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16 septembre 2022

mélimélo

⬦ Au cas où vous ne le sauriez pas, la reine Elisabeth est morte.

⬦ Que va devenir l'expression «ouais c'est ça, et moi je suis la reine d'Angleterre » que l'on avait l'habitude de dire pour marquer notre incrédulité ?

⬦ L'Inde nous revend du pétrole russe plus cher, et on apprend que la Chine fait pareil avec le gaz.
En somme on achète toujours russe... mais plus cher !

⬦ Au vu du prix du gaz et pour votre santé, je vous suggère de passer au crudivorisme !

⬦ La meilleure énergie, c'est celle qu'on ne consomme pas.
Emmanuel Macron le 5 sept. 2022

⬦ Le patronat se gargarise de la valeur travail, c'est quand il s'agit de rémunérer le travail à sa juste valeur que les choses se gâtent...

⬦ Les Français possèdent un net avantage pour le développement de la Résistance : l'ironie, l'humour, le sarcasme, la fantaisie et le second degré.
Ne nous laissons donc jamais gagner par la bien-pensance et « l'esprit de sérieux » !

⬦ Ceux que le troupeau déteste le plus, ce sont ceux qui pensent différemment, ce n'est pas l'opinion en soi mais l'audace de penser par soi-même, chose qu'ils ne savent pas faire. Arthur Schopenhauer

⬦ Un nouveau variant indétectable par les tests avec des sujets contaminés sans symptômes ?
Sûrement le variant de Shrödinger... on a le covid mais en même temps on ne l'a pas. Décidément ce virus est bien fourbe.

⬦ Ce qui est acquis par la violence souvent est effacé par une autre violence.

⬦ Comme le dit Platon dans son fameux mythe de la caverne, la lumière éclaire les ténèbres et celles-ci s'évanouissent automatiquement à son apparition.
Autrement dit, le mensonge ne peut durer longtemps en face d'un peuple en voie d'éveil.

⬦ Chaque fois que le pouvoir nous ment, nous menace, nous opprime et nous persécute, il ne fait que révéler sa véritable nature et, au final, se discrédite lui-même, œuvrant par là à sa propre défaite et à son anéantissement.

⬦ Ne pas mentir sur ce qu'on sait et résister à l'oppression.
Albert Camus

⬦ Vous pouvez avoir raison mais si l’information ne diffuse pas hors des cercles habituels, cela reste lettre morte.

⬦ Comme le système nous veut malades, anxieux, fatigués, résignés et déprimés, la première des résistances consiste à être en pleine santé et débordant d'énergie, d'envies, de projets et d'ardeur de vivre !
Yann Thibaud

⬦ Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti.
Albert Camus

⬦ Je suis assez impressionné par les « nostalgiques de la dictature », que l'on pourrait également appeler « professionnels de la soumission » ou encore « militants de l'aliénation ».
Hier, dans la montagne, je croise un gars faisant du jogging avec un masque, totalement seul sur des kilomètres.
J'ai eu presque envie de l'interviewer, admiratif, pour ainsi dire, devant un tel exploit, un tel sommet dans l'absurdité, la sottise et la névrose.
Quel artiste !
Yann Thibaud
Mouvement Français pour l'Indépendance

- 17/9/2022 - Nous vivons dans un tel échafaudage d'impostures empilées les unes sur les autres qu'il est parfois difficile de s'y retrouver.
Entre un pseudo-pouvoir, qui ne sert que de courroie de transmission de décisions qui sont prises ailleurs, une pseudo opposition qui ne cherche qu'à se maintenir au-dessus du seuil où les campagnes sont remboursées, sans jamais prendre le risque de s'emparer du pouvoir, une autre pseudo opposition qui n'aspire qu'à remplacer la courroie de transmission pour faire la même chose (mais en touchant sa commission au passage) et des commentateurs qui continuent de faire comme si tout cela avait un sens, et se gardent bien de poser clairement la question de l'indépendance (y compris certains pseudo-souverainistes).
Nous, nous prônons l'Indépendance de la France, avec un mot d'ordre très simple : replacer la Constitution française en position supérieure aux traités internationaux, y compris européens.
Comme la Pologne, comme l'Allemagne.
En supprimer les ajouts qui laissent penser le contraire.



La mise à mort du travail

Nico Naf

Rien ne serait plus comique que d’observer les néolibéraux en train de se faire les défenseurs de la « valeur travail » si ces derniers n’avaient pas tant annihilé le travail en dégradant les conditions des prolétaires depuis une quarantaine d’années. Il s’agit bel et bien d’un nouvel affront et d’un mépris de classe de la part de l’aristocratie financière vis-à-vis de ceux qui n’ont que leur force de travail comme source de revenus. Entendre Emmanuel Macron ou Nicolas Sarkozy évoquer la revalorisation du travail, ce serait un peu comme si Pablo Escobar et John Gotti avaient demandé à ce qu’on applique des peines plus lourdes pour les dealers de drogue et les gangsters.
Depuis la fin des années 70 et l’application des politiques néolibérales par Margaret Thatcher et Ronald Reagan qui ont été poursuivies par tous les pays membres de l’OCDE, gouvernements de gauche et de droite compris, des politiques de flexibilité du marché du travail ont été mises en œuvre. Ainsi ont été créés des boulots ultra précaires et flexibles comme les mini jobs en Allemagne, les contrats zéro heure au Royaume-Uni, les CDD à temps partiel en France, ce qui a provoqué une augmentation radicale du nombre de travailleurs pauvres. Les licenciements ont été assouplis et les conditions d’indemnisation des chômeurs ont été durcies notamment en Allemagne par les lois Hartz et en France par les lois Travail et la réforme Pénicaud de l’assurance chômage.
Mais c’est sans compter que le néolibéralisme a engendré ce que l’anthropologue David Graeber a appelé les « bullshit jobs » que l’on pourrait traduire par jobs à la con. Ces pseudo métiers surpayés de consultants, experts en marketing, avocats d’affaire, fiscalistes, lobbyistes, assistant manager... sont en réalité improductifs et ceux qui l’exercent passent leur temps à assister à des réunions, lire des mails ou rédiger des rapports ou des tableaux sur PowerPoint, à tel point que certains d’entre eux se sentant totalement inutiles tombent en dépression.
La mondialisation et la libre circulation des capitaux et des marchandises a également mis en concurrence les ouvriers et employés des pays industrialisés avec ceux des pays en voie de développement, accélérant ainsi la désindustrialisation et la tertiarisation/financiarisation des économies des pays riches d’un côté avec pour conséquences des délocalisations et du chômage de masse et produisant de l’autre une nouvelle forme d’esclavage moderne dans les pays pauvres, surtout en Asie du Sud Est. Au sein même des États, la concurrence a été organisée entre les travailleurs précaires et les migrants, certaines entreprises ne se privant pas d’exploiter au maximum la misère des sans-papiers travaillant au noir ou sous une fausse identité.
Mais le pire étant la destruction méthodique des métiers de la fonction publique : professeur, soignant, chercheur... dont la mission première est désormais de remplir des tonnes de paperasses afin de justifier leur rémunération au lieu d’exercer leur métier.
Tout cela s’est accompagné d’une nouvelle organisation du travail autour d’un management moderne déshumanisé et aliénant appliqué autant dans le secteur privé que public. Des objectifs inatteignables et des injonctions contradictoires ont été fixées pour les salariés entraînant ainsi la perte de sens, les burn out, le harcèlement des supérieurs et l’impression de faire toujours plus avec moins.
Désormais, l’horizon est encore d’aller plus loin et de développer ce que Gary Becker, économiste de l’école de Chicago et proche de Milton Friedman, appelle le capital humain, c’est à dire de développer l’ensemble des connaissances et des compétences des individus dans le but d’augmenter leur productivité et de leur assurer des revenus futurs, chacun devenant ainsi entrepreneur de lui-même. Loin de permettre aux travailleurs de devenir autonomes et d’accroître leurs capacités, le développement de la micro entreprise et de l’uberisation ces dernières années a réactualisé le travail à la tâche du XIXe siècle et a mis en perspective la faiblesse des rémunérations, la fragilité de la protection sociale, l'absence de perspectives professionnelles et les risques physiques et psycho-sociaux subis par les travailleurs des plateformes.
Le travail n’est pour les néolibéraux qu’une simple variable d’ajustement, une ligne comptable sur une fiche de paie. Les salaires sont désormais des coûts salariaux, les cotisations sociales des charges sociales. La préférence des néolibéraux va à la rente, au profit et à la compétitivité et non au travail. Si les entreprises du numérique cherchent tant à accélérer l’automatisation et la robotisation afin de remplacer l’activité humaine, c’est avant tout pour maximiser leurs profits en éliminant les coûts salariaux et ôter aux salariés tout rapport de force puisque les robots, eux, ne font jamais grève.
Loin de l’image que les néolibéraux se sont donnés comme défenseurs du travail pour écrire leur propre vérité, la réalité s’est traduite autrement dans les actes. Le capitalisme financier n’a eu pour conséquences que la mise à mort du travail, sa dépossession et la guerre des travailleurs entre eux.

Économisez, économisez, économisez, il en restera bien quelque chose !

H16

Le gouvernement est un petit malin et comme d’habitude, il a tout prévu : alors même que les températures extérieures ne sont pas encore problématiques, il sent bien que les prochaines semaines pourraient poser quelques soucis. C’est pour cela qu’il a dépêché la plus affûtée de ses membres pour lancer une belle campagne de propag d’information au sujet des économies d’énergies : à la suite du dernier conseil des ministres, la ministre de la Transition énergétique, une certaine Agnès Pannier-Runacher, a annoncé le lancement d’une campagne de communication le 10 octobre prochain.

Il faut bien ça ! La question est cruciale et comme l’annonce la ministresse, « chaque geste compte » au point que cette formule sera donc tympanisée utilisée comme slogan dans les prochaines semaines, ce qui nous permet au passage d’éviter les autres accroches publicitaires mièvres sur le mode « Petit citoyen, retiens bien : lorsque Gouvernemaman a froid, couvre-toi ! »

Pour arriver à cette idée au taux de fulgurance tout à fait en accord avec les stupéfiantes performances passées de la brave Agnès, le conseil des ministres a beaucoup planché et rétrospectivement, nous ne pouvons qu’applaudir cette solution proposée tant elle tranche avec les habituelles proposition de Grenelle ou de numéro vert « Alerte Maison Gelée » qui semblaient pourtant se profiler.


Au passage, on devrait s’interroger sur ce que peuvent vraiment faire les Français en matière d’économies d’énergie palpables et sensibles dans la conjoncture actuelle.

En effet, qui va se lancer, maintenant, dans l’isolation de sa maison ? Si on ne l’a pas déjà fait dans les trois ou quatre dernières années et ce alors que les prix étaient déjà sur la pente ascendante, et qu’en plus, le gouvernement multipliait les incitations notamment fiscale et les messages notamment niais favorisant le passage à l’acte, c’est probablement que tout ceci est hors de portée budgétaire ou ne serait pas amorti par les gains espérés. Les quelques cas d’exceptions ne raboteront pas significativement les consommations hivernales françaises…

Quant à arrêter les dépenses inutiles, qui diable s’emploie de nos jours à dépenser l’énergie sans compter ? Qui peut se le permettre, si ce ne sont ces administrations qui isolent fort mal leurs vieux bâtiments, ces services publics que l’équilibre budgétaire ennuie et, assez globalement, ces mêmes politiciens dont les factures sont payées par leurs électeurs ou les assujettis ?


En fait, l’antienne « Coupez votre wifi pour sauver Papy » ne tient pas ; outre que ce genre d’équipements ne consomme que quelques watts (à comparer au lave-linge, plaque de cuisson ou aspirateur qui en brûlent des centaines dans le même temps), personne ne va passer son temps à éteindre et allumer ces appareils. C’est aussi grotesque que ridicule et parfaitement illustratif de ce que nos clowns à roulette gouvernementaux sont capables d’imaginer.

Bref, en fait d’économies à faire pour les Français, on ne doit pas être déjà trop loin de l’optimal.

Notons au passage que, comme pour les carburants, l’essentiel des factures d’énergie est constitué de taxes et qu’avec l’augmentation récente et fulgurante des prix, les recettes de l’État à ce niveau là n’ont jamais été aussi dodues. On devra s’interroger sur ce qu’il advient de toutes ces taxes qui sont ainsi récoltées et qui ne parviennent pourtant pas à faire fonctionner ni les hôpitaux, ni les écoles, ni une armée redoutable, une justice impeccable et une police aux petits oignons, ni même garantir un réseau routier propre comme un billard, la Tour Eiffel allumée 24/24 7/7, la fibre dans tous les foyers, ou même une capitale propre tant qu’on est dans le délire.


Plus concrètement, on comprend qu’on doit s’attendre à des coupures ciblées, limitées et probablement orchestrées pour qu’elles ne passent pas inaperçues avec un impact non nul, mais ni trop longues ni trop fortes pour éviter des mouvements de foule globalement pacifiques trop violents. Tout porte à croire que notre gouvernement, cornaqué par les petits cabinets malins (reconduits dernièrement pour quelques millions d’euros) experts du « nudge », va simplement préparer le terrain.

Car oui, avec cette campagne, nous ne faisons pour le moment que repousser l’étape suivante, inéluctable, à savoir celle des pénuries, qui seront finement provoquées et qui permettront deux choses.

La première sera la désignation de coupables qui seront à l’évidence des climato-sceptiques voire climato-négationnistes ou, en tout cas, des égoïstes individualistes voire des ultralibéraux qui mangent des chatons communistes au petit déjeuner. Cette désignation des coupables permettra de facilement polariser la foule et de diriger sa colère (provenant d’une multiplication inhabituelle de foyers, de repas et de douches froides) : au lieu de s’en prendre aux responsables réels que sont nos dirigeants imbéciles, voilà tout désigné ces individualistes qui se la jouent égoïstes et baignent dans l’opulence carbonée d’une température douillette d’un foyer correctement chauffé, les vilains.

La seconde sera l’indispensable préparation du terrain à la phase suivante de ces pénuries : tout le monde ayant goûté à l’infâmie des douches froides, des repas tièdes et des bières chaudes, il sera alors aisé de rappeler que, moyennant quelques règles simples, tout cela peut être évité en incitant intelligemment les uns et les autres à jouer le jeu des économies. Ici, « inciter » est lourdement tinté de coups de matraques républicains de persuasion, d’amendes poivrées explicatives et de délations préventives, bien sûr.

Dès lors, quoi de mieux qu’un habile Pass Carbone dans lequel les familles disposeront d’un quota d’énergie disponible qu’elles pourront ensuite utiliser à leur guise ! Voilà, affaire résolue ! Agnès n’y a pas encore pensé (elle n’est pas équipée pour) mais gageons qu’on va vite lui souffler ça à l’oreille (et ça va y faire de la musique).

Bonus additionnel : ces tickets de rationnement électroniques d’un nouveau genre seront fort pratiques puisque ce Pass Carbone pourra être cumulé avec le Pass Sanitaire qui reviendra en force alors que réapparaîtront de nombreuses vagues épidémiques aussi invisibles qu’indispensables pour écouler les millions de dosettes miracles que l’Union européenne a achetées aux fabricants.

Il n’est pas beau, ce grand reset macronien ? Oui, certes, tout ceci sent bon l’Agenda 2030 poussé en 2023…

Cependant, sept ans d’avance pour des étatistes forcenés, c’est plus que remarquable, c’est louche. Et s’ils devaient réussir, cela poserait la question de la complicité du peuple.


Pourquoi il faut se méfier de l’Europe d’Ursula von der Leyen

Natacha Polony

- 16/9/2022 - NP décortique le discours de von der Leyen pour nous donner son analyse de la situation actuelle : une solidarité de façade très favorable à l'Allemagne et une soumission totale à Washington.

Habillée aux couleurs du drapeau ukrainien, la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen a prononcé ce 14 septembre son troisième discours sur l’état de l’union. S’y esquisse une vision d’un futur européen qui peut inquiéter...

15 septembre 2022

Le choix du suicide européen

Pierre Duriot

La pénurie des énergies est une équation à plusieurs entrées. Bien sûr, il y a la guerre en Ukraine avec qui, rappelons-le, nous n’avons aucun accord militaire, ou diplomatique. Mais les pénuries viennent bien des décisions des dirigeants européens, non élus, von der Leyen en tête, qui ont décrété des sanctions contre Moscou, sans même que les élus nationaux n’aient à se prononcer. Celle-ci, on la sait déjà trempée jusqu’au cou avec les pharmaceutiques, par l’intermédiaire de son mari et on ne peut guère lui accorder la moindre confiance.
Macron a menti sur l’état de santé de la centrale de Fessenheim, pour pouvoir la fermer et plaire à des groupes de pression écologistes peu représentatifs, en terme de poids électoral. Ou organiser à dessein la pénurie énergétique. Pour cela et pour tout le reste, on ne peut pas lui faire confiance non plus.
En cause également, les fournisseurs d’énergie alternatifs, qui n’ont aucune existence commerciale viable puisqu’ils ne font qu’acheter de l’électricité à un producteur EDF monopolistique et la revendre en prenant un bénéfice. Il s’agit d’un non-sens économique, une construction financière inutile, mais qui rapporte gros à quelques amis des pouvoirs en place. Dans la situation de pénurie, ils pourraient tous perdre gros et on ne peut pas laisser des amis actionnaires perdre de l’argent, selon la bonne formule des profits privatisés et des dettes mutualisées.
En arrière-plan, des millions de foyers européens, dont beaucoup ne pourront pas encaisser financièrement les augmentations et des millions de PME et même des grands groupes, dont la comptabilité ne supportera pas des factures multipliées par quatre ou cinq. Ils mettront la clé sous la porte et enverront à la rue des millions de travailleurs qui pourront encore moins s’acquitter des factures énergétiques.
L’équation revient donc à faire de savants calculs, pour savoir jusqu’où on peut faire payer le peuple, sans qu’il ne rouspète trop, grâce à un « bouclier tarifaire », que nous payons, puisque l’État c’est nous. Jusqu’où on peut étrangler les entreprises, sans qu’elles ne meurent trop et jusqu’où on peut demander à des amis actionnaires de perdre un peu d’argent, pour que tout le monde ne soit pas trop mécontent et que l’édifice tiennent encore debout.
Parce que s’il y a un truc qu’on ne fera pas et qui pourtant serait la meilleure solution : on n’achètera plus rien à Poutine. Pour ne pas se dédire, les dirigeants arrogants qui nous gouvernent préféreront nous faire crever jusqu’au dernier, plutôt que de changer de cap. D’où les discours alambiqués de Borne et de von der Leyen, la première tentant de nous faire croire que tout va se résoudre en économisant 10 % de notre consommation. La seconde en préconisant d’envoyer nos factures d’électricité à Moscou, comme si ce n’était pas elle qui était à l’origine de ce suicide collectif.
À moins que la contre-offensive soi-disant ukrainienne, en réalité menée avec le matériel de l’OTAN, à défaut des troupes, ne sonne comme une déclaration de guerre totale, histoire de pousser Poutine à la guerre nucléaire, sinon, plus de Russie.
Il semble de plus en plus qu’il n’y ait plus rien à attendre de ces dirigeants, tous incapables d’auto-critique, d’écoute et de bon sens, soit par intérêt financier, soit pas fierté inconsidérée, soit encore par soumission totale à des intérêts américains. Il faudra à minima, les mettre dehors, on ne sait encore pas trop comment, même si certains en ont une petite idée, et leur demander des comptes.


- 15/9/2022 -

Martin Sonneborn, eurodéputé allemand, s'adressant à Ursula von der Leyen :

« Quand vous avez commencé votre service ici, je pensais que vous étiez juste incompétente et un peu criminelle ... »




14 septembre 2022

L’Union européenne, une dictature ?

François Asselineau

NOUVEAU NARRATIF

Selon Le Figaro, les crises auraient « renforcé » von der Leyen et son mandat pourrait aller jusqu'en 2029.
Ce narratif promeut cette femme corrompue et vaniteuse parce qu'elle est soumise aux États-Unis, à l’Ukraine et à Pfizer.

LES FRANÇAIS N'ONT PAS LEUR MOT À DIRE !

L’Union européenne est très exactement une DICTATURE

• dirigeants imposés et non élus
• cooptés par un gang de type mafieux
• menteurs
• corrompus
• servant exclusivement les intérêts des milliardaires qui les soudoient
• imposant une censure médiatique féroce
• poussant sciemment à la guerre


Véran et Amazon au Royaume des Fragiles

H16

Chargée comme l’haleine de l’alcoolique un lendemain de cuite mémorable, l’actualité devient difficile à suivre : il se passe trop de choses trop vite, et on a vite fait de louper une information primordiale, une de celles qui changent une vie (au moins). Par exemple, vous ne le saviez pas, vous n’en aviez assez probablement rien à carrer et vous aviez raison mais néanmoins, on apprend qu’Olivier Véran, l’actuel porte-parlote de Gouvernemaman, vient de sortir un livre résumant sa vision de la gestion de la pandémie par le gouvernement français.


Oui, Véran aurait donc écrit un livre sur ce qu’il aurait retiré de la gestion de la crise pandémique, dans lequel il pousserait même l’auto-analyse jusqu’à reconnaître ses erreurs lorsque furent émises certaines des injonctions paradoxales concernant le masque. Ici, le conditionnel est de mise tant on devra se demander si le ministricule a réellement fait cet effort d’écriture sans passer par un factotum comme l’époque nous y habitue, et tant la contrition dont il fait la démonstration bruyante sur papier 80g semble parfaitement artificielle.

On comprend bien qu’il joue ici l’air facile et politiquement assez usé du « Faute avouée, à demi pardonnée » qui pourrait fonctionner quand le politicien qui l’utilise a fait une petite bévue mais qui passe nettement moins quand la « petite boulette » revient à mettre 65 millions d’individus en résidence surveillée, à favoriser la distribution de Rivotril aux ainés, à interdire aux médecins de traiter, à édicter les protocoles les plus absurdes – le virus n’attaque que les gens debout donc « restez assis pour sauver papy ! » – à fermer des pans entiers d’hôpitaux en pleine pandémie et à instaurer une ségrégation artificielle et inique entre citoyens.

Sortir à présent un « oups, bon, on a peut-être été un peu loin » ressemble à un énorme moquage de visage.


C’est d’ailleurs exactement ainsi que les internautes l’ont interprété, qu’ils se sont empressés de le faire savoir sur la principale plateforme de vente des livres en question : multipliant les avis négatifs et les commentaires incendiaires, la production de Véran s’est rapidement vue affublée d’une note bien poivrée… Qui n’a pas trop plu ni à l’intéressé, ni à la plateforme : au bout de quelques heures, des commentaires ont commencé à disparaître d’Amazon et les notes ont été substantiellement revues à la hausse.

Décidément, l’establishment a le cuir sensible et supporte mal les petites remarques acidulées. Le Royaume des Fragiles, mélange des connivences entre les politiciens d’un côté et les grosses entreprises (ici, du Big Data) de l’autre, n’arrive pas à encaisser quelques faits bien sentis et la réalité est trop cruelle pour lui qui s’emploie donc à la cacher.

Car cette bidouille du réel n’est pas la première : rappelez-vous de la disparition des petits « pouces rouges » sous les vidéos Youtube de propa… pardon d’information du gouvernement ; il est vrai que certaines communications gouvernementales étaient devenues des clickodromes de l’enfer où les internautes rivalisaient d’inventivité pour un trolling de compétition et que l’establishment, absolument infoutu d’endiguer le phénomène, n’avait rien trouvé de mieux pour le faire disparaître…

(Ici, pensez à la fièvre et à un thermomètre cassé)

Dernièrement, ce fut la pitoyable série « Rings of Power » qui bénéficia d’un traitement similaire devant la montée des avis catastrophiques de ce qui est, il faut bien le dire, une œuvre de propagande wokisto-contortionniste avec les mannes de Tolkien.

Bien évidemment, de camouflages en nettoyages politiquement corrects, l’internet des normies et des consommateurs lambda ne veut plus rien dire et n’est plus que le champ d’expression d’une seule pensée, d’un seul avis (bien douillettement favorable et forcément ★★★★★, awesome et tout ça).


La dérive est très inquiétante et ses étapes donnent une bonne idée de la profondeur descendue dans le gouffre du silence que la société s’emploie à creuser.

Nous avions jusqu’à présent l’auto-censure (les journalistes, qui la pratiquent maintenant au quotidien en sont un bel exemple).

Nous avions aussi eu l’occasion de tester, en grandeur réelle, la cancel culture qui consiste – pour rappel – lorsqu’un article ou un avis différent du mantra général ou opposé au discours officiel est émis, à l’enfouir sous des tombereaux de dénégations, de mépris, d’injures, d’insultes, afin d’ostraciser durablement les auteurs de cette infâmie. Le dernier exemple en date – certes comique mais néanmoins réel – fut celui de Ségolène Royal mais on devra se rappeler, plus inquiétant encore, du sort qui fut fait aux camionneurs canadiens dont les protestations se soldèrent par une annulation de leurs comptes bancaires, avec tout ce que cela suppose ensuite.

Nous pouvons être témoins, tous les jours, de cette réécriture grotesque et navrante de l’Histoire, à coups de wokisme, de décolonialisme et autres fanfrelucheries marxistes des temps modernes.

Et maintenant, nous voyons à présent l’effaçage pur et simple, quasiment en temps réel, des éléments gênants qui viendraient égratigner les puissants.

Il ne faut plus se plaindre des dirigeants que nous avons : cela sera systématiquement interprété comme une « menace à la démocratie » (qui n’est plus l’expression du débat mais seulement celui de l’accord inconditionnel qu’on pourrait trouver dans une secte). Et si vous ne voulez pas être catégorisé de complotiste ou d’ennemi de l’intérieur, de terroriste, vous aurez à cœur de ne surtout pas déposer de commentaire critique sur les productions littéraires (ou autres) de nos politiciens officiels.

Soyez gentils, c’est un ordre. Ce serait ballot de se faire swatter pour un commentaire négatif sur Amazon, vous ne trouvez pas ?

« Tous les documents ont été détruits ou falsifiés, tous les livres récrits, tous les tableaux repeints. Toutes les statues, les rues, les édifices, ont changé de nom, toutes les dates ont été modifiées. »
G. Orwell, 1984

Jean Mizrahi

On va mesurer la cohérence de la bonne conscience européenne.