Translate

20 septembre 2022

L'esprit français

Yann Thibaud

Depuis maintenant un demi-siècle, la France qui autrefois était connue et réputée comme « la patrie des arts et des lettres » et rayonnait alors sur le monde, n'a plus produit aucun mouvement culturel, intellectuel ou spirituel d'envergure.
Et nous nous contentons, dès lors, d'être les pâles et tristes imitateurs de tout ce qui nous vient du monde anglo-saxon et plus particulièrement d'Outre-Atlantique.
Or, si les étatsuniens choisissent de s'auto-détruire, par les folies du sinistre wokisme ou les délires de l'aberrant transhumanisme, sommes-nous tenus de les suivre, une fois de plus, sur cet effarant et dangereux chemin, et de nous aligner sur leur position, qui nous mène tout droit vers la décadence et vers le suicide de notre civilisation ?
Sans même parler de tous ces furieux bellicistes, aux ordres de Washington, qui ne rêvent que de nous emmener vers une terrifiante troisième guerre mondiale !
De toute évidence, il est grand temps que l'esprit français, dans toute sa spécificité et, il faut bien le dire, sans chauvinisme déplacé, dans tout son génie, se réveille enfin, de son long et périlleux sommeil !
Mais comment faire ?
De toute évidence, ce n'est pas la nostalgie, à la Zemmour, de la France d'antan, qui nous sortira de l'ornière, car nul ne peut remonter le temps !
Il nous faut plutôt revenir aux racines mêmes de ce que nous sommes, pour y dénicher la solution.
Qu'est-ce donc que l'esprit français, ce mélange étonnant, détonant, subtil, inhabituel et inimitable, de légèreté et de profondeur, d'esthétisme et d'idéalisme, de rigueur et de fantaisie, d'hédonisme et de logique, d'intelligence et de sentiment ?
Est-ce là notre fameuse « potion magique » ?
Et ne serions-nous pas les porteurs inconscients et souvent récalcitrants, d'une forme originale de spiritualité, reniée, refoulée et si tristement occultée ?
Pour tout dire, qu'avons-nous à apporter au reste du monde ?
Quelle peut donc être notre contribution à l'éveil, à la transformation et à la métamorphose en cours de l'humanité ?
Se tenant à la croisée des mondes, à l'exacte intersection des contrées latines et nordiques, notre pays, ouvert et xénophile, accueillant et universaliste, est incontestablement le mieux placé et le mieux préparé, pour effectuer la synthèse glorieuse de l'ensemble des savoirs et cultures de notre planète, indispensable préalable pour inventer la civilisation de demain, celle précisément qui nous permettra de sortir de l'impasse actuelle !

Décès de la reine Elizabeth II

Elie Sasson

J’avais décidé de ne pas publier le fond de ma pensée à propos du décès de la reine Elizabeth II.

Mais devant l’incroyable ouverture d’esprit des internautes éternels défenseurs du politiquement correct, j’ai changé d’avis.
Je n’ai pas et je n’aurai jamais de chagrin en raison du décès d’une personnalité publique. Je respecte la douleur des proches de cette mère, cette grand-mère et cette arrière grand-mère. Mais je ne ressens aucune douleur. Et pour cause, je ne la connaissais ni de près ni de loin. Comme la plupart d’entre vous.
Puisqu’il n’est pas question de chagrin ou de douleur, devrais-je au moins saluer sa mémoire en raison de son talent particulier, de son génie exceptionnel, de ses découvertes scientifiques qui ont fait faire un bon en avant à l’humanité, de sa vie aux services des autres, de sa grandeur d’âme, de ses créations artistiques ou que sais-je encore ?
Désolé, mais même en cherchant bien, je ne vois aucune raison de saluer la mémoire de cette dame.
Entendons-nous bien, je n’ai rien contre elle. Paix à son âme. En revanche, je me rends compte que sa mort, pas davantage que sa vie, ne change rien à mon existence ou à celle des gens que j’aime. Et je crains fort qu’à peu de chose près, sa vie ait été totalement inutile à l’échelle de l’humanité, presque inutile à l’échelle du Royaume-Uni, et d’une utilité assez limitée à l’échelle de sa propre famille.
Entendons-nous bien aussi, je respecte le chagrin qui semble s’être emparé de beaucoup d’entre vous. Et je respecte le fait que certains aient ressenti le besoin de saluer la mémoire de cette personne.
En retour, j’apprécierais qu’on respecte mon droit de ne rien ressentir, ainsi que celui de trouver que plus de dix jours à ne parler presque que de cela, c’est totalement disproportionné, voire obscène.

Retraites, et si nous ne prenions pas le problème par le bon bout ?

Gilles La Carbona (RPF)

Un constat, le Conseil d’Orientation des Retraites vient d’annoncer un bilan positif du financement. Plus de 900 millions sont venus grossir la cagnotte et ce chiffre devrait passer à 3.2 milliards l’an prochain. L’organisme ne se prononce pas sur la suite, préférant rester sur les prévisions d’avant 2020, pour réaffirmer qu’avant 2032, il n’y aura pas de défaut de paiement. Et la brutale augmentation des décès au cours de l’été, totalement inexpliquée, va sans doute laisser des caisses encore plus pleines qu’aujourd’hui. Quant à l’échéance de 2032, les personnes nées en 1945 auront 87 ans, autant dire que beaucoup ne seront déjà plus de ce monde.
Le financement des retraites n’est, en soi, pas un problème, la preuve, dans un contexte présenté comme « compliqué », les caisses font des bénéfices. Il serait opportun que l’État remette également les 33 milliards du Fonds de réserve des retraites créé par Jospin et quelque peu détournés par Woerth... Après tout, depuis deux ans nous assistons à une valse de chèques impressionnante pour soutenir les mesures COVID et maintenant l’Ukraine, et nos dirigeants voudraient nous faire croire qu’ils ne peuvent pas trouver 33 milliards, quand en moins de deux ans ils en ont dépensé, au moins 10 fois plus. Ce n’est pas sérieux. Un salarié peut espérer arriver jusqu’à 64 ans sans avoir de soucis de motricité, au-delà, les choses se compliquent. Faut-il prendre ce prétexte pour user jusqu’à la corde un salarié et lui permettre de partir une fois ses réserves naturelles totalement épuisées ? Quelle société pourrait afficher de telles ambitions sans se faire taxer de monstrueuse ?
Et si depuis 25 ans, nous ne regardions pas le problème par le bon bout ? On s’attache à la conclusion du cycle du travail, alors qu’il faut assurer le chemin qui y mène. L’âge moyen d’entrée dans la vie active est de 27 ans, soit environ 10 ans de plus qu’il y a trente ans. Quelle perte colossale de revenus de cotisations. Imaginez, un jeune actuel qui débute à 27 ans, doit cotiser 42 ans, ce qui lui donnera une pension à taux plein à 69 ans. Rallonger l’âge de départ n’arrangera pas sa situation puisqu’il devra intrinsèquement cotiser plus.
Et si, au lieu d’augmenter le nombre d’annuités de cotisation, ou l’âge légal de la retraite, on s’attachait à faire entrer nos jeunes bien avant 27 ans ? En fait, ce n’est pas le système de retraite qu’il faut réformer pour assurer son financement, mais bien tout ce qu’il y a autour de lui. La formation, l’apprentissage, la réindustrialisation. Faire en sorte que les délocalisations ne soient plus cette manne providentielle pour les tenants de la rente. En appliquant la réforme de capitalisation par points de Macron, ça ne fera qu’inciter les fonds de pensions, détenteurs du système, à chercher toujours plus de profits. Non seulement vous ne sauverez pas les retraites et encore moins les salariés, mais en plus vous contribuerez à la spéculation et à de nouvelles délocalisations, en clair, à la destruction définitive de notre tissu économique. Comment croyez vous que la capitalisation sera prise en compte, si le chômage explose, ou si les emplois proposés sont sous-qualifiés ? Pensez vous sincèrement qu’un minimum de revenu pourra être assuré, si en face, les cotisations ne rentrent pas ?
De plus, par quel miracle deux systèmes totalement différents vont-ils coexister financièrement, sans devoir mettre en place un mécanisme d’une complexité et d’une lourdeur, comme seule la France est capable d’en imaginer ? Nous avons jusqu’en 2032 pour réformer ce qui doit l’être et permettre à nos jeunes de trouver rapidement du travail, de cotiser et donc d’assurer, comme l’avait pensé le général de Gaulle, la pérennité du système de répartition, tout en cimentant le socle républicain, qui se veut solidaire entre générations, et non individualiste, comme le préconise la doctrine macroniste.
Il est temps de revoir notre vision du problème, nous avons largement le temps et les moyens d’y parvenir. Ce n’est donc pas le système des retraites que vous devez réformer, mais tout ce qui conduit à pouvoir prétendre à un travail correctement rémunéré, en obtenant des diplômes valorisés et utiles et en travaillant sur le sol national, sans devoir s’expatrier, faute de trouver des entreprises sur place. Renvoyez donc cette réforme aux calendes grecques, et proposez à sa place, les mesures nécessaires pour permettre une création d’emplois sur le long terme.


19 septembre 2022

Immigrés à la campagne

Jonathan Sturel

Lorsque Macron propose de ventiler le tiers-monde dans nos campagnes, ce n'est pas aux campagnes qu'il parle mais aux citadins, ses électeurs. Le flot permanent déborde des banlieues et se répand maintenant dans le centre des villes. Les citadins n'ont pas voté pour ça : les zimmigrés, ils veulent bien les accueillir mais seulement chez les autres.
Macron lance cette idée pour rassurer son électorat. C'est une façon de leur dire : soyez rassurés, mes bons électeurs, on va inonder les bouseux de ceux que vous ne voulez pas avoir en bas de chez vous.
La ruralité française joue ici le rôle de fosse dans laquelle on déverse un trop-plein non désiré par les bobos des villes.
Il faudra tout faire pour saboter ces plans.

Condoleezza Rice et Ursula von der Leyen

Claire Fourier

- 19/9/2022 - Hélas, deux femmes va-t-en-guerre ont imposé ou imposent leur voix sur le devant de la scène. Elles ont des points communs :
- Ce sont des idéologues aux idées arrêtées (sous-tendues par des intérêts financiers) qui exigent la « démocratisation du monde », comme disait la première.
- Elles sont impeccables et soignées tant dans leur tenue vestimentaire que dans leur discours.
Ce sont Condoleezza Rice et Ursula von der Leyen.
La première contribua, au nom de la démocratie, à mettre le feu à l’Irak. La seconde fait la même chose sur le vieux continent.
Face à ces deux missionnaires de la démocratie, même aveuglement de notre part. (Au moins, Chirac résista dans un premier temps.)
Se souvient-on du passage à Paris de Condoleezza Rice en 2005 ? Elle eut droit à tous les honneurs, se rendit à l’Élysée « pour discuter de nos efforts communs pour répondre à l'ensemble des défis mondiaux », elle y émit sa vision de la politique nécessaire en Afghanistan, parla de « main tendue » à la France et de la nécessité d'une Europe forte, tandis que la presse française titrait sur l’heure qui était « au dégel » entre nos deux pays. Condi se rendit à Sciences Po, y fut ovationnée après avoir vanté les projets américains au Moyen-Orient (par les étudiants, croyez-vous ? non, il y en avait deux : la salle, placée sous haute surveillance, était composée des invités de l’ambassade américaine). La pianiste séduisit encore Paris en allant applaudir un petit concert dans une école et surtout en battant la mesure avec son bel escarpin… Plus tard, elle sillonna le monde, répandant partout (et monnayant fort cher) la bonne parole de l’oncle Sam.
Le temps passa, on finit par ouvrir les yeux, trop tard.
Pareillement on ouvrira les yeux un jour sur ce qu’aura fait Ursula von Der Leyen (et elle finira par passer à la trappe). Pareillement ce sera trop tard.

Cette étrange et récente surmortalité

H16

Un précédent article notait l’étrange épidémie de coïncidences qui agitait à la fois les services hospitaliers de cardiologie et quelques obscures revues scientifiques à faible tirage comme Nature, JAMA ou le British Medical Journal : un nombre statistiquement significatif de troubles cardiaques sont actuellement enregistrés alors même qu’une intéressante expérimentation vient de se produire à grande échelle, et le lien entre le premier et la seconde devient difficile à nier.


Le même billet se demandait si d’étranges signaux statistiques faibles se trouveraient confirmés à mesure que les données statistiques arrivent et sont épluchées par les habituels internautes complotistes facho-suprémacistes blancs.

À l’exception de la mort et des taxes, rien n’est vraiment sûr en ce bas monde. Dès lors, quoi de mieux que regarder en détail les chiffres de mortalité « toutes causes » d’une part (un mort reste un mort et ces chiffres sont relativement fiables malgré tout) et d’autre part les éléments en provenance d’assurances (dont certaines, obligatoires, pourraient s’apparenter à des taxes – le hasard sans doute) ?

Pour les chiffres de mortalité, on trouvera dans les liens suivants pas mal de sources documentées, avec souvent une discussion sur les causes possibles expliquant l’observation, mais dans tous les cas il apparaît que les pays occidentaux enregistrent tous actuellement une surmortalité statistiquement significative (de plus de 10% par rapport à la période précédent 2020).

Pour les mois de juillet ou d’août, il n’aura pas fallu longtemps pour que les autorités officielles de certains pays attribuent cette surmortalité aux vagues de chaleur : les médias grand public n’ont donc pas hésité à associer canicule et surmortalité dans leur titraille simpliste. Le problème se pose alors pour la surmortalité observée dans les mois où aucune canicule n’a été enregistrée, ou dans les pays pour lesquels il n’y a pas eu de vague de chaleur…

Heureusement, là encore, la presse et les autorités sanitaires habituelles disposent de quelques explications toutes trouvées : d’une part, il y a encore des vagues de COVID (apparemment, les vaccins sûrs et efficaces n’entraînent pas la disparition des vagues et de la mortalité, cette forme étant trop grave pour être contrecarrée efficacement), et d’autre part, les confinements de 2020 et de 2021 ont entraîné des retards dans les prises en charge des maladies de longue durée et autre préventions de cancers ce qui se traduit par une augmentation des décès actuellement.

Oui, clairement, cette dernière explication couvre une partie de cette surmortalité observée et la presse n’a pas de mal à s’en faire l’écho – au point d’ailleurs de noter que ces confinements ont provoqué plus de morts que la maladie qu’ils étaient cessés combattre. Comme le veut l’adage, l’erreur est humaine mais rien de tel que des politiciens pour la transformer en vraie catastrophe.

Malgré tout, lorsqu’on prend le temps d’étudier les éléments fournis dans ce genre d’articles, on se rend compte que l’explication ne recouvre pas toute l’observation : d’une part, on observe par exemple dans l’article précédent une surmortalité de 10.000 individus depuis juin 2022. Pourquoi seulement depuis cette date, ce que confirment les chiffres de l’ONS britannique ? S’il semble évident que des examens, traitements et préventions n’ont pu avoir lieu en 2020, l’effet de ces loupés aurait dû être ventilé de 2020 à 2022, sans augmentation brutale depuis juin 2022.

En outre et comme l’explique assez bien ce fil twitter, les retards de traitement (pour les cancers par exemple) que les confinements ont entraînés doivent logiquement se traduire par une augmentation « statistiquement homothétique » des causes habituelles : on aura plus des cancers courants, pendant une période de réajustement, mais on ne devrait pas observer une explosion du nombre de cancer les plus rares. On pourra se reporter à l’analyse détaillée effectuée par cet individu pour comprendre la nature des remarques, des problèmes observés et de l’inadéquation de l’explication officielle fournie…


D’ailleurs, dans le même registre, pourquoi les données de l’Alberta au Canada montrent-elles que la première cause de décès est subitement devenue « inconnue » en 2021, avant la démence, la covid ou les maladies cardiaques, au point que la presse locale s’interroge ?

Cette surmortalité n’a pas fini de faire parler d’elle d’autant qu’à présent, les statistiques de nombreux pays sont disponibles en ligne et permettent de comprendre que le problème n’est pas circonscrit au Royaume-Uni et à l’Alberta. Aux États-Unis, on observe là aussi une surmortalité difficile à expliquer. En Espagne, les données d’Euromomo semblent indiquer une surmortalité de 33% pour le mois de Juillet. En Corée du Sud, à une latitude comparable à l’Espagne mais sans vagues de chaleur, on observe aussi une surmortalité marquée. Au Portugal, aussi. Au Japon, aussi.

Les observations s’accumulent, les explications diverses aussi mais c’est le papier d’un certain Christof Kuhbandner sur la surmortalité allemande de 2021 qui donne les pistes les plus sérieuses. Cette étude assez détaillée fournit une information intéressante :

En 2020, le nombre observé de décès était proche du nombre attendu en ce qui concerne l’écart type empirique. En revanche, en 2021, le nombre observé de décès était supérieur de deux écarts types empiriques au nombre attendu. La forte surmortalité en 2021 était presque entièrement due à une augmentation des décès dans les groupes d’âge entre 15 et 79 ans et n’a commencé à s’accumuler qu’à partir d’avril 2021. Un schéma de mortalité similaire a été observé pour les mort-nés, avec une augmentation d’environ 11 % au cours du deuxième trimestre de l’année 2021.

Quelque chose a dû se produire en avril 2021 qui a entraîné une augmentation soudaine et soutenue de la mortalité dans les groupes d’âge inférieurs à 80 ans, alors qu’aucun effet de ce type sur la mortalité n’avait été observé jusqu’à présent pendant la pandémie de COVID-19.


Franchement, on se demande ce qui a bien pu se produire en avril 2021 et ensuite pour aboutir à cette observation. Concernant cette étude, on pourra en lire avec attention le commentaire sur le substack de Eugyppius qui montre assez clairement que les explications évitant soigneusement de mentionner la vaccination ne tiennent pas la route.

Et comme après la mort, ce sont les taxes qui sont certaines, un petit coup d’œil sur les données des assurances, en provenance par exemple de la Société Américaine des Actuaires, permet de confirmer qu’il y a effectivement quelque chose de pourri et pas seulement au Royaume du Danemark.

En se basant sur les demandes d’indemnité des salariés assurés, les actuaires confirment eux aussi une étonnante surmortalité dans des groupes qui ne devraient pas être concernés normalement (les personnes actives de 20 à 60 ans en gros).

Au passage, ce travail vient s’ajouter à celui déjà mené antérieurement par ceux de OneAmerica Health Insurance en janvier dernier qui, lors d’une conférence, avait expliqué observer une augmentation de 40% des versements de primes d’assurance :

« Nous observons, en ce moment même, les taux de mortalité les plus élevés que nous ayons vus dans l’histoire de cette activité – et pas seulement chez OneAmerica. Les données sont cohérentes chez tous les autres acteurs de cette branche. »

Selon le PDG de cette assurance, cette augmentation de 40% est un événement statistique à 12 écarts-type ce qui en gros, revient à dire que cela arrive une fois tous les 300.000 ans environ.

De la même façon, la plus grande compagnie d’assurance maladie d’Allemagne, BKK, a récemment publié un communiqué basé sur ses données actuarielles qui montrent là encore une surmortalité inquiétante et elle conclut à une sous-déclaration importante des effets secondaires des vaccins. Selon la déclaration de la BKK,

Extrapolé au nombre de personnes vaccinées en Allemagne, cela signifie qu’environ 4 à 5% des personnes vaccinées ont suivi un traitement médical en raison d’effets secondaires liés à la vaccination.


Plus récemment, c’est Lincoln National, une autre société d’assurance américaine, qui a fait état d’une augmentation de 163% des prestations de décès versées au titre de ses contrats d’assurance-vie collective en 2021. On pourra aussi, sans trop s’aventurer dans l’étrange, inclure le rapport d’activité de Reinsurance Group of America, qui montre des pertes importantes pour 2021…

Devant ces éléments, les contorsions habituelles des fact-checkers et autres conformistes du narratif officiel vont devenir intéressantes à regarder. Pour les autres, il apparaît maintenant clairement que les campagnes de vaccination ont entraîné une surmortalité marquée observée dans la plupart des pays qui les ont pratiquées. Cette surmortalité est maintenant supérieure à la mortalité provoquée par le virus et ses variants.

La question qui importe maintenant est de savoir si cette surmortalité va, progressivement, disparaître ou si l’on doit s’attendre à ce qu’elle continue encore quelques semaines, quelques mois ou, pire, quelques années.

La réponse à cette question est primordiale puisqu’elle déterminera le tribut total que nous aurons à payer pour cette expérimentation hasardeuse.


Le cas d’Ursula von der Leyen

Gilles Casanova

« Ils sont tombés »

Un coup d’État de grande envergure se déroule sous nos yeux, mais – aidée par les médias des milliardaires dont les journalistes sont plus encore convaincus que corrompus – la population regarde ailleurs.
Elle n’a jamais été élue par aucun des peuples des Nations qui composent cette organisation internationale qui porte le nom d’Union européenne.
Elle préside la Commission européenne, qui n’est qu’une des instances qui administrent cette organisation internationale. Selon les traités qui constituent cette organisation internationale, les pouvoirs de cette commission sont limités, et les pouvoirs de la présidente de la Commission elle-même, le sont beaucoup plus encore.
Or, insensiblement depuis l’arrivée du Covid-19, puis de plus en plus fortement depuis l’évolution militaire du violent conflit déclenché en 2014 par les États-Unis et certains de leurs alliés en Ukraine, elle se comporte comme si elle était l’impératrice toute puissante d’un Empire, sur lequel elle exerce un pouvoir de fer, violant non seulement les règles de cette organisation internationale, mais les lois des États et Nations qui en sont membres.
En général, lorsque l’on essaye de mettre en place une dictature ou un pouvoir personnel à tendance autocratique, c’est rarement pour défendre et promouvoir la vertu, quels que soient les discours de couverture utilisés pour habiller les diverses manigances indispensables à l’opération.
Le cas d’Ursula von der Leyen confirme ce que l’Histoire nous a enseigné.
Liée personnellement au laboratoire états-unien Pfizer, qui a engrangé plusieurs dizaines de milliards à l’occasion de la pandémie, elle a procédé à l’achat de centaines de millions de doses de vaccin, au nom des États membres de cette organisation, sans qu’aucune procédure transparente n’ait présidé à cela.
Elle a d’ailleurs pris soin depuis, de refuser – avec une véhémence confirmée – de transmettre les SMS qu’elle a échangés avec le dirigeant de cette compagnie, qui sont pourtant demandés avec insistance par les instances régulières de cette organisation internationale !
Elle avait précédemment imposé l’achat de millions de doses d’un médicament extrêmement coûteux – 2340 dollars par personne traitée –, le Remdesivir, dont rien n’indiquait qu’il eût la moindre capacité de combattre la maladie, et dont toutes les études ont prouvé depuis que le seul effet qu’il pouvait avoir était négatif.
Elle imposera ensuite un strict contrôle des populations à l’aide de QR codes, mais tout cela vous l’avez vécu vous-même.
Le conflit ukrainien fut initié en 2014 par un coup d’État baptisé par ses initiateurs « Euro-Maïdan ». Il était présidé en personne par le vice-président des États-Unis lui-même, Joe Biden, dont le fils est connu pour avoir des activités financières et privées spectaculaires en Ukraine. Il était à la tribune lorsque la foule présente décida – sur l’instigation de la tribune – l’interdiction dans tous les domaines de la langue russe, langue parlée par 45 % de la population ukrainienne, ce qui ne pouvait que conduire à un conflit de haute intensité. Ce conflit avait déjà fait 14 000 morts au début de cette année 2022 lorsque la Russie décida d’y intervenir aussi, selon les mêmes modalités que les pays de l’OTAN utilisèrent un si grand nombre de fois fièrement sous le nom : « Ingérence humanitaire ».
Est-ce un hasard, est-ce une curiosité, ou est-ce un autre phénomène, les États-Unis d’Amérique n’interviennent jamais, ne suscitent jamais de conflits, n’envoient matériel et conseillers militaires en abondance, ne bombardent massivement – au nom de la vertu et de la démocratie – que des pays qui ont pour caractéristique, soit de disposer de fortes réserves d’hydrocarbures dans leur sous-sol, soit d’être traversés par des pipelines stratégiques dans ce même domaine des hydrocarbures.
En général, l’Histoire nous montre que la première victime d’un coup d’État, c’est la liberté d’expression. Ce sont les organes de presse, quels que furent les moyens techniques existants à l’époque des événements, qui sont bâillonnés par le nouveau pouvoir autoritaire.
Fort logiquement, dès les premiers jours de cette intervention russe, la Kaiserin autoproclamée décida l’interdiction – en violation absolue des lois des États et des Nations qui constituent l’organisation internationale UE – des chaînes de télévision à même de critiquer son action, puisqu’elles n’appartenaient pas à la poignée de milliardaires qui contrôlent l’information en Europe occidentale, les chaînes du groupe RT.
Donc on voyait bien se mettre en place d’abord la dilapidation des moyens financiers, la corruption, l’autoritarisme, et l’interdiction de la liberté d’expression, on devait bien en arriver à des éléments un peu plus consistants qui justifient ce coup d’État.
Comme toujours chez les USA et leur personnel politique supplétif à l’étranger, l’opération exhale immanquablement un parfum de pétrole et de gaz naturel.
Après avoir décrété un embargo sur le gaz russe, voté par aucune instance démocratique d’aucun des États qui composent l’organisation qui siège à Bruxelles, elle déclara qu’il était inadmissible que la Russie cesse alors de lui livrer son gaz, dont elle voulait fixer elle-même le prix, et qu’elle refusait par ailleurs de payer.
C’est dans ce genre de situation que souvent les apprentis dictateurs confinent au comique troupier.
Elle décida donc souverainement de se tourner vers le très vertueux et très démocratique Azerbaïdjan, qui allait maintenant fournir – à sa demande – des populations qui n’avaient rien demandé, en pétrole et en gaz naturel.
Après s’être montrée en majesté avec l’autocrate local, elle lui a donc discrètement donné l’autorisation de reprendre les massacres d’Arméniens auquel il apprécie de se livrer régulièrement, dans un conflit déjà bien ancien et bien meurtrier.
Ainsi donc voilà la vertueuse, celle qui fait pleurer Margot chaque jour sur le sort des Ukrainiens-victimes-de-Poutine, qu’elle veut envoyer devant la cour pénale internationale – tout en gardant l’œil sec sur le conflit de haute intensité qui se déroule au même moment au Yémen, où des armes européennes, des avions européens, déversent sur des populations civiles des bombes européennes – la voilà qui bénit le massacre de chrétiens d’Arménie !
Nous avons les ingrédients du coup d’État, sous la forme de la prise du pouvoir, mais nous avons aussi tout ce qui va avec, sous la forme de la mise en place d’une forme dictatoriale progressive, qui finit toujours par faire couler le sang des innocents.
La morale, dont elle se pare chaque jour abusivement, les « Valeurs » dont elle dit être la garante, elles ont été très bien définies, il y a déjà plus de 150 ans par le gendre du Baron von Wesfalen, et beau-frère du ministre de l’intérieur de Prusse de l’époque : « Les eaux glacées du calcul égoïste » !
Qu’est-ce qui est le plus révoltant, cette prise de pouvoir, ce discours politique tenu chaque jour au nom de nations dont la tradition n’a rien à voir avec ce qu’elle raconte, ou bien la passivité dans laquelle elle se déroule, y compris lorsqu’elle fait couler – pour protéger la « valeur hydrocarbure » – le sang des chrétiens d’Arménie ?

Coupe du Monde en terre d'islam radical

Bouffanges Bfg

- 19/9/2022 - Au début, tu sais, il n'y eut guère plus qu'une indignation molle, de celles que l'on exprime face aux tracas subalternes de la vie. Quand le Qatar se vit attribuer l'organisation de la Coupe du Monde, nous étions en 2010. C'était il y a une éternité ! Certes, le Qatar n'enthousiasmait pas les plus démocrates d'entre nous ; mais somme toute, nous venions d'organiser des JO d'été à Pékin, nous allions organiser des JO d'hiver en Russie et, dans la lancée, nous retournerions en Chine. Et puis, tiens, on ferait même une Coupe du Monde en Russie, histoire de boucler la boucle. Alors bon... Ce n'était guère plus que la routine, un menu nid-de-poule sur l'autoroute de la modernité.
Peu après, quelques voix se sont élevées pour soupçonner que certains membres de la FIFA auraient perçu des "encouragements" à voter intelligemment. Certains, du bout des lèvres, allaient jusqu'à appeler ça corruption. L'affaire fit tant de clapotis que certaines têtes furent coupées. Mais que faire de plus ? Remettre en cause le résultat des votes ? Après tout, c'était le Qatar, on ne pouvait pas vraiment s'attendre à ce qu'ils n'achetassent pas ce qui peut s'acheter. D'ailleurs, entre temps, ils s'étaient offert le PSG avec des arguments sonnants et trébuchants, ce qui offrait enfin l'espoir que le plus grand club de France cesse de trébucher et de se faire sonner en Ligue des Champions. Alors bon... Ce n'était guère plus que la routine, un menu flash de radar sur l'autoroute de la mondialisation.
Évidemment, ensuite, il fallut construire les infrastructures. Et les immenses stades nécessaires à la grand-messe du foute, ça ne pousse pas en arrosant le sable. Il y avait urgence, alors comme nous l'enseigne infailliblement l'Histoire, quand il s'agit de construire vite et grand, rien de mieux que l'esclavage. Oh ! L'esclavage ! Tout de suite les grands mots ! Peut-être ces travailleurs étaient-ils d'humbles héraults tout entiers dévoués à la cause du foutebale ? D'ailleurs, les quelques moutons noirs cupides qui osèrent réclamer une paie furent renvoyés à domicile avec la plus stricte des fermetés. Mais entre le Guardian, qui recense un minimum de 6500 morts, et l'appareil officiel du Qatar, qui en dénombre 37, qui détient la vérité ? Alors bon... Ce n'était guère plus que la routine, un petit bouchon sur l'autoroute de la civilisation.
Là où ça a commencé à coincer un peu aux entournures (et au col, aussi), c'est quand on s'est aperçu que le Qatar était islamique. On n'avait pas vraiment conscience de cela, avant. Rapport au fait que le Qatar semblait vouloir ressembler aux plus belles démocraties occidentales, à grands coups d'architecture ambitieuse et de pétrodollars (pardon, de riyals). Mais après 2010, il y eut 2015 et le grand festival des attentats. Charlie Hebdo, Bataclan. Et après 2015, il y eut 2016 : Bruxelles, Nice. Puis 2017, 2018, et plein d'autres nombres en 201... Et chaque année apportait son lot d'attentats islamistes, en France ou ailleurs. Et l'idée d'une Coupe du Monde en terre d'islam radical est devenue moins rock'n roll. Le Qatar ne semblait pas parti pour être le prochain Woodstock. Cela dit, le Qatar se défendait d'être islamiste. Islamique seulement. Islam ferme, résolu, mais certainement pas radical. D'ailleurs, à la différence de l'Arabie Saoudite voisine, qui décapite comme d'autres prennent leur café le matin (81 en une seule journée en 2022, dans un accès de ferveur dévote), le Qatar n'exécute plus personne depuis bien longtemps. À part en 2021, mais il s'agissait d'un Népalais. Alors bon... Ce n'était guère plus que la routine, un petit vomi sur le bord de l'autoroute de l'œcuménisme.
Pour beaucoup, la problématique s'est concrétisée tardivement, au début de l'été. On s'est rendu compte de ce qu'islamique voulait dire lorsque le Qatar a fait savoir qu'une certaine tolérance serait de mise pendant la Coupe du Monde en ce qui concerne la loi locale sur les relations hors mariage. En temps habituels, toute relation hors mariage, ou pire adultérine, ou pire homosexuelle, ou pire sodomite, était passible de peine de mort, ou a minima de coups de fouets et d'emprisonnement. Bizarrement, le monde n'a pas forcément ressenti cette précision comme une preuve de la grande tolérance du Qatar. Mais bon... Ce n'était guère plus que la rout... Enfin bref, là oui, on commençait à sentir un peu que l'autoroute avait deux trois malfaçons dans l'enrobé.
Et enfin, pour la plupart, la prise de conscience est survenue après l'été 2022. On sortait de la plus longue canicule de l'histoire moderne, on n'avait plus d'eau depuis des semaines, des pays entiers étaient sous les eaux, la guerre en Ukraine provoquait une flambée des prix de l'énergie et laissait augurer un hiver bas en couleurs. Soudain, les images de ces immenses stades perdus au milieu du désert, tempérés par des batteries de climatiseurs grands comme des réacteurs de Boeing 737, sont apparues comme un signe frappant de décalage temporel. On ne pouvait plus prétendre que ce n'était rien, que c'était comme ça.
Voilà, maintenant tu sais comment, en douze années de temps, la Coupe du Monde au Qatar, avec ses stades bâtis sur des ossuaires, est devenue le symbole de la corruption, de l'atteinte aux droits humains, du dédain face à la catastrophe climatique, tout ça pour le plaisir de voir courir quelques milliardaires en culottes courtes. Voilà, mon fils, comment elle est devenue le symbole ultime du cynisme de notre civilisation. Et voilà comment elle est devenue l'instant où le monde s'est rendu compte que ce pouvait être le début de la fin ; ou le début d'autre chose. Tu n'étais pas né en 2010. Ton frère avait un an. Vous n'y pouviez rien. Et je croyais n'y rien pouvoir non plus. Mais quand on est nombreux à n'y rien pouvoir, on finit par pouvoir un peu.



18 septembre 2022

Une va-t-en-guerre élue par personne

Jonathan Sturel

Brochette de rombières ménopausées déguisées en drapeau ukrainien au Parlement européen.
La sorcière du milieu, je ne veux même pas écrire son nom, a déclaré qu'il ne fallait pas aller vers l'apaisement contre la Russie. Déclaration belliciste d'une va-t-en-guerre élue par personne, qui se retrouve on ne sait comment à la tête d'une institution hors sol qui souffle sur les braises au risque de provoquer un incendie.
Il y a quelques mois, la mèche folle de Londres, Boris Johnson, accusait Poutine de « masculinité toxique » et prétendait que si le président russe avait été une femme, il n'aurait pas fait la guerre.
Cette photo démontre la fausseté de son propos : les femmes, dès qu'elles ont du pouvoir, non seulement en usent autant que les hommes pour faire le mal, mais peut-être encore plus qu'eux pour rattraper leur retard. Le fameux zèle des convertis qui se sentent obligés d'en faire des tonnes pour se faire pardonner d'être entrés plus tardivement que les autres en religion.
Le féminisme au pouvoir n'arrêtera pas les guerres, il les fera seulement déclarer par des femmes.

Sandrine Rousseau, VRP de l’homme-soja et de la femme-quinoa

Marc Alpozzo
philosophe et essayiste

Sandrine Rousseau (Photo Berzane Nasser/ABACA)

De l’« homme enceint » à l’« androcène », en passant par l’écoféminisme et le cyberharcèlement, sans compter les polémiques autour du « barbecue comme symbole de virilité », on trouve aujourd’hui, au milieu de la grisaille de notre époque, de quoi s’étonner, voire s’inquiéter du niveau du débat politique désormais. Certes, Sandrine Rousseau n’est pas l’égale de son avatar Sardine Ruisseau, sorte de parodie tweetesque sur Tweeter, même si Sardine fait franchement rire, alors que Sandrine n’arrive même plus à nous faire pleurer.

Nous ne dirons jamais assez que la politique est devenue aujourd’hui un pur spectacle, pour le buzz sur les réseaux sociaux et les vaines polémiques. Sandrine Rousseau, encore inconnue, cinq ans plus tôt, est devenue la nouvelle comique, sorte de bouffon du roi, ou plutôt non, je devrais dire bouffonne du roi, bateleuse, amuseuse, cabotine, matassine, pantine, comique.e (ne jamais oublier l’écriture inclusive, ne jamais oublier l’écriture inclusive, ne jamais oublier l’écriture inclusive…)
 
Sandrine Rousseau a du génie

Alors disons-le, si Sandrine Rousseau n’a peut-être pas beaucoup de talent pour la vraie politique, elle a en revanche du génie lorsqu’il s’agit de faire parler de sa personne, et dans certains milieux, on va même jusqu’à la comparer à Éric Zemmour ; elle serait donc une Zemmour de gauche ! Rien que ça !

À propos de la députée Europe Écologie-Les Verts (EELV) de Paris, le philosophe de gauche Michel Onfray n’hésite même plus à dire : « C’est un délire cette femme, je me demande comment on peut créer autant de sottises régulièrement. » On pouffe. Or, que dire de tels propos, sinon qu’ils sont exacts, intacts, surtout devant une telle m’as-tu-vu, une telle folâtre ? Voilà que le ton est donné, mais ce n’est pas non plus excessif, tant Sandrine Rousseau marche sur l’eau, vole dans les airs, guérit les lépreux, redonne la vue aux aveugles, et chasse, bien sûr, les marchands du Temple, qui ne sont autres que ces représentants du patriarcat, vieux mâles blancs dominants, et redevables de tous les malheurs du monde, même les tempêtes, les tsunamis, les tremblements de terre, et évidemment le réchauffement climatique.

Les hommes, des bouc-émissaires

Bientôt responsables de la fin du monde, les mâles sont de merveilleux boucs-émissaires, sous les coups de boutoir de Sandrine Rousseau. Oui, vous l’avez bien compris, Sandrine Rousseau se prend pour Jésus, elle se prend pour le Christ, mais bien sûr, le Christ 1.0, autrement dit la Christe, avec un e, prière de ne pas oublier l’écriture inclusive, Messieurs !

Et, vous l’avez tout autant compris, cette tribune ne sera pas tendre avec cette nouvelle figure de la bien-pensance féministe, et de la novlangue de ce début de siècle, tant celle-ci agite des chiffons rouges partout, en prétendant attaquer la phallocratie et la misogynie, qu’elle accuse d’écraser le nouveau grand combat néoféministe.

C’est pourtant sans haine qu’il me faudra écrire cet article, moins pour arrêter Sandrine Rousseau que rien n’arrête dans la mauvaise foi et le besoin de faire parler de soi, que pour retrouver un commencement d’esprit critique, et par besoin d’y voir plus clair. D’autant qu’une foultitude de questions peut d’emblée se poser. En commençant par celle de la rationalité, celle de la puissance, et celle du pouvoir.

Celle de la rationalité d’abord. Lorsque Michel Onfray accuse indirectement Sandrine Rousseau d’avoir trois neurones, c’est finalement moins d’un défaut d’intelligence dont la dame verte souffre, que d’une déficience de rationalité. Et si la députée dans la 9e circonscription de Paris déclenche autant de polémiques, comptons moins sur le bon sens de ses déclarations que sur leurs excès, largement voulus et réfléchis.

Lire la suite ↴