Translate

Affichage des articles dont le libellé est souverainisme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est souverainisme. Afficher tous les articles

12 mars 2025

L’Italie, notre meilleure alliée ?

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


Transformer l’UE en une association d’États souverains unis par des coopérations commerciales, techniques ou diplomatiques, au gré des intérêts de chacun, ou la quitter. C’est en substance le nouveau discours de Nicolas Dupont-Aignan, qui voit avec juste raison, dans l’UE actuelle, une simple machine totalitaire destinée à broyer les États et les libertés. L’évolution du président de Debout la France est notable sur ce sujet, il a hélas, perdu en visibilité depuis la fin de son mandat de député. Il ajoute, sur les ondes de la radio Tocsin, qu’il ne faut pas compter sur la classe politique actuellement représentée, inféodée au système et prête à vendre la France. Constat accablant que nous avons fait depuis longtemps au RPF, et qu’il souligne lui-même en rajoutant qu'il y a toujours eu sur notre sol des collaborateurs zélés, prêts à trahir notre pays. Ce changement de discours, que nous saluons comme il se doit, est-il un premier pas vers une alliance plus large réunissant tous les vrais souverainistes et ennemis des mondialistes et macronistes ? Nous l’appelons de nos vœux, nous l’avons d’ailleurs déjà fait récemment dans une lettre ouverte.

Le camp le plus proche et sans doute le plus disposé à un tel rapprochement, est celui représenté par Philippot. À quand les premières assises souverainistes regroupant les différents courants en vue de constituer un programme commun de reconquête du pouvoir ? Dans son analyse il y a cependant à notre sens, un bémol. Nous sommes bien entendu favorables à la création d’une coopération européenne entre États souverains, mais dire qu’il faut commencer par cette étape avant de songer au Frexit n’est peut-être pas la bonne solution. NDA fait remarquer que si l’on quitte l’UE, cette dernière ne disparaît pas, elle continue à exister à côté. La bonne question est : Si la France part, l’UE y survivrait-elle ? Second contributeur financier, unique puissance nucléaire de l’Union, est-il envisageable que l’Allemagne soutienne seule le financement de cette machine infernale ? Non… Est-il pensable que l’effort pour subvenir à cette perte puisse être supporté par un autre pays, comme l’Italie ? Non plus. Il est même presque certain qu’elle nous emboîterait le pas, pour peu qu’en coulisse nous nous rapprochions de nos amis italiens afin de construire un axe Paris-Rome.

Penser que nous pourrions faire tomber cette UE pour la remplacer est aussi utopique que de croire que cette organisation mafieuse est réformable de l’intérieur. Il faudrait avoir un moyen de pression pour y parvenir, et que nous sachions, ce sont les amis d’Ursula qui l’ont, sauf à refuser de payer notre part du gâteau et encore. Il y a ceux qui espèrent se faire virer, comme on l’entend à propos de la Hongrie. Ce qui est peut-être faisable avec un pays périphérique qui reçoit sans donner, n’est pas franchement concevable avec le second contributeur, pilier de l’Union telle que constituée aujourd’hui. La procédure prendrait trop de temps, et nous n’en avons plus ! C’est donc, à notre sens, deux actions qu’il faut mener simultanément. Non pas menacer du Frexit, les menaces ne sont que des pauses, mais s’y engager en consolidant nos liens auprès d’autres États qui semblent attendre une initiative de cette ampleur de la part d’une des nations principales pour quitter ce radeau pourri. L’Italie est sans doute la meilleure alliée, elle se dessine comme un partenaire fiable et de plus en plus important. Mais cette résolution demande de chercher dans la foulée des soutiens intérieurs solides, capables de fédérer un maximum de forces pour contrebalancer le discours des européistes convaincus, qui auront l’appui de la presse aux ordres. Dernièrement, une députée européenne a mis très violemment en accusation Ursula von der Leyen, signe que les frémissements sont là.

Ils feront passer les « Frexiteurs » pour des irresponsables, se raccrochant à l’idée que seuls nous ne sommes rien, que l’idée est forcément mauvaise, rappelant les discours sur les coupes sombres des budgets qui n’avaient pas d’avenir… puis surgit un Milei et on se rend compte que ça marche ! Il n’est pas interdit de débaucher des personnalités dont on se demande ce qu’elles font dans certains partis. Thierry Mariani par exemple. Sa vision de la situation de la Russie est bien plus solide et réaliste que les élucubrations de son trop jeune patron, Bardella, qui, à chaque fois qu’il prend la parole sur ce sujet, démontre sa totale incompétence et sa légèreté intellectuelle, se croyant obligé de s’aligner sur le discours surréaliste de Macron, dans un élan clientéliste qui ne trompe plus personne. Au fur et à mesure que le temps passe, le RN est de plus en plus compatible avec la macronie. Sans envergure, Bardella s’enfonce par sa méconnaissance du dossier et sa soumission au système qu’il prétend combattre. « La Russie est une menace multidimensionnelle », lance-t-il doctement… Triste sire… Il répète sans comprendre ce qu’il a entendu ailleurs, pensant que c’est là, la posture idéale pour faire montre de sérieux. La mine grave, il joue lui aussi sur la peur et se montre aussi mauvais que celui qu’il imite, son mentor, Macron.

Monsieur Mariani doit être bien embarrassé lorsqu’il débat du sujet avec lui, où chaque mot prononcé doit lui revenir comme l’écho désolant des mornes solitudes. Il y a mieux à faire, monsieur Mariani, que de rester dans ce parti, et vous semblez désormais plus proche d’un Dupont Aignan, d’un Philippot, que d’un inconsistant Bardella. Quel intérêt à rester dans les rangs de ce parti dont on ne distingue plus la différence d’avec les autres ? D’autres suivraient à n’en pas douter, tous ceux qui au RN n’ont plus la parole, tous ceux qui ne comprennent pas cette stratégie d’alignement systématique sur les positions des va-t-en-guerre mondialistes. Le chemin est encore long avant de parvenir à cette alliance souveraine qui représentera une force suffisamment puissante pour être entendue. Mais une course contre la montre est aujourd’hui engagée, et il faut mettre toutes les chances de notre côté. Au RPF nous soutiendrons toutes les initiatives qui visent cet objectif, comme nous le ferons pour tous ceux qui placeront l’union des patriotes avant les ambitions personnelles. Il faut envisager des assises du souverainisme…

Blog du RPF

Le groupe Telegram du RPF

27 janvier 2025

Lettre ouverte aux souverainistes

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


À Messieurs, Asselineau, Philippot, Dupont-Aignan et autres chevaliers solitaires…

La situation nationale est plus sombre que jamais et les actuelles oppositions se sont récemment montrées incapables de se mettre d’accord pour faire tomber Bayrou, l’homme de main de Macron. Pire, le PS est ouvertement entré en collaboration avec le Premier ministre, comme ses pairs du SFIO le firent avec Pétain, certains que c’était là, la meilleure des choses à faire. Le RN quant à lui, n’a fait preuve que de mollesse et de calcul, s’inscrivant dans un flou à suivre plutôt que sur une ligne claire.

Il n’y a aucune alternative réelle tant qu’une coalition des vraies droites patriotes n’est pas formée. Vos formations, isolées, subissent à chaque élection des revers cinglants qui n’autorisent aucune percée, aucune visibilité, alors qu’en face ils savent s’organiser pour le temps d’un scrutin. Invisibilisés du fait de ces revers, éloignés des plateaux télé, contraints à n’être que sur les réseaux parallèles et sans doute bientôt interdits, vos voix ne portent pas et les patriotes en souffrent.

L’union seule permettra à vos idées, communes pour l’essentiel, de vaincre ou du moins d’être représentées, enfin, à l’Assemblée nationale. S’obstiner dans la stratégie qui est celle menée depuis des années ne pourra que reproduire les échecs du passé. Il est impossible que vous l’ignoriez. La question que tous les patriotes souverainistes se posent est simple : Pourquoi s’entêter à ne pas vous allier et laisser les Français orphelins, ne pouvant compter que sur des offres politiques qui, au fil des mois, s’avèrent décevantes et finalement toutes semblables ?

L’heure est suffisamment grave pour que les egos soient mis de côté et l’intérêt de la France priorisé en lieu et place d’une guerre de chapelle stérile. C’est à ce titre que nous vous demandons solennellement de vous unir pour présenter une force commune au peuple de France et espérer sortir de l’ornière dans laquelle nous sommes, derrière une personnalité forte, charismatique et consensuelle, qui, sans vous offenser, ne sera forcément pas l’un de vous, sinon ce serait déjà fait. Tout peut changer si l’ensemble des patriotes se ligue. Nous aurons alors la fortune de vivre nous aussi l’épisode américain ou argentin, et l’histoire retiendra de vous l’intelligence et le courage qui ont animé cette entente pour vaincre et redonner sa dignité à la France. Ne gâchez pas cette chance qui pourrait bien ne pas se reproduire. Le peuple lassé des calculs politiciens attend une union nationale. Vous pourrez alors compter sur l’ensemble des forces souveraines pour porter vos voix, vos candidatures et un vrai projet d’avenir. 26/1/2025


Le groupe Telegram du RPF :

5 mai 2024

Emmanuel Macron est prêt à "ouvrir le débat" d'une défense européenne comprenant le nucléaire

Georges Kuzmanovic

29/4/2024 - Macron détruit la France. Maintenant, il s'en prend au cœur du régalien. Ce n'est ni plus ni moins que la fin de la France en tant que Nation.
Nous avions donc bien raison, dès 2019, en analysant le Traité d'Aix-la-Chapelle entre la France et l'Allemagne, voulu par Macron, comme le transfert à l'UE :
⇨ de l'arme nucléaire française
⇨ de notre siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU.
Et dans la logique de "son projet", c'est normal : sans ces transferts, la fédéralisation de l'Union européenne que Bruxelles veut est impossible.
Pour occuper le poste de futur "président de l’ Europe", objectif de carrière de Macron, il doit en passer par l’abandon de la souveraineté nationale par le vote à majorité qualifiée.
Or, cette fédéralisation que Macron et les européistes veulent, se fait à bas bruit, hors du contrôle populaire. Point de référendum, mais des "résolutions" du Parlement européen ou de l'Assemblée nationale française, qui pas après pas, détruisent le modèle français.
Si le peuple bouge, le gouvernement maniera le fouet. Cela a clairement été démontré à plusieurs reprises depuis 7 ans : face aux Gilets jaunes, face aux manifestants contre la réforme de la retraite (rejetée par 92% des actifs), etc.
Voilà où nous en sommes.
Au bord d'une véritable révolution négative.
Si le peuple de France ne se réveille pas, s'en sera fini de la France.
La tribune des 50 refusant la fédéralisation de l'Union européenne dont la conséquence sera de défaire la France est maintenant publique et chacun peut la signer.
Faisons du bruit, n'acceptons pas notre défaite.

Défendons la Nation française ⇒ https://referendumue2024.fr

11 décembre 2023

La souveraineté nationale liquidée sous peu

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


De l’espoir européen à la dictature des pseudos élites, il n’y avait finalement qu’un pas, franchi depuis le scandale désormais évident de l’épisode COVID et des vaccins aux effets indésirables, doux euphémisme et prolongé avec le dernier vote du parlement européen. Ce dernier concerne le transfert des ultimes domaines de souveraineté à l’État fédéral en construction, sans concertation des citoyens.

En catimini, loin des débats et des regards, les usurpateurs du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, ont décidé d’abroger définitivement la notion de souveraineté et de mettre sous tutelle l’ensemble des États membres. Usant d’une rhétorique connue qui consiste à inverser la charge de la preuve, ou à détourner le sens des mots pour imposer l’inverse du discours affiché, ils ont osé présenter cet abandon comme un progrès. Ainsi, dans l’indifférence orchestrée par nos médias officiels, le parlement européen a adopté une proposition de résolution appelant la perte de pouvoir des États nations, au profit d’un super État centralisé, non élu. Cet État fédéral doit concentrer entre ses mains l’ensemble des compétences jusque là prérogatives des nations. Ce n’est ni plus ni moins qu’un coup d’État, une atteinte à notre sécurité intérieure et à nos intérêts stratégiques et vitaux. Ceci a été possible grâce à la trahison des députés socialistes, communistes, du Modem, d’EÉLV et de Renaissance. Ils se sont tous unis pour abandonner la patrie et la vendre à une puissance étrangère, elle-même sous tutelle d’organismes privés de type mafieux.

Ce coup de force ne peut rester impuni et l’ensemble des patriotes, souverainistes, et défenseurs d’une France indépendante doivent refuser ce crime. De la même manière que les patriotes de tous les pays européens. Les Français ne sauraient être offerts en pâture sans réagir. Il est urgent de faire cesser ces agissements, qui se font en silence et dans le dos de chacun de nous. Une telle démarche ne peut s’affranchir d’une consultation nationale, étant donné qu’elle concerne la souveraineté nationale qui est par essence constitutionnelle et nommément détenue par le peuple. Aucune entité, aucun organisme ne peut s’approprier ce pouvoir, sans en être au préalable mandaté par le peuple. Si la norme européenne est censée être supérieure aux normes nationales, il n’a jamais été question qu’elle supplante le principe de souveraineté. La procédure est donc inapplicable en l’état sauf à commettre un nouveau crime contre notre nation avec la complicité de nos élus.

Au Rassemblement du Peuple Français, nous appelons les membres du RN et des LR, seuls partis à s’être opposés lors de ce vote, à saisir le Conseil constitutionnel, tout en exigeant qu’un référendum soit proposé aux Français sur ce sujet. Nous comptons sur la fermeté de ces deux formations pour user de tout leur poids et influence et permettre aux Français de s’exprimer librement sur leur volonté, ou non, d’un tel transfert définitif et complet de la souveraineté de la France vers une structure supra-nationale. Pour arriver à ses fins, cette Europe, poussée en particulier par Macron, propose la candidature de Mario Draghi, l’Italien fédéraliste et ancien président de la Banque Centrale Européenne. Ancien de la banque d’affaire américaine Goldman-Sachs. Cette banque d’affaire a notamment aidé la Grèce à dissimuler son déficit public, via un procédé considéré comme relevant de l’inventivité comptable. Il était en charge également, du travail avec les gouvernements et les agences gouvernementales, du développement stratégique de la banque en Europe. Autant dire que le conflit d’intérêt et la soumission au secteur bancaire seront de la partie.

Nous appelons celles et ceux qui pensent que cette démarche est légitime à relayer cet appel auprès du grand public et des députés et sénateurs concernés. Le droit a été constamment bafoué et cette fois, les pays européens sont tous, tout bonnement appelés à disparaître, avec leur culture et leur histoire, dans un conglomérat, avant tout financier, mâtiné d’immigration afro-arabo-musulmane. Il importera, lors des prochaines élections européennes, d’élire des représentants soucieux de leur nationalité, capables de stopper ce processus délétère, ou à défaut, de le faire annuler.

23 mai 2023

Souveraineté

Jean Pigeot

Le G7 réuni ce week-end à Hiroshima a confirmé la montée en puissance de l'Europe de Bruxelles comme entité souveraine. Il ne faut pas se laisser abuser par les titres ronflants de Charles Michel, président du Conseil européen, et d'Ursula von der Leyen, présidente de la Commission de Bruxelles. Il ne s'agit que de hauts fonctionnaires, nommés par les gouvernements des États membres et dépourvus de toute légitimité démocratique. Ils sont pourtant omniprésents.
La dame qui discute d'égale à égal avec Zelensky, lui promet l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan et à l'UE, faisant fi de toutes les procédures, parade maintenant en tête des dirigeants de la planète. Macron en est réduit à trottiner derrière le peloton.
En une telle matière, les symboles ont un poids considérable. L'obligation faite aux maires de joindre au drapeau national celui de l'Europe, sur la façade des mairies, pratique déjà acquise, pourtant, est plus qu'anecdotique. Souvenons-nous de l'émotion soulevée par l'installation du drapeau étoilé sous l'Arc de Triomphe, le 2 janvier 2021.
Il s'agissait de célébrer le début de la présidence française de l'Union. Le fait du prince, en fait, et il fallut mettre un terme à cette incongruité au bout de quelques heures. Macron ne renonçant jamais à rien, l'obligation de pavoiser de bleu la façade des mairies est de même essence.
Le président français caresse-t-il l'ambition de devenir un président de l'Union européenne, démocratiquement élu, cette fois, et pour au moins un quinquennat ? Ce serait la fin de toute souveraineté française. Mais le personnage, qui n'aime rien tant que s'exprimer en anglais dans les relations internationales, n'est pas à cela près.