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6 octobre 2022

Pierre Duriot

Je me marre… nous allons bientôt savoir qui en a des grosses dans ce pays, grâce au camarade Zelensky. Le patron des bataillons Asov, les mecs avec des tatouages en forme de croix gammées, en appelle aux combattants volontaires. On imagine que nos vaillants députés, unanimes en standing ovation pour l’ambassadeur d’Ukraine à l’Assemblée, vont s’y ruer. Que toutes les hystériques du féminisme vont aller combattre le méchant mâle blanc russe et le machisme incarné par le dictateur Poutine. Que les moutons zélés, piquouzés, en jaune et bleu, vivant à 15°C dans leur salon pour sauver la planète, vont faire leurs bagages et acheter une paire de rangers. Que tous les autistes qui préfèrent ne pas voir le massacre des Arméniens, ou le bombardement du Yémen par l’Arabie saoudite, vont saisir cette occasion de devenir des héros. Et que tous ceux qui pensent que les USA ne mènent que des guerres conformes au droit international, vont aller manier le matériel US livré aux Ukrainiens… ça va en faire du monde pour aller casser la gueule aux Russes et en plus, ça va nous débarrasser le plancher.


5 octobre 2022

La réforme des retraites

Nico Naf

Il n’y a aucune justification économique à réformer les retraites. Et pourtant, Emmanuel Macron a abandonné sa réforme systémique à points pour se diriger vers un changement paramétrique du système actuel en reculant l’âge légal à 65 ans. Le système de retraite a engendré un excédent de 900 millions d’euros en 2021 et affichera un surplus de 3 milliards cette année. Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) a envisagé plusieurs scénarios dont certains donnant un système à l'équilibre autour des années 2030. Pas réputé pour être progressiste, le COR considère que la réforme des retraites envisagée par Emmanuel Macron n’est ni urgente, ni essentielle.
Les raisons sont à chercher ailleurs :
- Tout d’abord, il y a la justification budgétaire. Macron veut favoriser le capital par la baisse des impôts de production (CVAE et CFE), et comme ce dernier ne veut plus et ne peut plus se permettre de créer de l’endettement à cause de la remontée des taux directeurs, il va chercher l’argent des baisses d’impôts en réformant les retraites.
- Ensuite, il y a forcément le biais idéologique. Pour les néolibéraux, il faut absolument baisser les dépenses publiques et notamment les dépenses sociales qui sont le mal absolu par excellence. Les retraites ne sont pas les seules dépenses dans le viseur, il y a également les indemnités chômage et le RSA qui devraient être diminuées. À terme est envisagé la retraite par capitalisation pour compenser la faiblesse des futures retraites. Les fonds de pension se frottent déjà les mains à l’idée de mettre la main sur le pactole.
- Il s’agit également d’une commande européenne. En effet, la réforme fait partie des recommandations de la Commission européenne et du Conseil européen. On la retrouve dans les Grandes orientations des politiques économiques (GOPE). L'enjeu est de tenir à 0,6% la hausse annuelle des dépenses publiques, comme le gouvernement l'a promis à Bruxelles en juillet dernier dans son programme de stabilité. Il s’agit également de nous rapprocher de nos voisins allemands et scandinaves où l’âge légal de la retraite est désormais fixé à 66 ou 67 ans. Ceux qui croient encore aux promesses d’une Europe sociale doivent comprendre que l’UE ne rime et ne rimera qu’avec néolibéralisme et marchés financiers. Seule la rupture avec les traités européens peut nous permettre de renouer avec des politiques sociales.
- Et dernier point et pas des moindres, c’est l’aspect politique. Emmanuel Macron veut faire sa réforme des retraites comme tous ses prédécesseurs depuis Jacques Chirac. Il s’en fiche que le système des retraites soit à l’équilibre et qu’on n'ait pas besoin de reculer l’âge de la retraite, il veut voir son nom figurer dans les livres d’histoire comme celui d’un grand réformateur à l’image d’une Margaret Thatcher au Royaume-Uni ou d’un Gerhard Schröder en Allemagne, devenant ainsi celui qui aurait réussi où ses prédécesseurs ont échoué, à transformer l’irréformable France en lui imposant enfin le modèle néolibéral que nos concitoyens ont tant refusé. L’épisode « Quoi qu’il en coûte » étant terminé, Macron peut reprendre son plan initial : loi Travail pour faciliter les licenciements et uberiser le salariat, réformes de l’assurance chômage pour contrôler les chômeurs et baisser les indemnités, diminution des cotisations sociales et des impôts sur le capital concernant les ménages et les entreprises pour attirer les investissements étrangers, conditionnement du RSA à des activités professionnelles afin d’inciter les bénéficiaires à prendre des jobs précaires, transformation de l’éducation nationale sur le modèle de l’hôpital public pour augmenter sa rentabilité et donc la réforme des retraites avec le recul de l’âge légal à 65 ans.
Il y aurait tant à dire que ces lignes ne pourront pas totalement exprimer. Car s’il y a bien une chose à comprendre, c’est que la réforme des retraites est avant tout un CHOIX POLITIQUE plus qu’une obligation économique. Il existe bien des alternatives à cette réforme. Ainsi, bien au contraire, nous devrions consacrer plus d’argent aux retraites, notamment en considérant que les premiers de corvées, dont l’utilité des métiers a été démontrée durant la crise sanitaire, pourraient bénéficier d’une retraite anticipée, et ce même avant 60 ans. Ce serait largement faisable que ce soit en augmentant les cotisations, en taxant davantage le capital... Sans oublier qu’un Etat a toujours les moyens de trouver les financements nécessaires (bien qu’il serait plus judicieux de mobiliser ces financements pour les investissements publics nécessaires à la transition écologique et aux services publics).
En fait, cette réforme des retraites sert seulement l’ego démesuré d’un président narcissique et les intérêts d’une caste dominante de vieux réactionnaires et de possédants qui veulent faire trimer et souffrir les classes populaires et les jeunes générations.
A nous, le peuple, d’exprimer notre désaccord et notre mécontentement par rapport à cette réforme. Macron et Borne n’ont pas la majorité absolue, ils ne peuvent pas se permettre de l’imposer par la force, ils manœuvrent en eaux troubles. La dissolution est seulement une menace qu’agite le président, le rapport de force est en notre faveur et celle de l’opposition. Tous unis contre ce gouvernement, nous avons les moyens de les empêcher d’agir et de mettre en œuvre cette réforme des retraites.

4 octobre 2022

Un plan sans accroc et des coupures électriques bien préparées

H16

Et voilà, le mois de septembre est définitivement remballé pour douze mois et le déballage du mois d’octobre vient de commencer avec déjà, ô surprise ! quelques petites surprises que Macron et son gouvernement nous ont concoctées avec gourmandise : les coupures électriques, officiellement redoutées, sont en réalité totalement planifiées et sont maintenant une quasi-certitude.

Pour s’en convaincre, il suffira d’aller lire le court décret en application depuis samedi dernier et dont le texte, rédigé avec toute la légèreté des intestins législatifs habituels, est sinon limpide au moins peu ouvert à extrapolation : son premier article explique qu’il sera désormais possible de couper l’électricité à volonté pendant une durée ne dépassant pas deux heures, entre 11h et 15h30, au bon vouloir des pouvoirs publics pardon je veux dire en fonction des besoins énergétiques patati et des tensions du réseau patata.

Oh bien sûr, il est bien compris et entendu que ces coupures ne seront pas brutales, pour tout le monde d’un coup et sans la moindre précaution. Tout est, en réalité, bien préparé et bien rôdé : on ne va pas couper trop de monde trop vite ni trop fort, cela pourrait en agacer trop d’un coup. On va plutôt emmerder les Français par petits paquets, à tour de rôle, par exemple au moment du repas du midi (car en plein après-midi ou en milieu de matinée, cela se verrait nettement moins dans les foyers) et pas trop longtemps pour éviter les grognements.


Ici, l’idée est toujours la même : les zotorités, les pouvoars publics et le gouvernemaman vont multiplier les vexations puis le retour à la normale, alterner en somme claques et caresses dans une succession rapide afin de désarçonner les individus en les faisant passer d’une émotion négative (peur de manquer, d’avoir froid ou faim, etc.) à une émotion positive (soulagement d’un retour à la « normale ») pour les rendre émotionnellement malléables, prêts à accepter différentes pertes plus ou moins importantes de dignité et de liberté.

Si vous trouvez que cela ressemble furieusement à ce que nous avons déjà vécu pendant la (catastrophique) gestion de la pandémie avec son alternance d’injonctions (puis d’injections) paradoxales – le masque : un coup oui, un coup non, un coup interdit, un coup obligatoire ; le pass, qui n’existera pas puis qui existe mais jamais pour les restaurants et puis finalement si et puis finalement on retire ; le vaccin qui vaccine puis qui ne vaccine plus vraiment et pas pour très longtemps puis plus du tout… – bref, si vous voyez comme des similarités frappantes avec ce qui s’est produit ces deux dernières années, c’est parfaitement normal : de la même façon que la gestion de la pandémie fut reléguée aux bons soins de cabinets de conseils comme McKinsey et les décisions prises par des Conseils opaques sans la moindre supervision démocratique, la gestion de l’actuelle crise énergétique sera reléguée aux bons soins des mêmes cabinets de conseil et les décisions prises le seront, encore une fois, par des Conseils opaques loin de toute supervision de l’Assemblée nationale.

Au passage, on ne s’étonnera que moyennement que ce qui s’est passé en France s’est aussi passé un peu partout ailleurs en Occident, et notamment au Canada où l’on apprend justement que les consultants de McKinsey furent payés 35.000 dollars canadiens par jour pour leurs bons soins.


Et si tout ceci ressemble à cette technique de fripouille déjà tentée pour imposer des restrictions de libertés, des nouvelles vexations afin d’écraser le peuple et ce, alors même que l’hiver n’est pas là et que la France sait largement produire assez d’énergie pour elle et ses voisins, ce n’est pas fortuit : il y a bien une démarche construite en amont destinée exactement pour ce but. Une fois qu’on a goûté au pouvoir, qu’on sait comment « hacker les esprits », pourquoi s’arrêter à des petits « pass vaccinaux », hein, après tout ?

Mieux encore : il ne fait pas le moindre doute qu’on se situe dans le foutage de gueule complet de la part de ceux qui continuent de vous raconter que tout ceci est fortuit, malencontreux ou le fruit d’une actualité pleine de hasards et de padbol par palettes entières, et répond à une improvisation habile d’experts au taquet pour éviter la catastrophe. Cela ne convainc en réalité que ceux qui s’accrochent à la chimère d’un gouvernement bienveillant, de dirigeants emplis de considération et de respect pour le peuple, et ne constitue qu’une jolie fable, seul rempart fragile à une construction psychologique assiégée de toute part par la réalité, froide et dure que ces gens ne nous veulent aucun bien.


Et c’est tellement vrai qu’en conservant à l’esprit que le but reste la mise au pas de tous par les monnaies numériques et les passeports de crédit social, il ne faut pas creuser bien longtemps pour voir que l’une des étapes suivantes est déjà prête : la disparition rapide de toute liberté d’expression au motif qu’elle met en danger la démocratie (comme, bientôt, l’opposition politique sera elle aussi classée comme une menace à cette démocratie de plus en plus squelettique).

Ce n’est pas une figure de style : outre l’appel tout ce qu’il y a de plus officiel de certains dirigeants à censurer activement la liberté d’expression, devenue pour ceux-là une véritable arme de guerre et nécessitant donc une régulation ferme et puissante, on commence déjà à voir poindre, en France, un discours équivalent dans la bouche même du locataire de l’Élysée.

Le 28 septembre dernier, Macron étrillait les (vilains) réseaux sociaux qui permettent aux méchants de dire des mensonges et de les diffuser quasi-impunément (ah bon ?) et appelait sans surprise à une censure régulation de ces espaces, véritable far-west des rumeurs…

Certains (toujours les mêmes idiots utiles) ne verront donc qu’une simple coïncidence dans le fait qu’on nous prépare déjà à de prochaines coupures des réseaux mobiles qui sont actuellement les plateformes préférées – et de loin – d’échange d’information et de partage sur les réseaux sociaux.

Compte-tenu de la consommation relativement modérée des équipements de ces réseaux, on se demande un peu pourquoi le téléphone mobile devrait tomber en premier en cas de pénurie d’électricité… À moins de considérer qu’il s’agit ici de préparer les esprits à un contrôle non de l’énergie (ou pas essentiellement) mais plutôt de l’information.

Heureusement, on n’est pas en Corée du Nord, n’est-ce pas !



3 octobre 2022

Eric Vial

Je n’en peux plus qu’on nous prenne pour des andouilles…
La prochaine COP27 - Climate Change Conference - (conférence pour le changement climatique) qui se déroulera cette année du 6 au 18 novembre en Égypte aura pour sponsor… Coca-Cola.
Selon le classement 2021 de l’ONG Break Free From Plastic, la marque américaine reste celle qui génère le plus de déchets dans l’environnement au monde.
La pollution aux bouteilles plastiques est particulièrement reprochée au groupe états-unien. Leur fabrication nécessite 99 % de produits pétroliers et gaziers.
Je me souviens du livre de mon pote Philippe Verdier « Climat Investigation » qui critiquait déjà en son temps ces contradictions qui font mal : des pollueurs qui payent pour se donner bonne conscience.
Évidemment, la crédibilité de la conférence est lourdement entachée.
Nous citoyens, cela nous ramène à ce que nous sommes devenus : des moutons de panurge. Franchement, des trucs comme ça, ça passe encore ? Plus personne ne dit rien ? Heureusement j’ai vu Greenpeace International réagir. Mais il me semble pour l’instant bien seuls.
Deux jours après la fin de la COP et sans aucun doute, l’adoption d’une jolie motion pavée de bonnes intentions pour le climat, débuteront les championnats du monde au Qatar...
Quel monde.


2 octobre 2022

Lettre aux députés gaullistes de cœur

Gilles La Carbona

Votre appartenance à la famille Gaulliste fait de vous les héritiers de son œuvre, de son esprit, mais aussi l’ultime rempart contre le délitement de l’idée de nation et de souveraineté nationale. Nous devons, ensemble, préserver ces idées gaullistes, attaquées de toutes parts par ceux qui se prétendent progressistes, mais détruisent les fondements même de notre nation, au prétexte que la mondialisation l’exigerait et qu’elle serait l’unique voie d’avenir.
Depuis des années, pour faire bonne figure et tenter de ne pas être ostracisés par la presse subventionnée, vous vous êtes rangés, parfois à contre-cœur et avez soutenu des lois, des réformes, dont vous sentiez bien la dérive vers ce qui n’est plus l’essence de notre famille. Mais la pression médiatique, la volonté de ne pas pratiquer l’obstruction, vous ont conduits à abandonner les fondements du gaullisme, à savoir l’indépendance et la souveraineté, ciment de la République Française.
La Commission européenne, non élue, non légitime, est devenue omnipotente, au point d’imposer ses vues, sans même que les parlements nationaux puissent s’y opposer, rendant obsolète et même malvenue, la souveraineté nationale, chère au général de Gaulle. Le dépeçage de notre industrie nucléaire, au motif de délires idéologiques, n’est-il pas la dernière preuve de ce constat ? Aurait-on pu imaginer que l’indépendance énergétique, construite avec tant de génie et de constance, pouvait être sacrifiée sur l’autel d’intérêts supranationaux et de mensonges écologiques ?
Les aides à l’Ukraine pourraient également être évoquées, elles qui ne sont décidées et entérinées que par la Commission européenne et par le président Macron, alors qu’il s’agit de matériel pris sur nos propres troupes et non des pièces sorties des usines. Est-il concevable que nos armées soient dépouillées de cette façon, sans que le parlement n’ait son mot à dire ?
Aujourd’hui, notre système de retraites, fondé sur la solidarité nationale intergénérationnelle, directement issue du CNR, représente un pacte commun entre les générations et constitue un gage d’avenir pour tous ceux qui ont travaillé. Ce système de retraite est financé jusqu’en 2032, il n’y a donc aucune urgence à le démanteler. Et Macron avait, dans un premier temps, assuré qu’il ne repousserait pas l’âge de départ à la retraite.
La macronie veut finir de détruire le dernier bastion gaulliste et réduire à néant la valeur travail, à l’origine de l’essor de notre civilisation et également, garantie de sa pérennité. Vous ne pouvez pas vous laisser entraîner à briser ce socle et à laisser l’épargne de plusieurs générations, filer entre les mains de fonds de pensions étrangers. Penser que la spéculation assurera les retraites de demain, n’est pas un pari osé, c’est de la folie. Les bourses n’auront jamais, dans leurs tourmentes habituelles, la sécurité de caisses gérées et contrôlées par notre État. Le général de Gaulle, visionnaire, avait compris qu’une débâcle financière ne pourrait toucher un tel système et qu’il assurerait le versement des retraites, pour peu que l’on ne détruise pas ce qui lui permet d’exister, à savoir, un environnement économique stable et diversifié, une industrie locale capable de donner du travail à la majorité des citoyens. Certes, il n’avait pas prévu les délocalisations et la recherche constante de la satisfaction des actionnaires.
Il n’y a pas d’urgence du financement, mais bel et bien une urgence dans la formation des jeunes, la relocalisation de nos industries, la valorisation du travail manuel. Une autre voie est possible et elle passe par une autre vision de ce dossier. Nos jeunes doivent pouvoir entrer dans la vie active plus tôt, dans des infrastructures adaptées. Et nos anciens doivent pouvoir cesser de travail, sans être usés et malades et en ayant transmis leurs savoir-faire. C’est là le vrai cœur de la réforme des retraites. Il est urgent d’attendre et de se servir de ce dossier pour faire tomber ce gouvernement inepte, qui nous mène aux rationnements, à la ruine et aux privations de libertés.

Eric Vial

La force du dessin de l’italien Marco Melgrati sur la situation de la révolte des iraniennes.
J’attends toujours le premier geste fort de mon pays, celui des Droits de l’Homme, pour les aider et les soutenir dans leur quête de liberté.
 
De la même manière, j’attends toujours les soutiens et la solidarité des organisations féministes françaises dans leurs combats : je les trouve pour certaines étrangement silencieuses…

Je prie fort pour ces révoltées qui ne réclament que de vivre dans la dignité. Déjà près de 100 morts dans une répression extrêmement violente.


1 octobre 2022

Pierre Duriot

Je me marre… mais enfin, quand une femme se fait violer à Nantes, par trois Africains, en pleine rue, c’est bien un lien avec l’immigration ? Ah non, pas du tout, rien à voir. Mais, mais, quand il y a 70% de gens étrangers, ou d’origine étrangère, dans les prisons, c’est bien un lien avec l’immigration ? Non plus, rien à voir. Mais, et quand on juge des mecs pour terrorisme, parce qu’ils ont foncé en camion sur les gens, à Nice, au nom de leur dieu qui n’est pas le nôtre, ça a bien à voir avec l’immigration. Non, encore cette fois, ça n’a rien à voir. Mais c’est dingue ça, ça n’a rien à voir, ça n’a rien à voir… mais c’est quand même la réalité. Mais non, ce n’est pas la réalité, il ne faut pas faire d’amalgame. Il n’est pas question d’amalgame, mais juste qu’il y a un lien. Mais justement, il n’y a pas de lien. Mais, comment peux-tu dire ça, puisque le lien est évident, explique moi ? C’est trop difficile, tu ne comprendrais pas. Pour comprendre, il faut être de gauche et toi, tu es d’extrême droite.

Électricité : « Chérie, je crois que ça va couper ! »

H16

Les clowneries de nos ministres s’étaient largement déployées pendant la crise sanitaire, et n’avaient commencé à se calmer qu’avec l’agacement visible des foules devant la multiplication artificielle du nombre de vagues, de cas et maintenant de picouses magiques. Avec la crise énergétique, c’est le retour de la clownerie industrielle et planifiée, dont le côté grotesque n’échappe qu’aux plus benêts des Français.

Certes, ils sont nombreux mais une part grandissante commence à voir la fumisterie. Il faut dire qu’au comique de dialogues que nos ministres nous ont servi pendant la pandémie succède à présent le comique d’accoutrement qui a plus de mal à camoufler l’indigence de leurs raisonnements.


C’est ainsi que l’inénarrable Pruneau Le Maire de Bercy, celui qui facilite de moins en moins le transit fiscal alors que les finances s’assèchent, a décidé de laisser tomber la cravate pour se vêtir d’un col roulé, accessoire indispensable de tout gland qui se respecte. À son habitude, il s’est empressé d’en informer la Terre entière tant il lui semblait indispensable de montrer que lui aussi devait absolument participer à la dernière entourloupe à la mode.
Il en va du reste exactement pareil pour Babeth de Matignon qui a joint le grotesque à la parole en débarquant accoutrée d’une doudoune douteuse même dans ses bureaux où on aura bien du mal à croire que température et isolation sont finement réglés pour tenir compte de la conjoncture. Si les températures extérieures dégringolent encore, on attend avec gourmandise le moment où elle débarquera sur les plateaux télé engoncée dans un gros anorak rouge vif.

A contrario, on peut déjà redouter les redoux que nous promet (en vain ?) le réchauffement climatique qui imposeront en toute logique à cette brochette d’imbéciles de venir en slip afin d’éviter toute climatisation de leurs locaux…


Le ridicule ne tue malheureusement pas ce qui ne nous débarrassera donc pas de Gille Legendre qui s’est récemment ouvert publiquement sur les aventures de son sèche-linge dont il ne se sert plus : il a décidé d’étendre lui-même son linge. Au passage, saluons les journalistes du Huffington-Post qui ajoutent leurs propres idioties au grotesque de la situation en insistant sur le fait que le député étend ses vêtements à la main, alors qu’on pouvait évidemment s’attendre à ce qu’il le fasse avec une canne à pêche comme il se doit.

La multiplication de ces clowneries n’a évidemment rien de fortuit puisqu’il s’agit de montrer l’exemple (même si l’exemple est ridicule et totalement inapproprié).

Et alors même que les besoins énergétiques du pays pourraient être couverts si ces politiciens n’avaient pas tout fait contre, les voilà qui enfilent leurs tenues d’hiver les plus flashy et déroulent leurs niaiseries les plus arrogantes pour faire passer la pilule, comme si nous étions dans une sorte de « Bronzés Font Du Ski » à l’échelle nationale.


Soyons clairs : ces pénibles impétrants nous prennent au mieux pour des gamins et nous expliquent comment faire des économies d’énergie au sein de notre foyer, nous donnant ou non l’autorisation de déclencher la chaudière, d’allumer la lumière ou d’utiliser le sèche-linge, et au pire pour des abrutis qu’on entend diriger à coup d’injonctions plus ou moins martiales mais toujours paradoxales avant les inévitables sanctions qu’on sent déjà prêtes à sortir des tiroirs républicains où cette bande de pervers manipulateurs les a rangées pour le moment.

Ce n’est pas du tout une exagération tant il est maintenant évident qu’ils ont préparé tout un petit agenda de vexations et de frustrations, bâti sur l’entretien artificiel d’une situation qu’ils ont délibérément provoquée.

C’est donc sans surprise qu’on apprend par exemple que France Téloche, l’organe officiel de propagande gluante de Gouvernemaman, veut proposer une sorte de « météo des coupures », c’est-à-dire une carte de prévision, à l’instar des cartes météo, sur laquelle seront présentées les prochaines coupures sectorielles destinées à punir les bourgeois soulager le réseau.

Ceux qui ont un peu conservé le sens de l’observation pendant la crise sanitaire comprennent que le schéma à l’oeuvre est le même : ici, il est question d’entretenir l’alarmisme climatique et la crise énergétique en la gonflant hors de toute proportion afin de maintenir le peuple dans la peur. Créer un problème et arriver avec ses propres solutions (consternantes) est maintenant l’essence même de la politique pratiquée par la brochette de clowns à roulettes actuellement au pouvoir et cette « météo des coupures » est un nouvel instrument dans leur panoplie de petits psychopathes.

À chaque fois, le but officiel est limpide, évident : obtenir par une série de manœuvres psychologiques douloureuses le consentement de la population à de nouvelles restrictions de liberté pour garantir non pas un retour à la normale mais une atténuation des problèmes ainsi grossis, et, de fil en aiguille, maintenir une pression constante sur les gueux qui pourraient finir par trouver le temps long. Quant à l’urgence climatique proclamée, elle n’est ici que l’excuse, le tuyau dans lequel sera poussée la boue autoritaire et dictatoriale dont on va asperger le peuple avec un plaisir que ces clowns ont du mal à cacher.

Au bout du tuyau, il n’y a qu’une chose : la mise en place d’un pass énergétique, qui sera présenté comme l’unique solution pour contrecarrer les vilains profiteurs qui se chauffent, les méchants égoïstes qui prennent des douches tièdes, les abominables individualistes qui osent encore se déplacer en voiture. Le travail psychologique a déjà commencé et cela fait des mois que la petite musique de préparation des esprits à cette ignominie est en cours.


Macron et son gouvernement, pilotés par les habituels cabinets de conseil dont l’objectif a toujours été « l’accompagnement au changement », n’ont ici qu’un unique but : faire perdre toute souveraineté au peuple, dépouiller tous les citoyens de leurs libertés. La crise pandémique a donné une excellente idée de ce qu’ils sont capables de faire et de ce que les Français sont capables d’encaisser sans broncher.

La crise énergétique puis, inévitablement, la crise financière qui s’annonce seront les coups de boutoirs finaux pour parvenir à leurs fins.

Vous ne posséderez plus rien et vous serez broyés.


Michel Rosenzweig

« Peut-être que Washington n’a pas vu l’activité de ses navires de guerre la veille » : la Russie convoque une réunion d'urgence à l'ONU.

« Peut-être ont-ils une meilleure vue du haut de Capitol Hill », a ironisé le ministère russe des Affaires étrangères.

« Mais si tel est le cas, ils doivent également avoir vu les activités des navires de guerre américains sur le site même de l'attaque des infrastructures russes la veille. »

« Ou remarqué des drones et des hélicoptères qui ont survolé la zone, ou vu les exercices de la marine US avec des explosifs sous-marins qui ont été menés dans la même zone. »

Le 24 septembre, l’OTAN se vantait de tester des drones sous-marins.

Début août, le média allemand NDR rapportait  :
« 4.000 soldats américains, pilotes d'hélicoptère, marines, médecins et stratège ont dépassé l'île danoise de Bornholm lorsque les Américains ont éteint leurs systèmes d'identification automatique des navires et n'ont plus pu être localisés. »


Lundi soir 26 septembre, Radek Sikorski, ancien ministre polonais des Affaires étrangères, avait remercié les USA pour le sabotage de Nordstream 1 et Nordstream2. Hier soir 29 septembre, il l'a effacé ! Tout en gardant le texte d'autres tweets se réjouissant de l'opération. Puis il a tout effacé. Au même moment, le renseignement russe fait savoir qu'il a des informations abondantes sur l'implication occidentale dans la destruction des gazoducs en quatre endroits différents. Commençons à dérouler le fil d'une opération où se mêlent, entre autres, des calculs américains et ceux, non moins sordides, d'une partie de la classe politique polonaise. En attendant plus de révélations. Car il se pourrait que ce qui remonte à la surface ne soit pas seulement le gaz s'échappant des tuyaux mais des preuves concrètes du nihilisme occidental en action. Et ce n'est pas beau à voir.

30 septembre 2022

L’Union Européenne est la dictature d’une bureaucratie dirigée par des commissaires non élus

J.-M. M.

- 30/9/2022 - “Nous verrons le résultat du vote en Italie, il y a eu aussi des élections en Suède. Si les choses vont dans une direction difficile, nous avons des outils, comme dans le cas de la Pologne et de la Hongrie.” Le soviétisme d’Ursula devient irritant. La voilà qui déclare tout haut ce que ses traités écrivaient tout bas : l’Union Européenne est la dictature d’une bureaucratie dirigée par des commissaires non élus, mise au service de l’ultra-libéralisme mondialisé. Son objectif est maintenant publiquement établi, qui consiste à anéantir les nations et les peuples au profit du grand marché transnational. Quiconque décidera de se mettre en travers de ce projet prométhéen sera voué aux gémonies. Bruxelles déclenchera le feu financier, authentique chantage aux aides et aux subventions. Quel sera le réflexe des peuples déjà visés (Polonais, Hongrois...), ou qui le seront dès demain (Italien, Suédois...) ? Rentrer dans le rang en chassant les gouvernements contestant l’autorité du gang bruxellois, ou confirmer la jaquerie en revendiquant une reconquête de sa souveraineté ? La crise énergétique, aggravée par les hallucinantes sanctions anti-russes, est le signe patent que l’UE ne sait gérer ni les problèmes continentaux, ni les crises politiques qu’elle provoque. En fait, l’émergence de gouvernements de sensibilité nationaliste fait écho à un double constat devenu public. En premier lieu, il apparaît clairement que l’UE est un gros bazar malhabile et coûteux qui n’a jamais servi les nations mais entend bien les supplanter. En second lieu, les faits démontrent que l’UE compte accélérer le remplacement de peuples érudits et dominants par une masse métissée et inculte, donc soumise. Ceci plus cela, sur fond d’hiver frisquet, ne peut que faire grossir les rangs des eurosceptiques. Doit-on s’en réjouir ? Que fera-t-on de tout cela pour finir ? Allez savoir...