissolution ou motion de censure. Il n’y aura pas plus de nouvelles prisons qu’il n’y aura de volonté d’appliquer effectivement les peines jugées. La sécurité fera un excellent mot-clé dans les discours, et ce sera tout.

Pendant ce temps, les homicides en France continuent de grimper dangereusement comme le montrent les statistiques lorsqu’elles sont correctement épluchées : même en tenant compte de certaines minorations justifiables et justifiées dans le texte, on passe de 2139 homicides en 2010 à 4491 en 2020, soit plus du double.

Quant à la violence en général, les statistiques ne laissent pas non plus à de simples “sentiments” ou “impressions” : la France devient un pays dangereux. Pas de quoi s’inquiéter cependant : en interdisant les Opinels et en repeignant certaines places de parking en jaune, la situation devrait s’améliorer prochainement.


https://h16free.com/2024/09/25/78741-la-lutte-contre-le-sentiment-dinsecurite-bat-son-plein

5 août 2024

La sécurité, ce n’est pas pour les gueux !

H16

5/8/2024 - Ah, le charme tranquille de Paris alors que l’été s’est installé et que beaucoup de ses habitants sont partis, loin, en vacance ! Pas de doute, il règne actuellement sur la capitale française cette ambiance décontractée qu’on n’avait plus connue depuis des années…

Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance. Il y a de cela à peine quelques mois, la presse donnait une image assez peu rassurante de la vie parisienne, et y notait par exemple une hausse assez marquée de l’insécurité : cambriolages, coups et blessures, vols et dégradations volontaires, les perspectives n’étaient guère riantes alors que s’approchaient les Jeux Olympiques.


Le bilan officiel de l’année 2023, publié il y a quelques semaines, ne laissait pas de doute : la situation française en général et parisienne notamment n’était pas bonne. Et même à quelques jours du début des épreuves olympiques, la presse découvrait, faussement effarée et en plein mystère, que le village olympique n’était pas mieux protégé que la Ville Lumière contre l’insécurité.

En février dernier, la Préfecture de Police constatait que, malgré un “plan de sécurisation spécialement dédié”, le Champ de Mars offrait encore trop souvent l’opportunité à toute une brochette d’aigrefins, de crapules et de racailles de détrousser les touristes (ou les violer).

Cependant, depuis quelques jours, c’est un miracle : avec la disparition de toute une faune bien spécifique à l’endroit, et grâce à l’augmentation marquée du nombre de patrouilles et du nombre d’agents de la paix qui sillonnent les environs, les touristes retrouvent le Paris qui existait il y a encore quelques années et un Champ-de-Mars agréable pour flâner.


Eh oui, les signes sont nombreux, clairs et sans ambiguïté : avec l’installation en nombre des forces de police qui sillonnent tous les endroits touristiques de la Capitale, l’insécurité qui régnait alors semble s’être évaporée.

Oui, définitivement, quelque chose à changé dans la Capitale. Est-ce la présence de barrières et de contrôles fréquents, comme le ferait un pays à ses frontières ? Ou est-ce plutôt parce que, même si cela n’est que chuchoté ici ou là et évoqué très discrètement dans quelques articles de presse, ont été refoulés les douzaines de marginaux agressifs, les centaines d’individus louches aux comportements psychopathologiques et les milliers d’autres frappés d’OQTF ?

Serait-ce peut-être parce qu’actuellement, dans les rues parisiennes, au Champ-de-Mars et sous la Tour Eiffel, au Trocadéro et ailleurs, on a remplacé certaines faunes de cités par les ressortissants de la province et des Crépol français ? Serait-ce parce que les autorités ont appliqué à la modeste échelle des lieux olympiques ce qu’ils auraient dû appliquer à l’échelle du pays, en refoulant les OQTF hors des lieux protégés ? Non ? Cette hypothèse est trop fofolle ?


À mesure que les Jeux se déroulent et que les Français habitués de la Capitale en temps normaux constatent l’agréable différentiel actuel, les citoyens commencent à comprendre qu’on les a quelque peu enfumés jusqu’à présent. En effet, tout ceci prouve que l’insécurité n’est pas une fatalité, une calamité avec laquelle on doit composer mais bien un choix politique.

Oui, les élites parisiennes et partout ailleurs en France ont fait le choix conscient de ne pas mettre de moyens pour résoudre les problèmes d’insécurité que les Français remontent depuis des années, et ont plutôt choisi de consacrer les pouvoirs publics (finances et ressources humaines notamment) sur la fanfreluche et la décoration sociétale plutôt que sur le régalien.

On s’en doutait tant les chiffres étaient clairs, mais avec ce qui se passe actuellement, on en a une brillante démonstration.

Le vote pour le Rassemblement National est la conséquence directe de ces choix politiques, tant la politique sociale ou économique du RN, parfaitement socialo-communiste, est semblable à la tambouille de tous les autres partis sur ces aspects, à savoir qu’il s’agit du seul parti qui prétend s’attaquer à ce problème d’insécurité. Or, même si on se doute assez clairement qu’une fois arrivé au pouvoir, il se paiera de mots et de gesticulations, il reste le seul parti qui propose d’aborder la question, là où tous les autres oublient d’en parler ou jugent qu’il s’agit d’un non-sujet (pour les partis du centre) ou (pour les partis de gauche) qu’il ne peut s’agir que d’un biais raciste et xénophobe qu’on ne doit traiter que par le mépris ou l’invective.

Évidemment, la “solution” actuelle, celle qui permet un retour à une vie normale – i.e. de ne plus être constamment sur ses gardes au milieu de la Capitale – n’en est pas vraiment une : on ne peut pas compter sur une ville sous cloche, gavée de patrouilles de policiers et de caméras de surveillance. On comprend ici qu’on n’a fait qu’étouffer et déplacer le problème : “étouffer” car on se doute qu’une partie des incidents de sécurité qui surviennent encore dans la Capitale ne sont que peu ou pas du tout reportés dans la presse, et “déplacer” tant il est évident que les fauteurs de troubles, les racailles et les crapules ne se sont pas évaporés dans l’atmosphère parisienne et qu’ils reviendront rapidement une fois les JO terminés.

La solution, sans guillemets cette fois-ci, est connue.

Depuis l’application réelle de peines d’incarcération avec enfermement effectif – ne vous faites pas avoir par les statistiques bidons qui mélangent mises sous écrous et port de bracelets ou autres aménagements – jusqu’à la construction de nouvelles prisons en passant par une reprise en main de la Justice dont les clefs ont été laissées aux syndicats marxistes, il y a fort à faire mais rien d’insurmontable pour qui voudrait vraiment.

Et bien évidemment, cette volonté n’existe pas. Pire, c’est même la volonté diamétralement opposée qui s’est installée : l’insécurité profite aux installés et aux élites.

Dès lors, la suite est connue : une fois les festivités olympiques terminées, la faune criminogène sera relâchée dans les rues de Paris et les citadins devront à nouveau faire preuve de la plus grande vigilance, d’autant que les crapules auront deux mois de “chiffre d’affaires” à rattraper.

J’en prends le pari : sur ce plan, l’automne sera agité.


https://h16free.com/2024/08/05/78322-la-securite-ce-nest-pas-pour-les-gueux

29 décembre 2023

Gastel Etzwane

Tout cela ne serait pas nécessaire si on n’avait pas laissé s’installer en France une population qui fait sécession avec les Français. Tout en profitant évidemment du système social français. Double peine pour les Français qui cotisent et payent des impôts : ils doivent payer pour cette population parasite, et en plus ils subissent l’insécurité.

18 octobre 2023

Car l’État fournit la sécurité, hein, bien sûr !

H16

18/10/2023 - Quelques jours se sont écoulés depuis les incursions terroristes des bandes du Hamas en Israël et depuis, les choses se sont quelque peu emballées, y compris sur le territoire européen : en quelques jours, nous avons ainsi la démonstration flagrante que les États sont absolument incapables de combattre le terrorisme et que leurs prérogatives en matière de sécurité des individus sont tout simplement usurpées.

Ainsi, est-il besoin de revenir sur la faillite consternante de la surveillance de la frontière entre Israël et la bande de Gaza ? Apparemment, le meilleur dispositif du monde peut être et a été débordé, et l’avenir dira dans quelle mesure l’État lui-même et ses dirigeants n’ont pas été au moins indirectement responsables, par action ou par inaction, d’un véritable massacre.

Et pendant qu’on réfléchira longuement sur la façon dont l’État doit tenir une frontière, on pourra constater que la faillite sécuritaire, catastrophique en Israël, est tout autant visible en Europe.

En une poignée de jours, deux événements tragiques ont rappelé à tous ce qu’on peut attendre de nos autorités, confirmant s’il était besoin que l’échec israélien est tout à fait à la portée des Européens, à commencer par la France et la Belgique.

Ainsi, à Arras, l’aventure d’un énième couteau déséquilibré islamiste aura entraîné la mort d’un nouvel enseignant. Magie d’une société toute tournée vers le recyclage : ceux qui avaient, il y a trois ans, confectionné des petits panneaux “Plus Jamais Ça” – et les avaient intelligemment conservés – pourront les ressortir hardiment, ils pourront servir tel quel. Les cargaisons de nounours et de bougies sont déjà en route depuis la Chine.

En tout cas, politiciens et journalistes, eux, n’ont pas eu de mal à dépoussiérer tous leurs slogans : l’habitude et les nombreuses répétitions garantissent la bonne exécution des gestes et des paroles. C’est rodé.


Ceci posé, il faut encore une fois constater qu’absolument rien n’avait été fait pour éviter le drame.

Bien évidemment fiché S, bien évidemment expulsable et pas expulsé, bien évidemment radicalisé depuis des lustres et connu des autorités pour cela, bien évidemment issu d’une famille elle-même connue pour ses “activités à caractère terroriste”, notre sémillant Tchétchène aura de surcroît bénéficié de la mobilisation des associations d’extrême-gauche délétères qui seront parvenues à le faire rester sur le territoire, et dont la part de responsabilité dans le drame ne devrait pas être passée sous silence si ce n’était les contorsions grotesques de toute la presse actuellement.

Autrement dit, c’était une histoire fort mal enquillée qui promettait de très mal se terminer. Et malgré ce pronostic évident, l’État s’est courageusement placé aux abonnés absents.

Depuis, c’est l’enfilade de perle communicationnelles par tout ce que le pays contient de parasites politiques, qui de surcroît nous prennent pour des débiles. Ainsi en va-t-il de l’homme-soja de l’Élysée qui a expressément demandé (avec des vibratos dans la voix) aux préfets que le fichier des radicalisés expulsables soit passé au peigne fin sans doute pour leur garantir une toison lustrée.

Ceci signifie donc que ce n’était pas le cas avant l’injonction consternante du chef de l’État et qu’il s’agit donc de pur foutage de gueule.


Dans la foulée et pour ne pas sortir des clowns à roulettes gouvernementaux, nous avons eu droit à l’actuel stagiaire au poste de ministre de l’Intérieur qui, penaud, nous a laborieusement expliqué qu’il voudrait bien expulser, mais qu’il ne peut pas, parce que la loi c’est compliqué, tout ça.

Seuls les plus jeunes et les plus hydrocéphales d’entre nous ne se souviennent pas que la même fine équipe de jocrisses n’avait pas trouvé le moindre obstacle dans la loi lorsqu’il s’agissait de choper du trottineur sur les plages pendant les confinements, de pruner du badaud sans auto-papelard ou de coller au gnouf les agités du gilet jaune.

Autrement dit, l’usage de la force est cantonné aux gens qui ne font pas de mal à une mouche, et surtout ceux qui ne peuvent et ne veulent pas vraiment répliquer. Pour ceux-là, la police et la gendarmerie sera partout, tout le temps. Pour les terroristes, les vrais, les durs, les quantifiés et les connus, il n’y a plus personne.


Le seul constat est celui d’un échec, complet, total, imputrescible et sur toute la ligne de toutes les institutions sécuritaires du pays. Encore une fois.

L’État, qui est très fort pour s’occuper du bilan thermique de votre baraque, qui va prendre des mesures exceptionnelles pour s’assurer que vous avez bien déclaré votre piscine ou votre cabane de jardin et qui n’hésitera pas à user de toute la force (héliportée au besoin) de la maréchaussée pour bien vous gauler quand vous êtes assis sur une plage, va se retrouver sans couilles et sans dents lorsqu’il s’agira de s’occuper d’individus connus, répertoriés, fichés même, pour leurs activités terroristes.

Ça vaut le coup de payer des impôts pour ça, non ?

Et ce qui est vrai en France l’est tout autant ailleurs.

On pourrait éplucher les autres pays européens, eux aussi progressivement écouillés par des années de laxisme, de préchi-précha gauchiste et de médiatisation à rebours du bon sens. Mais l’actualité nous fournit la Belgique puisque Bruxelles vient de supporter une nouvelle attaque terroriste.

Pardon, non, pas “une attaque”, mais une nouvelle “bousculade” comme l’explique le Mickey Président français dans une nouvelle saillie, sa logorrhée devenant maintenant pathologiquement incontrôlable.


Et là encore, on ne pourra que constater la faillite complète de l’État (belge ici) à simplement assurer un minimum de sécurité à ses citoyens. La ville dispose de caméras partout, fort pratiques pour choper du papy en Doblo diesel de 10 ans qu’on pourra consciencieusement taxer pour pollution et autres émissions de gaz qui font frémir les bobos. Mais dès qu’il s’agit de vraiment mettre la main sur un type en chasuble orange fluo sur un scooter avec un fusil d’assaut, le tout suivi en direct sur X avec vidéo à l’appui par des douzaines de personnes, là, c’est la panique, la déroute, les deux pieds gauches dans le même sabot droit.

Et il faut encore une fois constater qu’absolument rien n’avait été fait pour éviter le drame : notre frétillant tireur déséquilibré était connu puisqu’ayant demandé l’asile, il se l’était vu refusé, son dossier mentionnant qu’il avait eu maille à partir dans son pays d’origine notamment pour trafic d’être humain, séjour illégal et atteinte à la sureté de l’État.

Certains imbéciles chevronnés objecteront sans sourciller que le nombre d’individus avec un profil similaire est trop grand pour se permettre de tous les suivre assidûment… donnant ainsi de l’eau au moulin de ceux qui pointent à juste titre, depuis des lustres, que le travail de filtre préalable aurait dû être fait plus tôt (bien, bien plus tôt) et plus sévèrement (bien bien) des années auparavant.

Mais voilà : c’est trop tard.

À présent, la seule solution opérationnelle consisterait à rendre aux citoyens les moyens d’assurer leur propre sécurité, leur propre défense, dans le cadre le plus large et le plus compréhensif possible.

Et bien évidemment, les gouvernements refuseront obstinément toute méthode pratique qui consisterait à armer les civils et leur apprendre à se défendre, au moins dans l’esprit.

D’une part, il est ontologiquement impensable que l’État apprenne à se passer de lui, et il fait donc absolument tout pour faire croire qu’il peut et va régler le problème du terrorisme avec “plus de moyens” (car des moyens et des médiocres, c’est la seule chose qu’on a en trop) ou des technologies poussées (reconnaissances faciales, IA) qui montrent, tant en Europe qu’ailleurs, leur abyssale inutilité à ce sujet.

D’autre part, des armes dans les mains des citoyens, c’est le risque (voire la certitude) qu’elles seront un jour retournées contre les clowns qui nous gouvernent, et qui savent pertinemment que ce qu’ils font subir à la population n’est pas de l’incompétence, mais de l’acharnement sadique volontaire.

Et alors que les jeux olympiques de 2024 se profilent de façon guillerette, je vous conseille donc de conserver vos petits panneaux “Plus Jamais Ça”…