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Affichage des articles dont le libellé est propagande. Afficher tous les articles
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13 décembre 2024

DONALD TRUMP DÉSIGNÉ PERSONNALITÉ DE L’ANNÉE 2024 PAR LE TIME MAGAZINE

Marc Amblard

- 13/12/2024 - Après avoir été complice d'une gauche autoritaire qui n'a eu de cesse de vouloir faire tomber leur opposant politique, après l'avoir traité de nouvel Hitler, après l'avoir abondamment dépeint comme un idiot, après l'avoir traîné dans leur fange médiatique, voici que les grands organes d'information (ou plutôt de désinformation) commencent à encenser le président Donald Trump.
Quelle conclusion peut-on en tirer ?
Que les journalistes sont des lâches au service des puissants ?
Qu'ils ont peur des représailles après être allés trop loin et recherchent une forme de rédemption ?
Que les audiences de la presse et des chaînes TV sont en chute libre et qu'il faut changer d'idéologie ou périr ?
Allez savoir...
Les Français qui méprisent dans leur grande majorité le milliardaire américain vont-ils enfin comprendre qu'ils se sont laissé manipuler comme de piètres imbéciles, incapables de discerner le récit du réel ?

15 avril 2024

Selon la propagande, les jeunes Français veulent faire la guerre

H16

15/4/2024 - Alors que les tensions au Moyen-Orient continuent de grimper de plusieurs niveaux et qu’on apprend en parallèle que les difficultés ukrainienne se multiplient, la Macronie pousse un soupir de soulagement : selon une étude, les jeunes Français sont majoritairement prêts à s’engager pour aller combattre les ennemis qu’on leur désignera…


C’est en tout cas ce que laissent sous-entendre avec gourmandise plusieurs articles parus récemment dans la presse et qui ont fait hausser pas mal de sourcils sur les réseaux sociaux. Pour RTL par exemple, “un jeune Français sur deux se dit prêt à s’engager” et l’article précise même que “la moitié se dit prête à revêtir l’uniforme pour partir combattre sur le front en Ukraine si la France décide d’entrer en guerre”.

Ces éléments sont d’ailleurs immédiatement rapprochés des dernières déclarations d’Emmanuel Macron qui a, pour rappel, clairement laissé ouverte la possibilité d’envoyer des troupes sur le sol ukrainien tant il est pour le Président français impossible de seulement imaginer une victoire russe.

Pour Le Parisien ou Les Echos, on assiste même à un véritable regain de patriotisme puisque, toujours selon ces journaux et d’après l’étude qu’ils citent sans jamais la lier directement.

Le Monde, qui cite la même étude toujours sans la lier, s’offre un titre un peu moins racoleur et s’autorise même quelques nuances en évoquant des Français moins antimilitaristes que leurs aînés. Le lecteur qui ira effectivement lire l’article sans se contenter du titre devra atteindre la fin du quatrième paragraphe pour voir apparaître le début de nuances extrêmement importantes que les autres articles, largement relayés un peu partout, se sont bien gardés de faire.

Eh oui, une fois encore et après avoir passé un peu de temps à analyser ces articles, l’étude en question et le contexte, on tombe sur une magnifique Pignouferie de Presse.


Pour s’en convaincre, il suffit d’aller lire l’étude en question, qui est trouvable à condition de s’en donner la peine, ce que beaucoup de nos journaux ont échoué à faire.

Et lorsqu’on le fait, on remarque tout d’abord qu’il est difficile de passer sous silence le fait que la belle majorité mise en avant dans ces journaux n’est pas aussi belle ni aussi claire et unanime qu’ils essaient de la peindre : en réalité, si l’on se focalise sur la mobilisation éventuelle de soldats français pour aller aider l’Ukraine sur son sol, on note que 17% seraient effectivement prêts à s’engager, et que 34% le feraient peut-être, ce dernier mot ayant, on en conviendra, une importance assez déterminante lorsqu’il s’agit d’aller se faire trouer la peau.


Autrement dit, l’implication de ces Français à aller effectivement sur les théâtres d’opération est nettement moins forte que ce que les titres claironnent vivement.

Mais d’autres éléments, qui semblent complètement oubliés par nos médias, apparaissent lorsqu’on épluche l’étude. Ce serait dommage de passer à côté, parce qu’alors, les conclusions qu’on peut en tirer sont assez radicalement différentes de celles hardiment posées par nos médias.

Ainsi, on apprend assez vite que l’étude en question avait été commandée il y a un an, un peu avant l’été 2023, et le sondage lui-même réalisé en juin et juillet de cette année. Les conclusions et analyses fournies dans celle-ci sont nettement plus nuancées que les gimmicks à l’emporte-pièce de nos journaux, et les dates auxquelles ont été posées les questions ont en pratique une importance cruciale : en 2023, l’idée d’envoyer des soldats français sur le sol ukrainien n’avait jamais été envisagée, et la question du sondage était donc particulièrement hypothétique. Le même sondage lancé ces dernières semaines apporterait un éclairage probablement fort différent : on n’a qu’assez rarement le même avis ni le même comportement lorsqu’on se place dans le confort douillet d’une situation imaginée et lorsqu’on se retrouve poussé dans une situation très palpable aux conséquences très réelles.

Du reste, il n’y a guère besoin de spéculer sur ce que serait l’engagement réel et quantifiable des jeunes alors qu’un conflit se rapproche à grand pas : nous disposons de mesures assez précises avec l’état des recrutements de l’armée française, et le moins qu’on puisse dire est qu’elles ne sont pas bonnes. Il apparaît en effet que l’armée peine franchement à recruter, à tel point que les effectifs globaux diminuent de plusieurs centaines de postes.

C’est ballot ! 51% de jeunes ou disons 17% d’entre eux sont patriotiques et s’engageraient bien, mais lorsque l’armée recrute… il n’y a plus grand monde, au point que les effectifs disponibles diminuent, en France et ailleurs en Europe : en Allemagne, le recrutement pose aussi des problèmes malgré les campagnes et les gesticulations du gouvernement et au Royaume-Uni, on observe la même tendance avec de gros problèmes pour atteindre les effectifs souhaités.

En fait, si l’on s’en tient aux tendances observés, les jeunes actuels sont furieusement moins intéressés par l’armée que les précédentes générations, les trous de recrutement n’ayant jamais été aussi forts. Le Monde et ses confrères nous raconteraient-ils des carabistouilles, une fois de plus ?

Et au fait, pourquoi ces médias de grand chemin n’évoquent-ils que très rapidement (ou pas du tout) le reste de l’enquête ?

Est-ce parce qu’elle montre que les jeunes ne placent la préoccupation d’une guerre qu’en sixième position dans leurs soucis quotidiens, ce qui revient à dire que les exhortations médiatiques à redouter un conflit ne marchent pas si bien que ça ? Est-ce parce que, dans les risques que ces jeunes évaluent, on retrouve une évocation de guerre qu’en quatrième position et qu’elle est civile de surcroît, ce qui tend à montrer que ces jeunes ne croient pas du tout aux prétendus efforts menés par l’actuel gouvernement pour réduire les fractures françaises et l’insécurité endémique sur le territoire ? Allez savoir.


En tout cas, on s’interroge sur le lien fait dans l’enquête entre le positionnement des jeunes vis-à-vis de l’engagement militaire et deux autres thèmes sondés, à savoir leur usage des jeux vidéos de combat (Call of Duty notamment) et leur adhésion aux thèses complotistes. On a ainsi la sourde impression que l’enquête et l’analyse subséquente tentent de montrer que les populations jeunes les plus aptes à s’engager seraient d’abord alimentées par les joueurs de jeux vidéos et les complotistes, ou, à tout le moins, que ce sont dans ces groupes qu’on retrouverait le plus de va-t-en-guerre. Que ce soit vrai ou faux, on comprend tout de suite pourquoi ces données ne passent pas le filtre des rédactions médiatiques…

Enfin, on ne pourra s’affranchir de noter l’écart entre le souhait exprimé par la population sondée de voir l’armée dotée de plus de moyens (53% y serait favorable) et l’état réel, calamiteux même, de cette dernière en conséquence de la politique désastreuse de Macron et de ses prédécesseurs. Là encore, pas un mot de ceci dans les articles de presse…

Il faut se rendre à l’évidence : la volonté réelle d’aller se faire trouer la peau pour l’Ukraine est très mitigée chez les Français, jeunes y compris, et c’est précisément pour cela que les médias et le gouvernement gesticulent actuellement pour nous faire croire le contraire.

On se demande bien pourquoi.


https://h16free.com/2024/04/15/77329-selon-la-propagande-les-jeunes-francais-veulent-faire-la-guerre

5 avril 2024

Tiephaine Soter

Il aura fallu 180 jours pour que la vérité atteigne la presse française : il n'y a jamais eu de bébés décapités lors de l'attaque commise par le Hamas le 7 octobre.
On le savait évidemment dès le départ : la source émanait d'une journaleuse de i24, qui affirmait tenir son scoop de soldats israéliens qui n'ont jamais été identifiés, sans aucune image (alors qu'ils adorent montrer du sang flouté)... Même le chargé de relations publiques de Tsahal a préféré se tenir à distance de ces propos "non confirmés".
Puis la machine de propagande s'est emballée : Biden a affirmé avoir vu les photos, avant que la Maison Blanche corrige en disant se baser sur les dires de soldats israéliens, Aurore Bergé, alors ministre des solidarités, a carrément parlé de négationnisme pour désigner les personnes saines d'esprit qui avaient compris la manipulation, Darmanin a fait arrêter une vingtaine de personnes qui dénonçaient une fausse information employée à des fins de propagande, et je ne vais même pas parler de tous ces "experts de plateau" qui nous ont expliqué qu'on était des nazis si on dénonçait les mensonges des propagandistes...
À la décharge du Monde, pour une fois, ils ont dès le départ parlé de cette histoire comme d'une "rumeur non confirmée", prenant les précautions journalistiques d'usage normales.
Bébés décapités, bébé au four, femme enceinte éventrée, viols de masse... toutes ces histoires sont de la propagande pure, la plupart reprises d'atrocités commises par les sionistes au cours des innombrables conflits qu'ils ont menés contre les populations arabes depuis les années 1920, bien avant, même, de fonder le pseudo-Etat criminel qui aujourd'hui commet un génocide à Gaza avec la complicité de notre gouvernement et de quelques autres.
Le sionisme est une idéologie criminelle qui doit être combattue et annihilée au même titre que le National-Socialisme, le Djihadisme et le Communisme. Ses promoteurs doivent être pénalisés, ses propagandistes doivent être réduits au silence, et ses complices doivent être retirés de toute fonction publique et jugés.

15 mars 2024

Faites attention, les Russes (et les supporters anglais) sont partout !

H16

15/3/2024 - Au moins les choses sont claires tant elles sont expliquées partout, aux tribunes de nos parlements, sur nos plateaux télés et aux gros micros mous de nos plus belles radios : la République est menacée de toute part et par nuls autres que les Russes.

Les offices de renseignement français ont travaillé d’arrache-pied et sont d’ailleurs arrivés à la même conclusion qu’on soupçonnait tous depuis plusieurs semaines : l’influence des réseaux russes, russophiles ou carrément poutinistes n’est plus à démontrer.

Les exemples s’accumulent : la véritable psychose qui s’était emparée du pays en fin d’année dernière devant une véritable invasion de punaises de lit – selon les mots précis de l’inénarrable Jean-Noël Barrot – aurait été amplifiée par les réseaux sociaux par des comptes “d’inspiration ou d’origine russe”, poussant ainsi à faire croire aux Français que ces parasites auraient été apportés par les Ukrainiens et non par l’inexistante déferlante migratoire qui est, elle, totalement maîtrisée par les autorités.


On l’apprend ensuite : ces punaises bien réelles sont de plus doublées de punaises numériques ! Après une enquête menée de haute lutte, fouillant les interstices les plus fins des internets les plus interlopes, nos valeureux services de renseignements numériques français ont découvert – avec un timing qui frôle la perfection cinématographique hollywoodienne – qu’un vaste réseau russe de sites de désinformation avait été mis en place pour influencer tout le pays !

Et même si “leur audience semble toutefois limitée” (notamment parce que ces sites semblent bien désaffectés, un peu pourris et pas franchement pertinents), nul doute que cette belle prise par nos fines agences de contre-espionnage permettra de lutter efficacement contre les immenses efforts actuellement menés par toute la Russie poutiniste pour saper l’image de la France.

Car oui, à l’évidence, sans ces sites, sans ces punaises, sans ces influences occultes et ces réseaux propagandistes, la France pourrait à nouveau briller de mille feux : il semble clair que de trop nombreux agents étrangers sapent l’image du pays et il est plus que temps que s’y attelle notre fière Assemblée, elle qui a si fort défendu nos droits, nos libertés et notre prestige jusqu’à présent !


Tout cela est fort revigorant, mais cependant, un doute s’installe : dans quelle mesure tout ceci est-il crédible ?

S’il semble en effet évident que oui, des réseaux d’influence existent dans le pays (russes et autres, ça ne manque pas), peut-on réellement croire dans les dernières affirmations tonitruantes du gouvernement et des parlementaires alors qu’objectivement, ces derniers n’ont pas arrêté de mentir de façon toujours plus éhontée, les dernières années marquant même une sorte d’apothéose en matière de turbo-pipotron ?

Cette fois-ci, ce serait la bonne, celle où tout est exact, vrai, factuel, vérifié ?

Pourtant, médias, politiciens et parlementaires nous ont assuré d’un côté que ces mêmes Russes pillaient les machines-à-laver pour leurs composants, tout en expliquant ensuite et sans sourciller qu’ils étaient malgré tout capables de satelliser des armes nucléaires de l’enfer.

Sacrés débrouillards et quelque peu paradoxaux : capables de tout et évidemment du pire, ils sont à la fois démunis et ridicules, et à la fois diaboliquement ingénieux et audacieux.

Ou alors – hypothèse un peu hardie mais qui, au regard des années passées, n’est pas totalement à écarter – peut-être se fait-on généreusement baratiner ?

Après tout, on nous avait vendu une Ukraine autonome, démocratique et vibrante de liberté alors qu’on découvre maintenant qu’elle était infestée de laboratoire immédiatement qualifiés de complotistes (bien que confirmés par nulle autre que Victoria Nuland).

Bien sûr, on comprend que ces institutions ne fabriquent aucune arme biologique : c’est marqué dessus, pardi et supposer qu’il puisse y avoir des dérapages est non seulement complotiste mais serait faire preuve d’une imagination débordante. Ce serait comme imaginer que Justin Trudeau, l’actuel premier ministre canadien, aurait fait financer des laboratoires de bricolages biologiques ultra-dangereux sans que les règles élémentaires de sécurité y soient respectés et aurait même facilité les fuites de tels laboratoire. C’est impossible, voyons.

Dès lors, penser qu’il puisse y en avoir en Ukraine relève de la même imagination délirante ; l’étape suivante, ce serait d’imaginer des bases opérationnelles de la CIA en plein milieu de ce pays à la frontière de la Russie. Comme si les Américains étaient assez stupides pour aller chatouiller l’ours russe.


Tout ceci serait ennuyeux, puisque cela reviendrait à constater, éléments sourcés à l’appui, que les historiettes amusantes fournies par nos journaux, par les médias en général et nos autorités en particulier, sont trop régulièrement entamées par les faits quelques semaines, quelques mois ou quelques années plus tard. Avec un côté systématique qui devient un peu douloureux, ce qui tient pour rumeur honteuse à un instant T finit par se retrouver validé quelques semaines plus tard, donnant toujours plus de crédit aux sales “complotistes” (généralement d’extrême-droite, antivax, bien évidemment pro-Poutine et anti-tout fort méprisables) et dégradant toujours plus la confiance qu’on peut avoir dans nos autorités pourtant toujours dignes de confiance.

Dès lors, on s’interroge : les méchants Russes ont-ils vraiment besoin de forcer la dose, d’infiltrer, de propagandiser à tout va pour que la confiance des Français envers leur gouvernement et leurs médias s’effrite ? Ne suffirait-il pas de laisser s’exprimer les Mickeys effervescents comme Attal ou Séjourné pour que le doute s’immisce inexorablement ?


Oh bien sûr, on trouvera toujours un internaute joliment diplômé ou un pisse-copie solidement subventionné dans les médias de grand chemin pour venir distribuer son fact-checking comme d’autres les aboiements qui cornaquent le troupeau vers la bergerie. Mais à mesure que leur historique général révèle l’ampleur de leurs erreurs, de leurs mensonges ou de leur niaiserie, leurs aboiements se font plus lointains, plus risibles.

Eh oui, le réel est brutal.

Les Russes sont peut-être partout mais la réalité de ce qui se passe en France, au jour le jour, semble montrer que ce ne sont pas les Russes ou les supporters anglais qui posent le plus de problèmes.

De là à imaginer ensuite que les gesticulations gouvernementales et les explications fournies actuellement ne sont qu’un cache misère pour l’effondrement de tout l’appareil d’État français, de son réseau de renseignement et de contre-espionnage, de sa dimoplassie diplaumassie dyplomatie diplomatie, de tout son régalien, il n’y a qu’un petit pas que seuls les plus parfaits conformistes, ces diplômés, ces adoubés du fact-checking et ceux qu’on appelle parfois “normies”, refuseront d’envisager.


https://h16free.com/2024/03/15/77123-faites-attention-les-russes-et-les-supporters-anglais-sont-partout