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18 octobre 2022

Les communes aux abois

Pierre Duriot

Il aurait fallu y penser avant, mais en 2010, une loi, à l’époque soutenue par la gauche et par la droite, a obligé les communes à se fournir sur le marché privé de l’électricité. Ainsi, elles ont des contrats en dehors de l’opérateur historique, avec des boutiques, qui rappelons-le, ne produisent rien, mais achètent à bas prix à EDF et revendent avec bénéfices, à des particuliers, des entreprises et donc des communes, selon un tour de passe-passe en forme de non-sens industriel, dont l’objectif est uniquement d’engraisser des actionnaires privés, avec un produit généré par la collectivité, puisque l’État, nous donc, est actionnaire majoritaire d’EDF.

Et ces communes en sont à renégocier leurs contrats avec leurs fournisseurs qui proposent désormais des augmentations situées entre 300 et 400 %. Il est bien entendu qu’il s’agit là du résultat de la pure spéculation générée par le temps de guerre et les décisions ineptes de nos dirigeants, français et européens, souhaitant « mettre à genou » l’économie russe. Non seulement elle n’est pas à genou, mais Poutine s’en va voir ses copains au sommet Asie-Orient, montrant ainsi au monde, qu’il n’est en aucune façon isolé.

Les maires rament, doivent arbitrer entre subventions aux associations et chauffage. Cantines, médiathèques, piscines, gymnases devront peut-être, au cas par cas, être fermés. L’association des maires de France, celle des maires ruraux et autres, demandent à pouvoir rejoindre les tarifs de l’opérateur historique, par abrogation de la loi de 2010 et comptent les sous. Les conseils généraux et régionaux sont dans les mêmes cas avec leurs installations, lycées et collèges et mettent sur pied des fonctionnement dignes d’un pays du tiers monde, pour ne pas passer purement et simplement dans la banqueroute. Ils proposent également, que l’école ne commence qu’à 9 heures, pour économiser une heure de chauffage. Heureusement, le mois d’octobre est clément et les choses ne se voient encore pas trop : nous sommes quelques semaines avant la tempête.

Il est urgent, puisque l’apprenti sorcier qui nous sert de président clame que nous ne sommes pas en guerre avec la Russie, de lui proposer de racheter du gaz. Lui aussi, sent venir le Maelström.


17 octobre 2022

Au moins Sandrine Rousseau échappera au sentiment d’insécurité

H16

Ce sont des tombereaux de menaces par internet qui s’abattent sur une élue de la République. « C’est hyper-violent, on ne sait pas comment elle tient » aurait déclaré l’entourage de l’inénarrable Sandrine Rousseau, dont le mandat de député EELV semble lui avoir donné une tribune permanente pour le militantisme écoféministe le plus débridé, ce qui aurait donc déclenché l’ire de certains citoyens prêts à en découdre parfois physiquement avec l’élue…

La République pourra-t-elle tolérer une telle violence à l’égard de ses représentants ? La question est déjà ouverte, débattue et le Ministère de l’Intérieur, ayant pris connaissance des messages destinés à Sandrine Rousseau, envisage actuellement très sérieusement de la faire placer sous une éventuelle protection policière, comme s’en est expliqué le ministre lui-même, Gérald Darmanin, dans un SMS qu’il a envoyé il y a quelques jours : une évaluation de l’UCLAT (Unité de coordination de la lutte antiterroriste) est lancée et c’est cette évaluation qui déterminera la nécessité de la mise en place d’une protection policière.

Tous les citoyens soucieux de la bonne marche de notre République, de ses institutions, du respect des lois et de la bonne sécurité de nos représentants à l’Assemblée Nationale pourront donc pousser un petit soupir de soulagement : même ultra-féministe et résolument anti-gaspillage de ressources, la brave Sandrine ne s’opposera certainement pas à une solide protection policière (pas masculine, évidemment !) payée par les deniers publics, dans le respect des gestes barrières et en toute sobriété énergétique cela va de soi.

On ne manquera pas cependant de noter la diligence avec laquelle Gérald Darmanin, l’actuel factotum en charge de l’Intérieur, aura ainsi pris en charge les déboires de Sandrine : au moins a-t-on ici la démonstration que les citoyens en potentiel danger sont immédiatement pris en compte, rassurés, cajolés même, par les services du Ministère.

Enfin, « les citoyens », disons plutôt certains citoyens et en particulier ceux qui sont à la fois élus et particulièrement médiatiques.

Les autres citoyens, ceux qui payent pour ces protections, ces enquêtes et cette agitation au sein du Ministère, eux, n’ont droit à rien de spécial. En fait, les années qui passent démontrent qu’ils ont même droit à moins que rien : au-delà du mépris le plus compact de leur situation, enrobé jusque-là dans les expressions journalistiques toutes faites comme « sentiment d’insécurité », il apparaît maintenant clair que les autorités s’ingénient actuellement à réduire encore autant que possible toute possibilité de sécurité et de justice dans le pays.

Rien que la semaine écoulée démontre, s’il en était encore besoin, l’incroyable dérive du régalien dans le pays, toujours au taquet pour sauver les petites miches fragiles de certaines élues hystériques et proprement ingérables d’un côté, et de l’autre systématiquement aux abonnés absents pour l’écrasante majorité des faits divers qui gangrènent maintenant la société française de façon aussi inquiétante qu’absolument impossible à cacher.

Alors qu’on commémore (à peine, discrètement, en passant rapidement) les deux ans de l’abominable assassinat de Samuel Paty, décapité par un islamiste sur le sol français pour avoir osé évoquer les caricatures de Mahomet, on n’est absolument pas surpris de constater que l’Education Nationale n’a en rien modifié sa façon d’agir vis-à-vis de l’incroyable pourriture des esprits qui se répand partout dans les classes d’écoles : le #PasDeVague continue d’y régner avec obstination. Mieux vaut une rapide décapitation qu’élever la voix et se retrouver au ban de la bonne société politiquement correcte, n’est-ce pas…

Que devront faire les habitants de Nanterre pour obtenir le retour du calme dans le lycée Joliot Curie qui fut le siège d’une véritable bataille rangée montrant que la situation échappe autant à l’Education Nationale qu’aux autorités de police du Ministère de l’Intérieur ?

Dans d’autres villes de France, tous les jours maintenant, des citoyens se font agresser, et pas verbalement ou par SMS comme l’écoloféministe mais bien à coups de couteaux qui se soldent parfois – et de plus en plus souvent – par la mort.

Et pendant que Sandrine Rousseau continue de générer un climat parfaitement détestable en alignant les saillies toutes plus stupides les unes que les autres sur les réseaux sociaux et en pleine séance parlementaire, à quelques kilomètres d’elle dans le 19ème arrondissement de Paris, une jeune fille de 12 ans se fait étouffer puis égorger entre le goûter et le souper dans l’un de ces quartiers parisiens devenus progressivement invivables à cause d’une insécurité persistante dont ni les autorités municipales, ni nationales ne semblent avoir quelque chose à carrer au point que Darmanin et Rousseau se sont empressés de tweeter ces niaiseries :



Plusieurs heures après les faits abominables, l’excitée féministe et son protecteur de ministre de l’Intérieur tentent donc la cascade médiatique hardie en occultant complètement cette affaire qui aurait dû révulser l’une (par ses prétendus combats officiels) et indigner l’autre (par sa fonction).

Devant cet abandon en rase campagne, il devient difficile de ne pas comprendre que c’est précisément à cause de ce décalage entre d’un côté les petites chouchouteries et les constants aménagements de la classe jacassante et dirigeante du pays pour elle-même et, de l’autre, l’insécurité croissante (voire le massacre) des citoyens que, lentement mais sûrement, monte une envie de plus en plus concrète d’en découdre de la part des seconds sur les premiers.

Il devient impossible de ne pas voir les minimisations des politiciens et des médias devant la multiplication des agressions de Français, et ce alors que ces mêmes médias et ces mêmes politiciens semblent tous les jours faire assaut au bon sens en réclamant un peu plus de ces mesures, de ces véritables trahisons qui ont généré les problèmes en premier lieu.

Forcément, cela va bien se terminer.



16 octobre 2022

La guerre nourrit la guerre

Yann Bizien
Ancien officier supérieur au Ministère des Armées

Quand Sébastien Lecornu, jeune ministre des armées de seulement 36 ans, cherche à nous imposer l'idée que nous aidons l'Ukraine, sans être co belligérant, il nous trompe :

La France, membre de l'OTAN, soutient la guerre des États-Unis contre la Russie en Ukraine.

La France soutient l'Ukraine sur le plan financier et militaire. Elle livre de l'armement à un régime néo nazi corrompu, équipe l'armée ukrainienne, forme, renseigne et conseille ses soldats.
 
L'OTAN a repoussé petit à petit le rideau de fer de la guerre froide jusqu'aux frontières russes.
États-Unis et OTAN ont pris l'Ukraine en otage pour en faire un rempart martyr contre la civilisation russe.
 
Les États-Unis viennent de couper le cordon économique entre la Russie et l'Union européenne pour nous affaiblir davantage.
 
En se soumettant à la volonté américaine, la classe politique européenne vient de commettre une nouvelle faute historique au détriment des peuples européens qui trinquent.
 
Les États-Unis accentuent leur emprise sur le continent européen au service de leurs intérêts.
Pendant que nous contribuons à cette guerre par procuration, les États-Unis se frottent les mains.
 
Le pouvoir macroniste poursuit son œuvre d'enfumage du peuple français anesthésié. Il nous entraîne dans cette guerre sur un fondement idéologique, bien loin de tout réalisme.
 
Il ne reste dans notre pays plus que quelques millions de résistants qui font encore preuve de discernement et de lucidité.
 
Chaque guerre appelle une nouvelle guerre. N'humilions pas la Russie. Car le risque, énorme, est de la transformer en Allemagne humiliée de 1919 et en Allemagne haineuse et revancharde de 1939. La grande différence est que la Russie dispose de l'arme nucléaire, dévastatrice.
 
Dans la guerre, il n'y a souvent ni vainqueur ni vaincu. Il y a toujours de la souffrance et du malheur. Et des profiteurs.

Transmission du virus : on nous aurait menti ?

Pierre Duriot

Depuis l’audition au Parlement européen, le 10 octobre, de Janine Small, chargée auprès de Pfizer, des marchés internationaux du laboratoire, on sait qu’il n’y avait pas eu de tests des futurs vaccins, concernant la transmission ou pas du virus, par les personnes vaccinées. Et pour la simple raison qu’il n’existait pas, à l’époque, de protocole permettant de vérifier la capacité des personnes vaccinées à transmettre, ou pas le virus. Soit, mais en l’absence de cette donnée primordiale, pourquoi avoir autorisé la commercialisation et l’inoculation de ce produit ?

Mais il y a pire, l’absence de cette donnée rend caduques bon nombre d’assertions martelées durant l’épisode le plus hystérisé de la pandémie. Ainsi « Tous vaccinés, tous protégés », n’était étayé par aucune validation scientifique. Cymès expliquant doctement que des irresponsables, les non-vaccinés, allaient compromettre, en étant des transmetteurs, la sécurité de la nation : c’était faux. Ces journalistes et politiciens qui ont expliqués que les non-vaccinés étaient des contaminateurs en puissance qui ne devaient plus être soignés, ni accueillis en hôpitaux, n’avaient aucun motif valable de tenir ce genre de discours.

Les passe-sanitaire et vaccinal, qui ont interdit aux personnes non-vaccinées de se rendre dans un restaurant ou un cinéma, pour « ne pas contaminer les autres », alors même que les gens vaccinés pouvaient également contaminer, n’avaient aucune justification non plus.

Ces différents intervenants, médecins ou simples commentateurs ont parlé alors qu’ils ne disposaient strictement d’aucune forme de preuve, pour la simple et bonne raison qu’elle n’existait pas. Ils pourraient, dans un premier temps, être poursuivis pour « propagation de fausses nouvelles ». Au moment où l’on parle de faire la chasse aux « fake-news », pas besoin d’aller les chercher bien loin, elles étaient sur les chaînes subventionnées.

Ces gens pourraient également être poursuivis pour appel à la haine, envers les non-vaccinés et certains, pour injures publiques. On se souvient des « pauvres connards », par Didier Bourdon, désignant les non-vaccinés. Sans parler de ceux qui voulaient leur faire payer leurs soins ou les faire piquer de force, entre deux flics.

Il y a fort à parier, qu’avec le temps et l’évidence, qui montre que les non-vaccinés ne meurent pas plus du Covid que les vaccinés, comme le montrent les statistiques des hôpitaux anglais, qui elles aussi, commencent à sortir, que ces gentilles personnes vont adopter des profils discrets. Et si ça se trouve, elles mourront de crises cardiaques avant d’être jugées.



15 octobre 2022

Véronique Faucheux

J'aimerais vous soumettre une idée et j'ai besoin de vos conseils.

Il y a peu, j'ai créé 2 affiches.
Je pensais d'abord en coller à Amiens mais c'est trop limité pour un coût d'impression élevé.
Puis j'ai eu une autre idée : pourquoi ne pas créer un blog participatif comportant des articles rédigés par des rédacteurs volontaires sur l'actualité politique, économique et sociale et dénonçant les atteintes à la liberté d'expression et la manipulation de l'opinion ?
Objectif du blog : souligner la désinformation et les moyens de manipulation utilisés par les médias officiels et le pouvoir.
J'aimerais également faire de ce blog un lieu de partage d'informations avec des liens d'articles, ressources audio, vidéos à consulter et des recommandations de livres avec des fiches de synthèse... Bref, une médiathèque en ligne.
Sur ce site, il y aurait ces 2 affiches à télécharger. Elles pourraient être utilisées par des associations et des collectifs résistants. Par la suite, d'autres affiches pourraient s'ajouter et tout le monde serait invité à participer à leur conception.
Qu'en pensez-vous ?


Le cinéma français a un pied dans la tombe et le gouvernement lui coupe l’autre

H16

Ainsi donc, la déconfiture du cinéma français continue de plus belle. Il y a quelques années, le producteur Vincent Maraval déclenchait une crise au sein du petit monde cinématographique français en avouant tout haut ce que tout le monde savait sans vouloir l’admettre, à savoir que la production française recouvre une quantité invraisemblable de merdes soporifiques et distribue pourtant des cachets stratosphériques à des acteurs en récompense d’une prestation rarement à la hauteur.

Quelques mois plus tard et en réponse, le CNC faisait mine d’encadrer les rémunérations des stars, ce qui ne changea en réalité à peu près rien. Depuis, les navets et les crises du cinéma mondial en général et français en particulier se sont multipliés, à commencer par celle de la fréquentation : depuis les fastes années 50 où le Français moyen pouvait voir plus de 8 films par an au cinéma, la fréquentation n’a cessé de baisser pour atteindre trois films annuels en 2015 et sur les dernières années, c’est un véritable effondrement avec une disparition de plus de 34% des places prises.

Alors oui, bien sûr, l’arrivée des plateformes de film en ligne a changé la donne : il n’est plus nécessaire d’aller dans des salles souvent loin de chez soi pour voir une nouveauté et le confort douillet de son foyer représente bien des avantages en ces temps de misère planifiée sobriété choisie : pas besoin de prendre sa voiture (c’est plus éco-conscient, ma brave dame) ou les transports en commun (pas toujours propres, disponibles et sûrs), aucune tentation de dépenser 30€ dans un paquet de chips et deux canettes de soda, et pas de surprises enrichissantes en cours de séance.

Cependant, si le streaming explique ce qui remplace de plus en plus le déplacement des Français dans les salles obscures, le premier argument évoqué pour l’abandon des cinémas est surtout celui du prix : pour la plupart des Français, les places sont trop chères.

C’est, du reste, la conclusion qu’a récemment tirée Kad Merad lors d’un entretien sur RMC : pour lui, le prix de la place, trop élevé pour les familles moyennes, justifie la désertion que les salles constatent actuellement.

De la même façon, on notera la tirade d’Agnès Jaoui lors d’une réunion extraordinaire des professionnels du cinéma (réalisateurs, producteurs, acteurs, techniciens, exploitants) qui voit la nécessité d' « états généraux du cinéma », un peu à la manière de ces conseils nationaux aux noms ronflants dont nous gargarise Macron et ses troupes à chaque crise qu’il nous distribue comme autant de saucisses industrielles.

Pour l’actrice-réalisatrice qui évoque sans surprise l’inévitable « exception culturelle française que le monde entier nous envie » (ben tiens) et qui dresse elle aussi le constat de l’abandon des cinémas par les Français, il faudrait que les artistes racontent de belles histoires (la période serait propice, semble-t-il) et – pour ne surtout pas oublier les revendications syndicalo-marxistes habituelles en France – il semble nécessaire d’envisager une redistribution plus intéressante des profits des plateformes de streaming pour le petit peuple du cinéma. Le seul marché ne peut y faire, que voulez-vous.

Pour cela, quoi de mieux que de faire appel aux pouvoirs publics, apparemment seuls capables de résoudre le douloureux problème qui se présente à toute la profession ?

Tout ceci est fort touchant.

Et hypocrite à deux titres : d’une part, lorsqu’on se rappelle les réactions épidermiques contre Netflix et les plateformes de streaming il n’y a pas dix ans (à présent qu’elles participent directement à une part croissante des financements de films, il n’est plus temps de cracher dessus) et d’autre part en réclamant une intervention (une autre) des pouvoirs publics pour les protéger de la concurrence, celle-là même qui est pourtant louangée dans tant de productions françaises sous le nom de « diversité » et de « différence enrichissante ».

Du reste, comme Kad Merad, Agnès Jaoui et tant d’autres avec elle ne semblent absolument pas prêts à revoir leurs émoluments qui forment pourtant une bonne partie de la structure des coûts des productions françaises et, par là même, des coûts des places de cinéma que les Français rechignent à payer maintenant que l’inflation et la récession s’installent.

Pire encore : il ne leur vient même pas à l’esprit qu’à force de cracher sur leur clientèle – que ce soit les Gilets jaunes dont ils se moquent parfois sans subtilité ou les non-vaccinés qu’ils insultent parfois copieusement sans comprendre que la plupart des vaccinés l’ont été contraints et forcés, qu’à force de sombrer dans le wokisme le plus débridé ou de se vautrer dans un entre-soi écœurant lors de festivals de plus en plus déconnectés des réalités de leur public, bref à force de s’en éloigner, le public ne veut plus payer pour les voir.

Et tout ceci intervient alors même que les ressources des chaînes de télé, celles-là même qui abondent et pas qu’un peu à la production cinématographique française, vont devoir s’habituer à la disparition de la redevance, ce qui, contrairement à ce que veulent faire croire les nigauds à la sauce Télérama, signifie essentiellement que Bercy financera directement France Télévision.

Autrement dit, il ne fait nul doute que les budgets – notamment des émissions et films qui distribuent la bonne propag information – vont exploser à la hausse et que les films réellement innovants et indépendants de la doxa officielle ne trouveront pas de financement. En somme, alors même que les Français reprochaient au monde du cinéma de ne plus se parler qu’à lui-même au lieu de se tourner vers son public, tout indique qu’on va accélérer ce mouvement en poussant la consanguinité, l’autocensure et l’entre-soi à des niveaux jamais atteints.

Ce n’est même pas un pari hasardeux tant la réalité dépasse déjà l’affliction : non content de baigner dans un politiquement correct nécrosant, le cinéma français va devoir faire aussi son amende carbone honorable en fournissant le « bilan-carbone » des tournages afin de pouvoir prétendre aux aides publiques sans lesquelles ils ne pourront rien…

Forcément, ça va super-bien marcher.


14 octobre 2022

Le président presque en solitaire

Pierre Duriot

Macron continue son solo. Le voilà qui décide de fragiliser un peu plus notre armée en envoyant du matériel et des hommes pas très loin de la guerre en Ukraine. A quoi joue-t-il ? Compte-t-il engager nos troupes contre celles de Moscou ? Avec qui a-t-il décidé cela ? Il paraît que cela entrerait dans le cadre habituel d’échanges et de manœuvres inter-armées. Le contexte actuel donne pourtant une signification très différente à ces échanges. En réalité, il continue à se passer de l’aval de l’Assemblée qui ne lui est pas favorable et gouverne en solo.

Il parle aussi en solo, s’invite tout seul à la télévision à une heure de grande écoute pour parler, encore une fois, de ce qui se dit dans les conseils, de défense, sanitaires, de sécurité, peu importe le mot, la méthode est là. Il fait des réunions d’initiés et comme dirait Coluche : ce sont des milieux autorisés où on s’autorise des trucs. Sauf que ce n’est pas vraiment la démocratie. Jupiter n’a été regardé « que » par 5.832.000 personnes : une misère. Et encore, cela ne signifie pas, 5,8 millions de sympathisants. En questionneuse, une femme très en cour, Caroline Roux, épouse de Laurent Solly, ex-directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, proche de Macron et directeur général de Facebook France. C’est-à-dire, patron de la censure sur ce réseau et on sait si elle est virulente. En résumé : de l’entre soi.

8 millions d’auditeurs le 14 juillet 2020, 6,7 millions le 14 juillet 2022, 5,8 millions cette semaine. Autant dire qu’il n’intéresse plus. À se demander comment il a pu être réélu et surtout, qu’en cas de dissolution, il est quasiment sûr d’avoir encore moins de députés. D’ailleurs, il n’en parle plus. Pour s’affranchir de cette Assemblée qui ne lui est pas favorable, mais qu’il ne peut pas trop prendre le risque de dissoudre, il convoque le peuple, à travers son « bidule » du moment, le Conseil National de le Refondation, pâle imitation du Conseil National de la Résistance. Comme si Macron avait une seule fois, fait mine d’écouter le peuple. Des indiscrétions de l’Élysée disent que le président serait très énervé. Comme chaque fois, quand on ne fait pas comme il veut.

Reste que cette Assemblée a un côté « gérable », étant donné que les députés LR ont un peu le cul entre deux chaises. S’ils votent avec Renaissance, ils vont passer pour des collabos et se renier en tant qu’opposition. S’ils votent avec le RN et la NUPES, ils vont passer pour des extrémistes. Et s’ils s’abstiennent, ils vont passer pour des mous, qui ne font pas le job. Il faut tout de même qu’ils prennent conscience que leur disparition pourrait être au bout de la route et qu’elle est bien plus certaine s’ils votent avec Renaissance. En plus de la collaboration, il y aura une trahison de leurs électeurs, lesquels auraient voté directement Renaissance, s’ils avaient voulu d’une collaboration avec Macron. Ils seraient bien inspirés, s’ils veulent avoir une chance de survie, de profiter du 49.3 qui se profile, pour faire tomber ce gouvernement qui ne réussit qu’à nous enfoncer dans les multiples crises qui frappent le pays.

5,2 M€ : l’homme qui brutalise

Gilles La Carbona & Pierre Duriot

Notre cher Président, celui qu’il fallait absolument avoir pour ne pas sombrer dans le chaos de l’extrême droite, adepte de la fin de l’abondance, des privations et restrictions en tous genres, a décidé d’augmenter le budget de l’Élysée de 5.2 millions d’euros. Pourquoi faire exactement, il ne peut plus mettre un pied nulle part et risque donc de beaucoup moins se déplacer ?

Aux gueux les restrictions, les privations, les menaces de sanctions financières, si jamais ils n’ont pas le comportement adéquat face aux pénuries, directement imputables à l’impéritie de sa majesté et de ses ministres godillots, mais pour lui, le confort doit être absolu. Et nos députés ne disent rien, trop occupés sans doute, à savoir qui bat sa femme, à l’extrême gauche.

Macron promet des milliards à Bill Gates, prélève du matériel militaire directement dans les stocks de notre armée et personne ne bronche. C’est bien au parlement d’approuver et de contrôler l’ensemble des finances de notre pays non ? Donc s’il veut 5,2 millions de plus pour le fonctionnement de son palais, c’est bien après que l’Assemblée nationale lui en ait donné l’autorisation ? Mesdames et messieurs les députés rassurez-nous, il ne se sert tout de même lui-même comme il l’entend ? Face à votre inertie on se demande si vous lui avez signé une procuration, avec laquelle il vient taper dans la caisse, comme bon lui semble, avec votre bénédiction.

N’y a-t-il plus que le simple citoyen pour être choqué de voir la nouvelle noblesse se vautrer dans l’argent facile, tout en demandant au peuple de plus en plus de sacrifices ? Les journalistes ne parlent pas de cette dérive, trop occupés à préserver un pouvoir qui les subventionne et les syndicats ne cillent pas non plus.

Il y a du cynisme à faire une telle demande au moment où il intime l’ordre au peuple de faire des économies. Ce n’est pas seulement offensant, c’est scandaleux. Nous n’avons plus l’impression d’être au sein d’une république, mais bien d’une royauté ou d’un empire, dans lequel le monarque disposerait du pouvoir absolu, dont il userait et abuserait, face au peuple démuni, à la merci de ses décisions les plus folles, les plus outrageantes, et contre lesquelles ses soi-disant représentants demeureraient, par on ne sait quelles motivations, impuissants. Au moment où Mélenchon dresse un parallèle avec les Versaillaises qui avaient ramené le roi, on l’accuse de « brutaliser » la vie politique. C’est curieux, on avait l’impression que Macron avait brutalisé la vie tout court, au flash-ball, au confinement et au Rivotril, entre autres…

Tout de même, il consent une aide d’État sur l’essence, que nous payons et un chèque énergie, que nous payons aussi. Magnanime, il nous aide avec notre argent, nous restitue des miettes et se taille la part du lion. Mélenchon, qui n’est pas notre tasse de thé, laisse en filigrane, une question qu’il faut maintenant se poser : la France peut-elle s’en sortir par la voie institutionnelle ? Macron lui même ne le pense pas. Il avait expliqué, qu’il fallait venir le chercher.


13 octobre 2022

Jonathan Sturel

Ironique. Les journalistes font élire un arrogant qui se prend pour un roi et s'étonnent ensuite de le voir se comporter comme... un arrogant qui se prend pour un roi.
Il faut assumer ça maintenant, les journalistes. Macron est votre trophée, votre créature, votre produit, c'est vous qui avez fait de ce banquier vaguement ministre un président en lui servant la soupe, en éliminant ses concurrents de la course, en dorant sa campagne, en lui facilitant le travail.
Vous êtes les docteurs Frankenstein qui avez fabriqué cette bête. Nous, on ne connaissait même pas ce pitre, il a fait irruption dans nos vies parce que vous avez surmédiatisé son action et sa campagne présidentielle en 2017. On n'en voulait pas, nous, de ce mec bizarre.
Aujourd'hui, les journalistes font la moue, très timidement d'ailleurs, parce que le roi s'impose à eux. C'est tout le mal qu'il vous fait, à vous. C'est bien peu de chose.
À nous, les Français, il fait bien pire : c'est simple, il nous gâche la vie, il nous "emmerde", il nous infantilise, il nous contraint, nous abaisse, nous violente, nous terrorise. Et lorsqu'on veut s'en plaindre, vous autres les journalistes multipliez les reportages pour dire à quel point nous sommes complotistes et arriérés.
Un peu de décence, fermez-là.

Déclaration de Pfizer : il faut une enquête

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF chargé du suivi de la vie parlementaire

« Janine Small, présidente chez Pfizer, vient d’avouer que leur vaccin n’avait jamais été testé sur la transmission du Covid ». L’immunologiste Stéphane Paul précise : « Les essais cliniques n’étaient pas mis au point pour vérifier la transmission ». Si on comprend bien, Pfizer n’a donc pas réalisé les tests, puisqu’ils n’existaient pas. Le résultat est le même, on a vacciné massivement sans savoir vraiment pour la question de la transmission et Pfizer pourrait s’abriter derrière le fait qu’il n’existait pas de test.

Or c’était bien l’argument massue pour imposer la vaccination aux personnels soignants, aux pompiers et à quasiment toute la population, avec le slogan : « Tous vaccinés, tous protégés ». Il n’en était rien, en réalité, puisque la reconnaissance de la possibilité de transmission entre vaccinés est maintenant officielle.

Dans ce cas, la suspension de ces personnels n’a plus lieu d’être et ils doivent être réintégrés avec rappel des salaires volés, et reconstitution de carrière. C’est aux députés de l’opposition de l’exiger et certains, courageux, ont déjà commencé à l’évoquer.

Mais l’action ne doit pas s’arrêter là, ce serait trop facile, trop peu contraignant pour ce pouvoir, qui a lancé la vaccination de masse, sans savoir, à l’aveugle donc et dont on peut considérer qu’il a utilisé la population de manière expérimentale et en l’absence de données fiables. Il faut dès à présent, demander la destitution de Macron et arrêter tous les protagonistes qui ont servi avec zèle ce mensonge. Les drames liés à cette forfaiture sont suffisamment nombreux pour qu’il convienne de les éclaircir judiciairement.

Ce comportement de hauts responsables politiques ne peut pas rester sans explication. Leurs paroles n’étaient ni assurées, ni fiables. Ils ont menti, soit par omission, soit, plus gravement, en connaissance de cause, c’est ce qu’une enquête indépendante doit maintenant déterminer. Et en tout état de cause, les acteurs de ce qui devient un drame, doivent être immédiatement stoppés.

On ne peut plus se contenter de discours offusqués, de colères dans l’hémicycle et d’effets de manche au palais Bourbon. Il faut aller au combat et faire la lumière, sur les connaissances disponibles au moment du matraquage médiatique en faveur des injections, sur la réalité des effets secondaires, sur les taux de mortalité en augmentation partout, dans les pays soumis à la vaccination de masse et sur les sommes versées et encore à verser aux laboratoires pharmaceutiques concernés.

Le peuple est en première ligne et il a élu une opposition majoritaire qui doit elle aussi monter en première ligne à l’Assemblée, faute de quoi, sa crédibilité fondra comme neige au soleil.