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12 mars 2025

Vincent Verschoore

Dans la course effrénée à la dictature de l'EuroSoviet, la BCE de Christine Lagarde cravache sur son projet de Monnaie Numérique de Banque Centrale (MNBC, ou CBDC en anglais), cet euro numérique visant à remplacer l'euro traditionnel (cash ou digital) par un système reliant directement l'utilisateur à la banque centrale via des "jetons" identifiables et paramétrables par la BC, donc par le pouvoir. Cible : octobre 2025. Demain.

Les MNBC sont efficaces en termes de transactions, mais surtout en termes de contrôle et de coercition. Tout comme pour le système chinois de crédit social, l'Etat pourra décider de ce que vous pouvez faire de votre argent et, si vous n'êtes pas sage, pas vacciné, pas d'accord avec les va-t-en guerre, vous serez bloqué.

Toute la petite mais vitale économie du black sera également supprimée, et c'est sans doute là où les gens vont vraiment se rendre compte de l'abomination de la chose, mais la disparition du cash ne sera sans doute pas immédiate, le temps de laisse la grenouille cuire à point.

Pourquoi aller si vite, alors que la société est déjà en plein chamboulement? L'abandon par Trump d'un projet similaire aux USA y est sans doute pour qqchose, mais la combinaison de corruption, de déni de démocratie et de démence russophobe des Bolcheviks européens risquant à un moment donné de faire lever les foules, ils auront besoin de tout l'arsenal coercitif, dont le contrôle des moyens de paiement.

On imagine bien que la puissance de l'IA actuelle va fortement augmenter la puissance de contrôle et de surveillance associée à l'euro numérique, lui permettant d'atteindre un haut degré de sophistication dystopique bien plus rapidement que prévu au lancement du projet, voici plus de cinq ans.

La nature totalitaire de l'EuroSoviet transparaît dans les propos de Lagarde, qui demande aux institutions (Commission, Conseil et Parlement) d'accélérer les procédures de validation administratives et juridiques, afin d'être prêt en octobre. Elle ne demande pas à ces institutions d'examiner ni de se prononcer sur le fond de la chose, non, elle s'en fout, tout comme von der Leyen. Et encore moins d'en référer à la population, mon Dieu, vous n'y pensez pas !