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11 septembre 2022

Big foot s’attaque à l’Homme !

Eric Vial

Je suis un amoureux inconditionnel de football. Mais il faut que je vous avoue quelque chose : plus on se rapproche de la coupe du monde du Qatar, plus je me sens mal à l’aise. J’ai une boule dans la gorge.
Le football est d’habitude une fête populaire bien loin des hérésies de l’organisation de cette coupe du monde qui défie toutes les lois naturelles ; 64 matchs sont prévus dans des stades climatisés à ciel ouvert alors que tous les jours, au plus haut niveau de l’État, on nous bassine avec la sobriété énergétique.
En 2019, le Qatar avait la pire empreinte écologique des pays figurant au classement de Global Footprint Network. C’est aussi le pays au monde qui rejette le plus de CO2 par habitant dans l'atmosphère.
Pire, les conditions sociales pour construire des stades en plein désert n’ont pas été respectées : au moins 6.500 ouvriers (tous immigrés) sont morts de fatigue ou de mauvaises conditions de travail, d’autres n’ont pas été payés.
S’ils faisaient des réclamations, ils étaient expulsés.
Ces travailleurs ont été considérés comme des « sous-Hommes », une simple force de travail. Tous les rapports internationaux sont accablants.
Quant aux leçons de morale sur la démocratie et sur la manière dont l’occident juge ce qui est bien ou mal, je rappelle que le Qatar est un régime réactionnaire classé en 127ème position sur 146 pays concernant l’application des droits de l’homme.
Sans oublier bien sûr le contexte plus qu’obscur de l’attribution de la coupe du monde au Qatar par la FIFA à coups de pots-de-vin ou d’incitations plus ou moins menaçantes.
Bien qu’il ne pleuve pas beaucoup dans ce minuscule émirat arabe, c’est un secret de polichinelles : de nombreux décisionnaires ont été fortement arrosés.
Sur tous ces sujets je trouve très étrange que la France, soi-disant « pays des droits de l’Homme » ne donne pas son avis éclairé.
Les amoureux de football se retrouvent donc invités à une fête sans aimer l’hôte : quel drôle et inconfortable paradoxe.
Si j’écris ces mots c’est pour me dédouaner plus tard des questions de mes enfants. Oui, nous savions que cette coupe du monde était une tragédie humaine. L’histoire nous jugera collectivement d’avoir laissé faire, sans rien dire, de telles atrocités au XXIème siècle. Nos élites mondiales porteront une lourde responsabilité.
À mon humble niveau, je ne soutiens pas et ne cautionne pas un tel événement, cela est contraire à mes convictions. J’aime le foot, je n’aime pas les jeux du cirque. 6/9/2022


Vive le nucléaire

Yann Bizien

Tourner le dos aux vieux démons, réapprendre à aimer le nucléaire et retrouver notre potentiel de production d'électricité ?

L'industrie du nucléaire était jusqu'ici en disgrâce et semble à nouveau jouir des faveurs de l'exécutif. En pleine crise énergétique, les marques de soutien à l'atome, soudain, se multiplient.
La faute, on le sait, incombe à François Hollande et à Emmanuel Macron qui ont cédé de façon irresponsable à tous les compromis électoraux avec les Verts. Pour accéder et se maintenir au pouvoir, cédant à tous les caprices politiques et écologiques, comme à l'émotion suscitée par le drame de Fukushima au Japon, ils ont tout simplement fermé les yeux sur l'avenir et sacrifié nos champions nationaux.
Le problème est qu'aujourd'hui la filière nucléaire est en grave difficulté après avoir été rudement malmenée. Pour la sortir de sa vulnérabilité, et pour la relancer, il va falloir y consacrer du temps et des moyens. Car la situation financière est critique, avec près de 50 Mds d'€uros de dettes pour EDF. Des compétences requises pour la sûreté, la maintenance et l'innovation ont été bradées et perdues. La maintenance a été négligée faute de moyens. Le niveau de production d'électricité est historiquement au plus bas.
Par intérêt strictement politique, notre filière nationale a perdu ses capacités à investir, son efficacité et sa compétitivité. Pendant que les Chinois (*) et les Russes construisent chaque année de nombreux réacteurs, nos gouvernants sans vision ne prévoient plus rien d'autre que les échéances électorales et leurs réélections, contribuant ainsi directement à notre déclin et à notre impuissance.
En affaiblissant notre industrie nucléaire, en fabriquant du tabou sur cette filière, nos dirigeants n'ont pas compris qu'ils fragilisaient durablement la France et qu'ils nous rendraient beaucoup plus dépendants des combustibles fossiles en provenance de l'étranger.
L'énergie est un sujet sensible parce qu'elle a des applications concrète dans notre quotidien. Rappelons nous que son coût a généré la puissante crise des Gilets jaunes.
Voilà pourquoi, notamment, le pouvoir tremble aujourd'hui. Il lui faut admettre que l'énergie produite par la filière nucléaire permet également de lutter contre le réchauffement climatique et de disposer en permanence d'un dispositif résilient et d'une production à des prix abordables.

(*) La Chine a planifié un potentiel de 135 réacteurs en ligne d'ici 2035.

Alexis Poulin

Message au peuple français : « Que te reste-t-il peuple, privé de ta souveraineté ? »


Pas au service de son pays

Pierre Duriot

S’il y a bien des records que la France sait battre, ce sont les plus calamiteux. Chaque mois permet d’enregistrer un nouveau gouffre financier et juillet n’a pas fait exception avec 14,5 milliard d'euros, après 13,3 milliards en juin, 13,1 milliards en mai et 12,4 milliards en avril. Soit 129,8 milliards d'euros cumulés sur 12 mois. Rapport des douanes paru le 8 septembre. La saison estivale et le tourisme, pourtant relativement bons, n’ont pas su enrayer le plongeon.
Les importations sont chroniquement supérieures aux exportations. 63,3 milliards d'euros, contre 48,7 milliards, on est très loin d’une forme d’équilibre. Même la facture énergétique a augmenté de 0,4 milliard d'euros en juillet, alors que les chauffages sont à l’arrêt. Entre hausse des prix de l’énergie, baisse de l’Euro, perte de la place d’exportateur d’électricité, pour devenir importateur, le bouillon est bu.
Une mesure plus technique, sur trois mois glissants, montre que le déficit commercial s'est creusé de 0,5 milliard d'euros, passant de 13,5 milliards à 14 milliards d'euros. Seuls les échanges de biens de consommation restent stables, à 0,8 milliard. On ne nous fera pas croire que tout cela est aléatoire et que le gouvernement gère les imprévus. Il organise la déconfiture, arguant d’accords d’aides énergétiques qui nous obligeraient, alors que certains pays européens n’en sont pas et que donc, il n’y a pas d’obligation. Il a rendu le travail hors de prix par la taxe et permis des délocalisations massives qui plombent la production de biens et donc nos possibilités exportatrices. Et pour finir, liquidé la filière énergétique, avec une organisation largement préméditée, par la vente des turbines Arabelle par Macron, alors qu’il n‘était encore que ministre. Ce président n’est clairement pas au service de son pays comme il le devrait, mais se situe dans l’intelligence avec des intérêts étrangers et la trahison. Et le voilà réduit à expliquer aux Français qu’il faut manger local, soit le discours de Montebourg, ou du RN.
Au RPF, nous répétons de baisser le prix du travail, relocaliser les entreprises, travailler aux indépendances énergétique, alimentaire, militaire, coupler l’éducation nationale aux entrepreneurs, rénover les filières industrielles et artisanales, rééquilibrer les poids économiques respectifs des régions, rénover les réseaux et en créer de nouveaux. Sous le quinquennat Macron, l’argent des citoyens est massivement passé à des intérêts privés et dans un social devenu fou. La machinerie infernale doit s’arrêter et nous le répétons, l’opposition majoritaire coordonnée doit se mettre au travail.


Les dindons de la farce

Eric Vial

Cette semaine au Royaume-Uni - qui ne connaît pas de bouclier tarifaire -, le plein d’une voiture électrique coûte plus cher que le plein d’une voiture qui roule à l’essence.
Tous les spécialistes estiment que c’est ce qui attend les Français pour ces prochains mois.
La guerre en Ukraine a bon dos. Elle ne peut pas tout expliquer.
La réalité est bien plus prosaïque : c’est l’impréparation de nos dirigeants durant ces quinze dernières années, leur manque de vision. Ils ont clairement une responsabilité.
Pour faire face aux injonctions de l’écologie politique nous avons baissé volontairement notre production électrique alors que dans le même temps nous poussions les consommateurs à l’augmenter : mais quel paradoxe stupide.
Ainsi la France qui était un exportateur d’électricité est devenue aujourd’hui un importateur d’électricité. Elle a perdu son indépendance énergétique. Nous en sommes à livrer du gaz à l’Allemagne pour qu’elle puisse nous produire de l’électricité.
Résultat, dans certains pays occidentaux, des recommandations sont déjà faites pour que les détenteurs de voitures électriques ne les rechargent que dans les heures creuses afin de ne pas surcharger le trafic électrique.
Au-delà de la voiture personnelle, c’est bien tout le système de nos mobilités collectives qui va être affecté par la hausse du prix de l’électricité et notamment le train.
Le même phénomène se retrouve pour ceux qui se chauffent aux pellets de bois.
Dans le cadre du plan de transition énergétique, l’État a encouragé les particuliers à remplacer leurs anciennes chaudières par des poêles à granulés. Des incitations fiscales ont permis à de nombreuses familles de supporter des investissements lourds pouvant aller jusqu’à 10.000 € mais avec cette promesse : « votre consommation de chauffage ne vous coûtera quasiment plus rien ».
Or les granulés de bois sont aujourd’hui sujets à une inflation inédite. En juillet 2021, la tonne de granulés était vendue autour de 295 €, elle atteint près de 850 € aujourd’hui : insupportable pour le budget des ménages.
Au bout du compte le marché a gagné deux fois. Une fois parce qu’il a fallu renouveler des installations onéreuses, une autre fois en créant une dépendance énergétique permettant de valoriser le pellet de bois. Une vraie leçon de mercantilisme.
Bref, cette société semble toujours très inventive pour soutirer de l’argent aux familles et se créer de la richesse. 7/9/2022


10 septembre 2022

Vers la fin de l’ordre mondial ?

François Asselineau

Depuis 6 mois et l’entrée des troupes russes en Ukraine, l’Occident ne cesse de s’entêter dans une direction qui nuit à ses peuples. Les sanctions contre Moscou, qui devaient anéantir l’économie russe ont fait bondir le rouble à des niveaux records alors que dollar et euros s’enfoncent dans des gouffres inquiétants.
Le secteur énergétique, dans lequel l’Union Européenne et tout particulièrement la France, a sabordé sa souveraineté, fait craindre une crise sans précédent. Le démantèlement de l’industrie du nucléaire, qui faisait une part de la grandeur de la France, conjugué des sanctions contre-productives, laissent présager un hiver de tous les dangers pour l’Europe, vassale étatsunienne et plus particulièrement otanienne.

François Asselineau, président de l’UPR, explique les rouages de ces crises, des décisions de la BCE face à l’inflation et l’effondrement de l’euro à la géopolitique mondiale en passant par l’histoire qui révèle ses grilles de lecture de l’actualité. Une émission riche en informations pour ne plus être dupe face au bourrage de cerveau des médias de propagande du Système en place.



Phil

- 10/9/2022 - Hommage au peuple anglais…



9 septembre 2022

La tromperie de « l’ensauvagement »

Pierre Duriot

Le pouvoir ne pouvait plus rester la tête dans le sable. Après les affaires du stade de France, les multiples attaques sur les représentants des forces de l’ordre, les tirs pour refus d’obtempérer, viols, coups de couteaux, règlements de comptes et autres exactions, le voilà qui admet, parce que c’est une évidence visible, mais aussi statistique, une forme de ce qu’on appelle maintenant communément dans les médias : l’ensauvagement.
La négation en bloc de l’augmentation exponentielle de la délinquance, rendue impossible par sa grande visibilité dans l’espace public, ne décide donc pas l’État et la justice à intervenir, mais à tenter un nouveau stratagème : la dilution. Rassurez-vous, les instances politiques et surtout judiciaires restent assez mesurées avec les délinquants et beaucoup de peines prononcées sont assez dérisoires, en regard des fautes commises, pour peu que le délinquant ait un profil particulier, ce n’est pas la peine de prendre des risques en le mentionnant, tout le monde le connaît.
D’où le concept « d’ensauvagement », qui tendrait à faire croire que la France entière devient violente, histoire de dédouaner le profil susmentionné, en appliquant la montée de la violence à toute la population française, de manière à pouvoir persister dans la négation de la réalité. C’est faux : il n’y a pas d’ensauvagement de la France et à l’issue de l’été, on ne peut que constater que des pans entiers du pays, ayant conservé une population native, sont totalement épargnés par l’ensauvagement dont nous parlent les « spécialistes » de la délinquance. On retrouve même, en certains endroits, des coutumes héritées des années soixante, quand des gens qui ne connaissent pas, se disent bonjour avec le sourire, sur le chemin de la boulangerie, ou au détour des sentiers de randonnée en montagne. Ceux-là, non seulement ne s’ensauvagent pas mais sont régulièrement des victimes préférées et passives des « sauvages » et se cantonnent gentiment aux marches blanches et à la résignation, en cas de perte de l’un des leurs.
L’ensauvagement ne concerne que cette seule catégorie d’individus, de nature ethnico-religieuse, et son extension suit la progression démographique de cette catégorie, laquelle investit de plus en plus les villes petites et moyennes, y apportant cette caractéristique de violence qui lui est propre, au sein de populations qui restent parfaitement calmes. Le nombre visible de refus d’obtempérer est à la hausse et un rapport du Sénat avait déjà montré une hausse de 28% de ce délit entre 2015 et 2020. Non seulement cette population ciblée est sauvage, mais elle sait qu’elle bénéficie d’un régime de « faveur », la conduisant à tenter le tout pour le tout et pratiquant ce refus d’obtempérer, sachant pertinemment que les policiers vont hésiter à se mettre en position de « meurtriers présumés ». La réalité leur donne raison car les forces de l'ordre n'utilisent leurs armes que dans 0,5% des cas de refus d’obtempérer, a affirmé Gérald Darmanin. Comme quoi, malgré quelques tirs précis ces temps derniers, les « individus » concernés, souvent titulaires de très longs casiers judiciaires, savent bien qu’ils ne risquent pas grand-chose à se sauver.

L’absolue nécessité de la peur

H16

Alors que l’automne n’est même pas encore entamé, tout le monde semble vouloir parler déjà d’hiver. À commencer bien sûr par nos élites qui nous rappellent, par leur incroyable talent prévisionniste, que gouverner c’est prévoir, vous allez voir ce que vous allez voir.

D’ailleurs, on a vu : ayant su prévoir – avec un brio inégalé – que la France pourrait largement se passer de nucléaire grâce à sa batterie de moulins à vent et de petits panneaux solaires, nos formidables politiciens arrivent à présent et très progressivement à la conclusion que les premiers mois de 2023 pourraient être marqués par autant de tensions dans les rues qu’il n’y en aura plus aucune dans les câbles EDF.

Cornaquant le mammouth administratif français avec le cure-dent de leur bravoure, Macron et sa brochette d’ahuris ne ménagent donc pas leur peine pour nous expliquer qu’on va vraisemblablement avoir froid dans les prochains mois. De façon étonnamment synchrone (!), les hommes-troncs de la tribu télévisuelle n’hésitent pas à passer en boucle de palpitants reportages sur toutes ces sources cachées d’économies d’énergie que nous allons tous devoir trouver ou sur les meilleures façons d’isoler son logis. Eh oui, il est bien loin le temps où ces mêmes présentateurs frétillants nous expliquaient, la lippe tremblante, qu’on allait tous mourir de chaud, et que le réchauffement climatique – indéniable m’ame Ginette – nous garantissait sur facture des hivers futurs aussi dénués de neige que de températures négatives.

Las : Poutine a sévi et a tout détraqué la météo avec ses satellites, ses batteries d’artilleries et ses robinets de gaz fermés ! À cause de lui, nous aurons froid, c’est quasi-certain.


Et si nous n’avons pas froid (ou disons, pas assez au goût de nos dirigeants), nous risquons l’accident nucléaire, là encore à cause de Poutine qui a aussi détraqué la stratégie militaire en décidant bizarrement de bombarder une centrale nucléaire pourtant dans les territoires que son armée occupe.

Le tableau ne serait pas complet si, aux indispensables covideries qu’une poignée d’hypocondriaques continuent de colporter avec gourmandise, l’on oubliait d’ajouter les inévitables pénuries (alimentaires ou pire encore, de papier toilette) qui affameront certainement les plus pauvres et nourriront goulûment la chronique des prochaines semaines.

Autrement dit, le maître-mot de cette rentrée et des mois qui viennent sera la peur.

Car oui, vous n’y couperez pas : vous aurez peur de manquer de chaleur, de nourriture, de lumière. Vous aurez peur que l’Europe soit irradiée ou qu’un conflit nucléaire éclate.

Mais cela ne suffira pas : vous devrez aussi avoir peur à l’idée qu’on vous jette en prison si vous vous chauffez trop, ou qu’on vous colle une furieuse amende pour avoir pris des douches trop chaudes. Vous aurez d’autant plus peur que Macron l’a précisément assuré : non, a-t-il déclaré, il n’y aura pas de « police des températures ». Ce qui vaut assurance qu’il en mettra une en place (ou quelque chose d’équivalent), exactement comme pour le pass infâme.

Et comme pour cette pandémie, pour laquelle on devait aplatir la courbe des décès, puis des hospitalisations, puis des cas, voilà qu’on évoque sans rire d’aplatir la courbe de consommation d’énergie avant de trouver d’autres indicateurs de plus en plus contraignants jusqu’à ce qu’il s’agisse enfin de vous aplatir vous, si vous sombrez dans la dissidence factieuse.

Vous allez devoir vivre isolé, dans le froid, la faim et le bilan carbone instantané, traqué minute après minute, pour garantir votre obéissance.

Car tout est là : si Macron, sa clique et ses congénères insistent tant sur tous ces aspects, si les médias, devenus complètement veules et assujettis à la plus basse des propagandes, enfilent sujets sur sujets, documentaires idiots sur reportages niais pour montrer qu’on va manquer, grelotter et gargouiller, si tout ce petit monde veut que vous ayez peur, c’est parce qu’ils réclament avant tout votre soumission et votre obéissance (et de préférence aveugle).

Si vous vous opposez, vous êtes un traître au collectif, un gaspilleur ou un égoïste voire, pire que tout, un négationniste du climat et de la nécessité d’abandonner toutes les énergies fiables.

Vous trouvez que la rhétorique et les gimmicks communicationnels sont étrangement semblables à ceux de la précédente crise, sanitaire celle-là ?

Ce n’est pas un hasard : comme cela a suffisamment bien marché avec un virus, la caste avide de pouvoir illimité remet donc le couvert sur le thème d’une crise énergétique pourtant parfaitement artificielle et du reste largement prévue, voire planifiée. Sans montrer la moindre crainte que les peuples finissent par voir clair dans leurs petits jeux psychologiques pervers, elle reproduit donc le même schéma de crescendo pétochard pour faire trembler les foules. Une fois cette dernière transie d’effroi, placée devant un problème présenté comme insoluble, il suffira de lui offrir facturer une solution sans la moindre alternative pour que, cherchant à tout prix à revenir à un état de moindre anxiété, elle accepte tout, n’importe quoi et surtout les privations de libertés les plus iniques.

L’étape suivante est connue : cette crise énergétique va bien attendrir le moutontribuable et ne sert que de tapis roulant pour l’amener sans efforts (de la part des gouvernements) vers la soumission complète à leurs lubies écologiques qui seront présentées comme l’unique solution à la crise suivante, climatique celle-ci.

Ces crises (sanitaire, énergétique, atomique ?, climatique) n’ont qu’un but : vous maintenir dans un présent de peur.

Le ciel va, assurément, nous tomber sur la tête : trop ou pas assez de pluie, trop ou pas assez de chaleur, trop ou pas assez de neige, de toute façon, le ciel tombera. Dès lors, vous devrez vous passer de voiture (tout le monde à vélo, les gueux !), de viande (les insectes seront parfaits d’autant qu’on ne peut les préparer au barbecue viriliste) et de toute liberté qui pousse toujours à des folies carbonogènes et facilement prohibées grâce à un pass !

Il n’y a aucun doute : les prochains mois seront, résolument, placés sous le sceau de le peur, la vôtre, que les phoboculteurs gouvernementaux vont s’escrimer à faire germer puis à développer en pousses vigoureuses aptes à cristalliser les rancœurs, les jalousies puis les haines et, enfin, à déclencher la traque puis la suppression le recyclage des déviants.



Un pari risqué...

Pierre Duriot

Bruno Le Maire n’en démord pas et quelques européistes non plus : les sanctions contre la Russie vont mettre son économie à genoux. Et nous à la maison, pour aider à ce que Poutine soit sans le sou, nous devons diminuer le nombre de nos douches et baisser le chauffage. Ce que Macron, jamais avare de coups tordus, on le connaît depuis cinq ans, appelle : « accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs ». Ben voyons. Au RPF, nous appelons cela : payer malgré nous le prix de son incurie. Rassurez-vous, il continue à faire du jet-ski.
Il ne paye pas, ni de son argent, ni de sa personne, ne réduira ni ses douches, ni son chauffage et ses proches non plus. Il n’a consulté personne sur ce qu’il fallait faire vis-à-vis de l’Ukraine et personne de chez nous ne doit rien à ce pays, ni en matière d'accueil de réfugiés, ni en envoi d’armes ou d’argent et quand bien même, cela ne nécessite pas qu’on affame la population de ce pays. Ni à aucun pays d’ailleurs pour ce qui est des réfugiés.
Le fait est que la Russie s’est gavée d’argent depuis la guerre, en vendant moins de pétrole et de gaz, mais en les vendant beaucoup plus cher. Bruno Le Maire qui voulait « provoquer l’effondrement de l’économie russe », a tout faux. Mais attention, la Russie souffre quand même, les deux tiers, 66% de ses importations viennent de l’Europe et des USA et la voilà à court de machines outils, de pièces de rechange et de moyens de maintenance. Oui, mais nous, nous subissons une inflation galopante, des pénuries de tous ordres et des ravages sociaux. Sans compter l’ambiance que met sur le moral, les incertitudes sur l’hiver prochain, pour nos entreprises, nos emplois, nos approvisionnements.
On se fait pourtant royalement enfler, puisque nous sommes finalement peu nombreux à décréter l’embargo sur la Russie. Ce pays a des partenaires économiques aussi et même plus solides que nous : la Chine et l’Inde, mais aussi, la Turquie, l’Afrique, l’Amérique du sud, tous ces pays qui ont dit non aux sanctions. Et on continue à acheter du pétrole et du gaz russes, que nous revendent la Chine et l’Inde, au prix fort, très fort. En faisant mine de ne pas le savoir, bien sûr.
9,1% d’inflation en Zone Euro : l’Europe morfle. La Russie morfle aussi, mais moins et pas de la même manière. Le PIB russe devrait reculer de 6% cette année, près de 4% l’an prochain, avec eux aussi, de l’inflation. Les deux blocs sont en train de s’auto-ruiner, chacun pensant que l’autre sera épuisé le premier. Mais avec notre Euro en décrépitude, nos usines parties ailleurs et nos populations moins habituées à souffrir que les Russes, pas sûr que nous ayons quelque chose à espérer. Cette Europe, notre président, font le pari que les Russes seront morts de faim avant nous et peut-être aussi, qu’ils se révolteront et pas nous. À ce jeu, soit nous finirons morts de faim, soit cette caste de dirigeants inconséquents, finira la tête coupée. Ils ont pris les paris…