Translate

8 septembre 2022

Des Sudètes au Donbass : de la tragédie à la farce

Michel Rosenzweig

Depuis le début de cette guerre qui refuse de dire son nom selon la stratégie et la doctrine militaire et politique du Kremlin, un axiome conceptuel s'est rapidement mis en place en Occident, relayé et alimenté par la médiasphère de manière acharnée.
Cet axiome repose sur un socle idéologique érigé en paradigme : l'idée que Poutine serait Hitler et que par conséquent, il convient de se positionner en 2022 comme si nous étions en 1938 à la veille des accords de Munich qui ont signé la capitulation européenne face au chancelier et qui ont ensuite abouti au déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale à peine un an plus tard, soit le 1er septembre 1939.
Petit rappel historique.
Signés entre l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l'Italie représentés respectivement par Adolf Hitler, Édouard Daladier, Neville Chamberlain et Benito Mussolini à l'issue de la conférence de Munich du 29 au 30 septembre 1938, ces accords ont pour but de régler la crise des Sudètes et permettent à Hitler d'annexer les régions tchécoslovaques peuplées majoritairement d'Allemands.
Les Allemands des Sudètes désignaient les populations germanophones majoritaires dans la « région des Sudètes », nom des zones à majorité germanophone de la partie tchèque de la Tchécoslovaquie, le long des frontières allemande et autrichienne, en Bohême, Moravie et Silésie.
Historiquement, le nom de Sudètes vient du nom des montagnes du nord-est du pays, habitées par des populations majoritairement germanophones qu'on a appelées par métonymie les Allemands des Sudètes (ou tout simplement les « Sudètes »).
Les adhérents à l'axiome défendu par les USA et l'UE affirment que la situation actuelle est identique à celle qui prévalait en 1938 et que par conséquent il est indispensable de ne pas répéter l'erreur des accords de Munich sous peine de subir le même sort.
Tout ce qui a été entrepris depuis le 24 février découle de cet axiome et de cette comparaison historique, de même toute la propagande occidentale s'appuie sur les éléments de langage des références historiques relatifs à 1938.
Or, comme je l'ai écrit à plusieurs reprises, cette comparaison me semble bancale, même si la tentation est grande de faire se télescoper les deux périodes. J'observe d'ailleurs qu'aucun historien ou géopoliticien crédible, légitime et sérieux n'a soutenu la pertinence d'une telle comparaison.
2022 n'est pas 1938.
Apprendre à observer le passé pour mieux comprendre le présent et tenter d’anticiper l’avenir est certes une tâche rendue possible parce que parfois l’histoire semble se répéter.
Cependant, « La première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une farce », précisait Karl Marx.
Non, les Ukrainiens russophones du Donbass ne sont pas les Allemands des Sudètes même si cette référence est utilisée pour nous faire croire à coup d'hypnose quotidienne que Poutine a des velléités de reconquête de l'ancien bloc de l'Est et qu'il aurait même l'intention d'envahir l'Europe Occidentale en paradant sur les Champs-Elysées dans sa limousine Aurus Senat (Combinaison d’« Aurum » et de « Russia ») d'une longueur de 6,62 m avec sous le capot, un moteur développant entre 600 ch et 650 ch indispensables pour emmener les 6,5 tonnes de cette limousine blindée.
Il y a eu invasion de l'est de l'Ukraine, certes, et il y a clairement une intention et une volonté d'annexer le Donbass après la Crimée, certes encore et il est parfaitement légitime de réprouver ces actes, mais restons sérieux quand-même.
À la suite du traité de Saint-Germain-en-Laye de 1919 qui consacra la dislocation de l'Autriche-Hongrie à l'issue de la Première Guerre mondiale, il est accordé à la revendication des Tchèques et des Slovaques de se doter d'un pays : la Tchécoslovaquie qui est ainsi reconnue. Elle comprend les territoires jusqu'alors dépendant de la couronne d'Autriche, de la Slovaquie et de la Ruthénie subcarpatique jusqu'alors dépendantes de la couronne de Hongrie.
Cet état de fait est immédiatement dénoncé par les minorités allemandes incluses dans le nouvel État et majoritaires dans certaines régions, ce qui alimentera les demandes de rattachement à l'Allemagne jusqu'à ce que Hitler de manière très opportuniste décide d'envahir la Tchécoslovaquie le 29 et 30 septembre 1938, poursuivant les objectifs pangermanistes de l'Allemagne en se faisant le « champion » du principe des nationalités, il déclare vouloir « libérer les Allemands des Sudètes » de l'« oppression » tchécoslovaque et s'en tenir là, la suite est connue.
Certes encore le pangermanisme et le panslavisme se ressemblent et prospèrent sur les mêmes terreaux.
Sauf que les minorités allemandes de Tchécoslovaquie n'ont pas été victimes de bombardements pendant 8 ans et que la langue allemande n'a souffert d'aucune restriction à cette époque, ce qui n'a pas été le cas pour les populations russophones du Donbass depuis 2014, puisqu'elles ont été harcelées et bombardées par le régime de Kiev (14.000 morts faut-il encore le rappeler).
De même que les accords de Minsk n'ont jamais été respectés comme chacun le sait et que toutes les parties ont laissé ce processus se déliter.
Ainsi, la farce "marxienne" actuelle consiste à élaborer un narratif guerrier et haineux envers Poutine, la Russie et les Russes afin de conforter, d'alimenter et de consolider cette guerre qui pourrait bien se prolonger pendant des années sans que personne ne puisse prédire ni l'extension ni le mode (conventionnel ou non conventionnel).
Si je n'ai aucun doute sur la lâcheté de l'Europe de 1938 face à la folie guerrière et haineuse du chancelier Hitler qu'il aurait fallu combattre et stopper par tous les moyens, y compris par la guerre, en revanche je nourris les plus grandes réserves sur la voie choisie par l'Occident.
Ce d'autant que la défense exacerbée et unanime du nationalisme ukrainien entre curieusement en totale contradiction avec le rejet, voire même le dégoût de toute expression nationaliste en Occident (le nationalisme c'est la guerre déclarait François Mitterand).
Le souverainisme et ses corollaires, le nationalisme et le patriotisme, semblent par conséquent ici une notion à géométrie politique et idéologique très variable.
Enfin, que les lecteurs qui seraient tentés de voir dans ce petit texte sans prétention, un pacifiste, un munichois, un lâche, un collabo, un poutiniste poutinolâtre, un complotiste, un idiot utile du Kremlin ou un de ses agents, se calment tout de suite, il n'en est rien.
Les comparaisons faciles à deux balles émotionnelles et les pulsions haineuses et agressives de trop nombreux adhérents au narratif officiel pro ukrainien qui avant le 24 février ne savaient même pas que Marioupol existait et qui pensaient que la mer d'Azov était apparentée à la mère Michel, n'apportent strictement rien à l'éclairage de la scène de cette guerre dont nous ne savons pas grand chose en dépit de l'époque satellitaire de l'information instantanée numérisée et réticulaire dans laquelle nous vivons.
Ceux qui prétendent savoir ce qu'il se passe vraiment en prédisant l'avenir et en éructant leurs anathèmes sont les vrais idiots utiles d'un conflit dont les enjeux complexes et majeurs nous dépassent tous.
La dictature de l'opinion et de l'émotion ainsi que l'ignorance de l'histoire sont de véritables poisons pour l'exercice de la raison et peuvent conduire à des catastrophes encore plus grandes que celles que l'on prétend prévoir et éviter.
© Michel Rosenzweig

Une presse française lâche et paresseuse

H16

[extraits]

Ah, finalement, qu’il est doux d’être journaliste en France dans un journal de révérence !

Jadis, c’était un travail fatigant, voire stressant et parfois même risqué : il fallait aller chercher l’information directement sur le terrain et la corroborer le carnet de notes à la main. Certains événements pouvaient impliquer de mettre sa vie en danger ; et certaines informations, une fois obtenues, pouvaient signifier une exposition directe aux rétorsions des puissants…

Heureusement, en France, ce temps est révolu : de nos jours, les nouvelles, rédigées de façon presqu’automatique par l’Agence Fausse Presse, sont religieusement reprises, fautes d’orthographe comprises, par toutes les officines médiatiques estampillées « Source fiable ». Parfois, le journaliste en rédaction exécutera un petit travail d’illustration et quelques remaniements de phrases pour donner un petit caractère original à la notule fraîchement démoulée. La plupart du temps, le copier-coller sera l’opération la plus complexe menée pour transmettre l’information.

Et pour ce qui concerne les contenus, ils seront méticuleusement choisis pour ne surtout froisser personne aux étages influents : la presse française a, depuis longtemps, abandonné toute velléité d’informer, d’analyser et de décortiquer une information, aussi épineuse soit-elle, pour ne plus se concentrer que sur les histoires qu’il faudra enrober avec plus ou moins de talent pour la diffuser habilement.

Comme le disent les anglo-saxons, elle a troqué l’information pour le « narratif ».

Pourtant, les sujets d’importance ne manquent pas : l’inflation galopante, l’impéritie patente du gouvernement, les choix calamiteux du locataire de l’Élysée, la situation internationale ou l’insécurité en France, … Mais voilà : tout cela est quelque peu risqué pour le modèle économique actuel de la presse française.

Eh oui : fermement tenue par le portefeuille, noyée dans des subventions anesthésiantes, elle n’a aucune incitation économique à chercher la vraie information, l’analyse solide et un lectorat attentif. Dès lors, la petite éditocratie germanopratine se concentre sur les chiens écrasés et les plus croustillantes de ces anecdotes produites sur Twitter, magnifique chambre d’écho de la classe jacassante. Tout bien considéré, cette méthode reste moins chère, nettement moins risquée et tout aussi gratifiante que de faire des enquêtes et des articles de fond que beaucoup de Français ne peuvent trouver qu’ailleurs, loin de ces canaux officiellement sanctionnés et irrigués.

L’écart avec ce qui existe encore dans la presse internationale (britannique ou allemande, par exemple) est cruel et la plupart du temps, la presse française ne semble plus être qu’un dernier wagon dans le train de l’information et de l’analyse qu’on peut trouver maintenant partout sur internet…

Le résultat est sans appel. Le système politico-médiatique actuel est tellement bureaucratisé, subventionné, arqué sur ses petites habitudes, ses gros travers et son entre-soi bien cadré que les effets de monopole se font maintenant sentir sans plus la moindre retenue : le prix de l’entretien et de la maintenance de ce pitoyable barnum médiatique s’accroît alors même que la qualité du produit final s’effondre. Le contribuable français coule un pognon de dingue dans des médias (radios, télévisions, presse écrite) pour obtenir en retour une propagande oscillant systématiquement entre l’infantilisation et l’insulte pure et simple, et où – si l’on s’en tient aux fines analyses de notre presse d’exception – personne ne semble s’offusquer que le président de la République passe son temps en onde pour nous expliquer la bonne température des chambres, le nombre de douches idoines pour rester propre.

Le constat mérite d’être répété : ce pays est foutu, et c’est notamment parce que le quatrième pouvoir s’est vautré dans la paresse et la lâcheté.


7 septembre 2022

Guerre en Ukraine

Vincent Verschoore

Reprenons : les euro-atlantistes, au service des USA, vident le stock d'armes européennes (payées par nous) pour les donner à Zelensky, afin de faire durer la guerre le plus longtemps possible.

Premier résultat, la guerre dure effectivement longtemps, un carnage de soldats ukrainiens sous les applaudissements du camp du Bien. Néanmoins, les Russes avancent toujours.
 
Second résultat, un suicide économique et énergétique, donc in fine social, au seul profit des producteurs d'énergie, et notamment de gaz de schiste américain, ce symbole de l'énergie verte, bien sûr. Gazprom, de son côté, engrange des bénéfices records.
 
Conclusion : les crétins finis de l'UE conseillent de faire un gros effort commun pour faire le plein d'armements, pour les donner à Zelensky.

Quand on en arrive à un tel niveau d'ineptie suicidaire (en fait on y est depuis longtemps), on devrait vraiment se poser la question de pour qui ces gens travaillent. Pas pour nous, en tous cas.

Polémique jets privés

Vincent Verschoore

- 7/9/2022 -

Je critique certes l'usage abusif de ces engins hautement polluants, par des footballeurs, des politiciens ou des oligarques, mais à condition d'être cohérent : le transport aérien en général, c'est 2% du total des émissions.
Le jet privé, c'est 4% de ce total. Les vols commerciaux représentent 71%, le fret aérien 17%, et l'aviation militaire 8% (source en commentaire).
Il me semble donc qu'il faut aussi, et surtout, critiquer les vols commerciaux – et notamment touristiques, ainsi que l'aviation militaire. Ces appareils, en effet, nous coûtent des fortunes (un F35 c'est 100 millions de dollars), consomment énormément (un Rafale c'est 110 kg de carburant à l'heure), et ne servent à rien sinon à faire le kéké.
Le problème est que le kérosène n'est pas, ou peu taxé comparé aux carburants terrestres. S'il était taxé, et ce ne serait que justice à mon avis, le moindre vol commercial coûterait une blinde, mais mettrait l'ensemble de l'industrie à terre vu que seuls les très riches pourraient encore prendre l'avion.
Il y aurait donc des choix à faire, sur le plan écologique certes, mais surtout sur le plan politique et économique.

Source :

GRANDEURS ET DECADENCE DE LA PROPAGANDE DE GUERRE

Gabriel Nerciat

C’est proprement magnifique, je trouve : dans l’art de la propagande de guerre, la société de l’information globale qu’a construite l’Occident depuis les années 1970 constitue elle aussi, sans doute, un point d’abêtissement collectif qui est vraisemblablement sans retour.
En effet, si l’on consulte les journaux de la période 1914-1918, pourtant soumis à une censure gouvernementale extrêmement pointilleuse et sévère, comme l’ont fait plusieurs historiens de la période (Pierre Miquel, John Keegan et Paul-Marie de La Gorce, notamment), on se rend compte que les impératifs inhérents au contrôle de l’information n’empêchaient nullement les journalistes français ou britanniques de restituer assez fidèlement l’évolution du front, et même d’émettre certains jugements parfois peu amènes sur le commandement militaire.
Il faut voir ainsi ce que le futur maréchal Joffre, pourtant héros national depuis la victoire de la Marne et chouchou des gouvernements radicaux-socialistes de l’époque, a pris dans la figure en 1916, au moment de l’offensive allemande inattendue décidée par le Kronprinz sur le fort de Douaumont à Verdun.
Je me demande qui oserait écrire ou dire le quart de la moitié de ce qu’osèrent les plumes de l’époque à l’encontre du pétomane de Kiev ou de son état-major ukronazi, alors même que leur grande contre-offensive dans le Khersonais, vendue à l’opinion européenne comme décisive il y a dix jours, est en train de tourner au fiasco aussi sanglant qu’inutile (même en Ukraine, un général a évoqué jusqu’à 800 morts par jour dans les rangs de l’armée de Kiev depuis une semaine, pour un bilan stratégique qui est presque nul, du moins à l’heure où j’écris).
On sait également que les premiers documents cinématographiques sur la guerre moderne datent des tranchées de la Première Guerre mondiale (même si pas mal des images qu’on revoit souvent à la télévision sur le chemin des Dames ou le front de la Somme ont été en réalité reconstituées après le conflit avec d’anciens combattants).
Or, aujourd’hui, après plus de six mois de conflit ininterrompu aux portes de la Russie, alors même que se déverse sur les chaînes d’information continue, surtout celle de TF1 (Martin Bouygues junior ne veut apparemment rien rater des fruits du marché de la reconstruction de l’Ukraine « ukrainienne »), un flot de propagandes absolument sans retenue et sans limites assignées au ridicule (même Courteline n’aurait jamais eu l’idée d’un général Yakovleff, phénoménal Matamore hâbleur et galonné, ou d’un bonimenteur sentencieux aussi grotesque que Pierre Servent), on se rend compte qu’il est extrêmement difficile de se procurer dans les médias assermentés des descriptions à la fois précises et irréfutables (c’est-à-dire sourcées de manière indépendante) de l’évolution quotidienne du front – que ce soit dans le Donbass, dans le Khersonais ou dans la région de Kharkov.
Ne parlons même pas d’une quelconque image des combats : il n’y en a aucune – Zelensky ayant interdit à toute caméra étrangère d’approcher des lignes de front.
Pour autant, la société libérale continue à se gargariser de ses grands sermons sur la liberté de la presse, l’indépendance des médias, la séparation des pouvoirs, le droit à l’information, la lutte contre le despotisme totalitaire des poutino-bolcheviks – ou autres fadaises pour euro-atlantistes trépanés.
On dirait, comme dans un roman de Kafka adapté au cinéma par Orson Welles, les tenanciers d’un bordel qui donneraient un spectacle sur la passion de Jeanne d’Arc tous les soirs de la semaine, en faisant tenir le rôle de la Pucelle par rotation à plusieurs des filles de l’établissement devant leurs clients médusés.
Ceci dit, il en faudrait plus pour que nos clercs bellicistes en viennent à douter d’eux-mêmes : hier encore, LCI a obtenu le grand prix CB News récompensant la « meilleure chaîne d’information de France » (sic).
Je trouve la récompense aussi grandiose que Charles Ponzi recevant la médaille du mérite des mains de Al Capone en personne.

Pierre Duriot

Je me marre… le délire est reparti. Pendant le Covid, il fallait emmener les non-vax de force chez le médecin, entre deux flics, les interner, arrêter de les soigner, leur coller des bracelets électroniques. Maintenant qu’il y a la crise énergétique, les mêmes lobotomisés, se sentant investis d’une mission divine, s’en donnent à cœur joie, débranchent les enseignes, dégonflent les pneus des grosses voitures, veulent interdire les sports motorisés, les avions, les voitures de luxe, le ski nautique, la viande et on en passe, avec la même hystérie, forcément légitimée par des ayatollahs verts, aussi bêtes et méchants que les originaux. À Grenoble, Piolle a voulu faire son intéressant en proposant des repas sans viande, « pour la planète ». Bilan : 94 % de refus. Les écolos tarés ne seraient donc que 6 % et occuperaient 100 % de l’espace médiatique. À votre avis, les gens veulent d’une vie frugale ? Non, ils voudraient acheter ce dont ils rêvent presque tous : une belle maison individuelle, une plus grosse voiture, une piscine privée, des vacances à l’autre bout du monde en avion, ou des sorties en mer au départ d’un joli port méditerranéen. Ceux qui ont déjà tout ça leur font une morale culpabilisante sur le carbone que ça produirait si tout le monde se mettait à vivre comme les donneurs de leçons. Et quelques idiots utiles, pauvres et frustrés, se chargent de jouer aux policiers de la pensée, ça leur donne une importance qu’ils n’ont pas et la possibilité de laisser libre cours à leurs tares. La France représente moins de 1 % de la population et de la pollution mondiales, ce débat satanique, virant au harcèlement des gens modestes, n’a pas la moindre raison d’être.

Véronique Faucheux

Objectif de nos dirigeants et de l'UE : créer des États totalitaires qui seront les bras tentaculaires d'un autre monstre tout-puissant : les États-Unis. C'est ça la réalité du Nouvel Ordre Mondial.
Pour ça, il faut détruire les économies nationales.
C'est la vraie raison de la guerre en Ukraine. Poutine est l'homme à abattre car il veut empêcher ça. Il défend une vision multipolaire contre le monde unipolaire sous gouvernance américaine qu'on veut nous imposer.
Ils sont en train d'organiser l'effondrement économique de l'Europe. Pour le bénéfice des Américains. Trump était 10000 fois moins dangereux que Biden. Il privilégiait une politique protectionniste pour redresser la barre face à l'agressivité commerciale de la Chine. L'administration Biden, elle, privilégie une politique expansionniste au détriment de l'Europe avec la complicité de nos dirigeants. Les milliardaires américains rachètent tout. Gates, par exemple, est en train d'acheter des terres immenses aux gouverneurs des États. Autant dire qu'il achète les États. On les a tellement laissé s'enrichir sans aucun contrôle (la fameuse doctrine libérale du "Laisser faire-Laisser passer") qu'ils sont devenus totalement mégalomanes.
Nos retraites seront gérées par les fonds de pension américains. Tout leur appartiendra. Notre patrimoine, nos cultures comme le champagne.
Il ne faut pas oublier que von der Leyen a vendu nos données aux Américains. Le certificat numérique Covid a été créé pour ça.
On se fait racketter avec la complicité de nos dirigeants.
Poutine n'acceptera jamais que les États-Unis prennent possession de l'Europe. La guerre mondiale dès lors est inévitable si nous les laissons faire.
L'heure est grave. Le Royaume-Uni est évidemment à fond du côté des Américains. Ils espèrent sans doute se partager le gâteau car ils ont la nostalgie du temps où ils étaient la première puissance économique du monde. Liz Truss vient d'être nommée PM en remplacement de Boris Johnson. Elle est encore plus fanatique que lui jusqu'à menacer d'utiliser l'arme nucléaire contre la Russie s'il le faut.
Hélas, je crois que bien des Français se sont tellement habitués à la déculturation depuis des décennies qu'ils ne défendront même pas nos valeurs ou du moins ce qu'il en reste et accepteront sans broncher la captation de nos richesses par les Américains.

mélimélo

⬦ Y’en a assez des minorités agissantes. La propension des gens à vouloir imposer leur morale est absolument insupportable ! Si vous êtes contre l'avortement, vous n'avortez pas, si vous êtes contre le mariage gay, vous ne vous mariez pas, si vous êtes contre les vêtements craquants et sympas, vous n'en portez pas, si vous n’aimez pas les cotes de bœuf grillées au barbecue, vous n’en mangez pas et vous la fermez, et en règle générale, si vous n'aimez rien, si votre religion ou votre doctrine vous l’interdit, vous n'y allez pas, vous ne regardez pas et vous foutez la paix aux gens qui ne pensent pas comme vous !
Jean-Pierre Parlange

⬦ Anagramme :
FIN DE L'ABONDANCE ⟺ BOND DE LA FINANCE

⬦ Si nous avions un vrai, un sérieux "Ministère de la Vérité" (rien que le nom prête à rire...), sa première recommandation serait de virer le plus grand manipulateur, le plus grand menteur, le plus hypocrite : Macron himself ! Comme cela ne risque pas d'arriver, on peut donc par définition se méfier par avance d'une telle commission ! Alors en effet, pourvu que l'opposition soit à la hauteur, et dénonce une dérive gravissime vers une dictature déguisée, mais dictature quand même ! (en fait, nous y sommes déjà, par certains aspects, depuis un moment...) RÉSISTANCE !
Thierry Berthou

⬦ Lutter contre la désinformation, c'est lutter contre MACRON et tous les médias à sa botte qui désinforment les Français...
Jean-Luc Chouillou

⬦ правда (pravda) : vérité…

⬦ Toute croyance rend sourd et aveugle.

⬦ Mme Vincent est propagandiste au Monde, et le remplacement de l'information par la propagande dans ce milieu est devenu tellement "normal", qu'y déroger dérange : « Quoi, une vraie info allant à l'encontre de la vérité officielle ? Mais vous n'y pensez pas, nous sommes un média sérieux et subventionné ! »
Vincent Verschoore

⬦ Tout le mal qu'on dit de l'école nous cache le nombre d'enfants qu'elle a sauvés des tares, des préjugés, de la morgue, de l'ignorance, de la bêtise, de la cupidité, de l'immobilité ou du fatalisme des familles.
Daniel Pennac

⬦ Beaucoup de gens sont des "gentils". Mais ce sont souvent des faibles et le danger des faibles, c'est qu'ils se rangent toujours dans le camp du plus fort même s'il s'agit d'un criminel.
Véronique Faucheux

⬦ British Medical Journal : « L’usage de la dictature sanitaire, de l’absurde et de la violence arbitraire face à la pandémie Covid aura fait plus de mal que de bien.
Des effets néfastes associés aux mesures de confinement, bien sûr, mais également du fait de la perte de confiance et de crédibilité du public envers les institutions dites de santé, notamment en matière de vaccination. »

⬦ Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.
Rabelais

⬦ Le Conseil d’État se cache derrière la loi, et le ministre de la Santé se cache derrière la HAS. L’Association BonSens décide donc d’attaquer la HAS en justice ! On verra quels arguments ils auront à nous opposer pour ne pas réintégrer le personnel soignant non vacciné !
Véronique Faucheux

⬦ Le monde d'après est déjà mort... Après la mort, c'est quoi ?

⬦ La vie avec un QR code en Chine (Wuhan 2022)
Elles ont modifié notre mode de vie, nos habitudes et l'état d'esprit de chacun. Ainsi tout le monde doit avoir un portable, pouvoir présenter un QR code vert, porter un masque. On doit aller faire la queue pour passer un test de dépistage PCR parfois 2 à 3 jours de suite. Si on ne le fait pas, de vert le QR code passe immédiatement au gris, ce qui vous bloque l'accès à tous les lieux publics (bus, métros, écoles, centres commerciaux, banques...).
Le Monde diplomatique, août 2022

⬦ Je vais dire une banalité mais le monde est une puissance terrible et mortifère. Chaque jour, chacun de nous l’éprouve.
Après tout, nous ne sommes pas obligés d’obéir. Après tout, nous pouvons tout d’un coup nous réveiller. La vie est une chose extrêmement fragile et hors de prix. C’est un diamant.
Christian Bobin

6 septembre 2022

Yann Bizien

Notre vieux pays s'effondre et fonce en même temps vers une dictature vicieuse. Emmanuel Macron accélère dans sa volonté de contrôler le peuple et de piétiner nos libertés avec l'instauration de cette commission de lutte "contre le complotisme". Avec ce concept, il pourra étouffer la critique et stériliser la parole du peuple. J'attends donc des Députés des oppositions une résistance absolue à la mise en place de cette commission arbitraire qui percute gravement l'esprit de notre Constitution et nos libertés fondamentales.


Absolument énorme

Jonathan Sturel

Il y a eu une manifestation à Paris le week-end dernier pour protester contre le délire de Macron de vouloir enfoncer la France dans la récession en maintenant des positions irrationnelles contre la Russie.

La télévision russe diffuse les images de cette manifestation afin de démontrer qu'en Occident, tout le monde n'est pas aligné sur les folies des gouvernants.

LCI diffuse un peu du reportage russe puis déclare que nous sommes là en présence d'un cas flagrant de propagande russe puisqu'en réalité, nous dit le présentateur de LCI, il n'y a eu... aucune manifestation à Paris !

On atteint des sommets : LCI, tout en niant froidement l'existence d'une manifestation qui a eu lieu, accuse la télévision russe de mentir en prétendant qu'une telle manifestation a eu lieu...

L'empire du mensonge, épisode 4578214.