Translate

24 septembre 2022

MOURIR POUR L'OTAN

Gabriel Nerciat

Mourir pour l’OTAN est une bien belle chose
Plus facile à faire que ce que l’on suppose
Car comme Little Boy avec son champignon
Au cœur d’Hiroshima purifia le Japon
De même l’holocauste infligé à l’Europe
Rendra nos fils meilleurs ouverts et philanthropes
Dignes de l’Ukraine et de ses hommes fervents
Prêts à offrir leur vie à la rose des vents
Ô George Patton ô McArthur ô Thérèse
Ô flammes vives bien plus fortes que vos braises
Rendez-nous étrangers à tout soulagement
Au regret du passé aux douceurs des amants
À l’amour de la paix au désir de la trêve
À ce qui divertit l’homme au lieu qu’il en crève
D’imaginer Donetsk Marioupol Kherson
À jamais parler russe en guettant l’horizon
Alors que le Progrès déjà nous prédestine
À partir pour péter la gueule de Poutine
La prudence la peur armes des scélérats
Comme le premier Juif pendu par Bandera
Ne nous détourneront du devoir qui s’impose
Mourir pour l’OTAN est une bien belle chose


Pierre Duriot

Je me marre… le charnier des crimes de guerre russes, à Izyum est devenu, en quelque sorte, « secret défense » et Amnesty-International, qui a déjà mis en doute l’évangile selon Zelensky a été bouté hors du site, sur décision du Ministère de la défense ukrainien. Un charnier, ma brave dame, où les méchants ont tout de même pris le temps de planter des croix individuelles. Vous nous excuserez, mais on nous a déjà fait le coup à Timisoara, alors on va aller boire un coup jusqu’à plus amples informations.


23 septembre 2022

Scrutin historique en Italie

Yann Bizien

Bruxelles tremble. Dernier jour ouvrable avant probablement un scrutin historique en Italie. Giorgia Meloni entend bien défendre l'intérêt national du pays, ainsi que sa sécurité vis-à-vis de l'invasion migratoire effective. Elle veut aussi une Italie plus conservatrice, plus forte, plus respectée et plus stable sur le plan politique. Elle souhaite plus de frontières, davantage de solidarité nationale et moins d'Europe tatillonne. Si tous les électeurs italiens se mobilisent bien ce dimanche, elle s'apprête à gagner une majorité absolue pour gouverner enfin avec des droites réunifiées, ce que nos pseudo leaders des droites françaises sont toujours incapables de faire. J'espère personnellement que l'Italie saura tracer la bonne voie à suivre pour la France. Et que nos responsables politiques sauront faire leur examen de conscience. Tous mes encouragements aux électeurs conservateurs italiens. Allez-y, foncez vers les urnes, et vers votre destin. Votre moment historique, celui du peuple, est là.

Lorsque je vois BHL, Macron, Enthoven, Ursula, Ménard...

Jonathan Sturel

Je ne me suis jamais positionné pour un camp contre un autre dans cette guerre russo-ukrainienne. Je ne suis ni pro-russe ni pro-ukrainien et suis capable d'entendre les arguments des deux camps, d'être politiquement d'accord avec les uns contre les autres y compris lorsque moralement cet accord est très difficile à donner.
Le fait d'être dépassionné sur cette question rend évidemment plus lucide, plus pragmatique. Quand je vois les pro-ukrainiens devenir complètement dingues sur Twitter et dans les médias, et les pro-russes ne pas l'être moins, je mesure ma chance de n'avoir pas été aspiré par la tentation émotionnelle.
Il y a une chose cependant qui est évidente, qui crève les yeux lorsqu'on regarde cet événement avec des yeux dépassionnés : c'est que le camp pro-ukrainien est plein de gens franchement malsains en France et en Europe.
Quand je vois des droitards qui se prenaient il n'y a pas si longtemps pour des patriotes, chanter aujourd'hui dans la même chorale que BHL, Macron, Enthoven, Ursula, Ménard, Biden, Libé et toutes sortes d'autres monstres de cette nature, j'ai quand même un peu de pitié pour eux.
Des camps se déchirent, des esprits deviennent fous, des colères abolissent des fraternités exactement comme au temps où c'est le conflit israélo-palestinien qu'on nous imposait dans les médias.
Je m'en tiens à un principe : lorsque je vois BHL, Macron, Enthoven, Ursula, Ménard sur une barricade, mon instinct me crie de prendre la barricade d'en face. Comme Français, je n'ai aucun combat commun à mener avec des gens qui organisent la destruction de mon pays. Il y a des alliances de circonstances qui vous disqualifient à vie.

Alain Delon va interviewer Volodymyr Zelensky

Jonathan Sturel

Je comprends l'émotion de Delon : c'est dans notre nature, dans notre conscience, c'est dans notre sang d'avoir spontanément de l'empathie pour celui qu'on attaque. Voir des gens quitter leurs foyers avec quelque bagage réduit au strict minimum sous le bras, avec des enfants débraillés et des larmes plein les yeux, c'est absolument insupportable.
Sa réaction est logique de la part d'un profane qui ne regarde que l'écume des choses. Mais lorsqu'on veut comprendre au-delà des apparences spectaculaires mises en scène par le discours des chancelleries partisanes et de leurs affidés journalistes, on ne peut pas se contenter de regarder l'incendie sans se demander comment il a été allumé.
Pour y arriver, il faut se soustraire au travail des émotions et du pathos, et surtout se barricader contre la tentation du positionnement facile, confortable et unanime. Moins de 1% des hommes en sont capables.
BFM titrait hier : « Alain Delon va interviewer Volodymyr Zelensky ». J'attends avec impatience l'interview de Biden par Jean-Paul Rouve et celle de Macron par MacFly et Carlito... ah pardon, celle-ci a déjà eu lieu.
Bref, Delon, acteur de 86 ans sans connaissance aucune du dossier, va interviewer le président d'un pays en guerre. Grand moment de pathos en vue, mais aussi grande confusion des genres qui n'aide pas à prendre la mesure des événements.
Pour l'anecdote, Delon a voté Pécresse, ce qui renseigne aussi sur sa puissante science politique.

De quoi se permet Ursula ?

Pierre Duriot

Plus le temps passe et moins l’Europe se cache de ses projets. Voilà qu’Ursula passe à la menace de rétorsion directe devant les velléités italiennes de voter pour ce qu’elle appelle et que tous les journalistes « main-stream » doivent avoir consigne d’appeler, « l’extrême droite ». Elle explique benoîtement et avec un grand sourire encore, que si les Italiens vont dans « le mauvais sens », elle a, à sa disposition, des outils de rétorsion. Et elle précise, « comme avec la Pologne, ou la Hongrie ».
Qu’a donc fait Meloni pour penser si mal ? Elle a réaffirmé la nature chrétienne de l’Italie. Oui et, ce ne serait pas le cas ? Elle a également plébiscité la famille traditionnelle. Là encore, cette famille ne représente-t-elle pas l’écrasante majorité des familles européennes et ce à quoi aspire encore les Européens ?
De la part de von der Leyen, cela sous-entend deux postures : elle ne veut pas d’une valeur historique et culturelle chrétienne, ni d’un modèle de société basé sur la famille et le travail. Elle veut quoi ? On ne voit encore pas trop, mais on comprend qu’elle a autre chose, non pas à proposer, mais à imposer, puisqu’elle parle de « mauvais sens » et de rétorsion. Plus loin, cette femme non élue, partisane de la guerre à la Russie, instigatrice des mesures d’embargo contre la Russie qui étranglent l’Europe, qui fait de l’affrontement avec Poutine, une affaire personnelle, se permet de dicter à un pays entier, dont elle n’est pas, la manière dont il doit voter, avec menaces à la clé.
Elle signe ainsi la réalité de ce que tout le monde perçoit maintenant : cette Europe ne représente ni la paix, ni la prospérité, ni la démocratie. Reste une espèce de 4ième Reich, arrogant, guerrier et oppresseur, qui tente de substituer à l’Europe des nations, voulue par de Gaulle, une Europe dictatoriale et surpassant les démocraties locales. Celle commencée le 29 mai 2005, quand les Français ont dit non et qu’ils ont eu quand même. Cette femme, ruine de nos pays, de nos économies et de nos quotidiens, devrait déjà et pour beaucoup d’autres raisons, être dans le box des accusés.
Vincent Verschoore

- 21/9/2022 -

Le monde à l'envers. La Chine, pays totalitaire et alliée de la Russie depuis l'accord stratégique de février, en appelle à un cessez-le-feu en Ukraine, en ces termes :
« Nous appelons les parties concernées à mettre en place un cessez-le-feu à travers le dialogue et la consultation, et à trouver une solution qui règle les préoccupations sécuritaires légitimes de toutes les parties dès que possible », a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, lors d’une conférence de presse.
La question que l'on devrait se poser : pourquoi n'est-ce pas l'Europe, qui a tout à perdre dans l'escalade, qui demande et travaille à une solution diplomatique ?
Au lieu de cela, nous avons von der Leyen qui veut du sang, nous avons Macron qui débite sa haine face à une assemblée générale de l'ONU quasi vide.
Vide, car la majorité de la population mondiale refuse de se joindre à ce jeu nihiliste au seul bénéfice des USA et des fournisseurs d'énergie et d'armements.
Pourquoi tant de bêtise et d'irresponsabilité ? La corruption règne dans les cercles de pouvoir, von der Leyen en est le symbole, mais est-ce une explication suffisante ?

22 septembre 2022

MACRON ET L'IMPÉRIALISME

Gabriel Nerciat

Vraiment une bien piètre école, l'ENA ; on ne le répètera jamais assez.
Notre pitoyable Banquier Président baragouine à New-York des lieux communs sur l'impérialisme dignes de Lumumba ou de Che Guevara, sans même se souvenir que la France (républicaine) a eu l'un des plus grands empires coloniaux du monde et que l'Ukraine n'est pas plus une colonie russe que l'actuelle Wallonie ne fut une colonie française entre 1792 et 1815 (colonie, ça veut dire qu'on implante des colons allogènes, sauf erreur).
On serait d'ailleurs curieux de savoir ce qu'il pense exactement de l'occupation de la Cisjordanie par Israël ou de celle du nord de Chypre par la Turquie membre de l'OTAN (rien que pour rire) : de l'impérialisme ou bien autre chose ?
Tout Français devrait avoir honte d'entendre ce type de boniments dans la bouche du successeur de Charles de Gaulle.
Le plus grotesque, le plus révélateur aussi, c'est surtout ce qu'il dit de la réforme de l'ONU : en gros, il voudrait, comme Chirac, augmenter le nombre d'États membres permanents au Conseil de sécurité, mais surtout y imposer l'usage du même vote à la majorité qualifiée qu'il rêve également d'élargir au niveau du Conseil européen à Bruxelles.
Or, c'est cela le véritable impérialisme post-moderne : l'extension du multilatéralisme juridique et diplomatique comme arme de destruction lente et subreptice de la souveraineté des nations.
Poutine ou Xi Jinping en riraient, Trump aussi d'ailleurs, s'ils croyaient encore opportun de devoir écouter même de loin ce que profère ce ridicule et chétif larbin français de l'Union européenne.


Ces pauvres qui votent mal

Pierre Duriot

Une entreprise de diabolisation est en cours en Italie, afin de faire passer Giorgia Meloni pour une candidate d’extrême droite et même, une héritière de Mussolini, rien moins. La réalité est que les Italiens sont aux abois dès le 15 du mois et que l’enjeu du quotidien est de payer les factures et de manger, pour une bonne partie d’entre eux, survivre en fait. Cette candidate, qui rassemble sur des valeurs transversales de travail, de famille et de sécurité, est facilement cataloguée à l’extrême droite par les « progressistes » auto-proclamés, tendance Macron et von der Leyen, qui tentent de substituer, à ces valeurs largement partagées en Europe, le non-genre, le métissage ethnique et le réchauffement planétaire. La doxa, soutenue par l’ensemble de la presse, voudrait ainsi faire croire que le désir d’avoir une famille, de vivre décemment de son travail et de se sentir en sécurité dans son propre pays, seraient des aspirations fascisantes.
Il n’en est rien, vouloir des filles et des garçons hétérosexuels n’a jamais empêché les gens de respecter les homosexuels, c’était le cas jusque dans les années 80. Vouloir vivre en sécurité n’a jamais empêché d’accueillir celui qui arrive pour vivre en paix, nous l’avons bien pratiqué avec les Ibères et justement, les Italiens. La réalité est qu’une minorité déconnectée, fondatrice de concepts hors sols, veut les substituer à des valeurs parfaitement recevables, qui sont populaires, mais aussi totalement archaïques, dans la mesure où elles sont partagées avec les animaux qui nous ressemblent et qui tiennent eux-aussi à leurs groupes sociaux, à leur sécurité et à leurs territoires. Nous y ajoutons la culture.
Au Rassemblement du Peuple Français, nous soutenons également ces valeurs rassembleuses et en premier lieu, celle du travail, qui permet à une famille de vivre décemment dans la société. Mais également, l’histoire, dont nous devons être fiers, la culture, l’une des plus riches au monde et la sécurité, valeur fondamentale dans une société moderne. Que les Italiens se tournent vers un parti n’ayant pas eu de compromission avec les pouvoirs qui les ont menés à la ruine, semble parfaitement légitime. Les gens des pouvoirs actuels sont plus occupés à vouloir substituer à des aspirations parfaitement légitimes, des considérations conceptuelles, contre lesquelles les populations européennes commencent à sérieusement se raidir et ils font le choix de diaboliser plutôt que d’écouter. Ils font eux-mêmes le lit de ce qu’ils dénoncent.

Une crise économique sans précédent menace l'Europe

Jean Mizrahi

La banque allemande Deutsche Bank prévoit désormais une récession forte en Allemagne avec une croissance négative de -3,5% en 2023. Pendant ce temps, en France, notre illustre ministre de l'Économie, Bruno le Maire, annonce une croissance quasi certaine la même année. La réalité est que l'Europe, envoyée dans un corner par ses alliés américains plus soucieux de leurs visées géopolitiques que de la situation de leurs partenaires historiques, va plonger dans une crise économique comme on n'en a pas vu depuis bien longtemps. Personnellement, je pense que les prévisions de Deutsche Bank sont optimistes si les prix du gaz restent aux niveaux actuels. Nous assistons à une concordance d'évènements (fin d'un long cycle de croissance depuis 2009, hors parenthèse covid, forte baisse de la croissance chinoise et donc de son rôle moteur, surendettement des pays d'Europe du Sud - dont la France, inflation explosive notamment à la production, hausse des taux d'intérêts qui va se poursuivre, prix de l'énergie trop élevés) qui va nous plonger dans une situation d'exceptionnelle gravité. L'insouciance générale depuis plusieurs mois ne cesse de me surprendre, mais il est vrai que peu de Français ont une culture économique et financière. Alors que nous sommes au bord du précipice, les partis politiques se disputent sur des sujets d'importance mineure. Il est évident que les politiciens français sont victimes d'un aveuglement qui montre qu'ils ne sont plus à même de prétendre à diriger le pays. Nous sommes à la veille d'une crise qui va rebattre les cartes d'une façon que personne n'imagine actuellement. 22/9/2022