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10 avril 2025

Vincent Verschoore

-10/4/2025- Paul-Antoine Martin, ex-cadre supérieur, vient de publier "Le temps des pervers" sur le management public comme privé, et l'une de ses conséquences qu'il a lui-même expérimentée, le burnout.
Il y aurait en France de l'ordre du demi-million de burnouts annuels, pour bonne partie le fruit d'approches managériales prédatrices menées par des pervers, qui constituent une part énorme du top management dans le privé, le public (hauts fonctionnaires) et le politique, comme on le voit de manière quasi caricaturale avec Macron.
Le Covid reste ce moment où la population en général a pu découvrir l'essence même de la perversité managériale, administrative et politique, mais cette méthode basée sur la sidération (l'absence de sens) et la violence fonctionne en permanence là où le pervers contrôle son territoire. Le "en même temps" macroniste en est, là encore, l'illustration suprême.
Selon l'auteur, une fois la situation comprise la seule issue est la fuite, ou la soumission ou la mort. Les soumis sont bien vus car souples de l'échine, "agiles" en termes de jargon managérial, surtout intéressés par la valorisation de leur image personnelle.
Les pervers ne craignent rien car ils maîtrisent la manipulation verbale et émotionnelle, sont souvent performants (ou du moins apparaissent comme tels) donc il n'y a pas grand chose pour arrêter la marche en avant vers un totalitarisme de la perversion managériale que cet autre auteur, Johann Chapoutot, fait remonter au nazisme (Liberté d'obéir : le management, du nazisme à aujourd'hui).