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Affichage des articles dont le libellé est manipulations. Afficher tous les articles
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10 avril 2025

Vincent Verschoore

-10/4/2025- Paul-Antoine Martin, ex-cadre supérieur, vient de publier "Le temps des pervers" sur le management public comme privé, et l'une de ses conséquences qu'il a lui-même expérimentée, le burnout.
Il y aurait en France de l'ordre du demi-million de burnouts annuels, pour bonne partie le fruit d'approches managériales prédatrices menées par des pervers, qui constituent une part énorme du top management dans le privé, le public (hauts fonctionnaires) et le politique, comme on le voit de manière quasi caricaturale avec Macron.
Le Covid reste ce moment où la population en général a pu découvrir l'essence même de la perversité managériale, administrative et politique, mais cette méthode basée sur la sidération (l'absence de sens) et la violence fonctionne en permanence là où le pervers contrôle son territoire. Le "en même temps" macroniste en est, là encore, l'illustration suprême.
Selon l'auteur, une fois la situation comprise la seule issue est la fuite, ou la soumission ou la mort. Les soumis sont bien vus car souples de l'échine, "agiles" en termes de jargon managérial, surtout intéressés par la valorisation de leur image personnelle.
Les pervers ne craignent rien car ils maîtrisent la manipulation verbale et émotionnelle, sont souvent performants (ou du moins apparaissent comme tels) donc il n'y a pas grand chose pour arrêter la marche en avant vers un totalitarisme de la perversion managériale que cet autre auteur, Johann Chapoutot, fait remonter au nazisme (Liberté d'obéir : le management, du nazisme à aujourd'hui).


18 mars 2025

TRUMP ET LA DÉFAITE DU MENSONGE

Gabriel Nerciat

- 18/3/2025 - Dans la série méconnue "Trump est bien le dernier humaniste de l'Occident", voici la sortie du plus récent opus, qui est sans doute l'un des meilleurs : la fermeture par décret présidentiel impératif de l'officine de propagande idéologique la plus infecte et la plus nuisible de toute la nébuleuse atlantiste, Voice of America.
Ce pendant états-unien de la Pravda soviétique légué par la guerre froide aurait dû à vrai dire muer ou disparaître après 1991, mais il a perduré catastrophiquement, pour accompagner de ses mensonges et de ses prêches bidonnés toutes les entreprises de falsification et de destruction colportées par l'Etat profond U.S depuis les lointaines guerres du Golfe et de Yougoslavie (fausses armes de destruction massive en Irak, fausses couveuses de Koweït-City éventrées par la soldatesque arabe, faux massacres de masse de civils albanais au Kosovo ou de civils bosniaques à Sarajevo, fausses révolutions populaires aux couleurs arc-en-ciel à Kiev, Belgrade ou Tbilissi, vrais gazages d'opposants islamistes en Syrie faussement attribués au frère cadet de Bachar el Assad, faux coup d'Etat insurrectionnel au Capitole, fausses déportations dans le Donbass d'enfants ukrainiens dont les mères ou les grands-mères n'apparaissent jamais en larmes sur nos écrans mais qui émeuvent le centriste transi, etc., etc.).
Des décennies d'endoctrinement et de manipulations réduites à néant par la vertu d'une seule signature, véhémente et monumentale, c'est aussi féérique et vertigineux que le coup de pied de saint Antoine de Padoue qui envoie le diable se fracasser les cornes au fond de la mer Adriatique.
Evidemment, les autres officines de propagande atlantiste, elles, seront toujours là – surtout en Europe et au Royaume-Uni où elles vont redoubler d'ardeur impuissante – et elles ne désarmeront pas, du moins pas avant la fin de la présence de Donald le Grand à la Maison Blanche.
Mais, au moins, elles ne seront plus la voix de l'Amérique.
Trump aura rendu à sa nation ce service insigne, semblable à une oeuvre de purification, et rien que pour cela il devrait y avoir un jour sa statue en or édifiée en face du Mémorial d'Abraham Lincoln ou du tombeau d'Ulysses Grant.
Les voix du mensonge ne seront plus désormais que celles de menteurs privés, actant ainsi le grand retour de l'isolationnisme américain (lequel, encore une fois, ne se confond pas avec l'absence d'ambitions extérieures) et la fin du dispositif occidental élaboré par les disciples de Franklin Roosevelt après Postdam.
Même si les faussaires de l'atlantisme agonisant veulent acheter la statue de la Liberté, elle ne sera plus à vendre.
Ils devront en faire une copie en plâtre, générée par leur propre intelligence artificielle.

18 juillet 2024

Alexis Haupt

18/7/2024 - Beaucoup de gens dans la résistance pensent que la population est aussi apathique, soumise, paresseuse intellectuellement, idéologisée, aveugle, aliénée ou hébétée parce qu'une guerre très sophistiquée lui est menée. Une ingénierie sociale basée sur des techniques de manipulation de masse, des expériences de psychologie, des fines connaissances sur le comportement et les instincts humains, une utilisation précise et malveillante des nouvelles technologies, etc.
C'est en partie vrai, mais seulement en partie.
En effet, ce serait une grave erreur que de croire que la cause profonde de tous les maux dont nous venons de parler soit la guerre de 5ème génération, l'ingénierie sociale, la perversité de l'élite ploutocratique qui pilote l'Occident et qui fait appel à des experts en manipulation de masse. En effet, le problème est beaucoup plus profond que cela et a déjà été soulevé par Platon il y a plus de 2000 ans : les gens ne veulent pas savoir, la vérité leur brûle les yeux ; ils préfèrent ainsi l'obscurité rassurante de la Caverne. Le problème, La Boétie aussi le pointait du doigt il y a quelques siècles : c'est le peuple lui-même qui recherche la tyrannie, il sert volontairement et s'habitue à celle-ci jusqu'à la considérer comme normale. Le problème, c'est aussi celui soulevé par le psychologue Stanley Milgram il n'y a pas si longtemps : il ne faut pas voir la personne qui subit les ordres d'une autorité abusive et malveillante comme une simple victime, elle est surtout une sorte de complice.
Bref, il y plusieurs siècle déjà, il n'y avait pas de "guerre de 5ème génération" mais les peuples portaient déjà en eux cet amour pour la servitude volontaire dont nous parlait La Boétie.
Pour le dire autrement, la cause profonde des maux évoqués au début de ce texte n'est pas extérieure à l'homme mais se trouve au contraire au plus profond de lui-même. Cette cause, c'est l’immaturité psychique et intellectuelle de l'Homme : il ne veut pas savoir mais croire, il veut que l'autorité lui fabrique un récit et des dogmes auxquels il se soumettra sans poser de questions, il veut des maîtres à qui il délègue le pouvoir et qui choisiront tout pour lui.
Bref, la cause la plus profonde de tous les maux que nous traversons et que nous allons traverser encore est l'immaturité du "moi-pensant" des humains, et par extension de leur conscience. Je médite sur cette question depuis plus d'une quinzaine d'années, seul dans mon coin, et je suis arrivé à la conclusion suivante : jouissant d'un moi-pensant immature, les gens se moquent totalement de la vérité d'une part, et obéissent à leur animalité sans le savoir d'autre part. Le second point est d'une importance capitale. C'est en effet parce qu'ils obéissent à leur animalité sans le savoir, sans la connaître et sans vouloir la connaître, que les humains sont aussi manipulables que des chimpanzés observés et étudiés par des éthologues dans un enclos.
La conclusion ? À défaut de faire mûrir ce moi-pensant, à défaut d'un éveil des consciences, nous resterons ces "chimpanzés" qui se moquent de la vérité, qui ne se connaissent pas eux-mêmes, qui sont pilotés par ceux qui ont justement médité sur notre animalité et nous nous disputerons ad vitam æternam, dans notre enclos à ciel ouvert, pour des "histoires de bananes."
À nouveau, la mission première de l'Homme est de faire grandir son moi-pensant, c'est-à-dire d'atteindre un certain degré de conscience. Tout le reste n'est que détail.

30 janvier 2024

Jonathan Sturel

Je reconnais ceux qui s'avancent vers la marche contre l'antisémitisme pour s'y joindre, ce sont les mêmes que je voyais s'avancer vers les centres de vaccination pour s'y faire pfizeriser.
Ce sont toujours les mêmes qui vont où les médias leur disent d'aller. Toujours les mêmes qui font ce que les médias leur disent de faire.
Les médias leur annoncent l'existence d'une menace, ils tournent en boucle sur le sujet et transforment ainsi des masses en troupeaux effrayés qui se précipitent vers de prétendues solutions qui ne solutionnent jamais rien mais qui permettent au système de donner l'illusion de l'action.
Y participer c'est se rendre complice de cette manipulation.

29 novembre 2023

Un vent de folie souffle sur ce pays

Maxime Tandonnet


29/11/2023 - Un vent de folie ou de bêtise devrais-je dire ? Mais la folie en un certain sens n’était-elle pas une forme de bêtise portée à son paroxysme ? Déconnexion du réel, affaiblissement du bon sens, divagation de l’esprit. La responsabilité des petites fripouilles, en nombre infime, qui paradent déguisées en miliciens dans les quartiers est immense. Ils servent de prétexte, ils ont permis aux médias et aux politiques bienpensants de réaliser une incroyable mystification : ce qui était à la base une profonde émotion nationale à la suite du massacre d’un adolescent de seize ans à Crépol par une bande de tueurs des cités armés de couteaux, est devenu, par un tour de passe-passe dont l’idéologie française est coutumière, une affaire politico-médiatique de « ratonnades » et de menace fasciste sinon nazi… Cette version est largement reprise par une partie de la presse, des médias, et dans la classe politique. Et circule partout la vidéo d’un journaliste connu, autorité morale prétendue, accusant quasiment Thomas d’avoir provoqué des « jeunes » venus simplement s’amuser. La victime devient le coupable et les coupables présentés les victimes. C’est le monde à l’envers. Qu’une telle imposture soit possible a deux explications : d’une part l’abêtissement global lié au déclin scolaire qui facilite toutes sortes de manipulations en affaiblissant l’esprit critique ; d’autre part, l’absence d’une autorité morale, de personnages au-dessus de la mêlée dont la pensée et la parole puissent servir de référence au pays : cela rejoint la question de la médiocrité.