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28 septembre 2022

Pierre Duriot

Je me marre… les Allemands plongent dans les sanctions à la Russie, programmées par les Américains. Les Allemands veulent se doter de la première armée européenne, avec des F-35 américains, des patrouilleurs maritimes américains, des ravitailleurs américains, des chars de combat américains. Olaf s’en va benoîtement en Arabie pour quémander du gaz GNL arabe, au lieu du gaz GNL américain et curieusement, les Américains font sauter les gazoducs qui alimentent l’Allemagne. Les Polonais les en remercient et Biden, toujours follement adroit, avait prévenu voilà quelques mois, qu’il pouvait le faire : il l’a fait. Depuis le temps que les Allemands nous entubent, avec la bénédiction de Macron, les voilà entubés à leur tour. Et comme cette Allemagne est notre premier partenaire économique, nous serons entubés aussi. Un genre de petit train qui sied parfaitement aux pratiques de nos dirigeants.


L’Europe et ses valets

Gilles La Carbona

Depuis la victoire de Giorgina Meloni, la meute politico-médiatique est aux abois, car elle craint de voir ses privilèges contestés, et son autoritarisme se heurter à une volonté de souveraineté. Elle lance donc ses chiens de garde, les journalistes, qui en ont terminé avec « la seule solution c’est la vaccination » et ressassent maintenant en boucle, « le fascisme est à nos portes ». On leur fait dire ce qu’on veut.
Rien, quand von der Leyen, promettait des mesures de rétorsions aux Italiens, s’ils avaient le malheur de « mal » voter. Rien non plus, quand la même a dit préférer la guerre en Ukraine à la voie de l’apaisement. Ces « braves » gens relaient en écho que s’afficher chrétien aimant son pays, refuser l’invasion migratoire afro-arabo-musulmane, orchestrée par von der Leyen, c’est être d’extrême droite. Ils font l’apologie de la destruction de leur propre civilisation en remplaçant ses fondements millénaires par une « nouvelle culture », qui n’en est pas une et qu’une minorité tente de faire passer pour la pensée majoritaire.
Souvenez-vous de leur propos lors du Brexit. Les Anglais allaient fuir en masse pour ne pas quitter l’Europe, un peu comme les jeunes Russes aujourd’hui, pour éviter la mobilisation. Le pays devait sombrer dans le chaos, un peu comme la Russie devait le faire grâce aux sanctions si justement distillées par les brillants esprits non élus. Et Poutine, mal en point, devait mourir rapidement. Et ces valets serviles des pouvoirs d’accuser la Russie d’organiser de faux référendums. Ils n’ont quasiment rien dit sur le non au traité européen de 2005, prestement transformé en oui. Observateurs et impartiaux : mon œil.
Pour autant, Meloni est attendue au coin du bois et le souvenir de Tsipras, en Grèce, est encore dans les mémoires, lui dont l’élection promettait tant de changements, s’est rapidement vu défait, corseté par la puissante Europe, qui ne pouvait accepter un trublion dans ses rangs. Il a dû battre en retraite et faire exactement l’inverse de ce qu’il avait promis. Oui, mais l’Italie n’est pas la Grèce, elle possède un tissu industriel conséquent, contribue, comme la France, au budget européen plus qu’elle ne reçoit, et sa dette est détenue en grande majorité par les Italiens eux-mêmes… Attendons de voir si von der Leyen, va, comme il est probable qu’elle le fasse, mettre en application les sanctions qu’elle a déjà imaginées. Cela a déjà dû commencé, car Meloni s’est fendue d’un tweet de soutien à la politique ukrainienne, certes à minima.
Si l’Italie tient bon, à savoir : Les amendes, elle ne les paye pas, et le transfert de son budget, elle ne le fait pas, que va faire la grande démocrate non élue ? Que valent des sanctions sur un pays qui affirme sa souveraineté et se moque de ce qu’une étrangère peut clabauder au loin ? Ursula von der Leyen a eu beau se mettre en colère contre Poutine, lui promettre qu’elle n’achètera plus rien et qu’elle va continuer à lui faire la guerre, est-ce que Poutine est venu ramper à ses pieds ? Meloni serait bien inspirée d’user de la même fermeté, pour faire plier cette dame qui se rêve impératrice de l’Europe avec ses valets préférés, Macron et Sholtz. Ce dernier, maintenant qu’il s’est fait couper le gaz, grâce à deux sabotages, très probablement par ses « amis » américains, va devoir mettre un bon pull et arrêter son industrie… et nous avec.


Femme, Vie, Liberté

Eric Vial

Femme, Vie, Liberté, nous assistons peut-être en Iran à la première révolution féministe de l'histoire du monde.
Femme, Vie, Liberté, c'est le slogan entonné par des centaines de milliers de femmes iraniennes qui réclament dans une indifférence internationale de pouvoir vivre dignement.
Femme, Vie, Liberté, c'est une répression très violente, près de 100 morts, la coupure d’Internet, les intoxications du gouvernement iranien.
Femme, Vie, Liberté, ce sont aussi des centaines de milliers d'hommes qui n'en peuvent plus que leurs épouses, mères, sœurs, amies soient si maltraitées par un régime sexiste et délétère, prêt à tuer pour une mèche de cheveux sortie du voile islamique.
Plutôt que de s'acoquiner avec les infâmes du monde, de collaborer avec eux, de serrer leurs mains aux yeux de tous devant le concert des Nations (encore la semaine dernière à l'assemblée générale de l'ONU et alors que les révoltes avaient déjà commencé), il serait temps que nos leaders qui prêchent sans y croire "les valeurs occidentales" viennent en aide à ces femmes qui luttent sans arme pour leur liberté.
De la même manière, attendons enfin une réaction des sœurs féministes françaises qui mettent décidément bien du temps à parler et à condamner.
Femme, Vie, Liberté, c'est l'avenir de ceux qui croient en l'humain plutôt qu’aux intérêts économiques et à l'argent.
J'apporte mon soutien plein et entier, ma solidarité, aux femmes iraniennes dans leur quête de justice et de liberté.
Je sais qu’elles vaincront. On ne peut rien contre des femmes en colère. Les grecs de Lysistrata s’en souviennent encore.





27 septembre 2022

Nous sommes à l'aube d'un crunch

Vincent Verschoore

Nous sommes à l'aube d'un crunch, d'une combinaison diabolique dont peu de gens semblent capter le potentiel destructeur, au sens premier du terme.

D'ici quelques jours, la Russie présentera les résultats, déjà connus dans leur ensemble, des référendums organisés au nom du droit à l'autodétermination des peuples, et donc une nouvelle carte de la Russie augmentée des territoires concernés, mais toujours en partie sous contrôle Ukraine / Otan.

Elle se considérera donc comme en cours d'attaque par un envahisseur étranger. En état de légitime défense.

Les USA renforcent encore leur "soutien" à Zelensky, malgré les pertes énormes de l'armée ukrainienne (certains observateurs parlent aujourd'hui de 20 000 hommes par mois).

Aujourd’hui, une mission de sabotage, très probablement de l'Otan, a détruit les gazoducs NS 1&2, avec la perte du gaz contenu dans les tuyaux, et surtout la fin de l'approvisionnement en gaz russe pour l'Europe (ne reste que le gazoduc turc).

Une manière de rendre quasi impossible tout retournement, tout refus de la mission suicide imposée par les dirigeants européens à la solde des intérêts américains.

De ceci se tire une inévitable conclusion : une guerre de fait entre la Russie et l'Otan, et l'accélération de la destruction économique et politique de l'Europe sous les applaudissements du camp du Bien.

Une destruction qui pourrait très bien prendre une forme nettement plus physique si les Russes décident de tester leurs missiles hypersoniques contre des cibles au cœur de l'Europe, genre usines d'armement.

On fait quoi ?

La France s'enfonce dans les déficits et la dette

Jean Mizrahi

"Chaque Euro compte", nous a expliqué Bruno le Maire, notre ministre de l'économie, lors de la présentation du projet de loi de finance (budget de l'État) pour 2023.

Quelques chiffres :
 
• Des dépenses de 500 Milliards d'Euros, en hausse par rapport à la loi de finance initiale 2022, largement augmentées en cours d'année (donc attendez-vous à une LFR dépensière en 2023 si les marchés le permettent), et un déficit de 158,5 Milliards, ce qui représente près de la moitié (45%) des recettes fiscales de l'État, le solde étant financé par la dette. Supposez que vous touchiez un salaire de 2.000 Euros net par mois, et que vous dépensiez 3.000 Euros tous les mois, en allant emprunter auprès de votre banque pour financer les 1.000 Euros qui vous manquent. Chaque mois, votre encours avec votre banque augmente un peu plus, vous espérez juste que vos augmentations de salaire vous permettront de rembourser un jour... Pensez-vous que votre créancier (la banque) va indéfiniment vous accorder son crédit les yeux fermés ? C'est ce que croit notre gouvernement.

• 270 Milliards d'Euros donc à emprunter sur les marchés l'année prochaine, à un taux d'intérêt (à 10 ans) estimé par le gouvernement à 2,6% à la fin de 2022 et qui remonterait progressivement à 3% fin 2023. Mauvaise nouvelle, les taux à 10 ans ce matin sont à 2,71%. Ils viennent de 0% il y a seulement 10 mois, et les banques centrales n'ont pas terminé de remonter leurs taux courts. Qui peut sérieusement penser que les taux à 10 ans vont rester là où ils sont actuellement ? Nos gouvernants feraient bien de regarder ce qui s'est passé dans les années 1980 quand l'inflation a explosé avec le second choc pétrolier. Les taux longs sont remontés jusqu'à 13%... Le paiement des intérêts de la dette a donc toutes les chances d'être le premier poste de dépense de l'État en 2023. Avec un déficit qui se creusera un peu plus, et une bombe qui gonflera les années suivantes. « Après moi le déluge. »

• La dépense publique devrait représenter 56,6% de la création de richesse (PIB) en France, un record dans les pays de l'OCDE. Mais cela, dans l'hypothèse retenue par le ministère de l'économie d'une croissance du PIB de 1% en 2023. Le PIB n'augmentera pas en 2023. Tout indique au contraire, notamment les analyses de l'OCDE, que l'Europe va s'enfoncer dans une profonde récession en 2023, et la France ne sera pas un îlot de prospérité. C'est très simple, si le PIB, au lieu d'augmenter de 1%, baisse comme certains l'anticipent d'au moins 1,5%, alors la dépense publique montera au-dessus de 58%, ce qui est extravagant.

« Chaque Euro compte », mais le gouvernement ne compte pas. Lorsque le général de Gaulle est arrivé au pouvoir en 1958, une de ses premières mesures a été de redresser les comptes publics, et on était loin des déficits d'aujourd'hui. Emmanuel Macron et son gouvernement sont en train de placer notre pays dans une trajectoire d'endettement insupportable, qui menace de nous amener au défaut, euphémisme pour la faillite. Qu'une crise financière surviennent, qu'une guerre monétaire s'amplifie comme cela y ressemble actuellement, que les créanciers prennent peur, et nous serons face à un mur. Le gouvernement n'aura alors d'autre choix que de couper brutalement dans les dépenses et d'augmenter les impôts, ou même de spolier les épargnants en allant se servir directement sur les comptes d'épargne, notamment les assurances-vie. Plus l'État dépense aveuglément, plus nous nous rapprochons de cette échéance.

Laurent Castadère

- 27/9/2022 - Giorgia Meloni a déjà fait allégeance à von der Leyen, à l'UE, l'Euro et l'OTAN belliqueux. Nos médias le savent mais agitent le chiffon rouge pour laisser penser qu'en UE le suffrage démocratique compte...
Sa marge de manœuvre reste contrainte à 2 ou 3 mesures sociétales anti wok, mais l'essentiel reste hors d'atteinte à la volonté populaire. Sinon, elle n'aurait jamais eu d'existence médiatique, un peu comme nos souverainistes purs et durs en France.
Elle obéira à von der Leyen sur tout, car elle n'a plus de monnaie, plus de défense ou de diplomatie, ni de justice qui devra s'incliner devant la Cour européenne des droits de l'homme.
C'est la Le Pen italienne, sulfureuse à souhait pour aider à la survie des Draghi locaux, mais inoffensive même lorsque le peuple n'en peut plus de cette UE. D'ailleurs, plus personne ne parle de l'expérimentation italienne du Smart Citizen Wallet (*) en cours actuellement en Italie avant généralisation dans toute l'UE...

(*) 
Le crédit social à la chinoise


26 septembre 2022

À PROPOS DES ÉLECTIONS ITALIENNES : FRITTO MISTO DI POLITICI

Jacques Cotta

"Friture variée de politiciens"

On les entend déjà nos « antifascistes » de pacotille, sonner le tocsin après les résultats des élections législatives en Italie qui ont donné la victoire à Giorgia Meloni et à son parti « Fratelli d’Italia » à la tête de la coalition formée avec « la Ligue » de Matteo Salvini, et « Forza Italia », de Silvio Berlusconi. On les entend crier d’autant plus fort que leurs hurlements n’ont d’autres fonction que de justifier leur posture ici, en France, et surtout de camoufler la nature politique et les raisons de ces résultats.

1/ Lampedusa se rappelle aux bons souvenirs de tous les « humanistes » italiens, mais pas seulement, français aussi, qui voyaient au nom des bons sentiments l'Italie jouer les gardes chiourmes de l’Europe en matière migratoire, ce que les Italiens ont largement refusé, comme hier les Suédois l’avaient fait.

2/ L’Union européenne, en imposant ses diktats, a suscité le vote italien. Les dernières menaces de von der Leyen contre les Italiens s’ils « votaient mal » ont poussé les indécis à renvoyer dans les cordes la présidente de la commission européenne en votant pour Meloni, affirmant leur attachement à leur souveraineté.

3/ Le Parti démocrate qui se veut de gauche passe sous la barre des 20%. L’appel au vote utile, dans un contexte d’abstentions massives, n’a pas joué en sa faveur. Les Italiens ont indiqué qu’ils attendent des réponses aux questions qui les assaillent, pas des professions de foi vides de sens.
Pour la réalité, malgré les épouvantails agités par les institutions européennes et ses affidés, Giorgia Meloni ne devrait pas être très embarrassante. Elle est euro compatible et ne menace pas de quitter l’Union européenne. Elle se propose d’engager une discussion avec la commission européenne pour « ajuster le plan de relance en fonction des conditions, des nécessités et des priorités nouvelles ». Aucune remise en cause donc. Elle devrait même remplir la fonction de rempart aux velléités du peuple italien d’en finir, sans apporter la certitude qu’elle pourra y parvenir.
Sur le plan international, elle s’affirme anti poutinienne et soutient l’Ukraine et l’OTAN contre la Russie.
Et sur le plan intérieur, elle tient un discours assez « mode » en préconisant notamment d’agir sur le chômage des jeunes, en favorisant les contrats d'apprentissage, les stages, les petits boulots, et d'alléger la fiscalité sur l'emploi.
En réalité le fascisme de Meloni est assez proche sur bien de points du macronisme de Macron… Sur bien des points seulement. Car elle se prononce contrairement à Macron pour agir « contre la fraude fiscale », pour « revaloriser les minimas sociaux, retraite et invalidité »…

26/9/2022



En matière d’extrémisme

Pierre Duriot

Je me marre… le gouvernement français qui ampute les Gilets Jaunes à la grenade et crève leurs yeux au flashball, coffre les provinciaux irrévérencieux pour trois cailloux jetés, enferme sa population pour une banale grippe, ment sur l’engorgement des services hospitaliers, décide du sort de la nation lors de conseils de défense classés secrets, explique qu’il va être attentif au « respect des droits de l’homme » dans l’Italie des patriotes nouvellement élus. C’est drôle non ? Histoire de rire encore un bon coup, les mêmes, avec l’air grave, qui ferment des maternités, licencient des médecins et des infirmières, liquident des lits d’hôpitaux et des services entiers, se promettent de veiller à ce que les femmes italiennes puissent encore avorter. Vraiment, on se remarre. Enfin, toujours les mêmes, qui livrent des canons, dilapident des milliards de nos impôts pour les bons services des bataillons Azov, aux tatouages nazis, qualifient la blonde égérie amoureuse de son Italie, de « dangereuse extrémiste de droite ». En matière d’extrémisme, avec le gouvernement Macron, on a été servi, mais attention aux autres, on ne se sait jamais, des fois qu’ils arriveraient à foutre un bordel pire qu’en France.


- 25/9/2022 -

En images : le soulèvement des femmes iraniennes après la mort de Mahsa Amini soutenu partout dans le monde

YASIN AKGUL / AFP